L'indépendance belge

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s.n. 1914, 06 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3f12b/
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BBîO GentiW;ëÉ EN bêl&dûb* ET'À P/teis' ' Ci 85' ANNÉE Vendredi 6 mars 1914 administration et rédactio: 1 rue de» Sable», Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : édition quotidienne BELGIQUE. Un an, 2Q fr. 6 Biais, 10 fr. 3 mis, S tUXEMBOURGI&r.-D.I » 28 fr. » Î5fr. » 3 ET1UCEB » 40 fr. » 22 fr. » B édition hebdomadaire tlntsrnitisnali et fOutn-nirl TO PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an....•••••*•••••••••••••« 3S franc Six mol» ISS franc L'INDÉPENDANCE !■——a—Bwiw S!» BK t j'" Vendredi 6 mars 1914 Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : aux bureaux du jou'iMtf» A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES ; chez MM. John-F. Jones & C°, n® Suow Hili, K. g.; à p Agence Havas, n° 4i3» Cheapsiae E. G. ; et chez Neyroud & Fils, Ud, n0814-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brownefc Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. a AMSTERDAM ï chez Nijgh & Van Ditraar, Rokin, 3» & ROTTERDAM ï même firme, VVynhaven, 413, ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Efô SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mosss^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milaa, Turin et Rome. îhois éamcsss au* jora. — sis eaeeî BELGE CÔUSÎSVATIOW ®AE CE FBQûEÈa » ÉHitînn du irinfir Aujourd'hui s Revue politique. LA SITUATION EN ALBANIE. — Matin rie de gendarmes. n Arrivée du pria de Wied. En Allemagne. —, L'articde tendancieux < la « Galette de Cologne ». — Démentis c ficieux allemand et officiel russe. En Angleterre. — Les suffragistes eonl nueint leurs exploits. En Italie. — La politique coloniale du go .vernement. Au Mexique. —' Un combat naval, Lettre de Syrie. Notes du Jour, par J.-B... En France. — Déclarations de M. Brian — L'impôt sur le revenu» t— La discu sion à la Chambre. En Belgique. — Les cléricaux et la l'éforn électorale. Chronique mondaine. Le Journal de Tous. — Réclamations de rr liciens. Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles. ■ Nouvelles diverses de nos oorrespa dan ta. Les dépêches suivies de la lettre ôont celles qui ont paru d'abord dai , notre première édition, publiée à 4 hei I res de l'après-midi; les dépêches suivii I de la letti'e B sont celles qui ont pai ■ d'abord dans notre deuxième éditioj publiée à G heures du soir; les dépêche 'i suivies de la lettre G sont celles qui 01 j paru d'abord dans notre troisièmes éd tion, publiée le matin, 1 " BRUXELLES 5 mars Revue Politique L'affaire Benton est toujours en l'éfc ït l'impression se précise que les Etat ( Unis n'agiront pas "avec toute i'énerg nue laissaient supposer les premièri protestations pour obtenir le règlemei satisfaisant de" cette lamentable al'fair Non seulement il n'gst pjus cjueslic d'une intervention américaine contre, li troupes révolutionnaires du génér .Villa," mais la commission d'enquè que le gouvernement de Washingtc voulait envoyer sur place n'est pas pà lie. Le président .Wilson a expliqt .qu'il s'agissait simplement d'un retar parce que des instructions compléme: taires devaient être données à la cor mission. En réalité, le général Villa l'ait savoir qu'il n'accueillerait pas commission d'enquête avant que |Wa hington ne se soit mis régulièreme: d'accord avec le général Carranza, chef du gouvernement révolutionnair C'est là une prétention inouïe, car si 1 Etats-Unis consentaient à négocier av . le général Carranza, ils reconnaitraie en l'ait le gouvernement révolutionnai mexicain. La vérité est que le génér Carranza n'admet aucune immixtie américaine dans les affaires du Mexiqi sous prétexte de l'aire la lumière s l'affaire Benton et que c'est lui qui e rète la commission d'enquête à El Pas En