L'indépendance belge

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27 oktober 1915
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s.n. 1915, 27 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68903/
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86ème année* No. 254 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI* ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES, (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINIS rSATION ET REDACTION: ±5 u i-î ci A u A JfA-tOS: ÇUDOK HOUSE, TUDOR ST.. LONDON. E.C. u> PLACE DE LA BOURSE. r r>\rr>RTTÇ TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {J. 6t L°^DRES> MERCREDI 27 OCTOBRE 1915. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: 16 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. SOMMAIRE. Là SITUATION: Un appel de la Serbie.—Situation critique.— Attaques allemandes repoussées en Courlande et en Champagne.— Transport turc et transport britannique coulés. La Belgique coupable.—D. J. Lettre d'Australie.—H. S. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Le Livre du soldat.—Eugène Standaért. Faits menus, menus propos.—Bob. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. La situation de la Serbie devient d'heure en heure plus critique, et le moment approche où notre courageuse Alliée, attaquée par des forces écrasantes et entourée de tous côtés, sera incapable de résister plus longtemps. En cette heure de détresse, la Serbie s'adresse à sa puissante Alliée, la Grande-Bretagne, pour implorer d'elle une intervention qui, pour être efficace, devra être immédiate. Dans son appel, le premier ministre serbe, M. Pachitch, dit: " La Serbie fait des efforts surhumains pour défendre son existence, conformément à l'avis et aux désirs de sa grande Alliée, car elle est condamnée à mort par les Austro-Allemands et les Bulgares." ''Pendant vingt jours nos ennemis communs ont essayé de nous anéantir. " "Malgré l'héroïsme de nos soldats notre résistance ne saurait se prolonger indéfiniment.""Nous vous prions, vous et les inombreux amis de la Serbie en Grande-Bretagne, de faire tout ce qui est en votre pouvoir, afin que vos troupes puissent rejoindre les nôtres et contribuer avec notre armée à défendre la cause commune qui est -maintenant si gravement menacée. ' ' Cet appel indique combien urgente est l'intervention réclamée par 'les Serbes, et combien sont insuffisantes les mesures prises jusqu'à présent. Un officir serbe de passage à Paris et interviewé par le "Temps" insiste sur le danger d'encerclement qui menace 'a Serbie et que seule une action rapide des Alliés, particulièrement de la Grande-Bretagne pourra écarter. L'officier s'est déclaré que tout le monde sait l'effet considérable que ileur présence produira sur les Bulgares. Disons à ce propos que les gouvernants bulgares n'ont pas osé jusqu'à présent annoncer à leur peuple^ que 'a Bulgarie est en guerre avec tous les Alliés. Le roi Ferdinand et ses ministres savent que la révolte gronde et des déserteurs bulgares disent que des milliers de soldats, écœurés de l'attitude du Roi et du gouvernement, n'attendent qu'une occasion propice pour abandonner le drapeau souillé par Ferdinand le Félon. Celui-ci, en attendant que le peuple lui demande compte de ses actes, se venge des ministres qui, ii y a quelques semaines, lui ont dit ouvertement leur façon de penser. .M. Stamboliskv, Je chef de l'opposition agrarienne, a été condamné à la prison perpétuelle et son collègue Sharankoff à 18 mois de prison ! A<u point de vue militaire, 3a situation £>ur le front serbe est la suivante : Dans le nord les forces austro-alle-anandes avancent sur uin front d'environ 170 kilomètres, et leur point île plus avancé se trouve à Yaljevo. Cette avance coïncide avec le passage de la Drina par de nouveaux contingents austro-hongrois qui vont s'efforcer d'opérer leur jonction par le nord-est avec les armées principales dont la /mission consiste à rabattre les Serbes vers l'Albanie et la Grèce. Dans le nord-est, la jonction des troupes gxrmano-bulgaires peut être considérée comme effectuée. A l'est la ligne B e Ig ra de - Ni sh - S alion.iq u'e est occupée jusqu'à Prahovo par les Austro-Allemands, de là jusqu'au nord de Vranja, soit sur une étendue de plus de 200 kilomètres, elle est encore aux mains dtes Serbes ; de Vranja jusqu'à Veles elle appartient aux Bulgares, et de Veles à la frontière grecque les Français en