L'indépendance belge

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s.n. 1914, 23 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb0zn1s/
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iio Cemixaes frw cr; r.T-i-p st a atc:c 85* ANNÉE Jeudi 23 avril 1914 administration et rédaction 1 Vv rue dea Sables, Uruielle» ' ( SUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bcurs» abonnements.: ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 2G fr. 6 mois, 10 fr. 3moîi,5fr. tllXEKBDUREtfic.-D.J » 28 fr. » .5 fr. » JJr. ETIUMER '' 40 tr. " 22 fr. » ttfc ÉDITION HEBDOMADAIRE •'Internationsie et d'Outre-meri 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au franc® Hix 1S franc» L'INDÉPENDANCE ■■■——H—MM— .V 113 Jeudi 23 avril 1914 Les annonces sont reçues ; A BRUXELLES ï au* bureaux du jou'aaL À PARIS : il, place de la Bourse, A- LQN DRES ; chez MM, John-F. Jones & G0, afi Snow Hiil, £• G.; à ïAgence Havas, n° 113# CLeapside E. G. ; et chez Neyroud & Fils, Ltd, nos 14-18, Queen Victoria Street, et T, B, Browoc^ Ltd. n° 463, Queen Victoria Street, & AMSTERDAM : chez Nijgh & Van ûitmar, Rokin, 2® £ ROTTERDAM î même lirme, Wynhaven, 113, JN ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, sus Agences de la Maison Rudolf Mos&f^ % ITALIE : chez MM, Haaeenstein & Yogler, à Mila% Turin et Rome. iSISÏEYVAORK : T.B, Browne, Lui, 7, EasU?.^ Stretf* îsois êditiqtss bar jocs, — sir pagîs BELGE SOSSERVATIQIÇ m g L£ EBOGHÈS ■ Édition du matin « Aujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -Au Sénat américain. — L'occupation de ia Vera-Cruz par les troupes américaines.— Le combat. — Le but du président Wilson. — Déalâratioas du général Huerta. — Précautions américaines. — Arrivée de ki flotte américaine à la Vera-Cruz. — Troupes .américaines laites prisonnières. — Les navires américains bombardent la v^le. _ Les Mexicains organisent la résistance. — L'impression au Chili. En Autriche. — La santé de l'empereur François-Joseph.. — L'antélioration persiste.'— Le dernier bulletin de santé. En Albanie. — Mobilisation de 2CM100 hommes de milice. La Vie à Berlin. Notes du jour, par .T.-B. En France. — La visite des souverains anglais. — Soirée artistique. — L'impressior à Londres sur la premième journée. — Commentaires français. — La journée d< mercredi : La revue de Vincenrtes. — 1^ visite à l'Hôtel de Ville de Paris. En Belgique. — Le débat scolaire au Sénat, Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Chronique industrielle et scientifique. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dan: notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie; de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le mat^n. I - - - BRUXELLES, 22 avril Revue ^oïitique Paris a l'ait aux souverains anglait l'accueil1 le plus chaleureux. L'Ententi cordiale est. 'si totalement entrée uaiii t'esprit des deux nat-iops, elle répond s pumite'ment aux sèotiuienls qui ani ment les deux peuples qu'aucune forci hostile en Europe ira pu la rompre er ce; dernières années. De même qui Londres réserva au. président de la Ré publique une réception enthousiaste, di même Paris a exprimé avec une impres sionnante ardeur la sympathie que 1; visite du roi et de la reine d'Angletern éveille dans tous les milieux français Les toasts qui furent prononcés ai 'dïn'er de gala donné mardi soir à l'Ely sée ne peuvent manquer de prôduiri une impression excellente dans tous le: milieux. M. Poincaré a dit en terme: excellents que la visite actuelle cons'acn de façon éclatante une amitié qui a sub l'éueuve du temps, et il a constaté qu l'en tente générale conclue entre l'Angle terr» et la France est dorénavant un des pius sûres garanties de l'équilibr .européen. Il ne serait guère possible .1 souligner avec plus de mesure mai luissi avec plus de netteté la véritabl portée de l'Entente cordiale, qui n'es dirigée contre aucun autre groupemer