L'indépendance belge

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22 januari 1914
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s.n. 1914, 22 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873v7n/
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J.O GeaxtiMxe'âl s» ssi.âiau6 ex A paris ' Si 83' ANNÉE Jeudi, 22 janvier 19i4 ADMINISTRATION ET REDACTION IV: rue des Sables, Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de la Bours# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE EîLSlDHE. Un an 28 tr. 6tisi#, lllfr. 3 mois. 5 if. lUÏE!j30URS[Sc.-DJ » 28 fr. » 5 fr. » 8fr. tTIttïSEB » 48 lf, » 22 (r. » iJir. ÉDITION HEBDOMADAIRE ilntirutiiinli «t fCntre-airl 50 PAGES, PARAISSANT LB MERCREDI Un ail SB fi-ane» moi» 1 ;; fraucs L' INDÉPENDANCE X° 3M9 ueudi, 22 janvier 191£ Les annonces sont reçues i A BRUXELLES : aux bureaux du jeu' A PARIS î il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & G3, E® iq Snow HiU, E. C.; à l'Agence Haras, n° 413* Cheapsiao E, G.; et «nez Neyroud & Fils, Ltii nos 14.18, Queen Victoria Street, et T. B. Browû& ]Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. Si AMSTERDAM : chez Nijgu&Van ûitmar, Rotin, S» & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven. 413» ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eè SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Moss^ Ji ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. <HÎîEVV-VORK : T.B, Broune» JLtd, l, Easl42cd Stre^* BELGE ïBots Bcrreoss Bàa JQOT. — six Pissg C6SSERVJHQS US XS PBQGBÈS Édition de soir - Aujourd'hui : Revue politique. Jja politique navale anglaise. — Le budget de te marine pour 1911 — La situation ministérielle. En Angleterre. — Le mouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — On demande la déportation des meneurs. — Troupes démobilisées. Aux Pays-Bas. — Réception de la grande-duchesse de Luxembourg. — Dîner de gala. En Turquie. — Appel de rédifs — Les relations gréco-turques. — L'Italie réclame. A'i Mexique.. — Protestation de la France. Notes du Jour, par J.-B. En France. — M. Poincaré à l'ambassade d'Allemagne. — Les funérailles du général Picquart. — L'école laïque à la Chambre. — L'impôt sur le revenu au Sénat La comédie du 21 janvier. En Belgique. — Nous sommes loin.., Chronique mondaine. Les théâtres à Paris. L« XIII» Salon de l'Automobile. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre • A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches suivies ds la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES 21 janvier Revye Politique M. Poincaré, président de la République française, a assisté officiellement, mardi soir, à une réception de l'ambassade d'Allemagne à- Paris. Le lait-apparaît comme fort, intéressant au point de vue politique, car on ne peut manquer d'y voir une intention ie.tten.jnt marquée du président de la République, l'usage n'étant pas qu'un chef d!Etat soit l'hôte d'un ambassadeur en dehors du cas de rencontre avec un autre chef d'Etat. M. Poincaré a donc voulu donner à l'ambassadeur d'Allemagne, à Paris, M! de Schoen, une haute marque d'estime et il a voulu souligner, sans doute, la parfaite correction des relations qui existent, actuellement entre les gouvernements de Paris et de Berlin. Il serait téméraire de voir dans ce lait un premier pas vers une entente franco-allemande et ce serait forcer le sens des choses, heurter l'esprit public dans l'un et l'autre pays que de considérer les choses sous cet aspect. A l'heure trouble où nous vivons, il faut se réjouir en constatant que les iieux grandes nations dont dépend la paix du inonde sont animées de la meilleure volonté réciproque et s'efforcent d'écarter du domaine des. discussions itnmédiates tout ce qui pourrait les dresser irréductiblement l'une contre l'autre. Si, en raison d'un passé douloureux dont le souvenir excite encore les passions, une entente franco-allemande n'est guère possible