assurent la garde. Aux dernières nouvelles, Veles (Kuprulu) aurait été réoccupé par les Serbes après un combat d'une violence extraordinaire, ce qui indiquerait que la coopération franco-serbe donne d'excellents résultats. Il semble d'ailleurs que l'intervention française, si rapide, a été fort opportune et que sans elle l'armée serbe serait, à l'heure qu'il est, entourée au sud comme elle l'est déjà au nord et à l'est, et en partie à l'ouest. Dans l'affaire de Stroumitza, les Bulgares, renforcés par 15,000 komitadjis, furent complètement battus et leurs pertes on été énormes. En Russie, le général "Hiver," ce puissant auxiliaire de nos Alliés, a fait sa première apparition. Depuis trois jours il neige, et les routes disparaissent maintenant sous une couche de glace qui paralyse les mouvements des hommes et des chevaux. Dans la région de Riga et de Dvinsk, les Allemands ont tenté plusieurs attaques qui, toutes, furent repoussées. En Galicie et Volhynie, les Russes infligent chaque jour de nouvelles défaites à un ennemi fortement ébranlé et dont la situation pourrait bientôt devenir critique.Les progrès des Italiens s'affirment, et dans la région du Lac de Garde on s'attend à un développement intéressant dp la situation dans les premiers jours. La pression exercée sur l'ennemi se fait de jour en jour plus sérieuse,et ses lignes, sur pîuis d'un point, menacent de céder. En Champagne, les troupes françaises se maintiennent solidement dans " La Courtine," et repoussent toutes les contre-attaques ennemies. A Massiges, elles ont enlevé par surprise une tranchée allemande à proximité des positions conquises récemment. Dans les Dardanelles un sous-marin .britannique a réussi à couler un transport turc chargé de munitions. Par contre, dans l'Egée, un transport de troupes britanniques a été coulé, entraînant la mort de 99 soldats et hommes dte l'équipage. Lord Lansdowne a fait mardi à la Chambre Haute d'intéressantes déclarations au sujet de l:a question d'un cabinet de guerre (réduction du cabinet actuel) et de la participation anglaise dans l'expédition en Serbie. LA BELGIQUE COUPABLE. C'est le titre d'une brochure de quelque quatre-vingt-dix pages, en réponse (?) au livre si hautement documenté de M. Waxweiler : " La Belgique Neutre et Loyale." L'auteur, M. Gansshoff, docteur en droit, et avocat à la Cour d'Appel de Berlin—du moins, le croyons-nous, attaché au barreau de cette ville—s'efforce par une sophistique à donner la migraine et une compilation de faits, à prouver par A majuscule, comme Allemand, et B majuscule, comme Boche, lue le beau rôle a été tenu par ses compatriotes, que les Belges n'ont eu qu'un tort: celui d'être Belges, et qu'il n'y a jien de vrai dans toutes les atrocités que 'a Commission officielle d'enquête a réglées. Plus, rétorquant la question, il pose en thèse que si les troupes du Kaiser ont dû sévir à certains moments, c'était à leur corps défendant et pour se d'fendre contre la population civile—elle 30n dos, la population civile—qui, trai-J|e.usement, lâchement attaquait dans ombre lorsqu'elle s'imaginait être sûre "e l'impunité. I-a brochure, écrite originellement en ,mgue tudesque, a été traduite et mise sous presses en français. C'est à se de mander comment les caractères d'imprimerie n'ont pas hurlé d'horreur. Il est vrai qu'ils étaient de plomb, tout comme les soldats de Nuremberg—" Made in Germany" toujours. Nous doutons fort que ce follicule, ou la mauvaise foi coudoie l'indigence des arguments, soit appelé jamais à une large publicité. C'est peut-être dommage car le, lecteur averti y pourrait trouver matière à savoureuses rencontres, et non moins savoureuses reflexions dont même les allemands—lettres minuscules, s.v.p.—n'auraient une fois de plus guère à se louer. M. Gansshoff (docteur en droit et avocat à la Cour d'Appel—ne spécifions plus), prend à témoin son vieux Gott mit ihm et la séquelle des autres dieux pour attester de la trahison de la Belgique envers son pays et commence, in li-mine litis—la cause n'est-elle pas assez entendue et le verdict de l'humanité rendu assez public—par mener grand fracas autour d'une conversation qu'eut autrefois avec l'attaché militaire anglais à Bruxelles, lé- ministre de la Guerre d'alors. Cette conversation, qui n'était, somme toute, qu'un échange de vues .avec le représentant d'une des Puis sances garantes de notre neutralité, est' >!'objet des pftus amers reproches de duplicité