L'indépendance belge

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14 december 1916
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s.n. 1916, 14 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r709/
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STèaie année. Nn OQA L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : ttJDOP HO'J8E. TI7D0R ST.. LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BTTBEAT7 A PARIS : IX. PLACE DE LA BOURSB. JEUDI 14 DECEMBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 13 dec. ..nvmnmm f 3 MOIS. «SHILLINGS.'} _ _ ABONNEMENTS MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN 32 SHILLINGS, j LA SITUATION. - - ». Mercredi, midi. Comme les ■événements signalés hic /ïe faisaient pressentir, nos ennemi ont fait hier, pour la première foi; ! des propositions de paix directes au Alliés. Us l'ont fait sous forme d'un note adressée aux gouvernement { alliés par l'intermédiaire des représer tants diplomatiques d'Espagne, de Etats-Unis et de Suisse. Simultanément, avec la note aux A liés, des notes ont été remises aux Puis «ances neutres ainsi qu'au Pape. Dans la note présentée au Pape pa M. von Muhlberg, représentant diplç matiqiie d'Allemagne, le gouvernemer impérial exprime l'espoir que l'initiativ des quatre Puissances trouvera un a< eueil favorable et il sollicite formelle ment les bons offices du Saint-Siège. Le Chancelier de l'Empire, dans u discours soigneusement préparé, a fa part au Reichstag de la décision pris par les gouvernements centraux et exposé les taisons qui les ont déterm nés à soumettre aux Alliés des propos lions de paix. Ces raisons, d'ordre militaire, polit que et sentimental découlent, a dit 1 !\ Chancelier, des résultats obtenus parj '/ "génie sans pareil" du maréchal vo I Hindenburg ; des "actes héroïques" a< complis par les sous-marins allemands du "sentiment de complète sécurité ti l'Allemagne"; de son "inébranlable v< Jonté de lutter, si nécessaire, jusqu'à bout"; d** la certitude de "nouveau succès" ; du désir "d'éviter une nouvel effusion de sang" et de mettre fin au atrocités d'une e'uerre "imposée à l'A lemagne pour défendre la justice et . libre développement de l'Allemagne. En un mot, l'Allemagne "attaauée, "victorieuse," propose la paix afin d'i pargner à la civilisation uqe irréijparab' catastrophe ! On prétend-, mais rien d'officiel n'a ét dit Ou communiqué à ce sujet, que l'A j lemagne serait disposée à négocier st | la base du statu quo cuite, de l'évacu; tion et de la restauration de la Belgique du maintien du royaume nouvellemer ! créé de Pologne et de certaines rectifie: tions de frontière qui ne sont pas autre ment définies. Voilà les faits pour autant que nofc •en sommes informés par le télégraphe. Us. sont, incontestablement, 'grave et mettent au second plan', pour le quai d'heure, les opérations militaires elle: mêmes. Carde quelque façon qu'on interprèf la manoeuvre allemande, et quel que so le sort qui 'lui est réservé, c'est une o fen-sive sérieuse, bien préparée, lance au moment propice et qui, en tout ca nous fait faire un pas sérieux en a van Qu'on le veuille ou non, le geste d nos- ennemis, tout hypocrite et intéres? qu'il soit, aura une grande répercussio dans le monde. Tous ceux qui se sont efforcés loyale ment de découvrir la vérité, doivent m connaître que la catastrophe qui désol 3e monde a 'été méditée, préparée, vo-t Hue et dédlanchée par l'Allemagne qu cyniquement, a proclamé sa volont d'imposer au monde le droit-force qt I répond si bien à sa mentalité belliqueuse L'Allemagne prussifiée, militariste < insolente ne convaincra que les naïfs r de la sincérité de son geste, et, à « s point de vue, nos ennemis auront rate i, leur effet.Mais leur manœuvre ne vise pa< x si haut. Elle répond d'abord au besoir e urgent de détourner les populations d'Al s lemagne et d'Autriche de leurs misères i- qui sont réelles et deviennent de jour ei s jour plus insupportables. L'espoir fait vivre, dit le proverbe, e [- la situation intérieure chez nos ennemi; doic être telle qu'une grande partie de la population, rationnée insuffisamment r est contrainte de se nourrir d'illusion; i- plus que de. viande, dte pain et de it pommes de terre. Mais l'Allemagne n'es e plus le peuple d'idéalistes de jadis C'est un peuple matérialiste, très terre i ■- terre, et qui s'apercevra un jour que le