international, niais qui vise surtout a maintien de la paix générale par i sauvegarde constante do l'équilibre ci ïopéeri. Le roi George a repris le même tin me en des termes non moins heureu: 11 a déclaré souscrire de tout cœur l'éloquente définition de M. Poincai des desseins élevés et nobles que ic deux pays poursuivent en commun; il insisté sur les « relations si intimes 1 si cordi: 'es » qui unissent les deux goi vérnements et leur permettent de travai 1er ensemble à « l'oeuvre hiimanitaii de la civilisation et de la paix ». Le soi ci pacifique des dirigeants français i anglais est ainsi nettement marqué i il ne serait, guère possible, après celi de soutenir encore que la manifestatio anglo-française actuelle est. dirigée coi tre une autre grande puissance.Elle coi stitue pour l'ordre international u contre-poids heureux aux récentes m: nifeistations austro-allemande et ausln italienne; elle prouve que la Triple-Ei tente demeure inébranlable en face c la Triple-Alliance, et l'on ne peut, qi s'en réjouir, puisque c'est là la premi re condition du maintien de la paix e i'urope. Le1- Américains n'ont pas perdu c temps dans les eaux mexicaines et i ont agi avec une rapidité qui a dù su prendre leurs adversaires et explique, médiocre résistance qu'ils ont rencoi U'ée. A peine le Sénat eut-il approuvé décision du président Wilson que li navires de guerre en position devant Vefa-Cruz recevaient l'ordre de s'emp rer des douanes de ce port mexicaii Aussitôt l'amiral Kotcher fit procéder un débarquement des troupes de marii qui, appuyées par les canons de l'esc dre, remplirent prompte-ment leur mi sion. On ne possède pas encore de délai de source officielle américaine sur 1 conditions dans lesquelles se lit, la pri de la Vera-Cruz, mais une dépêche i source mexicaine laisse entendre qu' près un vif combat les troupes fédéral se retirèrent vers l'ouest. Le coup américain a été bien por eu ce son.-: que l'occupation de la Ver Cm;', a empêché lé président Huer de prendre livraison de quinze m Lionu i!m niu-Lnnehes. Dlusietirs millin de lusrls et deux cenls canons de cani pagne qu'un navire, allemand devai amener au .Mexique. L'intervention de Américains ne se bornera pas là : l'a vertissement donné aux membres de colonies étrangères à Mexico permet d supposer qu'une action contre la cap: t ' ; serait possible. Le président Huert doit le redouter personnellement s'il e= vrai, comme on l'annonce, qu'il a l'ai détruire une partie du chemin de fe menant à la capitale. A vrai dire, nous ne croyons pas qu les Etats-Unis désirent pousser si Toi les choses. Ils n'y ont, aucun intérêt étant donné que les constitutionnaliste restent,- neutres et que la marché su Mexico, ou même simplement un avance rapide dans le pays pourra: modifier totalement leurs "disposition; Quant ait président Hueria personnelle ment, s'il se confirme que le cabinc mexicain, ne voulant pas assumer 1 ■ responsabilité de la situation, a démis ■ sionné, on peut considérer que la fin d la dictature du président Huert;: est pre chaine et que l'arrivée, au pouvoir d'u nouveau gouvernement permettra de'rit gler toutes les difficultés intérieures .( extérieures. On possède maintenant les résultai d'ensemble des élections législative suédoises et c-es résultats confirment le indications fournies par les premier chiffres. Dans l'ancienne Chambre. 1 i droite disposait dë 59 sièges, les lib< , raux et radicaux de 93 sièges et. les se cialistes de 62 sièges. Dans la Chambr ' nouvelle, la droite aura 79 sièges, le 1 libéraux et. radicaux 65 et. les soeiali; tes 70, de telle sorte, que les. eonserv; i teurs "gagnent. 