vis-à-vis du pacifisme germanique, et il n'en veut pour meilleure preuve que le gouvernement impérial, chargé au même titre que l'Angleterre, de défendre éventuellement la neutralité belge, n'en ait pas été averti. Ce formalisme du voleur qui s'insurge de trouver close une porte qu'il espérait ouverte, est d'un comique amusant, mais où la note comique change de ton, c'est quand M. Gansshoff se trompe et que la déclaration de S.M. le roi Albert, vient mettre au point cette fable imaginée pour les besoins de la cause. L'Allemagne était pertinemment au courant de ce qui s'était dit, le souverain loyalement, noblement, ainsi qu'il sied au chef, d'une nation noble et loyale, au cours d'un voyage à Berlin avait parlé des garanties que smin royaume était en droit d'attendre de tous les signataires du traité de l'indépendance belge. Il l'a déclaré d'ailleurs, et nous croyons que la parole d'un Roi chevalier vaut fplus que l'affirmation contraire de M. Gansshoff. Il y aurait mauvaise grâce à le lui faire sentir davantage. Mais indépendamment de cette déclaration formelle qui ruine l'argutie de l'auteur de la Belgique Coupable," pourquoi la France ne s'est-elle pas formalisée aussi de ce qu'aucune "communication " ne lui ait été faJité ? Et la Russie? Et l'Autriche? Au ■même titre — pardon;, le titre allemand m'est qu'un méchant alliage—ïes autres nations qui avaient .mis leur signature au bas du traité de 1831, eussent pu protester. L'ont-elles fait? L'expédient inventé par M. Gansshoff pour " prouver " que bien avant la guerre la Belgique songeait à sle mettre ten garde contre l'Allemagne et faire croire qu'elle était ■coupable, s'effrite lamientablément pomme du stuc cîe mauvaise qualité. iLa Belgique coupaMle? Oui, elle le (fut, mais d'urne chose, c'est d'avoir pu proire un, seul Instant à l'honnêteté allemande.M. GansShoff, après avoir tenté d'établir la préméditation du gouvernement belge, sept ou huit ans avant la guerre, continue son exposé en affirmant que 'a France avait violé la neutralité de la Belgique antérieurement à la déclaration officielle des hostilités. Et, triomphant, il exhibe des déclarations, faites sous la foi du serment, par deux prisonniers français, qui sont venus attester devant les autorités allemandes que, le 31 juillet 1914, la cavalerie avait passé la frontière. Deux déclarations, même faites sous la foi du serment, c'est peu de chose pour étayer une*affirmation aussi capitale. Il serait intéressant de connaître dans quelles conditions elles ont été faites; des soldats "prisonniers," c'est-à-dire exposés à tout de la part de leurs geôliers, cela me paraît singulièrement sujet à caution. Que M. Gansshof se donne la peine de relire la "Belgique Neutre et Loyale" de M. Waxweiler, il y trouvera un échange de télégrammes "officiels" entre le gouvernement de la République et celui de la Belgique, et notamment la réponse du baron de Bro-queville, chef du cabinet et ministre de la Guerre, à la proposition faite par la France d'envoyer des troupes avant la violation du territoire national par des uhlans à Visé. C'est la meilleure réponse à faire, comme c'est la preuve la plus lumineuse du respect que la Belgique "neutre et loyale" avait pour le "chiffon de papier" de M. de Bethmann-Holhveg.Aux affirmations de la Commission officielle d'enquête celle-ci semble être la bête noire de M. Gansshof — ce dernier oppose des faits isolés corroborés par dejs témoignages de soldats allemands. Dînant, Andenne, Visé, Lou-vain, Aerschot, à l'en croire, auraient mérité le châtiment qui leur fut infligé. Il serait oiseux de répondre à cette fantaisie tudesque ; justice en a été faite et les neutres, comme les belligérants, savent à quoi s'en tenir. Le dernier exploit de la soldatesque germanique, fusillant à Liège, au mépris de toute pudeur et de tout droit, une malheureuse "femme enceinte," donne la mesure de la mentalité de ceux qui osent prétendre qu'ils "ont été sévères à leur corps défendant" ! Le mot est d'une belle ironie... M. Gansshof traite encore de la guerre des francs-tireurs, des excitations du gouvernement cherchant à soulever ia population civile, de la presse belge faisant des appels aux armes et essayant de provoquer une campagne de guérillas... Nous pourrions, point par point, répondre à ces élucubrations morbides et lui apprendre comment s'écrit l'his toire impartiale. Ce serait attacher trop d'importance à un follicule qui n'en a