L'indépendance belge

1081 0
27 oktober 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 27 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx16z4r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

87ème année, No 255 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) administration et redaction : judor hottse. tudor st., london. e.c TELEPHONE: CITY 3960. bureau a paris : l1 place de la bourse. VENDREDI 27 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 26 octobrc (3 mois. 9 shillings.) , abonnements : 1 6 mois. 17 shillings, f conservation par le progres. Il an. 32 shillings. ) . LA SITUATION. Jeudi, midi. Leurs" contre-attaques ayant échoué, ;s Allemands se décident à la fin 'avouer leur échec à Verdun. Le communiqué de Berlin reconnaît ue l'attaque française au nord-est de rerdun a gagné- du terrain "jusqu'au >rt de Douaumont qui est en flemmes. " ,a rédaction du bulletin est habile et, résentée sous cette forme, la pilule 'est pas trop dure à avaler. Paris nous apprend que l'ennemi a ssayé, cinq fois en vingt-quatre heures, e reprendre les positions perdues, mais :s Français ont repoussé tous les ssauts et n'ont pas cédé un seul pouce e terrain. Au contraire, nos Alliés ont encore ;endu leurs gains du côté du Bois de umin et au nord du Chênois, et le total es prisonniers atteint déjà 4,500. Il semble bien que l'offensive du gé-éjal Nivelle, et du général Mangin, ait ris les Allemands au dépourvu, car cer-lins correspondants assurent que deux ivisions allemandes de réserve, qui aient toujours tenues prêtes pour in-irvenir là où le besoin s'en ferait sentir, ut été, ces jours derniers, retirées du ont de la Meuse /pour être envoyées sur i Somme. Si le fait est vrai il prouve ien que les Allemands, pour exécuter offensive en Roumanie, ont prélevé des oupes sur tous les autres nonts, dégar-issant leurs lignes de défense à un oint qui doit offrir des opportunités prêteuses aux Alliés. Quoiqu'il en soit, l'opération d'avant-ier a été préparée 'minutieusement et wcutée d'une façon magistral L'atta-ue fut déclanchée par un rempe bru-îeux qui rendit impossible la coopéra-on des aviateurs, et c'est pe i-être ce lit qui fit croire aux Allemands qu'ils se "ouvaient à l'abri de toute attaque.i Les Français avancèrent en quatre co-mnes. La première, opérant à gauche, îleva l'ouvrage de Thiaumor4- et s'atta-ua ensuite aux fameuses carrières' de audromont, qui, peu après, tombèrent jx mains^des assaillants. Une deuxième colonne, qui avait x>péré en partie à l'attaque de l'ouvrage : Thiaumont, nettoya le terrain au nord-3t de Fleury, et la lisière du Bois des aillettes, puis, stimulée par la molle ré-stance de l'ennemi, livra assaut au vil-ge et au fort de "Douaumont, qui, en-mrés, tombèrent au pouvoir des colo-iaux du général Mangin, lesquéls irent assez heureux pour faire prison-ier le commandant du fort, vengeant nsi le colonel Raynal, qui, lui, fut fait 'isonnier par les Allemands dans le fort 3 Vaux. La troisième colonne française s'em-ira des Bois des Caillettes, du Chapitre : de Fumin, ne s'arrêtant qu'aux con-is du village de Vaux. La quatrième, enfin, opérant dans le ■cteur de Vaux, enleva les Bois du hênois et de la Laufée ainsi que la bat-rie Dam.loup, encerclant le fort de aux par l'est le sud et l'ouest. Les positions occupées actuellement ar nos amis sont à peu près les lêmes que celles qu'ils occupaient la fin du mois de mai, ce qui luivaut à dire que les Français nt enlevé aux Allemands, d'un coup, en ne seule journée, ce -que ces derniers vaient mis plusieurs mois à conquérir. Ainsi se vérifient les paroles d'un des énéraux français les plus distingués qui i ne craignait pas de dire, il y a quelques semaines, que "dès que les Français disposeraient de la grosse artillerie dont ils avaient besoin, ils passeraient à travers i les lignçs allemandes comme à travers i du beurre." Acceptons^en l'augure et faisons des vœux pour que l'artillerie j dont nous avons besoin soit fournie le i plus tôt possible. C'est apparemment aussi à leur supé- ( riorité en artillerie que sont dus les suc- ; cès des Allemands en Roumanie, sinon on s'expliquerait difficilement la retraite précipitée des troupes russo-roumaines en