et si on ne ".ut l'attendre que du temps qui seul cicatrise les blessures, apaise les haines et les rancunes, la France et l'Allemagne peuvent pourtant entretenir des relations empreintes de la plus scrupuleuse correction internationale et elles peuvent agir parallèlement pour le hien de la paix générale là où le sentiment national n'est pas en cause pour l'une où l'autre des deux nations qui furent si cruellement aux prisa0 il y a quarante-trois années. Le geste de bonne courloisie du président de la. République à l'égard du représentant de l'empire allemand à Paris est de ceux qui créent l'atmosphère favorable à une telle évolution, hautement désirable, des relations franco-allemandes. Nous avons signalé le langage inoui tenu à l'adresse des Allemands non-prussiens à une récente séance de la Ligue prussienne, qui vient de se constituer à Berlin pour assurer le maintien de l'hégémonie de la Prusse dans l'Empire allemand. Comme il fallait s'y attendre, ces discours ont provoqué la plus vive indignation dans tous les Etats de la Confédération et les répliques qu'on leur donne attestent l'abîme moral qu'il y a entre l'esprit prussien et l'esprit allemand proprement dit. En Bavière, le « Journal officiel » co'nteste l'exactitude du fait rappelé par le général von Kroclit à propos de la bataille d'Orléans et si étrangement commenté par lui quand il affirma que « ce n'était que lorsque les Prussiens sont là que les Bavarois ont du courage ». La presse catholique bavaroise déclare que la séance de la Ligue prussienne marque a un jour honteux pour l'histoire politique de l'Allemagne ». A Berlin même, on considère que les discours des orateurs de la Ligue prussienne ne tarderont pas à avoir les plus lamentables conséquences. Catholiques, nationaux-libéraux, radicaux et socialistes semblent, d'accord pour blâmer l'action prussienne ainsi comprise et il est certain qu'un débat se produira au Reiclistag qui posera nettement la question. Cela est d'autant p.lus inévitable que la Ligue prussienne n'a agi, en somme, qu'à la suite des manifestations qui se produisirent à la Chambre des Seigneurs et à Içi Chambre des députés de Prusse, où l'on reprocha amèrement au chancelier de l'Empire de permettre au Reiclistag de porter atteinte à l'influence prépondérante de la Prusse dans la Confédération et de l'aire des concessions à la pression libérale et démocratique. Le conflit est nettement établi maintenant entre la Prusse réactionnaire et l'Allemagne libérale. Quand on entend un officier comme le général von. Wro-chen. qualifier la représentation nationale de « bande indigne » et dire que les membres^ du Reichstag constituent une « société mêlée », on se demande vers quel régime on veut pousser le grand peuple allemand. Il ne faut pas se dissimuler que la crise politique que traverse actuellement l'Allemagne, et dont les incidents de Saverne ne marquèrent que la première phase, est la plus grave que l'Empire ait connue depuis un quart de siècle. Certes, le sentiment national allemand est puissant, mais dans l'Allemagne unifiée l'esprit particulariste subsiste toujours avec une force incontestable. Les Bavarois, les Wurtembergeois, les Saxons, d'autres encore, profondément allemands et pénétrés de l'idée de 1 unité allemande, protesteront toujours contre toute tentative de préciser cette unité dans le sens de la domination exclusive et insolente de la Prusse. A vouloir brusquer les choses avec des procédés qui n'ont certainement rien de politiques, les réactionnaires prussiens n'auront réussi qu'à déchaîner un mouvement qui risque d'ébranler irrémédiablement la confiance, des Etats de la Confédération dans les destinées de l'Empire.La présence à Paris die M. Venizelos, président du conseil des ministres. de Grèce, a donné lieu à une manifestation franco-hellénique des plus significatives. Au banquet organisé en son honneur par la colonie grecque de Paris, M. Venizelos s'est