20 sièges, les socialistes , et, que les libéraux èn perdent, 28..C'e: donc, le groupe libéral et radical qui fait les frais de ces élections et il n pouvait guère en être autrement, étar 1 donné son attitude, dans la question cl la défense nationale sur laquelle se sor faites ces élections. D'une'part, le groi pe libéral-radical ne voulait pascle l'ai croissement immédiat et considéra!:»! de l'armée, réclamé par le Roi et soi tenu par l'immense majorité dès ma: ses paysannes: d'autre part, il ne voula : pas de la réduction de l'armée exig* », par les socialistes. Il devait donc avo ; à la fois contre lui et. les éléments coi i servateurs et .les éléments populaire: - Les gains faits par les modérés prouve! s suffisamment.que. le'sentinjen.t nation: i s'affirme,clans le même .sens que la Cot , ronne et que le pays veut une Organis: . tion sérieuse de sa défense. Le Mexique et les Etats-Uni; ! A LA VERA-CRUZ ; Rapport officiel américain î Washington, mardi, 21 avril, i I.e département d'Etat a reçu ce' soir c î rapport officiel annonçant que les'Améi - cairis ont occupé la Vera-Cruz. 3 M. Daniels, secrétaire' à la marine, cor e mimique la dépèche suivante de l'amir a Fletcher : s « Mardi, à G heures, de l'infanterie de m e rine et des marins ont été débarqués d. :t cuirassés « Utah », « Florida » et du tran it port n Prairie ». Les détachements ont sai u les douanes. Les troupes mexicaines ne a sont i as opposées au débarquement, nia t- allies ont ouvert le feu après que nous e mes saisi la douane. Le « Prairie », à l'aii i- de ses canons, a chassé les Mexicains 1 ;. leurs positions. On tirait sans méthode d. à toits des maisons et dans les rues. No é avons occupé les douanes et. la partie vi :S sine des quais et des consulats. Nos perf a sont, de quatre tués et vingt blessés. ( i- Résistance acharnée 1. Pertes importantes 0 La Vera-Cruz, mercredi, 22 avril, i- Les Mexicains, sous le conimandeme >t du général Mass, ont offert une résistan ;t acharnée aux envahisseurs. Après une lie i, re de combat .sérieux le corps principal d il Mexicains s'est retiré, bien que la résista 1- ce continue dans oertains quartiers. Les e l- vahisseurs furent aidés par les canons n transport « Prairie ». Vers le soir le coi l- bat'continuait toujours mais sans que la i )- sislance fut méthodiquement organisée.To 1- les Mexicains qui n'avaient pas été tués,ce .e turcs ou blessés ljattircnt en retraite yc e l'ouest. -- Après le combat, le consul américain n fait une visite au général Mass et l'a av; que tous les Américains qui n'avaient, exécuter l'ordre de partir* s'étaient, réfug le avec lui au consulat. Aucun n'a êtô'bless ts r- .x. »... Galvcston, mardi, 2f avril la Plus de deux conts Mexicains aurai-,s été tués dans le combat qui a suivi l'at |a que de la Vera-Cruz. Arrivée de la flotte américaine .•L La Vera-Craz, mercredi, 22 avril Le contre-arniral Bagder est arrivé a> cinq cuirassés. Le but du président Wilson Londres, mercredi, 22 avril ■>3 D'après une dépêche de Washington « Times », le président Wilson aurait je en vue d'empêcher le général Huerta a_ saisir une consignation de munitions d' 2g tillerie qui arrivait à La Vera-Cruz sur navire allemand. (c té M. Wilson a reçu une dépêche, lu a- so'.r, disant qu'un train attendait sur fa quai prêt à emporter ces munitions à : •l- xico. M. Bryan a informé le corps di] r? tr.atiaue ce matin aue le général Hue - avait déjà commencé à détruire le chenni t de fer entre La Vera-Ouz et Mexico, (o) " Précautions 3 Chibuahua, miirdi, 21 avril/ g Le consul des Etats-Unis, se conforman . aux instructions de Washington, conseil» a à tous les Américains de quitter le pay: t afin d'éviter toute difficulté qui pourrait sur t giir lorsqu'on aura eu connaissance de. r mesures prises par les Etats-Unis à la Ve râ-Cruz et à Tampico. Beaucoup d'étran e gers mettent ce conseil en pratique. (a Déclarations du général Huerta 3 Londres, mercredi,' 22 avril. r Répondant à une dépêche du « Daily Te e legraph •», le général l-luerta' déclare qu t lo gouvernement de la République attem les événements avec-calme. La Républiqu ,. a-toujours conservé sa- dignité et vous pou t vez être sûr qu'elle la conservera toujours a (à) Détails sur le débarquement américain e Du « New-York herald » : Les hostilités ont commencé à l'imprc :1 visle. l^i Vera-Cruz a été prise par les troupe ' de débarquement, commandées par l-'amii-f Ffetclier. On annonce que 4 hommes de l'infanteri S de marine ont été tués et 21 blessés, s • Pendant que le Congrès discutait* les évé S nements ont été' précipités par le fait qu s le navire." ïpiraiiga » s'est approché de , a Vera-.Ccuz, ebargi de mitrailleuses et d munitions destinées aux troupes, de Uuerte i- Ces munitions proviennent des usine e' Schneider-Cunet. S i.es m.itra.ineuSes ne seront, pas confis >- quées, tant qu'il n'aura pas été prouvé qu i- le général Huerta les a payées ; dans le ca 8 contraire, elfes seropt retournées, à l'er: ;t voyeur, .pour éviter des complications.inter a nationales. e Le croiseur « Denver » a reçu l'ordre d t partir pour Salina-Ciuz, afin d'empêcher. 1 c débarqueanent d'une cargaison d'armes |.»ri ;t venant d'une maison japonaise. . I. On avait "tout d'abord, et afin d'empéche •_ le débarquement de ces approvisionnement g de guerre, décidé de proclamer'-' lé bloc a; i. mais il eût fallu pour cela une' déclaratio s. en règle. Auèsi l'amiral Fletcher doiina-t-j[ l'ordre de-pratiquer la saisie du port et de g douanes. r 11 semble que des ordres à cet effet aiei !_ été lancés ce -matin- vers qua'tré' heures. : i'oute :a matinée,: le Sénat avait examir ,1 Ui motion adoptée-{Kir la Chambré des ri présentants, et dans les milieux gouvern< mentaux cm attendait- anxieusement . d« , nouvelles de la Vera-Cruz. HUes arrivèren officielles, peu avant:six heures du sexir, . M. Daniels, ministre de la marine, se rend ■ en lu\te à ia MaisonvBianche, apportant u cablograiiime annonçant que la Vera-Cri: était tombée entre les mains des Amé.i cains. (aj. 5 Londres, mercredi, 22 avriL Ije correspondant du « Daily Mail » tél graphie de la Vera-Cruz qu'hier à 11 heure: 14 marins ;uiiéricains ont débarqué sur ! jetée n° 4 de la façon la plus pacifique d n inonde, observés avec curiosité par un mi ■i- lier de Mexicains. Un quart d'héure apri les marins étaient maîtres du câble tél n- graphique et des bureaux de poste, ain al que de presque tous les édifices publics i la partie basse de la ville. A midi, on ne s; a- vait pas encore si le commandant des Mes ?s cains, le général Maas, résisterait à l'occt s- pation. il ne se décida que quand la vil si basse fut occupée par un millier de maxir se et soldat.i américaifis. A midi 30, S00 se is dats fédéraux de la garnison quittaient ieui Ci- baraquements et se dispersaient dans '< le maisons, s'embusquant aux fenêtres et ai le coins des rues. Le feu commença alors. ?s continuait encore au moment où le corre is pondant télégraphiait. Les Américains q: >i- occupent "tous les coins de rues dans la pa ?s tie basse de la ville exécutent des tirs c a) mitrailleuses presque ininterrompus dan les ruas principales.-Les soldats mexicair sont secondés par les habitants. D'après le même correspondant, les pe tes des Mexicains à la Vera-Cruz dépass nt raient le chiffre de 200 hommes. ( ee u- Réfugiés immobilisés CS New-York, mercredi, 22 avril, n- Une dépêche de La Vera-Cruz annori n- que deux trains venant de Mexico et rer lu plis de réfugiés américains sont irnmobi n- sés entre la capitale et La Vera-Cruz, pr 'é- bablemcnt par ordre du commanda us Maas, chef fédéral. P- Les fils télégraphiques reliant la ca] rs taie à La Vera-Cruz sont coupés. (a) On croit que le chemin de fer est éga! a ment, interrompu. M. O'Saugbnessy, che sé gé d'affaires du Mexique, sa femmo et. si pu enfant, ainsi'que plusieurs centaines d' és méricains, restent dans la capitale, (a) Pour assurer les communications avec Mexico Washington, mercredi, 22 avril. Le gouvernement américain a pris d | dispositions en vue de s'opposer, au 1 la" soin par la force, à ce que les troupes rr - ' xic-aines, en se retirant vers