pas. La Belgique ne pouvait servir deux maîtres à la fois : l'Honneur et la Honte. Elle a préféré suivre l'honneur; laissons baver la Honte.., D. J., LETTRE D'AUSTRALIE. L'Australia Day. n Sydney, août 1915. s< Je vous ai décrit en mai dernier la fié- n vre enthousiaste de charité qui avait gagné la population de Sydney et de la 1T Nouvelle-Galles du Sud, "lors du " Bel- S gian Day," alors que toutes les ressour- Q ces possibles avaient été mises en œuvre pour récolter des fonds en réponse 11 à l'appel de la Commission for Relief in 11 Belgium. Vraiment, on aurait pu croire S qu'il était impossible 4c dépasser l'élan ° de cette journée extraordinaire. Or, voici qu'à deux mois d'intervalle U nous venons de célébrer 1' "Australia 'V Day," îe 30 juillet, et que le succès de , cette solennité tant préparée et tant attendue s'est avéré plus fantastique que e! nul n'eût osé l'espérer. ? Il est vrai qu'il s'agissait cette fois de J fêter les enfants de notre sol, les fils de notre nation qui sont partis lutter?, eux ■ aussi, pour l'Empire et la civilisation, et c| qui supportent si vaillamment les durs combats contre la nature liguée avec l'Islam et les Boches dans les montagnes a de Gallipoli. L'Australia Day a été un jour merveilleux : notre radieux soleil s'était mis de la partie pour accueillir nos glorieux p blessés rentrant dans leurs foyers, et la q nature s'est ainsi unie au peuple tout v entier pour leur souhaiter la bienvenue, u 11 faut ajouter que les Australiens de la v Nouvelle-Galles du Sud s'étaient mis en p tête de réunir £250,000 pour assurer un n avenir digne de leur dévouement aux blessés de la grande guerre, et que le n résultat des quêtes et collectes des der- e nières semaines a dépassé toutes les es- t; pérances. La fête elle-même fut superbe, le et l'on peut dire que la population una- q nime y prit part. Il y eut une grande v parade militaire, qui donna à la foule l'occasion d'acclamer nos régiments et aux collecteurs celle de ramasser des 1 millions de pennies. Inutile de dire que ^ le grand succès et les applaudissements ^ du public ne manquèrent pas aux soldats s blessés figurant dans le cortège. 9 Ce furent ensuite, dans tous les 11 coins de la ville, des échoppes, des 1 attractions foraines, dont tout le bé- r< néfice était consacré aux fonds de Sl secours pour les soldats ; des matinées ^ dans tous les théâtres, des ventes aux A enchères à tous les coins de rue... iu c Une recette fantastique. r On peut vraiment dire qu'aucune ini- ti tiative publique ou privée ne fut épar- il: gnée pour contribuer à extraire des po- d ches de nos concitoyens les sommes les p plus considérables possibles. Lors du e Belgian Day, on avait récolté par voie e de collecte dans les rues 19,500 livres à d 10 heures du matin... Le 30 juillet à 10 n heures la somme recueillie de la sorte " s'élevait à 28,400 livres sterling ! De d tels chiffres donnent une idée de ce que peut dans un pays comme le nôtre la s: générosité populaire. <p Cette générosité est, d'ailleurs, bien y loin d'être épuisée, et l'Australie demeu- £ : malgré la durée de la guerre l'une des )urces de laquelle les secours de toute ature continuent à affluer le plus large-ient. Je vous ai raconté ces derniers lois comment j'avais, moi-même, or-anisé une collecte à domicile en faveur j Belgian Relief Fund. Nous avons voulu ce mois-ci faire lieux encore, et nous avons monté dans Dtre propriété une fête de bienfaisance ui a eu un joli succès, et nous a permis ; verser au Belgian Fund la coquette )mme de plus de Fr. 3,000. M. Wat-ruw, notre consul à Sydney, avait bien 3ulu accepter de présider à l'ouverture î notre " bazar de charité." Il est juste 3 dire que notre si sympathique agent î Nouvelles-Galles du Sud est sur la brève depuis le début de la guerre, tou->urs en avant lorsqu'il s'agit de prendre ne initiative ou de prêter son concours î faveur de nos compatriotes, et que est à son inlassable activité que l'on Dit pour une grande part le résultat ma-nifique de la campagne de propagande ï faveur de la Belgique dans les Etats ; l'Est de l'Australie. La campagne de recrutement. Maintenant, que l'Australia Day est issé, c'est la campagne de recrutement Lii va reprendre avec un entraîn nou-ïau. Quoique l'Australie ait déjà pris ne part considérable à la guerre, elle sut mener l'effort jusqu'au bout, et ré-Dndre de son mieux aux appels de la 1ère patrie. De toute part s'organisent de grandes kmions et d'es meetings de recrutement : à Sydney seulement c'est par cen-lines chaque jour que l'on dénombre :s engagements nouveaux. Une affaire ui a fait uni certain bruit à Sydney ienit d'avoir son épilogue en justice : Nos prisonniers de guerre. 