exprimé en termes élevés au sujet des grands services rendus par la mission militaire française à l'armée grecque. II a dit que le général Evdoux et ses collaborateurs ont préparé et entraîné les troupes grecques, qu'ils ont organisé avec une méthode au-dessus de tout éloge le service de l'intendance; M. Venizelos a rendu un hommage sans réserve à la science éprouvée, à l'intelligent labeur, au dévouement sans limites des officiers français. C'est là un langage qui, non seulement exprime un sentiment sincère, mais qui constitue encore un geste politique d'une jolie élégance: M. Venizelos a ainsi remis au point,avec un doigté parfait, l'incident qui se produisit il y a quelques mois quand, dans une allocution privée à GuillaumiB II, le roi Constantin reporta sur la méthode allemande une large part des victoires remportées par l'armée grecque. M. Venizelos n'a pas dit à Paris que là Grèce doit ses victoires aux efforts de la mission militaire française — et il n'avait pas à le dire puisque ces victoires s'expliquent par la vaillance et les qualités techniques des troupes grecques — mais il a dissipé ainsi le léger malaise qui pesa un instant sur les relations amicales traditionnelles, et qui ont de si profondes racines dans l'histoire, des deux pays. La Politique navale anglaisé Le budget de ta marine Londres, mercredi, 21 janvier. Les journaux s'occupent des décisions qui seront prises demain par le conseil des ministres en ce qui concerne le buuget de la marine. Les organes conservateurs s'attendent. à ce que M. Winston Church-i. l'emporte sur ceux de ses collègues qui désirent faire des économies navales et 1s voient dans le discours prononcé par M Percy Teiiingworth, secrétaire parlementaire à la trésorerie, la preuve que M. Winston Churchill a déjà victoire gagnée. M. Percy Teiiingworth, en effet, a déclaré que les libéraux avaient éprouvé un véritable désappointement en constatant qu'ils ne pouv s"nt pas réduire les dépenses d'armement, mais que le gouvernement avait engagé sa parole de constituer une marine non pas plus que suffisante mais suffisante pour assurer la protection des côtes. Le gouvernement britannique, a-t-ii ajouté, a donné aux nations étrangères le= preuves de son intention de réduire les dépenses d'armement, mais il n'a pas eu le succès qu'il avait espéré et attendu. Le « Daily Telegraph » dit que les dépenses de l'amirauté ont dépassé les crédits votés au cours de la dernière session par le parlement et que cependant, en raison de la campagne faite par les partisans des économies, l'amirauté a été obligée par 'a trésorerie d'arrêter les dépenses, à ia seule exception de celles qui sont absolument nécessaires pour' couvrir' les dépenses de l'amirauté, dont les dépassements sont la conséquence de l'augmentation du prix des matières, des changements importants dans la construction des navires, de l'accélération des travaux de construction.de trois dreadnoughts et du développement de l'aviation navale. Il sera nécessaire de présenter le mois procliain, à. la reprise des travaux parlementaires, un budget supplémentaire pour la marine. Selon le « Daily Chronicle », il serait presque certain que le budget de la marine 1913-1914 sera d'environ 50 millions de livres sterling et que le budget supplémentaire, dont le dépôt est annoncé pour le début de .ta prochaine session, sera d'environ 4,500,000 livres sterling. D'après le « Daily News », il y aurait lien de croire que le budget de la marine a été déjà dèj cette année considérablement réduit, mais que te gouvernement britanni que est résolu à mettre en échec la politique dispendieuse qui en sis ans a porté le« dépenses navales de 32 à 47 millions de livres sterling. Il est de notre devoir, dit le «Daily News», de faire construire cette année non pas quatre, mais deux dreadnoughts. (a) La situation ministérielle Londres, mardi, 20 janvier. Une communication de M. Churchill déclare dénuées de