Dobroudja. C'est, en effet, avec une douloureuse surprise qu'on a appris hier l'évacuation par nos alliés du village et du fameux pont de Tchernavoda, où nous pensions voir nos amis offrir une résis- ; tance désespérée. Il est évident que pour , agir comme ils l'ont fait, nos alliés ont , dû avoir des raisons qu'il ne nous appartient pas d'approfondir. Faisons crédit aux généraux responsables et montrons la même confiance que i celle dont font preuve les Roumains eux-Hiêmes qui, mieux que nous, sont à même i de juger sainement li situation. La retraite des Alliés vers le nord attirera les j troupes du générai Mackensen dans un i pays marécageux, qui ne se piête pas à i l'utilisation de la grosse vil'erie et en • s'éloignant de leur base les Germano- 1 Turco-Bulgares prêtent le flanc à des ; contre-attaques dont les Alliés, on peut en être certain, ne manqueront pas de ! profiter dès que l'occ9sion s'en pré- < sentera. Dans les Carpathes Méridionales, les 1 Roumains offrent une résistance victorieuse à l'ennemi, qui «'efforce d'atteindre la ligne transversale qui relie Bucarest à Czernowitz, et, dans la passe d'Oitoz, nos Alliés ont même repoussé ' l'ennemi jusqu'au delà de la frontière. Par contre, dans les Alpes transylvaines, les ALlemands revendiquent un succès nouveau :1a prise de la passe de Vul-cain, la plus importante après celle de Roter Turm et de Prédéal. A Orsova, à l'extrémité du front sud, les opérations s£ bornent pour le moment à un violent duel d'artillçrie. Rien de nouveau n'est signalé du front , macédonien, sauf la jonction, dans l'Ai- j banie du Sud, des troupes italiennes ve- j nant de Valona, avec celles du corps mé- . diterranéen de Salonique. La rencontre s'est effectuée au sud d Ochrida, entre les Lacs d'Ochrida et de Prespa. L'arrivée de ce corps activera sans doute l'évacuation de Monastir par les Bulgares. Rien de particulier n'est signalé des < autres fronts. Sur la Somme la pluie a rendu impossible toute opération d'in- , fanterie ; sur le Carso les Italiens ont j fait quelques progrès locaux, et dans la , région de Dorna Watra (Carpathes), j les Russes ont pris un avantage assez , sérieux sur l'ennemi. ] Les aviateurs alliés ont exécuté quelques raids qui méritent une mention spé- 1 ciale. Une escadrille britannique est j allée bombarder les hauts-fournaux de ( Hagondange que les Français avaient j déjà bombardés, et les aviateurs italiens ont été lancer des bombes sur différents ( points du golfe de Trieste. La situation en Grèce s'est décidé- | ment améliorée. Fidèle à la promesse < faite aux Alliés, le roi Constantin a pro- ( mulgué un décret ordonnant le licenciement d'environ 50,000 hommes, et on 1 dit que le restant de l'armée sera placé t I sur le pied de paix. j A SAUVEGARDE des INTÉRÊTS BELGES Les indemnités de guerre. Notre campagne sur les Indemnités de 1 uerre s'est appuyée sur deux lignes ] rincipales d'arguments : ( (1) L'application à l'Allemagne des ' ispositions de ses propres codes, prévue implicitement par les Conventions de La 1 laye; ainsi que les mesures que les Al- i •mands ont imposées eux-mêmes, aux i eures de la victoire. < (2) La démonstration de Me X., ba- < ee sur l'invasion et l'occupation défendes (et par suite délictueuses) de notre i ays par ses agresseurs. < A ces assises déjà suffisantes en elles- i itmes, la France en a ajouté une troi- 1 ième: celle de la Solidarité. C'est en se asant sur elle, que nos grands et nobles < oisins ont voté, à l'unanimité de leurs I eputés, le droit des citoyens lésés à l'in- i emnisation intégrale, introduisant ain- 1 1 flans la législation moderne des concep- < 'pns neuves; balayant d'un seul geste, ''"tiques préjugés, que leurs piliers at- i itfes ont été impuissants à protéger de < enroulement. e ^ est heureux pour nous particuliers j —matière corvéable et pressurable—que 'équité ait enfin parlé plus haut que le précédent, la coutume et les abus que :ache la séparation des pouvoirs : Hé-•odes et Pilâtes de la jurisprudence. Nous voyons ainsi poindre l'aurore de a réparation. Quelque complète qu'elle ;oit, elle n'effacera jamais les torts que îous avons subis. Elle ne sera jamais qu'une faible compensationpour les abus le force dont