cela du moins, le général Carran est d'accord avec le président Iluert et l'on voit ici à quelle duperie pour cabinet de Washington a conduit l'étra ge politique du président Wilson qi tout en s'abstenant d'une intérventii 'directe au Mexique, a refusé de reco naître le gouvernement provisoire < président Huerta et n'a pas cessé d'e courager les constitutionnalistes. I somme, la politique « d'expectative vis lante» du président Wilson fait faillij Ge qui surprend quelque peu, c'e que le gouvernement anglais, toujou si prompt à agir quand la vie d'i citoyen anglais est en cause, paraît ré: gné à subir les conséquences de l'ina tion américaine. L'Angleterre crai visiblement de déplaire aux Etats-Un et se plie docilement à la politique < M. Wilson. Sir Edward Grev, dans 1 nouvelles explications qu'il fournisse avant-hier à la Chambre des Comm nés, a cru devoir insister encore sur fait que les négociations en cours ent Londres et Washington n'implique nullement le principe que les Etats-Un aient, encouru la moindre responsal lité dans l'affaire Benton. Par cons quent-, l'Angleterre ne peut exiger qi les Etats-Unis aient recours à la fore Le secrétaire d'Etat pour le Forei; Office envisage la situation sous ce do ble aspect : si les Etats-Unis jugent o portun de prendre, des mesures, soit ; nom de ses propres citoyens, soit ; nom d'un sujet, anglais, l'Angleterre < attendra le résultat avec satisfactio mais si les Etals-Unis ne jugent p convenable de prendre ces mesure auxquelles l'Angleterre ne peut les co traindre, le cabinet de Londres devra , réserver le droit d'obtenir la réparatii due quand l'occasion s'en présentei Sir Edouard Grey a ajouté que la me violente d'un sujet anglais et le refus ceux qui en sont responsables de laiss ouvrir une enquête sur les circonstanc de cette, mort obligent l'Angleterre prendre en mains sa propre cause, les Etats-Unis ne désirent pas prend la responsabilité d'une interventio mais le ministre estime que dans 1 circonstances actuelles l'Angleterre r aucun moyen d'agir, parce que le gc vernement mexicain n'exerce aucu autorité sur le territoire où la mort v; V-lo A4 R»ntr>n c'pcf. npnrlllifp. T ,'p voi d'un corps de troupes anglaises très important, dans ce territoire occupi par les révolutionnaires est chose im possible. On peut conclure de ces déclaration: :e de Sir Edward Grey que l'Angleterri est impuissante à obtenir satisfactior e pour l'assassinat de M. Benton et qu'elli ne veut pas, d'autre part, pour des rai . sons politiques faciles à distinguer, éta blir la responsabilité morale des Etats Unis dans cette affaire, responsabilité .qui ressort pourtant de toute la politi que pratiquée depuis des mois par li gouvernement de Washington à l'égaré du Mexique. On se trouve dans uni , impasse ,et cela ne sauvegarde, en vé , rité, ni le prestige de l'Angleterre n =" celui des Etats-Unis. 10 Au mois de novembre prochain, li maréchal Hermès da Fonseca, présiden des Etats-Unis du Brésil, sera arrivé ai terme de son mandat. Conformément i la Constitution, on a donc dû procède: le 1er mars à la désignation de son suc " cesseur, qui prendra le pouvoir le 15 no vembre de cette année. L'élection di président de la République se fait, ai « Brésil par voie du suffrage direct, tou citoyen âgé de 2i ans, sachant line e A écrire, participant directement à la dési is gnation du chef de l'Etat et du vice-pré i- sident, qui sont élus pour une périodi ,s de quatre ans, sans que leur manda soit renouvelable. Ces élections prési u dentielles se sont écoulées dans le plu; l> grand calme. A vrai dire, il n'y eut pa !S de lutte, la majorité républicaine con it servatrice, qui avait déjà porté au pou j_ voir le maréchal da Fonseca, et le: grands Etats s'étant mis d'accord su: les candidatures de M. Wenceslao Bra. 9 pour la présidence et de M. Urbani Santos pour la vice-présidence; Il es vrai