direction imposée aux destinées de l'Em n pire ne répond pas à ses intérêts, et que it les p'us belles victoires ne servent à rier e si. elles ne garantissent pas une paix du a rable. i„ Jusqu'à présent les gouvernement; alliés n'ont cessé de proclamer leur ferm< résolution, leur inébranlable volonté, dk j. poursuivre la g-uerre jusqu'à L'a victoire e et les changements effectués ou en cour; e d'exécution en Grande-Bretagne, e-a France et en Russie ne peuvent certaine ment pas être interprétés autrement qui . dans le sens d'une conduite plus vigou e reuse et plus rationnelle de la guerre La reconstitution des cabinets britan u nique et français, les modifications an x noncées dans le haut commandemen e, français font redouter à nos adversaire; X "{'organisation" des forces ailiées don 1- dépend uniquement la victoire, et .no; e ennemis, en se déclarant prêts à négo " cier la paix, envisagent uniquement " comme ils Pon/t toujours fait, leur; intérêts. e L'Allemagne qui déporte nos campa triotes par milliers, qui ne respecte n c sa parole ni ses engagements, qui foui-1- aux pieds, journellement, toutes les loi' ir internationales, a perdu le droit de par i- 1er d'humanitarisme. Elle veut la paix: -, Xous aussi ; et nous espérons bien que it nos gouvernements, s'inspirant de la vo-t- lonté des peuples dont-.ils sont l'émana' > tion, répondront sans ambages à -J'offre des Puissances centrales. s, Xos soldats savent pourquoi ils se battent ; 'nos malheureux compatriotes sa ; vent pourquoi ils. souffrent. Les uns ei .t les autres sont les cham-cions du droit de la justice, de la liberté, attaqués, violés par les Allemands. Qu'on demande à nos soldats, à no; I martyrs civils et militaires, aux veuve; P et aux orphelins,s'ils ont assez souffert ~ s'ils estiment que leurs fils etleurs mari; " sont vengés, que de droit est restauré '* que les crimes sont punis et si le moment est venu de tendre la -main à no; ® bourreaux, rouges encore du sang de e leurs victimes? Ce n'est pas à ceux qui se trouv-en à l'abri des coups immédiats et qui jouis sent d'une sécurité relative, de tranché la question. e Ce scrupule, et aussi l'absence totale i- de détails sur les "offres" éventuelle; S que nos ennemis seraient prêts à faire e nous engagent à réserver notre jugemenl " et à traiter avec circonspection une ques-'• tion qui peut être envisagé^ sous diffé-■t rents aspects. L'ALLEMAGNE PROPOSE D'OUVRrR DES POURPARLERS DE PAIX. r r NOTES ENVOYEES AUX ALLIES et AUX NEUTRES Déclarations du Chancelier de l'Empire — Télégrammes du Kaiser aux troupes de terre et de mer. LE DISCOURS DU CHANCELIER. Désir d'arrêter l'effusion du sang. Les tribunes du Reichstag étaient bondées lorsque M. de Bethmann-Holl-weg, chancelier de l'Empire, a pris, mardi, la parole pour faire part à l'assemblée de l'envoi par le Gouvernement impérial de la Noté aux Puissances alliées proposant à ccilles-ci d'ouvrir des négociations de paix. Voici, d'après la Wireless Press, le teste du discours du chancelier : Le Reichstag n'avait pas été ajourné pour une longue période, mais la date ' où il se réunirait à nouveau avait été laissée à la discrétion du Président. Cette décision avait été prisé dans l'espoir que des événements heureux se produiraient bientôt sur le champ de bataille. Cet espoir s'est réalisé plus ra-piiWjent qu'on ne s'y attendait. Je serai bref, car les faits parlent par eux-mêmes.La Roumanie est entrée en guerre pour entamer notre position à l'Est ainsi que celle de notre alliée. En même temps la grande off' nsive de la Somme avait pour objet de percer notre front occidcn-ta et des attaques ita iennes répétées devaient paralyser l'Autrichc-Hongrie. La situation était sérieuse. Mais, avec l'aide de Dieu, nos troupes ont fait en sorte quenon seulement notre sécurité est complète mais qu'elle est encore plus grande qu'auparavant. Le front occidental résiste. Non seulement il résiste, mais, malgré la campaene roumaine, il est pourvu de réserves en hommes et en matériel, plus considérables que jamais. Des précautions tout à fait efficaces furent prises contre les diversions italiennes. Tandis que sur'la Somme et sur le Carso l'artillerie tonnait sans relâche et que les Russes lançaient des troupe contre la frontière orientale en Tiai sylvanie, le maréchal Hindenburg ca] ; turait toute la Valachie occidentale et ; capitale ennemie, Çucarest. Ce