nous sommes les victimes. Vlais el'e donnera au monde le temps de espirer <çn réduisant à l'impuissance, les arriérés qui osen,t encore cultiver un déal de conquête, de domination et de jillage. Et c'est ainsi que plus les Allemands :t leurs complices auront £ payer, et plus ongtemps les peuples civilisas auront la )aix. Faisons donc tous ensemble l'ef-ort qui assurera le succès de nos reven-lications.Nous n'aurions pas grand bénéfice à tous prévaloir uniquement du principe le solidarité. Notre pays presqu'entier :st envahi, et nous soutiendrions nos >auvres avec l'arg-ent de nos miséreux. Le principe est en soi grand et généreux, mais en France il n'est encore appliqué qu'à la réparation des dommages directs. L'exercice de notre droit réclame davantage.La violation de notre neutralité, com-mes les dispositions des Ccdes allemands, comportent en plus des autres, les. dommages indirects : voire moraux, aussi bien que des dommages-intérêts. Nous nous appuierons pour les appliquer, sur le concours des garants de notre neutralité, qui ont, hélas ! été impuissants à nous préserver de l'occupation malfaisante. Les déclarations solenneillea de leurs représentants les plus hauts plaoés nous y autorisent. Ce ne sont pas là de vulgaires chiffons de papier qu'emportera le vent. Ils ont été hautement proclamés par nos alliés, les services que nous leur avons rendus, en leur faisant de tout ce qui nous était cher, un rempart vivant et effectif, et par lu^même pantelant. Nous sommes malheureusement sans voix officielle pour défendre nos intérêts. Nos Chambres sont dispersées, et lorsque nos représentants pourront enfin se réunir, il est à prévoir qu'il sera trop tard. Pour parer au danger qui résulte de pareille situation, il n'y a qu'un remède : il faut avoir recours à l'initiative privée et collective afin de fournir à notre gouvernement la documentation indispensable, que l'encombrement de ses soucis actuels ne lui permettrait pas de réunir. C'est dans ce but que l'Union pour la Sauvegarde des Intérêts Belges, que chacun connaît, a été fondée. Enrolez-vous sous son drapeau. C'est celui de la réparation. PAUL VAN DER MEERSCH,, 1ÇJ8, Marylebone Road, London, N.W. * * * Union pour la Sauvegarde des Intérêts Belges (U.S.I.B.K Statuts. Art. 1.—Il a été formé un Comité belge d'étude et d'action ayant pour titre "Union pour la Sauvegarde des Intérêts belges." Art. 2.—Siège.—Le siège de l'Union est en Belgique. Toutefois et par suite de l'occupation de ce pays, un siège provisoire a été fixé à Londres : 198, Marylebone Road, N.W., et pourra être transféré ailleurs, puis définitivement à Bruxelles," par décision du Comité. Art. 3.—Objet.—L'Union instituée en dehors de tout esprit de parti, poursuivra par toutes mesures pratiques la sauvegarde et le service des intérêts de ses adhérents, en ne s'inspirant pour tous que des principes d'égalité et de justice. Elle s'occupera notamment de préparer le dossiers des réclamations, de solutionner les cas spéciaux et d'étudier les moyens de récupérer les pertes éprouvées par les particuliers belges du fait de l'invasion et de l'occupation délictueuse de leur pays. Ses efforts tendront à l'entr'aide de tous ses adhérents et à la création d'organismes de crédit et de reconstitution des biens en rapport avec les dommages-intérêts à obtenir. Rien de ce qui peut contribuer à son objet ne lui est interdit. Art. 4.—-Durée.-—L'Union est créée pour un terme de dix années ayant pris cours le 1er septembre 1916; elle pourra être prorogée par la décision du comité. Art. 5.—Direction.—Les intérêts de l'Union sont gérés par un bureau exécutif Composé d'un Président, d'un Vice-président, d'un délégué de pouyoirs, d'un secrétaire et d'un trésorier-comp-table. Ce bureau est l'émanation du comité. Son mandat couvre toute la période active de l'Union. La signature appartient au président-fondateur, M. Paul Van der Meersch. Art. 6.—Comité.—Les décisions du comité sont prises à la majorité des membres présents ou représentés par un collègue.Art. 7.—Les noms des membres du comité, pour des raisons de convenance, ne seront publiés qu'au moment du transfert du siège de l'LTnion en Belgique.Art. 8.—Filiales.