qu'avant d'en venir à cet accon une ■v ive agitation fut provoquée par li = candidat de l'opposition, M. Ruy Bar bosa, qui avait inscrit à son programnn J la révision de la Constitution, mais qu se désista quand il put constater qu'au cune c'nance de succès ne subsistai , pour lui. M. Wenceslao Braz avait ét< , élu vice-président en 1910, quand le ma b" réchal da Fonseca fut porté à la prési ^ dence, ce qui lui assurait le droit d> i:? présidence du Sénat. Ancien ministre e J ancien président de l'Etat de Minas-Gé S- raes, il jouit d'une grande autorité per 11 sonnelle. On a la certitude avee lui d ■s voir maintenir, au point de vue général ^ la politique très prudente du marécha ^ da Fonseca, mais, en même temps, i 111 apporte un programme personnel d'apai rT seinent politique et de reconstitution de le forces économiques du pays. A ce poin -'t de vue, l'élection de M. Wencesla1 Braz constitue pour le Brésil un événe 1" ment plein de promesses et une garan a tie morale précieuse pour les intérêt 'a européens engagés dans la grande ré s" publique de l'Amérique du Sud. LA Situation en Albanie al >n Le prince de Wied ]R s'embarque pour l'Albani ■u' Trieste^ jeudi, 5 mars. r" Le prince et la princesse d'Albanie soi: arrivés dans la matinée. Les batteries d 'a la, cùte, l'escadx-e aulricliicnne ei les n; ?' vires do guerre étrangers ont tiré des sa ves. Le prince et la princesse ont été reçu solennellement par le prince de Hohenlolii "' Schillingslnrst, gouverneur de la provinc» >n lès hauts fonctionnaires civils et militaire: I1" les commandants des navires de guerr étrangers et une compagnie d'honneur. L ! " gouvei-neur a salué le prince et la prince; '.j se, auxquels il a présenté les hauts foni ' " tionnaires. Le prince a passé devant 1 c; front de la compagnie d'honneur, dont 1 r= mœique a joué l'hymne albanais. Il s'« ^ ensuite fait présenter la députation alix naise et les membres de la colonie albî c" naise de Trieste, qui ont lait une ciialei nj reuse ovation au prince et à la princessf js . 1 endant le trajet de la gare à l'embarc; je dère, un nombreux public a vivement ai 3S clamé le prince Guillaume et la princesse sa femme, qui se sont embarqués sur 1 u_ yacht de la marine de guerre autrichienn lg k Taurus ». Des salves d'artillerie ont ét re de nouveau tirées au moment de leur d. nt part. (a) ;s Trieste, jeudi, 5 mars. ,i- Après s'être embarqué sur le « Taurus > é- le prince d'Albanie - rendu à bord d le cuirassé autrichien « Tegettioff », où il s es e. fait présenter les commandants de tous lt rri navires de l'escadre autrichienne. Il a ei q_ suite visité le croiseiu' anglais « Glouoe: p. ter » et le croiseur français « Bruix ». (; JJJ Mutinerie de gendarmes albanais ,n Athènes, mercredi, 4 mars. n- Mufid bev, membre de la coinmissio is internationale, a conseillé aux musulmai: 5 de l'Epii'e de réclamer le maintien de n'_ troupes grecques avec les autorités et 1 se gendarmerie albanaise pour assurf >n l'ordre. ;J- On annonce que trois cents gendarme ri, albanais, concentrés à Durazzo, se soi le inulinés en recevant l'ordre d'aller à V; er tona. Ils auraient déclaré ne vouloir obé es qu'à Kssad paclia. Des gendarmes de V; i lona, arrivés à Durazzo, ont été renvoyé si pai' les mutins. Un engagement sanglai re ne put être évité que grâce à l'intervei n- tion de l'ancien gouvemeiur de Durazzi es Hamid bey. i'a Tous les districts de ta province d'El-B; u- san, ainsi que plusieurs villages musu le mans, se sont déclarés contra le gouve o- nement d'un prince chrétien. On signa n. des 6iiBa«emenU anotidiens ay.eo lê? se , dats d'Hakkis pacha. Il y aurait eu nombreux tués et blessés. Les commi cations avec El-Basan sont interrompt Le fil télégraphique de Durazzo à Val est coupé. On raconte qu'à la suite de sévices ii géa aux habitants de Ooritza par les ques albanais, les Grecs se sont asseml et