gén ■ inégalé a rendu possible ce qui jusqu'il ; avait paru impossible. Et Hindenbut ne se repose pas, les opérations mil • taires progressent. Le butin roumain. En même temps, nos coups d'épée not ont permis d'asseoir sur des fondatior nouvelles notre situation économiqu Des stocks considérables de grain, c victuailles, de pétrole et d'autres ma chandises sont tombés entre nos mai: en Roumanie. Le transport de ce buti a commencé. Malgré les difficultés noi aurions pu vivre de nos popre ( ressources, mais maintenant notre ' si , curité est hors de doute. A ces grands événements sur terr des faits héroïques d'égale importane ' ont été ajoutés pour nos sous-marin Le spectre de la famine que nos ennem voulaient faire apparaître devant iïoi . les poursuit maintenant sans pitié. Lorsqu'après la première année c , guerre Sa Majesté l'Empereur adress à la nation un appel public, il dil ! "Ayant assistances hauts faits, trie , cœur est rempli de terreur et de dfte . mination." Ni notre Empereur ni noti , nation n'ont jamais changé d'idée à a . égard. Ils n'ont pas encore changé mail tenant. Si l'ennemi a compté sur noti fatigue, il s'est trompé. Le Reich«tag allemand, en votant 1 t loi sur le service national auxiliaire c . guerre, a contribué à créer un nouvea ^ rempart offensif au milieu de la Jutt ' Derrière l'armée qui combat se trouv ' une nation à l'ouvrage, la force gigante; que d'une nation qui travaille pour it ! but commun. L'empire n'est pas ur forteresse assiégée, comme nos adversa l'imaginent, mais yn gigantesque cam • ^i-crpliné avec d'impuisabics ressource ; Voilà ce qu'est l'empi; ' allemand, fe me me fit et fidèîefiiént uni à des-frères e armes qui ont été mis à l'épreuve sons 1« | drapeaux austro-hongrois, turcs et bu çares. Sans nous laisser émouvoir par de affirmations, nous avons poursuivi noti | route avec une ferme décision et nôu continuerons aussi nôtreprogrcs.toujout prêts à nôus défendre et à ' lutter pot l'existence de notre nation, pour so ' avenir libre et sûr ét toujours prêts étendre notre main pour la paix. Notre force ne nous a pas rendu sourds à la responsabilité que nous avo:: devant Dieu, devant notre pays, devat ' l'humanité. Les déclaratious que nous avons faite ' antérieurement au sujet de nos dispos tion® à faire la paix ont été étudiées ps ' noc versaires. Maintenant nous avor • avaii.c d'un pas de plus dans c-tte d | rection. Le 1er août 1914, Sa Majesi ' l'Empereur eut à prendre personnelle ment la décision la plus grave qui eclu jamais à un Allemand, l'ordre de mobil " sation qu'il fut obligé de donner devai l'ordre de mobilisation russe. Durât ces longues et sérieuses années de guen l'Empereur a été animé d'une seule pet ' sée : comment la paix pourrait-elle êti rétablie de manière à sauvegarder l'A lemagne après la lutte dans laquelle el a remporté la victoire ? Le Kaiser a le sentiment du devoir. Personne ne peut mieux en témoigné que moi qui porte la responsibilité c tous les actes du gouvernement. Dai: un profond sentiment moral et religieu de son devoir envers la nation et envei 1 humanité, l'Empereur considère maii tenant que le moment est venu d'ur action officielle vers la paix. C'est pourquoi Sa Majesté, en harme: nie comp ète et d'accord avec nos allie; a décidé de proposer aux Puissances er n^mies d'entamer des négociations d paix. Ce matin, j'ai transmis une note cet effet à toutes les Puissances enne mies par l'entremise des représentant des Puissances qui ont pris charge d nos intérêts et de nos droits en pays ei nemi«. J'ai demandé aux représentant.-, d l'Espagne, des Etats-Unis d'Amériqu et de Suisse de transmettre cette note. La même procédure a été suivi aujourd'hui à Vienne, Constantinople e Sofia. D'autres Etats neutres et le Sait Siôçe ont été informés de même. Vo'ci le texte de la note : TEXTE DE LA NOTE. La guerre la plus terrible de l'Hii toire se poursuit déjà depuis près cl deux ans et demi sur une grande pa; tie du monde, catastrophe que df milliers d'années de civilisation iru tuelle n'ont pu éviter et qui porte pre judioe aux plus précieux buts poursu vis par l'humanité. Le progrès mon ot matériel, qui constituait la fierté c l'Europe au début du XNe siècle, c: ■s menacé de ruine. L'Allemagne et ses i- alliées, l'Autriche-Hongrie, la Bulga-y- rie et la Turquie, donnent dans cette a lutte des preuves d'une puissance