—Des sections filiales et des sous-comités pourront être créés dans tous pays ou lacilités où se trouvent des adhérents. Les rapports avec le comité de l'Union seront réglés par des mesures particulières. Art.. 9.—Secret deg déclarations. — Pour assurer aux adhérents le secret de leurs déclarations, des mesures spéciales seront prises ; elles leur seront communiquées sur demande. Art. 10.—Ressources.—Les ressources de l'Union sont constituées par les versements des donateurs et les souscriptions des adhérents. Ces versements et ces souscriptions seront effectués entre les mains du trésorier qui en a la responsabilité comptable et qui n'en pourra dis poser que pour l'objet de l'Union et dans les limites des décisions prises, des frais généraux, tarifs de rémunération, etc. Tant que le siège de l'Union resteraiixé en Angleterre, les comptes seront "au-dités" par lin chartered accountant, conformément aux usages anglais. » Art. 11.—En cas de dissolution et de I liquidation, l'encaisse éventuelle sera affectée à une œuvre philanthropique sans caractère politique ou à une entreprise conçue dans l'intérêt de tous les adhérents.Art. 12.—Modifications aux Statuts.—• Toute modification aux statuts, pour être valable, devra obtenir les suffrages des deux 1^ers des membres du comité, présents ou représentes. Les présents statuts ont été transmis au conseil des ministres belges et ont été déposés tant à la Légation qu'au Consulat général de Belgique à Londres. LETTRE DU BRESIL. (De notre correspondant •particulier.) M. Ruy Barbosa. Rio de Janeiro, octobre 1916. MM. Mélot et Buysse ont quitté Rio de Janéiro et se trouvent tous deux en ce moment à Sao Paulo. M. Mélot a été magnifiquement reçu lors de son voyage à Bello Horizonte... Nous avons eu, le 17 septembre, une fête au Théâtre Municipal en l'honneur du docteur Ruy Barbosa et au profit de l'Hôpital Brésilien de Paris. L'éminent tribun Ruy Barbosa a prononcé un discours merveilleux, dont probablement vou9 ^prez appris les principaux passages, ^par l'Agence Havas, qui les a transmis le^.même soir en Europe. Néanmoins, voici un passage qui intéresse particulièrement la Belgique : Voyez cette Belgique, à qui la Providence a réservé la mission d'être, par sa merveilleuse résistance au premier choc impétueux de la masse envahissaista.la barrière décisive de la Civilisation contre la Barbarie, dans la surprise du terribl1 cataclysme, sauvant l'Europe, le monde latin et toute l'Humanité future du Déluge de la Force. Voyez planer sur 3on peuple incomparable, l'esprit du souverain immortel, qui, du haut de sa royauté expatriée, règue sur l'Admiration de la Terre, méritant quoique encore en vie, la justice de l'Histoire, par la voix de ses contemporains, le titre indispensable de " grand " avec le privilège de vivre dans le cœur des amis de l'Humanité, avec l'image auguste et pure de l'Honneur et du Droit. La conférence commerciale. Nous avons en ce .moment une véritable invasion de Yankees $> de nouvelles agences de maisons nord-américaines se montent en grande quantité, et il devient presqu'impossible de faire deux pas sans rencontrer des Américains du Nord. La fabrique d'automobiles Ford a également ouvert une agence ici. Elle s'est établie au point le plus central de Rio de Janéiro et expose dans ses larges vitrines différents modèles de ses machines. La maison Ford fait beaucoup de réclame et vend ses automobiles à des prix dérisoires. Les Allemands, qui ne peuvent plus recevoir de marchandises de leur pays par suite du blocus, ont profité de cette aubaine inespérée et sont parvenus a s'approprier un grand nombre d'agences de maisons américaines. Les commissions et délégations officielles, semi-officielles et particulières nord-américaines se succèdent sans interruption.La grande République du Nord emploie en ce moment à peu près les mêmes moyens que les Boches employaient en Belgique avant la guerre pour propager le pan-américanisme à outrance. De nombreux touristes, prêtres, ingénieurs, médecins, industriels, etc., etc. parcourent tous les coins et recoins du Brésil (et de toute l'Amérique latine paraît-il). Les Brésiliens, en grande majorité, les croient de bonne foi et favorisent leurs machinations de tous genres. Les