sont allés, conduits par le maire, c le mufti, qu'ils ont acclamé, ainsi que cheikh Ul-Islam et le patriarche, en pc sant des vivats devant les églises et mosquées. Ils se sont rendus devant maison d'Essad pacha en poussant 1 acclamations. Le mufti a prononcé un ■ cours, (e . -tavelles de l'Étrange \ ALLEMAGNE i Le lieutenant von Forstner condamné à 14 jours d'an On annonce de Bitche' au « Barliner • geblatt» que le lieutenant von Forstne 1 été condamné à quatorze jours d'arrêts 1 chambre pour n'avoir pas empêché 1 mauvais traitements dont le sergent I k fhch s'est rendu coupable à l'égard des - crues alsaciennes. Le sergent Hœflich a été condamn* J dix-huit jours d'arrêts moyens. ' Les soldats ont été condamnés à cinq " deux semaines d'arrêts de rigueur p î avoir raconté les traitements dont ils 5 rent l'obiet Cette nouvelle, reçue par le n Berli ' Tageblatt», est très surprenante, mais \ n'est pas encore confirmée d'une ai source., (i j La langue française en Alsace j Strasbourg, jeudi, 5 mar: j La Seconder-Chambre a adopté la rés< , tion du Centre demandant qu'on donne i ^ d'extension à l'enseignement de la lan > française dans les écoles publiques et d j les écoles normales d'instituteurs. (s t, — M. Jolianef, consul général d'Aile: j gne à Londres, est proposé pour succède . M. de KOrner à la tète de la section po . que commerciale de l'Office impérial des > faires étrangères. (i - ANGLETERRE Les souverains anglais en France Londres, jeudi, 5 mai': > Le « Daily Telegraph » annonce que ' prabablement à l'occasion dé leur visit ' Paris le roi George et la Reine se rendi " en France par la voie Douvres-Calais 3 non Porlsmouth-Cherbourg. ' Le même journal eléclare tenir de bo 5 source que des instructions ont été dont " pour que le yacht royal soit à D ouvre " 20 avril. Une escadre de croiseurs acc 3 pagnerait Leurs Majestés. 11 n'y aura ' de ouirassés. .(• La question de l'Ulster Un compromis Londres, mercredi, 4 mar En présence de l'agitation ci'oissante existe dans l'Ulster et qui transforme c région presque en un camp armé pou résistance à la mise en vigueur du pr de « home rule », la nouvelle que le j vernement allait faire connaître lundi e concessions qu'il est disposé à faire i donner satisfaction aux protestations t l'Ulster excite le plus vif intérêt. Les j< e naux sont remplis de conjectures au s l- de ces concessions. Ia « Westminster Gazette », dont on i s naît les attaches ministérielles, croit sa qu'il s'agit d'un arrangement provis •• donnant à ceux des arrondissements l'Ulster où les protestants sont en majo è la faculté temporaire de rester en del e du « home rule ». Toutefois le gouve: ment n'admet pas une scission perman dans l'Ulster. 11 est convaincu que tous e nationalistes sont prêts à accepter le c a promis. ,t La <i Westminster Gazette » déclare q _ aucun cas les libéraux ne céderont de* t. la menace d'une guerre civile. Que les t. ditions du gouvernement soient accsp ou non, le projet de « home rule » sera : et transformé en loi. La « Westminster Gazette » ajoute q f présence de concessions aussi larges, il é impossible que l'opposition continue à 1 e seiUer une politique de résistance. £ On espère généralement que la décl tion du gouvernement aura pour effet mener une détente, même en Angleterr ( Incidents suffragistes u Londres, mercredi, 4 mar ;t Le parti travailliste indépendant a s organisé ce soir une réunion au cours i- laquelle les suffragettes et leurs parti: i- organisèrent un tel tapage qu'il fallut i) expulser et qu'une bataille s'engagea <3 la salle. Les tables des journalistes fui bousculées. Les suffragettes, qui c ohaient à éviter l'expulsion, s'accrochè: n aux journalistes et ceux-ci ne purent s dégager et sauver leur copie qu'avec 3 ficulté. ( * AUTRÎCHE-HONGRiE Député accusé d'espionnage s Prague, mercredi, 4 mai «t Le député radical-tchèque, M. Swiha, i- cusé par le journal jeune-tchèque i< Ma r ny Listv », d'avoir fait de l'espionnage i- litique pour compte de la police et d'à s touché de l'argent du gouvernement; di ut re, dans le « Ceske-Slovo », qu'il est e i- plètement innocent, mais qu'il so retire ), parti national social afin que le moii soupçon ne puisse effleurer ce parti i- qu'au moment où son innocence sera 1- blie. Il met son mandat à la disposition r- chefs du parti. Il annonce qu'il va p ^e suivre immédiatement eu Justice 1® .