fondement les nouvelles publiées par certains joiimaux relativement à une crise qui se serait produite au sein du cabinet. M. Churchill ajoute qu'il faut accueillir avec défiance de telles assertions. De plus, la nouvelle selon laquelle le oonseil de l'amirauté aurait exprimé l'intention de démissionner est absolument inexacte. (c) ftioiaveîSes ds l'Étranger ALLEMAGNE La santé de Guillaume II Berlin, mardi, 20 janvier. Les bruits répandus à l'étranger d'après lesquels l'Empereur serait tombé malade sont absolument dénués de fondement. L'Empereur jouit de la meilleure santé. (o) Comment les Allemands font des affaires Berlin, mardi, 20 janvier. La «Gazette Nationale » écrit : Le tribunal a condamné' aujourd'hui à deux ans de prison et à cinq ans de privation de ses* droits civils un ancien employé d'une grande société industrielle pour tentative de chantage. Les déhats ont montré que l'ac-cusé s'était emparé, à Takio, de lettre* confidentielles échangées entre le représentant de la maison au Japon et la maison centrale berlinoise. Cette maison versa à plusieurs hauts fonctionnaires japonais, parmi lesquels un amiral, des sommes importantes sur les commandes accordées. Le tribunal considère comme circonstances atténuantes pour l'accusé que les manœuvres-repréhensii^les de la société avaient contri-br s A le pousser à mal faire. (a) — Selon une dépêche de Berlin à « Bxœl-siotr», -je chancelier de, l'Empire allemand a demandé un .-conseil judiciaire pour son fils. (a) ' ANGLETERRE Mort de lord Sirathcona Londres, mardi, 20 janvier. Lord Strathuona, commissaire général du gouvernement canadien à Londres, est dé. oédé.. (a) M. Venizelos à Londres Londres, mardi, 20 janvier. M. Venizelos est arrivé, ce soir, à 11 heures, à 1, garé de Charing Cross. Il sera reçu demain par Sir Edward Grey. (a) La sécurité en mer Londres, mardi, ' ) janvier. La convention pour le sauvetage de la vie humaine en mer a été signée aujourd'hui au Foreign Office, Cette convention reste ouverte pendant deux mois afin que les signatures de toutes 'es puissances qui ont participé ù 1a conférence puissent être données. La Russie, notamment, n'a pas cru devoir apposer sa signature immé'iatement, le gouvernement russe désirant encore étudier plus complètement certaines des propositions. Ce retard de la Russie provient de ce qu'il y a eu au début un malentendu en ce qui la concerne sur la question de savoir' si la conférence avait un caractère préliminaire ou sa ses décisions devaient être définitives. La convention pour le sauvetage des vies humaines sua* nier deit entrer en vigueur le 1" juillet 1915 (a) MOUVEMENT GREVISTE DANS LE SUD DE L'AFRIQUE Situation normale Johannesburg, mardi, 20 janvier. On annonce officiellement que la situation est presque partout normale sur les chemins de fer. (a) Demande de déportation Johannesburg, mardi, 20 janvier. Une grande réunion des notables a eu lieu sous la présidence du maire. Il a été décidé de demander aux autorités de profiter de l'état de siège pour prononcer la déportation contre tous les dirigeants de la grève. La réunion a, en outre, demandé que le Parlement vote au plus tôt une loi déclarant illégales les grèves qui portent atteinte au fonctionnement des services publics.D'autre part, le secrétaire générai du Syndicat des mineurs du sud 'te l'Afrique déclare que les mineurs du Syndicat du Trans-vaal.ne reprendront le travail que si on lève l'état de siège, à moins que la Fédération des syndicats ou encore le Syndicat des mineurs ne vote la reprise du travail, (aj Démobilisation Pretoria, mardi, 20 janvier. Une certaine partie des troupes mobilisées oait reçu l'ordre de rentrer dans leurs foyers. Les troupes stationnées dans le Rand seront libérées vendredi. Celles de Pré-ioria, FauresmiUi et Durban le seront immédiatement. Les mécaniciens et les chaudronniers restent en grève. Deux cents hommes viennent de reprendre le travail dans les ateliers