Mexico, c truisent la voie .ferrée reliant cette ville La Vera-Cruz. Le général Huerta en a été avisé. cc Le président Wilson empêchera que d (a) armes et de l'argent ne parviennent au ge versement mexicain. (a Au Sénat américain au Washington, mercredi, 22 avril, eu Cette nuit, à, 3 h. 30, le Sénat a adoj de par 72 voix contre 13 un ordre du jour < ar- clarant. que le président Wilson a le dr un d'employer les forces armées des Eta ) Unis pour faire valoir sa demande en v ndi d'obtenir entière réparation pour les « le fronts et les indignités » commises an i île- xique contre les Etats-Unis. iio- Cet ordre du jour "sera soumis à la Clia rta bre des représentants aujourd'hui. 11 , i pousse toute intention de îaire la guerre contre le peuple mexicain. Un ordre dd jour déclarant qu'après Je soumission du Mexique tas Américains devront se retirer et abandonner le pays en- • lier à sa propre population a été rejeté, (a; i Troupes américaines faites prisonnières Douglas (Arizona), mardi, 21 avril. Cet après-midi quinze hommes du 10° ré giment de cavalerie ont été faits prison, niers por les constitutionnalistes mexicain; ) ' à un point voisin de la frontière, entre- Ka-ço et Herford. Ayant franchi la frontièr< la nuit dernière, par inadvertance, ils furent aussitôt, entouré# par un groupe im • portant de Mexicains. Un détachemen 3 américain est parti pour procéder à un< 1 enquête.. (a) L'impression au Chili Santiago du Chili, marcredi, 22 avril. 'Les journaux déplorent l'état des réla , tions mexico-américaines. Ils ajoutent qu< si le Mexique est coupable par sa folie d< déchaîner une guerre fratricide qui le me • en état d'interdiction internationale, ils es pèarent que les Etats-Unis ne profiteron 3 pas de ses erreurs pour conquérir la Répu ' bïique indépendante et démembrer son ter ritoire, ce qui .porterait préjudice à la po - litique fraternelle entretenue par les Etats Unis avec les pavs de l'Amérique latine. : ' <a) • tavelles de l'Étranger ALBANIE e s Mobilisation Durazzo, mardi, 21 avril. Dans , sa séance d'aujourd'hui le consei des ministres a,décidé la mobilisation pro e vi'soire dé 20,000' ouïmes, e * * *■ h ■I.a milice qui va être mise sur pied, sui ya,nt ia décision du conseil des ministres r sera levée dans le pays tout entier. On preni s ' des dispositions pour qu'elle soit prête t ' pdjus.tût possible. Les habitants des région n occupées par les Grecs ont envoyé une dé I putation au conseil des ministres pour 1. s prier d'envoyer des troupes afin qu'il soient d^sonnais-protégés contre les excès II " (a ç Les menées austro-italiennes projet d'intervention militaire ï- De LonurcS a i « ilsciio de l uns » : s II faut attribuer une grande importanc aux négociations qui vont s'engager entr ;t ie gouvernement albanais et le -gouvenie 't ment provisoire épirote. Il me revient qu n l'Autriche et l'itafie, ont recommandé a x prince de se montrer- assez large enver 1_ les revendications des habitants de iangu grecque. « Mais, au cas où les choses n s'arrangeraient pas et où les sympathies d la Grèce s'exprimeraient par des actes, te i; deux gouvernements de Vienne et de Rom ; se seraient, paraît-il, résolus à ihterveni à militairement. » u » Seraient-ils donc arrivés à s'entendr [. sur une division de l'Albanie en zones d'if ,3 fluence? Sans une entente de cette sorte, o 5. ne voit pas en effet, comment une expéd 51 tion militaire pourrait être même envisagé! le II me revient que d'ici peu de temps 1 j. prince d'Albanie va se proclamer roi ave l'approbation de l'Autriche et de l'Italie. (; Projet de compromis ® Janina, mercredi, 22 avril j D'après des renseignements parvenus Janina, le gouvernement épirote aurait m; , nifesté le désir d'arriver à un arrangemer ^ avec le gouvernement albanais. Il voudra jj obtenir l'autonomie aelministrative basé sur des garanties sérieuses. Il se plaint d ^ l'imprécision des propositions qui lui or faites