<• i- rcdnv Lmtvn, i de mi. A LA CHAMBRE AUTRICHIENNE les. La rentrée. Incidents. ma jja Chambre des députés a effectué rentrée. Au commencement de la séa ifli- plusieurs députés tchèques, parmi lesqi os- M. Ki-aniar, ont donné des explications la situation politique, h ■« Le président, rappelant qu'il est contrc lo au règlement de parler avant l'ordre us- jour, leur a retiré la parole. Un grand les carme a écfsté sur tous les bancs te la ques et la séance a été suspendue. (1 les f BRÉSIL ^ Mouvement révolutionnaire Rio-de-Janeiro, mercredi, 4 mar; rLes journaux ublient la dépêche suiv te, sous réserves : Le gouvernement, ren çanl à l'attitode passive qu'il a adoptée j qu'ici, aurait ordonné aux troupes fédéré d'empêcher lès insurgés de s'emparer Fortaleza. (e êts ia. Proclamation de l'état de siège :• a Rio de Janeiro, jeudi, 5 marc ils Cette nuit, le bnuit a cour.u qu'à la si les d'une séance orageuse aiu Club militaire lco- en raisonne la situation dans l'Etat de rs- rea, on avait décidé de proclamer l'état : siège à Rio de Janeiro. La nuit s'est pas ; à dans l'incertitude sans que le gouvernem confirmât officiellement cette nouvelle. : ei mouvements de troupes indiquaient cej our dant assez clairement que des préoauti fu- spéciales étaient prises par les auitori Ce matin, on confirme efue l'état de sièg ner été décrété pour Rio, Nicte-roy et Petrc elle lis. (î to CHINE Les conséquences pécuniaires de la première révolut )lu- De Pékin à l'Agence d'Extrême-Oriea lus Le chiffre total des indemnités réclàm gue par les puissances, étrangères pour les j ins tes subies par leurs nationaux, au co »} ele la première révolution, atteint 33,130. dollars, et se répartit comme suit : na- A'Uiemag™, 0,7S9,(I00 dollars; Jap r à 9,704,000; France, 7,180,000; Rus liti- 2,179,000; Angleterre, 1,664,000; Amène af- 1.209,000; Belgique, 589,000; Danem; \) 461,000; Italie, ; 210,000; Hollande, 69,' Autriche, 38,000; Suède, 30,000; Espas 9,000. Le règlement de ces indemnités ne s ble pa* devoir se faire sans difficulté, ëffet, les puissances sont en complet dé: lL.. corel quant à la méthode à suivre p e j l'évaluation des indemnités dues. , Le groupe Allemagne, France, Jeu] et Russie prétend se faire indemniser seulement etes dommages directs occas . g nés aux propriétés et aux biens de le ' nationaux, mais encore des pertes su pai- leui-s commerçants et leurs banq: peii«s qui sont le contre-coup de la ri Jf lution. C'est ainsi que la France iéd) 2.99C,000 taëls pour la Banque de l'Ii Qilne, le Japon 1,842,000 taèls peiur Banque de Yokohama et 230,00 taèls p s. celle de-Formose, l'Allemagne 800,000 t qui pour la Banepie Deuitscbe Asiatic et 350 ette taëds pour la Banque Internationale. • ]a Le groupe Angteterre-Aniéiriquie, lui, ojet d'are vouloir se contenter des inidemr jou- dues pour dommages directs aux proi ' les tés et aux biens de ses nationaux. Pou iour cas. où le point de vue des puissances ■ de tinientafcs' serait admis, l'Angleterre j.ur- vrait augmenter le chiffre ele l'indem ujet epi'elle réclame de 10,000,000 die doli et l'Amérique de 5,000,000 de dollars. ;cai- L'affaire en est là. ( voir oire ESPAGNE CIG , * .... — Le général Vi'llar y Villate a été n ' mé capitaine général de Catedogne, en r ,nc,b placement du générai Weyler, démiss »ntè naire- ' "es ETATS-UNIS om" Les sans-travail envahissent une ég New-York, jeudi, 