de chemins de fer. (a) Nouvelle grève en vue Londres, mardi, 20 janvier. Le b Daily Mail » publie une dépêche de Johannesburg disant que le nouveau comité exécutif de la Fédération des métiers a tenu des réunions secrèlcs et qu'il fait circuler un manifeste préconisant une nouvelle grève pour jeudi et demandant aux hommes qui mt repris le travail^ de le cesser à nouveau;, * {a; 1 t CANADA CHAMBRE DES C0UMUNE8 La C&amto des communes continue la discussion de l'adresse en réponse au dis-cou 13 du trône. M. Borden, répondant à M. Laurier, dit, à propos du rejet du projat naval par le Sénat, que la majorité hostile du Sénat n'aurait pas l'occasion de répéter sa manœuvre. U ajoute : Lorsque le gouvernement voudra faire voter le projet au Sénat, il sera de notre devoir de consulter le gouvernement impérial sur cette grave affaire. Si les puissances consentent à la restriction des ojimemeoijts, le Canada étudiera de nouveau 4a situation do son intégrité. Dans le cas contraire il procédera en temps vouiu à. la construction de trois navires de guerre. Le programme naval du gouvernement sera soumis à l5approbation législative, (a) ESPAGNE Au Rio-Tinto Madrid, mardi, 20 janvier. La commission ouvrière du Rio-Tinto a déclaré qu'elle n'était pas satisfaite des concessions faites par les délégués dies compagnies. Elle a demandé que le différend soit soumis à l'arbitrage. (a) HAÏTI Défaite des troupes gouvernementales New-York, mardi, 20 janvier. Un télégramme du Gap haïtien dit que les troupes du gouvernement ont été écrasées par les rebelles aux environs de la vilfe et se sont enfuis en désordre. Le mi-1 nistre de la guerre s'est réfugié sur un vapeur. (a) MEXIQUE Protestation de la France ' Washington, n.ercredi, 21 janvier. A propos de la protestation adressée par le gouvernement français.au général Huer-ta,.on déclare, dans les milieux autorisés, qup les Etats-Unis n'essaieront pas da contribuer à la liquidation des emprunts mexicains. Le président Wilson a informé les' financiers de l'attitude, du gouvernement américain envers le général Huerta. M. Jus-sençm4, ambassadeur de France, a eu hier une entrevue avec M Bryan, mais sa démarche se rattachait à là question de 1a protection des brevets des marchandises .qui seront envoyées à l'Exposition de San-PranciscaCe fait porte les cercàes officiels à considérer que ia France ne cherche pas actuellement à faire valoir son droit de saisie sur les recettes des douanes mexicaines. (a) PAYS-BAS Arrivée de la grande-duchesse de Luxembourg La Raye, mardi, 20 janvier. La grande-duchesse de Luxembourg est arrivée cet après-midi à 4 h. 20. Elle a été saluée à ta gare par la Heine qui i'em-urassii.La Crande-Duchesse et la Reine portaient .es décorations qu'elles s'étaient décerné .nuluetlement. Après la présentation des . .'sonnes de leurs suites, ia duchesse a passé la revue vie la garde d'nonneur, formee par ic.j régi-aients desigrena,diers et de^ chasseurs, rangés sur le quai de la gare. A la sortie de la gare la foule a vivement aoclamé la Reine et son hôte. La Reine et ia C.racde-Duchesse se sont rendues en voiture de gala au Palais. (c) Biner de gala Lu tiuye, niai'ui, 20 janvier. A 7 heures, la grariue-duchesse de Luxembourg a reçu les ministres étrangers. Parmi les convives au dîner de gala donne pur la Reine en l'honneur de son Altesse royale se trouvaient entre autres ta suite et te service d'nonneur <ie la Uran-de-buchesse, tes ministres --.rangers, dont beaucoup d'entre eux avec leurs femmes, le chargé d'affaires de ta légation du Saint-Siege, m présidents de la première et de la deuxième Chambre, des ministres, etc. Dans un toast, la Reine saiua, dans le chet de la dynastie des . Nassau, la jeune souveraine d'une nation avec laquelle le peuple néerlandais entretient de charmants rapports, et pour laquelle il nourrit une sympathie datant du temps où le sort des deux pays était confié à la dynastie d'Orange.Puis Sa