in-ie vincible. Elles ont acquis des avan-tages gigantesques sur des adversaires g supérieurs en nombre et en matériel j. de guerre. Nos lignes restent inébranlables devant les attaques répétées faites par les armées de nos ennemis. La dernière attaque dans les Balkans is a été menée rapidement et victorieuse-!S ment. Les événements les plus récents s. ont démontré que la continuation de ie la guerre n'amènera pas la destruction de la résistance de nos forces, et is la .situation générale de nos armées n justifie nos espoirs en des succès fuis turs. ■ Les quatre Puissances alliées se sont î- vues dans l'obligation de-prendre les armes pour défendre la justice et la s, liberté de leur évolution nationale. Les :« faits glorieux de nos années n'ont en 5. rien modifié leurs desseins. Xous is avons toujours gardé la ferme con-vic-is tion que nos propres droits et nos revendications légitimes ne limitaient en !e aucune façon les droits des autres <na-a tions. Xos projets ne consistent pas à menacer ni à annihiler nos adver-n saires. Tout en ayant conscience de r- notre force, militaire et économique et e de nos moyens de continuer la guerre :t (qui nous a été imposée) jusqu'à la fin i- tragique, si c'est nécessaire—et a<ni-e mes également du désir d'éviter une plus longue effusion de sang et de me-t-a Ire ôn aux atrocités de la guerre, les e 4 Puissances alliées proposent d'en-u tamer dès maintenant des propositions :. de paix. Les propositions qu'elles 'e ' avancent pour ces négociations et'qui 5- ont pour but 'la garantie d'une exis-n tence honorable et l'évolution libre de e leurs nations, constituent, d'après i- leur'ferme conviction, une base ap-p proximàtive pour l'établissement 5- d'une paix durable. Si, malgré cette oiïrc de paix et de 'tcconoildation, n lutte devait se poursuivre:, les quatre is Puissances alliées sont décidées à la I- continuer jusqu'à une issue victorieuse, mais elles déclinent solerinelle-:s ment toute responsabilité de cette lutte e devant l'humanité et devant l'histoire, s Le gouvernement impérial, par l'in-'s terntédiaire de Votre Excellence, dc-ir mande au gouvernement de (le nom n de la nation neutre) porter cette coni-à municaticn à la connaissance du gouvernement de (nom de la nation belli-s gérante). 3 Messieurs, en août 1914, nos ennemis nous ont défié pour la supériorité de puissance dans une guerre -mondiale. ,s Aujourd'hui, nous soulevons la question de la paix, qui est une question d.'hu-r manité. Nous espérons que la réponse de nos ennemis sera donnée avec cette . sérénité d'esprit qui nous est garantie à nous-mêmes par notre force extérieure ^ et intérieure et par la clarté de notre I conscience. Si nos ennemis refusent et |t désirent prendre sur eux le lourd far-^ deau de toutes le-s terreurs qui suivront, e ailors, même dans les maisons les plus t_ humbles d'Allemagne, tous les cœurs allemands battront d'une colère sacrée l_ contre nos ennemis, qui refusent de faire e tîa paix afin que letirs plans de conquête et d'annihilation puissent continuer. Dans une heure solennelle, nous avons pris une décision, solennelle. Dieu juge-ir ira. Xous pouvons continuer notre route e sans crainte .n.i honte. Nous sommes •s prêts pour le combat et nous sommes X prêts pour la paix. ■s i- LA NOTE AU PAPE, e La Note présentée par le ministre von Miïhiberg- au secrétaire d'Etat de Sa >- Sainteté le Pape Benoît XV est conçue 't comme suit : 1 Comme suite aux instructions que ^ j'ai reçues, j'ai l'honneur d'adresser à Votre Eminence une copie de la dé-' daration que le Gouvernement Impé-' rial, par l'intermédiaire des Puissan-ces chargées de la protection des intérêts allemands dans les pays avec lesquels l'Empire allemand est en état de guerre, transmet aujourd'hui à ces Etats, et dans laquelle le Gouverne-ment Impérial se déclare prêt à entrer t en négociations en vue de la paix. Les j. gouvernements austro-hongrois, turc et bulgare ont envoyé une note similaire.Les raisons qui ont décidé l'Allemagne et ses alliés à prendre cette mesure sont évidentes. Depuis deux e ans et demi, une guerre terrible a dévasté le Continent européen. Des s trésors accumulés par la civilisation i- ont été détruits, des étendues énormes de terrain ont été trempées de sang, i- Des. millions de braves soldats sont il tombés sur les champs de bataille, et c des millions d'autres sont rentrés