'ouïs avons »ci_à Holsvvarthy un camp e concentration où sont détenus les ILemands faits prisonniers de guerre jir les navires du Pacifique. Depuis uelques semaines ill s'élevait dans ce lilieu de fréquentes mutineries, si bien ue récemment une sentinelle de l'armée ^gulière fut amenée à faire usage de ;s armes et tua uni prisonnier au cours 'une rébellion... Il est probable qu'en llemagne, en semblables circonstances, ne cour martiale aurait eu vite fait de Difer au mur quelques compagnons du jcalciîtrant afin de faire réfléchir les au-•es... Nous, nous ne serons jamais. à i hauteur de ces gens-là : C'est le salât en service qui a été appelé à oom-airaître devant le tribunal du corouer t ce n'est qu'après une enquête longue t méticuleuse qu'un verdict a été ren-u, admettant que la blessure dont était tort le Boche avait été infligé par le private G. W. " dans l'exécution e sa consigne ! Gageons que les gens d'Outre-Rhin,' m leur iriaconte l'histoire, n'y oom-rendront rien et répondront avec des eux en boules de loto : " Gott strafè ingland !" II. S. BILLET PARISIEN. C'est Alphonse Karr qui a écrit : " Les injures sont bien humiliantes pour celui qui les dit, quand elles ne réussissent pas à humilier celui qui les reçoit." On pourrait se contenter de cette réponse à ces journaux catholiques espagnols qui, pour plaire à l'Allemagne et—on peut le dire—pour gagner la sportule promise, insultent tout les matins la France, les Français et même les Françaises. Le " Bulletin Religieux " de Bayonne traduit un passage du " Correo Espagnol " où le journaliste espagnol, un certain Dengy, attaque la femme française qu'il ne connaît certainement pas et ce cuistre écrit : " Les époux et les frères se trouvent loin, combattant les Teutons. Mais " sauf quelques infirmières qui se sont enrôlées pour gagner leur vie " (reconnaissez les dames de la Croix-Rouge), les autres, en grande majorité, restent à leur foyer...pensant tout à tour aux modes, aux chapeaux, aux thés, qui sait ! aux " flirts " qui se sont évanouis." Si en 1908, quand l'Espagne subissait le plus grand de ses désastres contemporains et perdait Cuba, un des nôtres s'était permis '.e pare lies insolences sur la femme espagnole, il n'y aurait eu chez nous qu'une voix pour le flétrir, mais personne n'y songea et tandis que l'Europe se recoquevillait dans son égoïsme, M. Léon Y Castillo, alors ambassadeur d'Espagne à Paris, écrivait : " Nous n'oublierons jamais qu'à cette heure douloureuse de l'histoire nous avions pour nous l'amicale sympathie de la France." Le " Correo Espanol *' et ses acolytes l'on*, oublié, eux, et l'or allemand a plus de poids à leurs mains" que la reconnaissance.La reconnaissance n'est pas non plus ce qui étouffe cette Carmen Sylva qui fut longtemps reine de Roumanie. Un jour, devant les colères du peuple roumain, la reine Elisabeth dut s'absenter pour un temps assez long de Bucarest, elle vint demander l'hospitalité à la France où elle fut reçue avec des acclamations et des fleurs : on lui fit fête de tous côtés et Mistral organisa une manifestation des félibres où on déploya un enthousiasme méridional. Ah ! ils en firent du bruit, au pays des cigales, pour cette Allemande qui écrivait des romans ennuyeux et des vers que tout le monde a loués et que. personne n'a lus. Jamais étrangèrenerencon'ra pareille sympathie dans tous les milieux. Carmen Syiva nous devait une récompense ; Ca y est, elle ne s'est pas fait attendre : la reine-mère du Hohenzollern de Roumanie vient de publier un livre: "La Grande Allemagne" où elle fait des vœux ardents pour ses chers compatriotes, car elle est née, il y a longtemps, en 1843, à Wierf. La violation de la Belgique, les massacres de Louvain, les incendies de Senlis, la démolition des cathedrales, les assassinats de femmes et d'enfants, tout cela soulève l'admiration de cette reine d'origine allemande et qui est demeurée allemande. Voilà qui fixe définitivement ce caractère, si on peut dire, et qui fixe surtout les appétits de cette femme de lettres qui a tenu à marquer sa place dans la meute

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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