Majesté but à la Grande-Duchesse et au peuple luxembourgeois. Répondant au taost de la reine Wilhel-mine, la grande-duchesse de Luxembourg fait l'historique des vieilles relations du Grand-Duché avec la dynastie d'Orange-Nassau et rappelle aveç gratitude la période de bonheur et de prospérité dont les ancêtres de la Reine avaient doté le Luxembourg. Le peuple garde et bénit le souvenir du roi Guillaume III, grand-duc de Luxembourg et de son représentant, le prince Henri. Son, Altesse royale témoigne ensuite son admiration pour l'état florissant des arts et des scimcas néerlandais et. lour la prospérité des Pays-Bas, dus à la ferme volonté et ù l'énergie du peuple néerlandais. En terminent, Son Altesse boit à la santé de la reine Wilhetmine, de la reine douairière, du prince consort et de la princesse Juttana. La Reine et la Grande-duchesse ont prononcé le uf s toasts en français. La Reine a conféré le grand cordon de l'ordre d'Orànge-Nassau au baron de Rit-ter Gunstein, maréchal do la cour, et Li croix de commandeur au chambellan comte de Stolberg, au secrétaire d'Etat de Col-net et au major Van Dyclî. (c) PORTUGAL Le Sénat et le gouvernement Lisbonne, mardi, 20 janvier Le Sénat a adopté pan 33 ,oix contre 1 voix la motion rappelant le gouvernement à l'QbSfrvption da la Constitution et à l'o bligation d'assister aux séances du Sénat, auxquelles il ne participe pas. Le vice-président en exercio et les sénatenns ministériels se sont abstenus de voter. (a) Le mouvement gréviste Arrestations Lisbonne, mardi, 20 janvier. Les autorités ayant décidé de fermer le siège du Syndicat des cheminots parce que d'autres corporations y tenaient dés réunions, la poJiœ et la garde républicaine ont oerné l'édifice. Deux individus ont été arrêtés sans apposer de résistance, quatre cents autres se s'ont enfuis. Le préfet de police a réuni les représentants des journaux et leur- a déclaré que lo •bruit d'une grève générale était sans fondement. Quelques individus, a-t-il dit, ont parcouru les fabriques et ont invité inutilement le personnel à suspendre le travail. Il a ajouté que les renseignements qu'il possède ' lui permettent de supposer que prochainement la circulation des trains sera complètement rétablie. (a) TURQUIE Les relations gréco-turques Consiantinople, mardi, 20 janvier. iVL Panas, ministre de Grèoe, a déclaré que le but de sa mission était de rendre plus étroites les relations gréco-turques. Dans l'intérêt des deux pays, ces relations doivent devenir véritablement cordiales. (a) L'Italie réclame Constantinople, mardi, 20 janvier. L'ambassadeur italien a fait récemment une démarche verbale auprès de la Porte. Il a réclamé l'exécution du traité de Lausanne en ce qui conoerne le rappel des troupes turques qui se trouvent encore an Cyrénaïque. (a) Appel de rédiîs Constantinople, mardi, 20 janvier. Le ministre de la guerre a donné l'ordre aux commandants de tous -les viiayets d'inviter les rédifs de 1880 à 1892 à se tenir prêts à s'enrôler au premier appel Des pourparlers sont engagés entre la Turquie et la République Argentine pour l'achat du dreadnought « Amiral Torer », qui-prendrait le nom de «Sultan Sélim ». (a) — Le bruit court que le ministre de-Turquie à Sofia ne rejoindrait pas son poste. Il sera probablement appelé à exercer de hu'ù»ej fonctions à Cc-nstantinople. T- Le général Nazil, ancien attaché militaire ù Vienne, qui avait été arrêté parce qu'il était l'objet de certains soupçons, a été remis-en liberté. Cependant, il est astreint à l'obligation de fixer pour quelque temps, son domicile à Viza dans- le vilayet d'An-drinople. (a) FRANCE Motes du Jour ; ùo nuire cunssponauni.j Gothemboui'g. Il est assez difficile de recueillir des impressions quand on traverse à toute Vapeur un pays couvert de neiges, qui s'etendent à perte de vue à droite et à gauche. Comme tourisme, c'est fort original, mais comme intérêt pour le lecteur, c'est évidemment îusunisant.. D