et du manque de suite des négocii lions.. (< ALLEMAGNE ls Le baptême du prince-héritier de Brunswick Brunswick, mercredi, 22 avril. IjCS parrains du prince héritier sont le suivants : L'empereur et l'impératrice d'Ailemagn le comte et la comtesse de Cumberlanc ,0 l'empereur d'Autriche; le tsar de Russi j. le roi d'Angleterre; le roi do Bavière; U. grand-duc' de MecLlembouirg-Schworin; g, prince Max do Bade; le prince Adalbert . le prince Oscar de Prusse; le prince Wa demar de Danemark et le premier régime] da cavalerie lourde bavarois de Munich Contrah-ement à certains bruitsl il •. e. confirme que le comte Ernest-Auguste t r_ Cumberland n'assistera pas aux fêtes e m baptême. (a) v ANGLETERRE CHAMBRE DES COMMUNES Ui.c chaude discussion a eu lieu enti MM. Asquith et Bonar Law, quand ce de nier a demandé au président du conseil es une enquête judiciaire doit être ordonni ,e_ sur les mouvements navals dernièremei <>. projetés par le gouvernement relativemei à l'Ulster. à M. Asquith répond, au milieu des accl mations et d'une contre-manifestation, qi -Vf. Bonar Law soiunette sa demande à es Cfiambre elle-même. Quant à lui, il la r u. pousse. Il ajoute qu'il saisira le plus t possible l'occasion d'une discussion si ? Bonar Law porte l'accusation formelle qi le gouvernement a organisé un conflit arn dans le but de provoquer un soulèvemc: lté de l'Ulster. lé. M. Bonar Law réplique que les collègu de M. Asquith au ministère ont déjà fi ts- de fausses déclarations. (Acclamations. T ue multe.) af. M. Asquith insiste à nouveau pour qt le- l'oppositioni discute l'affaire devant Chambre. m- M. Bonar Law. — Si M. Asquith n'a ri< "e- à cacher, pourquoi refuser l'enemête. M. Asquith répond que ces allégations sont dirigées contre l'honneur des ministres et devraient être portées à la connaissance des Communes. (Approbation. Protestations.)M. Bonar Law termine en disant qu'il attendra ia publication des documents officiels revisés avant de discuter la ligne de --oiiduite à suivre. (a) AUTRICHE-HONGRiE LA SANTÉ DE FRANÇOIS-JOSEPH Le bulletin de mardi soir Vienne, mardi,. 21 avril. Voici, au sujet de l'état de santé de l'Em-. pereiuy le bulletin publié ce soir : : « L'amélioration persiste. L'engorgement des petites bronches est en régression. L'engorgement des grosses bronches persiste encore. La température est redevenue , presque normale. Le pouls est lent et vigoureux. L'appétit est bon. L'état des forces est très satisfaisant. » (a) Vienne, mardi, 21 avril. Dans le courant de la journée, l'Empereur a reçu en audience le premier grand maître de la Cour, les aides de camp généraux, le directeur de la chancellerie du cabinet et le directeur général de la cassette privée de l'Empereur. (a) --- •* Dans l'entourage de l'Empereur, on se préoccupe d'amener le souverain à passer le temps de sa convalescence à Miramar. On espère que l'Empereur, quoique peu accossible aux conseils relatifs à sa santé, se décidera à suivre celui-là. Dans ce cas, le séjour à Miramar commencerait probablement au milieu de mai. -X * On télégraphie de Vienne au « Beriiner l 'fageblatt » : L'amélioration continue. La fièvre est tombée. L'Empereur supporte difficilement l'interdiction de furner; il a fallu les prières - les plus pressantes, ce • soir à cinq heures, , après son dîner, pour l'empêcher d'ailumer t son cigare habituel. Il s'agit donc d'une simple bronchite. provoquée par un refroidissement, Le bacille de i'influenza n'a pas été trouvé dans les sécrétions de l'Empereur. Las médecins qui le soignent espèrent que d'ici huit à dix jours, sauf complioa-tion imprévue ,l'Empereur sera compltte-) ment guéri. L'arçhiduc François-Ferdinand viendra à Vienne samedi ou dimanche; il y verra l'Empereur avant de partir pour Budapest. M L amélioration continue Vienne, mercredi, 22 avril, r. L'état de l'Empereur, pendant la nuit, a j été bon. Son sommeil a été ininterrompu. Il s ne s'est pas