chez it eux, mutilés. La douleur et l'affliction ont pénétré presque dans chaque foyer. Les conséquences destructives de cette lutte gigantesque pèsent non seulement sur les nations belligérantes, mais également sur les nations neutres. L'industrie et le commerce, soigneusement développés durani les années de paix, ont étc ruinés. Les meilleures énergies des nations ont été détournées de la production des choses utiles. L'Europe, qui précédemment se consacrait à la propagation, de la religion et de la civilisation, qui s'efforçait de trouver une solution de-^ problèmes sociaux, et qui constituait le fo\ er de la science et des arts et du -'abêtir pacifique, ressemble actuellement à un immense camp de guerre, sur l'espace duquel le.s résultats du travail de plusieurs siècles sont voues à la destruction. L'.VIemagne poursuit une guerre ^ de défense -contre des ennemis qui envisagent sa destruction. Elle lutte pour assurer l'intégrité de ses frontières et la liberté de lia nation allemande, et avec le droit qu'elle revendique, de développer librement Ses énergies intellectuelles et économiques, en concurrence pacifique et sur un pied d'égalité avec d'autres nations. Tous les efforts de -ses ennemis sont impuissants à briser les armées héroïques des Puissances Centrales, qui protègent les frontières de leurs pays, animées de la certitude que l'ennemi ne parviendra jamais à percer cette muraille de fer. Ceux qui Içrtlént sur le front savent qu'ils ont l'appui de 'la nation entière, inspirée de l'amour patriotique, prête aux sacrifices les plus grands, et décidée à dé-fendre-jusqu'à la dernière extrémité ic trésor cédé par héritage, qui cpnstitue le travail intellectuel et économique ét l'organisation sociale, et le sol sa-Cré'du pays. Ayant une confiance absolue dan* sa forcé et prévoyait en .même ie'mg. le triste avenir qùé l'Europe se prépare si cette guerre se poursuit, plein de pitîé devant cette misère inexprimable de l'humanité, l'Empire allemand déclare à 'nouveau avec solennité ce que le Chancelier a déclaré il y a un an déjà, que l'Allemagne est prête, à accorder la paix au monde en exposant à l'univers entier la question de savoir si, oui ou non, il est possible de trouver une base d'entente. Depuis le premier jour de son règne' pontifical, Sa Sainteté le Pape a démontré sans relâche, de la iaçon .a plus généreuse, sa sollicitude envers les innombrables victimes de la guerre. I' a soulagé les. souffrances et a amélioré le sort de milliers d'hommes victimes de cette catastrophe. Inspirée par le caractère élevé de son ministère, Sa Sainteté a saisi chaque occasion, dans l'intérêt de 1 humanité, dans le but de mettre fin à une guerre aussi sanglante. Le gouvernement impérial à le ferme espoir que î initiative des quatre Puissances trouvera, auprès de Sa Sainteté, un accueil bienveillant, et que l'œuvre de la paix pourra compter ,sur le concours précieux de Saint-Siège. Le discours du chancelier fut suivi a\ ep la plus vive attention. Des galeries combles écoutaient en silence ses paroles. La loge impériale était remplie, et dans la loge diplomatique se trouvaient tous les ambassadeurs et ministres des gouverne-monts étrangers. Sur la route du Reichstag et autour du bâtiment une foule immense s'était réunie, parmi laquelle photographes et cinématographes opéraient. L'excitation est grande.—Wireless. Une dépêche Reuter dit qu'après, le discours du chancelier la majorité ,du Reichstag se prononça en faveur de l'ajournement de l'assemblée. LE KAISER A SES TROUPES. D'après un télégramme officiel, le Kaiser â adressé les ordres du jour suivants à l'armée et à la marine : "Avec la conscience de la victo're remportée par votre bravoure, j'ai en même temps que les souverains des trois Etats alliés, fait une offre de paix à l'ennemi. L'acceptation de cette offre est encore incertaine. Entretemps, avec l'aide de Dieu, vous continuerez à résister et à battre l'ennemi." Pour la marine, les mots suivants étaient ajoutés : "Cet ordre s'adresse aussi à ma marine qui dans la lutte commune a loyalement et efficacemment mis en jeu toute force." M. LLOYD GEORGE A M. BRIAND. Résolution inébranlable. M. Lloyd George a télégraphié à M. Briand que . le Roi l'ayant chargé de (Suite à la page 2. colonne 1.)

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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