ailleurs les haltes sont assez lointaines, et de Copeinhague à Gotnembourg nous ne rencontrons rien qui vaille La peine d'être mentionné. Les quelques voyageurs avec qui nous entrons en relations accidentelles, reconnaissant que nous sommes Français, nous interrogent tous sur les deux questions qui semblent fort les intéresser ; — On s'est donc décidé à décorer M™° Sarah Berniiai'dt; pourquoi la chancellerie avait-eille trois fois refusé dé sanctionner les propositions des ministres? Et l'affaire Caillaux ? Pourquoi M. Calmette a-t-il entrepris cette campagne? Qu'y a-tril Je vrai dans ces accusations ? Comme bien vous pensez, nous avouons notre ignorance absolue en pareille matière. Nous l'ignorons complètement. Si nous savions quoi que ce fût, ce ne pourrait être que désobligeant ot ce n'est guère le rôle d'un Français voyageant à l'étranger de donner matière à des critiques contre celui-ci ou cet autre. Un des sujets qui intéressent au plus haut degré les Danois et les Suédois, si on en juge par leurs conversations, c'est de savoir les sentiments des députés pour M. Poincaré, qui est ici très populaire dans toutes te classes de la société. On vend dans toutes les villes, même les plus petites, des cartes postales du présidant de la République, tandis que les autres chefs d'Etats européens sont absents des vitrines et des magasins où se débitent ces pet'ts cartons coloriés.— Ah ! me disait un'colonel suédois il n' a qu'un instant, si à son retour de Russie' M. Poincaré voulait passer par la Scandinavie, revenir par la Finlande par exemple et aborder, ne serait-ce que quelques heures, à Stockholm, vous n'avez pas idée de la réception triomphale qui lui serait faite. Le prestige moral de la France est singulièrement rehaussé 'dans nos pays rongés de germanisme depuis l'élection du 17 janvier 1913. Un exemple caractéristique de la popularité de M. Poincaré s'est produit à Copenhague au cours de la conférence que j'ai eu le plaisir d'y faire dans la grande salle du 0/4 Tello Palax. Il y avait là un millier d'auditeurs, où les dames étaient en majorité et toutes, en tenue de soirée, ce qui présentait un coup d'oeil fort gracieux et des plus engageants. Le, ministre de France, M. Bapst, et le personnel de la légation au grand complet avaient répondu à l'in vitation de 1' Alliance française ». .J'avais été amené à parler de la jeunesse studieuse du Président et j'essayais d'exprimer les motifs qui avaient poussé les hommes de tous les partis à se rallier à cette candidature qui donnait la sécurité morale à tous ceux qui veulent en Europe une France respectés et écoutée. La salle a tenu à se joindre à cette manif station respectueuse; tout à coup, le public tout entier s'est levé et a éclaté en applaudissements, pendant que oes cris de « Vive Poincaré, » se faisaient entendre- L'ovation - pour notre Président, dans des conditions de déférence particulière, s'est prolongée et le président de l'Alliance, l'amiral Screder, a prié le ministre de Franee, M. Bapst, d a transmettre à Paris les résultats de cette manifestation inusitée, qui se produit pour la première fois et qui prend son importance dans le ■ fait que ce public élégant et choisi appartenait à, la haute bourgeoisie de Copenhague, d'habitude si réservée. Naturellement', cet incident imprévu et flatteur m'ayait un peu ému comme tous les Français qui étaient là et j'ai surpris une larme furtive dans les yeux d'un des jeunes attachés de ia légation. Ce n'est qu'un incident, mais il a tout môme sa petite importance comme indication des sympathies danoises pour 1 homme qui a la charge de représenter la France devant l'étranger dans des conditions qui ne sont pas toujours iaciles. Ces sympathies, je les ai retrouvées à Gothembourg, la ville la plus considéi rable de la Suède et qui compte près de deux cent mille habitants. Quoique ce. soit une ville surtout industrielle, l'Université réunit un millier