produit de modifications dans e les manifestations catarrhales. L'appétit et e l'état, général sont complètement satisfai-e sants. (a] ESPAGNE l AU MAROC Violente tempête Meliila, mardi, 21 avril Une violente tempête sévit sur toute ls côte. Plusieurs bateaux de pèche et des ■- dragues ont cou-lé. Deux navires de guerre '• ont des avaries à leur gouvernail et à leui e hélice; mais on ne signale aucune victime, c (a' l)' NORVÈGE On mande de Christiania : Le c-oaseil d'Etal dans sa séance «d'aujourd'hui, a accepté le à démission de M. Castberg. M. Frios Peter t- sen, président de l'Odelsting, a été nommi t à sa place chef du département des affai ^ res sociales. (à) ; SUÈDE ,t La santé du Roi l- Stockholm, mercredi, 22 avril, i) L'état du roi Gustave g'est tellement amé liorê qu'il pourra être transporté au cours de la journée d'aujourd'hui au château di Drottingholm. Il devra toutefois continuer i se conformer au régime indiqué par les mé decins. (a s TURQUIE Les Grecs de la Thrace Constantinople, mardi, 21 avril. ,! Le patriarche œcuménique a décidé de re ^ mettre aux ambassadeurs un mémoire atti rant l'attention des puissances sur l'émigra ;j tion en masse des Grecs dans la Thrace. î; it De source autorisée on dément les infor ie mations venues d'Athènes et relatives à de: te excès auxquels se livreraient les Turcs dan: u la Thrace en territoire ottoman. (a e La Vie à Berlin r- (De notre correspondant.) si :e jt Le Frincé des Poètes à Berlin. — Maeter jL linck à Paris. — La presse s'inquièt des menées russes. — Les Hollandai j. s'émeuvent de la situation faite aux Da le nois dans la Marche du Nord. — Rentré , du 99e à Saverne. — Le nouvel ordr de cabinet. ît BERLIN, 10 avril. I. L'autre jour nous avons eu l'honneu le de la visite du Prince des Poètes, Pau îé Port. 11 est venu nous faire une conté ît rence sur : « Les temps héroïques di symbolisme et les premières œuvres d ;s Maeterlinck ». ,it L'auditoire était malheureusement pe: u- nombreux, car on avait reculé la dat de cette séance, et le public no savai le au juste si le poète viendrait encore a: la joui1 dit. Et cependant la conférence fit fort intéressante, surtout, pour ceux qui ■n comme moi, suivirent de près les étape d'une œuvre aussi intéressante au I était le théâtre d art. Le plus grand nie-rite d© M. Paul Fort, car ee fut lui, avea ses clix-sept ans, qui fut l'âme du mouvement nouveau, fut de se camper en face d'Antoine, qui, par son théâtre réaliste, avait déjà entraîné le publie dans une voie diamétralement opposée. Sortir eles chemins battus par Scribe et Ohnet, tel était le but des deux écoles. L'une, influencée par le roman naturaliste, voulait étaler la vie vraie, telle que nous la voyons t,ous les jours, aux yeux du-public. Le dialogue devait être réel,, le geste des acteurs réel, la décoration de même. On allait jusqu'à la puérilité pour faire vrai. On inaugurait la misa en scène réelle, qui a conduit tant de directeurs à la faillite — celle qui vien4 d'acculer à la. retraite le directeur de l'Odéon, créateur du théâtre libre. Ix-s idéalistes — l'école de Paul Fort — tendaient -à supprimer, au contraire, tout ce qui pouvait distraire le spectateur de la pensée fondamentale de l'œuvre.Leur décoration de prédilection était la toile d'emballage, dont le ton neutre ne risquait pas de retenir l'attention. Et c'est dans ce cadre — peut-être un peu trop simple,: en vérité — que M, Paul Fort révéla aux Parisiens l'existence d'un grand poète belge jusqu'alors inconnu; j'ai nommé Maeterlinck. Nous avons assisté, l'autre soir, aux péripéties nombreuses qui ont marqué une campagne laborieuse. Depuis, Maeterlinck a fait son chemin. Il a conserve au poète son amitié. Lors de son « couronnement » comme Prince des Poètes, il lui a témoigné toute sa gratitude, cap il avait été empêché d'assister au ban-! quet offert à Paul Fort à Luna-Park. Détail curieux : il s'en fût de peu que