5 mar ■ant 190 hommes et 1 femme, membres ei .'on. Société des ouvriers industriels du moi l^eg se trouvant sans abri, ont réclamé le e ,-oté d'être logés dans les églises et les édil publies. Ils ont été arrêtés hier' soir j l'en avoir pénétré dans l'église catholique ; dant le service du Carême. Un grand ,0^. mutte s'est produit dons l'église et les très se sont efforcés vainement de l'ét ira- ^er* '' d'à- ITALIE e- A LA CHAMBRE Fin de la séance de mercredi i5, ; Le président. diu conseil continue. Il ,-ait tifie la façon dont fut conduite la gae de 11. déclare que le but ele l'Italie est la ï ans ficaiion rapide de la colonie et que le : les vernement veillera a ce que les bes ang de la colonie ne portent pas atteinte •ent intérêts économiques de la métropole. ier- I-*e gouvernement ne veut pas qu' ■ent telle question, d'un caractère natio se prenne l'aspect d'une question de conl dif- ce ou die méfiance dans le cabinet. U 3) pose que les nombreux ordres du j déposés soient retirés et epie la Clian voile le passage a la' discussion des cles. Elle exprimera ainsi sa volonté rester en Libye et de donner au gouve s" rnent les crédils suffisants. (Applaudi V me.nts prolongés.) Il est procédé au vote par appel n< •nir naL Par '361 voix contre 83 et quatre ab; lions, le passage a la discussion des 0I! " cles, conformément à la demande de ; , Giolitli. est voté. Les socialistes'et les r ' ,le blicains, un catholique social et trois i eaux ont voté contre,, ( des ~ our- — Suivant le « Giornale d'Italia » Na- cour, de cassation a rendu un arrêt f rt) table à l'éilflMité siâ M,. Nflâi. 1 JAPON La crise politique sa' Tokio, jeudi, 5 mars. Le premier minietre a été reçu jetue matin en audience spéciale par l'Empi sut' renr. Les souverains ont reçu ensuite ! prince Tobugawa, iirésident de la Chan ^ bre des padrs.: Dans les cercles bien informés on atti *a' che de l'importance à ces audiences et o ? croit que le-prince Tokugawa sera le su. '' cesseuir du premier ministre, le comi Yamamoto, si celui-ci donne sa démissio à la suite de la résositance opposée par I Chambre des pairs par la réduction add tionnelle de 70 millions de yens du budgi naval, (a) in" Mort du baron Matsuda on" Tokio, jeudi, 5 mars. ï13" Le baron Matsuda, ministre de la just ^ Ce, est mort, (a) ) MEXIQUE Un combat nava» i, Nogales, mercredi, 4 mars, ùte Le premier combat naval de la révolt et tion actiuièite a eu lieu aujourd'hui, enti Çe- les canonnières « Marelos » et « Guei de rero », au large du port de Topolobopo, i Sèe la canonnière féelérale « Tampico ». I ent combat est resté sans résultat. Les canoi 3es d« « Tamjpico » auraient eu uine p>u en. grande portée et après une elemi-heure c 3ns combat le vaisseau fédéral s'est relit ,és, sans avaries. (a) e a La commission d'enquête po- et le général Carraru 'J New-York, jeudi, 5 mars. On mande de Nogalès que le génér: Carranza a donné l'ordre à la commissic de pre>céder en toute liàte à une enepié lon sur l'affaire Benton. Le général a égal d : ment prescrit à cette commission de fait ées une enquête sur l'affaire de l'Américai >er- Bauch. (a) PERSE Les incidents de Kazeroun on, Téhéran, mercredi, 4 mars, sie, Les gendarmes ont chassé de Kazerov [ne, les rebelles qui les assiégeaient. irk, XX); *** W A la Chambre des commuoes anglais M. Açland, réponelant à une question r em" kitive au combat de Kazeroun, en Pers ^ élit notamment que les dernières nouvell- -ac" datent du 2 mars et portent qu'un sold onr français, ancien secrétaire particulier e capitaine anglais Merril, est parvenu >on pénétrer auprès des gendarmes assiégé non jnjg provisoirement à leur tête et ion- beaucoup contribué à leur rendre courag urs Bnitretenips trois colonnes parties de c Mes vers points sous le commandement d'e les> liciers européens, formant un effectif i îvo- 260 hommes, se dirigent sur Kazeroi ane avec deux