d'étudiants. Le président de l'Alliance française est un savant renommé, M. Johan Ve-sing, qui, est un des hommes d'Europe, M. Meyëj de Larbonne compris, qui co® naisse le mieux les langues romanes dont il s'est fait une spécialité et sur lesquelles il a écrit, des ouvrages qui font autorité, M. Johan Vesing est professeur de littérature française à l'Université qui, fondée seulement en 1887 compte déjà v vingt-six professeurs, dont un Français,) délégué ici par le ministre de l'instruction publique. Il faudrait beaucoup plus de temps que je n'en dispose pour parler comme elle le mérite de cette magnifique cité» industrielle, riche, port de mer admirable et d'une coquetterie qui s'aperçoit en dépit, du froid glacial et de la-neige qui enveloppe la ville. Sur ses granda et larges boulevards on a élevé, il y a une dizaines d'années une statue très bien réussie à l'ingénieur John Ericsson, mort en 1889, et qui inventa le propulseur à hélice. Une des curiosités de la ville qu'on nous a montrée avec une juste fierté est l'école secondaire des jeunes filles, dont les murs des diverses classes d'une tenue remarquable sont décorés_ dies scènes de la vie des femmes suédoises, depuis les temps préhis* toriques jusqu'à nos jours. Les questions ouvrières, ici comme ailleurs, préoccupent naturellement les hommes qui ont la responsabilité de l'ad-ministration; on essaie de concilier autant qu'on le peut les exigences nouvelles avec les ressources. Dans cet ordre d'idées il faut, signaler le quartier ouvrier d'Annedal, qui constitue une suite de maisons ouvrières d'après le système mis en pratique depuis 1848 par M. Dol-fus à Mulhouse. Sur près de 200,000 habitants il n'y a, paraît-il, que deux Françaises; l'une,une Parisienne,' mariée à un employé de banque suédois et qui est au conseil d'administration de l'Alliance française, qui compte plusieurs dames comme membres du bureau. L'autre est une Toulousaine, institutrice dans une famille du pays et- qui, au milieu de ces neiges et de ces glaces, regrette à loisir les bords de la Garonne et le soleil du Midi, dont elle a conservé le culte; elle a aussi conservé l'accent du terroir toulousain qui nous a fait reconnaître à la première réunion de l'Alliance, qui avait plutôt l'air d'une grande réception mondaine dans la salle des conférences du Grand Hôtel, salle comme nous en voudrions beaucoup dans nos villes de province françaises. Les hommes étaient en habit, et les dames en grande toiletta de soirée; la plupart, presque toutes, étaient jolies à souhait avec leur carnation riche et reposante de Suédoises blondes. Ce n'est qu'un,détail, mais, même .quand on est myope, comme dit la chanson, « Ça fait toujours plaisir. » De temps à autre, l'Alliance française, quand elle n'a pas un conférencier sous la main, organise, des soirées dramatiques et, les derniers programmes qu'on m'a montrés portent ; « Les Précieuses Pédicules », « La Comtesse d'Escarba-gnas », « L'anglais tel qu'on le parle », « Poil de Carotte », « La Lune de miel parlementaire », de Marie-Louise Néron, et « Les Apach.es », de Paul Ginesty,dont les « Annales, politiques et littéraires » ont, publié le texte. Les acteurs-amateurs ont même représenté une pièce inédile d'un jeune auteur suédois qui a donné à Paris quelques actes applaudis dans les théâtres à-côté. Ce jeune écrivain de talent est le fils de M. Pellenin, le créateur des usines de margarine végétale. qu'il exporte dans toute l'Europe et a ici de superbes établissements qui donnent, m'a-t-o.i assuré, un million de bénéfices par an. Le père a exigé que son fils prenne la direction d'une de ses usines, ce qui donne à ce jeune homme suédois, qui écrit le français comme un Parisien, peu de temps pour composer les jolies comédies modernes où il apporte uné note personnelle. On ne neut pas tout avoir,. 3.-B.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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