le Prince des .Poètes ne manquât l'heure de sa conférence. Les autorités russes voulaient l'empêcher de quitter leur-territoire... parce qu'il n'était pas muni d'un certificat de bonne, vie et mœurs. Doux pays 1 Il n'a pas fallu moins que l'interven" tion de 1 ambassadeur de France à Berlin et de celui de Piussiti pour obtenir de Saint-Pétersbourg qu'on laissât M« i a.U'1 j?ort irancmr la frontière. vr " 'tt La Russie n'avait aucun intérêt à em« pêcher le Prince des Poètes à quitter son territoire pour passer en Prusse. Elle en a plus — ou du moins le fait croire — quand il s'agit des'ouvriers agricoles, à qui elle défend dorénavant d'aller faire les récoltes des agrariens allemends. Elle a aussi, prétend-elle,, intérêt à interdire la sortie de ses chevaux et leur exploitation sur l'Autriche* Hongrie, la Bulgarie et a autres pays »« Ces mesures prises tout à coup font partie d'un système de vexation vis-à-vis de l'Allemagne que j'ai-été le premier à dénoncer. Maintenant tous les journaux allemands sont remplis d'articles sur ce sujet. G'est la grande que» tion à l'ordre du jour. Pour s'en oceit-per, ils n'ont pas encore compris * lai maladresse commise par la « Gazette de Cologne », à laquelle ils emboîtèrent) le pas, permettant ainsi au gouvernement moscovite d'exploiter la corde patriotique auprès des populations frustes et toujours exaltées des Slaves. lje « Journal des Journaux » a posâ une question circulaire à de hautes péri sonnalités, qui ont répondu à côté —< comme toujours —■ mais à des points de vue différents, suivant leurs préoccupa* tions politiques personnelles et suivani leur tempérament. M. Bassermann ne prévoit pas une guerre entre la Russie et l'Allemagne, car on ne se bat. pas pour des raisons d'ordre économique. Si c'étaient là toutes les raisons qui dussent empêcher les deux empires d'en venir aux armes, je crois que la paix rw serait guère assurée. Mais M. Basser-. mann, qui n'est pas fort en tactique , quand il s'agit de la politique intérieure [ et do la direction de son parti; n'a pas l'air d'être plus ferré en ce qui concerna i l'extérieur. Le professeur Lampreclit, par contre,-a porté la question plus haut — dans les nimbes — ou plus loin encore : en Chine. G'est là qu'est le pivot de la politique européenne. Il voit les trois races . européennes, la latine, la germanique et la slave se disputer la prépondérance d'influence sur l'Empire du Milieu. De là, d'après lui, le choc inévitable entre la Russie et l'Allemagne. M. Lamprec-ht ne. nous dit pas d'une façon expresse ' comment son pays ' doit être appelé i | porter le drapeau des races germaito-' latine. Je crois dans le fond qu'il fait ' bon marché de ses voisins de l'ouest. ■ C'est toujours plus commode quand il s'agit d'affirmer « a priori » une thèse de supprimer les éléments qui'gênent-En pratique il en va tout autrement, *** On discute aussi longuement sur la " question des alliances. L'article de M, 3 Lavisse. a mis le branle. Je ne partage 3 pas la manière do voir de l'éminent aca- - démicien. L'Allemagne, telle qu'il la 3 conçoit, est un peu fictive. M. Lavisse 3 est resté un peu plus qu'il ne faut sous l'impression de la guerre. On croirait un peu trop relire les opirriorrs qui ber-r cèrc-nt notre enfance. Je ne peux m'etn-1 pêcher de penser au livre de Jules - Verne : « Les cinq cents millions de la i Béguin », où un héritage se trouvant î partagé entre un Allemand et- un Anglais, celui-ci fonde une ville où tout r était voué au progrès, tandis que le pre-î mier n'eut d'autre idée que de créer, en t. Amérique, une sorte d'Usine Krupp, i dans laquelle il périt étouffé par la puis-t sance même de l'engin qu'il avait forgé. ,. La vérité est tout autre. Il suffit de s parcourir le monde, et même, sans al-î 1er jusqu'en Amérique, do s'arrêter dans

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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