mitrailleuses. Les 300 genda L^0' mes assiégés ont un canon de 8 et dei la mitrailleuses. Le ewpitaine suédois Ohlse °'ul- n'est pas mort, mais il est grièvemea lëls b.lessé. Les gendarmes, résistent depuis .0W> 26 février. D'autre part, une bande d'tu centaine de brigands vient d'arriver dat de- le but de piller la ville ele Kazeroun. (a) ités ,rif" RUSSIE r le ;on- Réponse officielle de- à un article tendanciel nité Saint-Pétersbourg, mercreeli, 4 mars, ars L'organe du ministère des finances p blie la note suivante : î) La « Gazette de Cologne » a publié 3 mars une information sur de prétend préparatifs de guerre à la frontière oo dentale de la Russie. Le soir de la mèn om" journée cette nouvelle a provoqué une i em- quiétude assez vive à la Bourse de Par. ton- inquiétude ejui a en sa répercussion s b) les valeurs russes cotées à la Bourse Pétris. Cette inquiétude s'est communiqu aujourd'hui à la Bourse de Sainit-Pétei se bourg cuti, soiis l'influence de cette no s. velle, a montré une grande consternatii î la accrue encore par les manœuvres des sf tde, culaiteurs à la baisse. roit Nous sommes autorisés a décleirer fc ices melement que l'information de la u G oar zeite de Cologne !> est dénuée de tout fo >en- déniant et qu'elle n'est qu'une simple i tu- vention. (a) prè- — Le conseil d'Empire a repoussé, sa: discussion spéciale, par 72 voix contre ( le projet de loi gouvernemental adopté p ki Douma et relatif aux rapports entre 1 patrons et les employés de commerce. ( — Le conseil des ministres s'est occu jus- projet tendant a autoriser la cons rre> tfjjtion d\me société dans le but de co acl" struire une voie ferrée à êcartement ne ;ou- mail pQuj. nejjgp ia station d'Aliat, sur >ins iigne transcaucasieinne, à la ville d'AsI aux ra, sur la frontière de Perse. (a) une SERBÎE î141,1' A LA SKOUPCHTINA 1!>n" Au cours de la discussion du douzièi: pro" proviseàre afférent au mois de mars 191 °1"r M. Draskovitcli, chef du parti jeune-rae î® cal, a déclaiii que son parti ne preodri pas part aux débats relatifs au projet loi, en signe de protestation contre les pi ™e* cédés anticonstitutionnels employés paa; sse" gouvernement en ce qui concerne . budget. Les jeunes-radicaux ont alors quitté t salle de séances. [T M. Yetivovitch, chef des nationaliste s'est rallié à la déclaration de M. Drasl ' vitch et a également quitté la salle < " j." séances avec ses amis. \ * M. Jovapopitcli, chef du parti progre ' ' siste, est venu déclarer que celui-ci ce damne également de la façon la plus én< t lu gique la politique du gouvernement et ÊLVO- ferait ÇOfitffi l'adoptioft £lu budget pro a) sojjs^ M, NimeitcK, rapporteur, a déclaré epi'en soumettant le projet au Parlement toutes les formalités avaient été exacte» ment observées, La Skoupchtina a adopté le douzième pro* * visoire en première lecture, par 82 yoiaj conti'e 7. e L'assemblée a ensuite discuté la le>i re* l" lative aux invalidés. L'opposition a pris part au débat. (a) 1, TURQUIE e Le traité de paix turco-serbe n Constantinople, jeudi, 5 mars. a Le premier drogman de la légation da i- Serbie part ce soir pour Belgrade afin de; it soumettre au gouvernement serbe le pro* jet du traité de paix arrêté entre les délé* gués ottomans et M. Stephanovitch, délé* gué serbe. (b) i- — Le gouvernement hellénique ayant annoncé qu'il affecterait les revenus deg droits de douanes de Salomique et de Ca* vaila au service de l'emprunt de 500 mil* lions, les membres de la délégation otto-!_ mane de la commission financière de Pa-;e ris ont délibéré aujourd'hui sur la situa* y tion ainsi créée. Les mêmes revenus. étaient déjà affectés à différents emprunta ,e et avances contractés par la Turquie. A jg la suite de la réunion, le ministre des fi* s nances a télégraphié à Djavid'.bey pour [S protester formellement contre l'affectation •é de ces revenus, contrairement aux droit? des bondholders et re la Turquie, qui demeurent entiers jusqu'au règlement eléfi* nitif des parts contributives de . la detta a turque. Le ministre charge Djavid bey de saisir d le gouvernement français et de le priefl n d'assurer les droits des bondholders con* e sacrés en principe par la commission fi* '■ nancière. (a) Lettre de Syrie (De noire correspondant.) n Visite de l'escadre française. — La Francs et le Liban. — Arrivée et départ de l'aviateur Bonnier. — L'inauguration du barrage de Hindia. — Ses dimensions. — Son but. — Un congrès arabe. — Les ss souscriptions pour la flotte. — Bandi» ■tt tisme en Palestine. lu à BEYROUTH (Syrie), février., 9) La visite que l'imposante escaeirg a française de la Méditerranée a faits dernièrement au nouveau port libanais i- de Djounié, sous les ordres de l'amiral •f- Boué de Lapeyrère, a eu un vaste écliq te dans toute la Syrie à cause du caraciè* 111 re nettement politique qui l'a accoinpa* r- gné. Cette impression, qui durera long-' temps, est née surtout à la suite de lu1 >n rencontre spéciale que l'amiral et son ^ état-meijor eurent avec le Patriarche ma-< le ronite, dans sa résidence' pittoresque des le Bkerké, qui couronne la superbe rada 13 précitée. Les Maronites et leur éminent chef spirituel ont fait aux marins français l'accueil le plus enthousiaste, lef plus franchement cordial. Jamais ou. n'avait assiste en ces régions à une ré* [x ceplion aussi grandiose, à une allégresse populaire aussi exubérante. A Bker-u. ké, le Patriarche,entouré de; tous ses eli* gnilaires ecclésiastiques,au milieu d'uni le peuple innombrable, exalté par un en* lg thousiasme extraordinaire, reçut noble* ment et très dignement'les. représon-f je tants honorables d'une grande .nation, n_ séculairement amie, généreuse et biem s veillante pour les Libanais. Cette exal-i J, tation ne connut plus de borne lorsque,, vers la fin du banquet somptueux pré* &e paré en l'honneur de ses hôtes, le véiïé-s_ rable Patriarche prononça son toast et termes bien précis. Après avoir souh.ti* ^ té la bienvenue à l'amiral et aux offw . ciers et exprimé sa joie de voir les chers navires français venir inaugureij officiellement le premier .port que le Lw a" ban a obtenu grâce à l'appui de la Fran* ' ce, S. B. a ajouté d'une voix vibrante j « Le Liban n'oubliera jamais les bien* faits de cette grande nation et compta toujours sur la sympathie français^ pour l'aider à marcher dans le chemin is du progrès et de la prospérité; le Liban ,4, gardera pour la France ses sentiments ir de profonde amitié quelle que soit la po-i es litique du gouvernement français. Otte a) amitié est^ en effet, indissoluble et doit Dé durer tant qu'il y aura une France et ii- un Liban. » n- L'amiral répondit qu'il avait été très r- touché de la réception amicale du peu-la pie libanais, que partout, dans son a. voyage, l'escadre a été reçue avec une touchante cordialité, mais qu'en Syrie on a senti battre un cœur absolument ami, epie la France n'oublierait ni ses , intérêts ni ses traditions en Syrie, te * 4, L'aviateur français Bonnier, qui àt suivait Védrines de près depuis la France et qui éta;t avec lui à o- Constantinople, vient d'arriver à Bey-le routh. Les dépêches avaient annoncé le âu vali et au consulat général de France que le jeune aviateur venait de quitter la Âdana. Dès trois heures, une foule innombrable, apprenant cette nouvelle, s, s'est rendue au champ d'aviation. Les o- terrains, les balcons, les toi l s se coule vrent partout de monde. A 4 1t. l/-i, par-dessus, le Liban ap< :s- paraît, lo monoplan; il survole la ville,, n- vire vers le sud-est, puis, après une ma, !r- gnifique manœuvre, atterrit aux Sables,, o- près de la mer. i'i- Bonnier arrive d'Adana via Alexan* i.drette, Il a donc, lui aussi, franchi la

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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