Américains du Nord veulent profiter de la situation actuelle pour supplanter complètement les Européens, et, si le peu d'activité pour l'exportation persiste encore longtemps dans les pays alliés, je crains que les Yankees n'atteignent leur but... t Il y a encore en ce moment au Brésil des industries belges représentées par des Boches ! ! ! Il y a toujours aussi plusieurs affaires belges entre les mains de nos ennemis, et cette situation est vraiment intolérable, cai* il est déplorable de penser qu'il y ait encore des Boches qui gagnent de l'argent grâce aux Belges, et ce malgré toutes les souffrances et les vexations qu'a souffertes notre patrie. V. d. S. LE CAS DE MISS HOBHOUSE. Une interpellation en vue. L' "Evening News" écrit : La récente tournée de Miss Emily Hobhouse en Allemagne et en Belgique fera l'objet d'une prochaine interpellation à la Chambre des Communes. Miss Hobhouse qui, durant la guerre des Boers, se signalait par ses attaques violentes et sensationnelles contre les autorités britanniques à propos du traitement infligé aux femmes et aux enfants boers, appartient au groupe pacifiste et a publié un article intitulé : "La Belgique d'aujourd'hui" dans le journal "U. D. C.-" (la feuille de l'Union of Démocratie Control), qui semble directement extrait d'un journal allemand. Cet article atténue les dommages causés à la Belgique et expose les bonnes rela-tièns existant entre les citoyens belges et les soldats allemands ! Dans une lettre écrite au journal "The Nation," Miss Hobhouse, suggérant que des négociations de paix pourraient aisément être entamées, s'exprime ainsi : " Au point de vue général, lorsqu'on observe le peuple allemand, il apparaît comme notre- image dans un miroir et cette pensée vient à l'esprit : Combien nous nous ressemblons!" Le U. D. C. déclare que Miss Hobhouse avait obtenu de l'Allemagne l'autorisation de faire cette tournée, " ses intentions étant exclusivement humanitaires." De cela résulte l'article de Miss Hobhouse, article qui a été réfuté déjà par plusieurs Belges éminents en Angleterre. L' " amitié " entre le soldat allemand et le paysan belge est signalé par Miss Hobhouse comme " un spectacle qui contient les germes de l'avenir. " Et, pendant que les Allemands occupent toujours la Belgique, le journal " U. D. C. " fait appel à ses sections pour redoubler d'efforts en vue de réu nir des signatures à un mémorial de la paix ! Singulière mentalité. Une lettre de Miss Hobhousç. L'impartialité nous invite à publier la lettre qu'elle a envoyée au "Times." Son langage commence à se modifier. A l'éditeur du " Times " : Monsieur, Pour autant qug la lettre de M. Henri Davignon sur Louvain parue dans votre édition de ce jour constitue une réponse à la mienne, elle est la bienvenue, puisqu'elle confirme ce que j'ai écrit, notamment que 1,120 maisons, ou environ un huitième de la ville, ont été détruites. J'ai parcouru avant de visiter la Belgique la longue liste des témoignages importants qu'il cite, et c'est à la suite de la pénible impression que leur lecture a produite sur moi, que j'ai été surprise de trouver Louvain si largement épargnée. C'est pourquoi je m'imaginais que la satisfaction que j'ai éprouvée aurait été naturellement partagée par les Belges en Angleterre, anxieux sur la situation de leurs villes réputées. Il est déjà suffisant à déplorer, à mon avis, d'avoir une huitième partie de la ville détruite et la huitième partie des habitants privés de dorfiicile, pour qu'on éprouve un grand soulagement à apprendre que les sept huitièmes sont en sûreté.-J'indique naturellement des chiffres approximatifs. • Ce qui a produit sur mon esprit une impression beaucoup plus forte que celle de ruine matérielle de cette ville et d'autres endroits de la Belgique, c'est le manque d'alimentation de la partie industrielle de la communauté — soit cinq millions. Ces gens souffrent en grand nombre d'une sérieuse épidémie de tuberculose. Le travail admirable de M. Hoover, du Belgian Relief Committee, les a sauvés jusqu'ici, mais leurs besoins sont urgents, l'hiver les menace et je demanderais instamment à tous ceux qui peuvent envoyer de l'argent et des \è-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes