iSitue année. No 104 L'INDPÉNDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) "administration et redaction: bureau a paris : 5 DANE str., high holborn, w.c. 1. "> ^lal1j , _ , . + [ 'T£!.EPHOraE : WOI-BORW î 773-4 TEL.EPH.: { I38.7S. JEUDI 3 MAI 1917. En vente à Londres à 3 h. te mercredi 2 mai. 5 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS:] 6 MOIS, 17 SHILLINGS, j-Conservation par le Progrès .1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. Exception faite du secteur de Craoïme 1 3t du massif de Moronvillers, où la lutte ; reste toujours vive, l'accalmie est complète sur la presque totalité du front . occidental. Le général Sir D. Haig se borne à si-, "faaler un raid exécuté dans les tranchées allemandes au nord d'Ypres et publie le relevé des pertes allemandes (sur le front britannique) pendant le mois d'avril écoulé, soit 19,343 prisonniers, comprenant 393 officiers] 257 canons, dont 98 de gros calibre; 227 jnortiers de tranchée et 470 mitrailleuses, abstraction faite des canons, mortiers et mitrailleuses détruits au cours des opérations par l'artillerie britannique ! En y ajoutant les captures françaises, les totaux dépassent 40,000 prisonniers et 400 canons. Ces chiffres doivent être complétés, pour donner un tableau fidèle de l'intensité de la lutte pendant le mois écoulé, par les 369 aéroplanes que les aviateurs alliés ont abattus depuis le 1er avril ! Les pertes des Alliés, en fait d'aéroplanes, étant de 348 appareils, on ar-: rive au total énorme de 717 aéroplanes , détruits ou abattus en un seul mois, ce qui constitue un record, le total de juin à novembre de l'année dernière n'ayant été, pour six mois donc, que de 1,007 appareils. On voit par là que la lutte aérienne devient, de part et d'autre, plus acharnée, et dans chaque communiqué, ces jours derniers, mention .est faite des prouesses de nos hommes-volants qui, on le sait, se recrutent chez les plus braves pwmi les braves- Le dernier rapport britannique signale huit appareils allemands abattus, neuf contraints de descendre et un abattu par les canons contre-avions. Nos Alliés britanniques, qui ont perdu de leur côté neuf appareils, s'appliquent, avec succès, à s'assurer dans les airs la même maîtrise qu'ils possèdent sur les mers, et les sacrifices qu'ils font dans ce but actuellement porteront et portent déjà leurs fruits. Le dernier communiqué français annonce qu'au cours des opérations de lundi ils ont fait 520 prisonniers et pris cinq canons, et ces chiffres indiquent que l'avance de nos Alliés, quoique ralentie, continue. Dans le secteur Troyon-Hurtebise (plateau de Craonne), le duel d'artillerie est toujours très intense ; de même en Champagne, où nos Alliés consolident, au fur et à mesure qu'ils l'occupent, le terrain conquis, et c'est grâce à cette prudente mesure que toutes les contre-attaques de l'ennemi échouent. Hier encore, deux de ces contre-offensives, dirigées contre les positions françaises au nord-est du Mont Haut, ont été repoussées avec des pertes très sévères pour l'assaillant, dont les vagues d'assaut ne sont pas parvenues à franchir le barrage de l'artillerie française, complété par les mitrailleuses. Berlin parle d'attaques françaises repoussées dans le même secteur (direction de Nauroy) et vante la résistance des troupes badoises, saxonnes et brande-bourgeoises qui, "malgré la fureur de 1 assaut des troupes ennemies, ont maintenu toutes leurs positions." H n'est pas fait allusion, dans ce communiqué, de l'avance que nos Alliés ont faite sur un front de plus de cinq kilomètres, et il est manifeste que nos adversaires cachent sciemment au public toute nouvelle susceptible d'influencer défavo rablement son moral. Pour les mêmes I raisons, nos ennemis s'efforcent d'empê- 6 cher les Alliés et les neutres d'appren- <} dre ce qui se passe en ce moment en Allemagne. Depuis plusieurs jours déjà les frontières sont fermées, et ce n'est que par bribes et morceaux que les nouvelles sur la situation intérieure nous 1 arrivent. c Le mouvement gréviste, l'agitation en faveur des réformes, les difficultés écono-miques, etc., sont les chapitres sur les- j quels Berlin ne désire pas que nous j soyons informés exactement, car ce sont (-là les points faibles de la cuirasse du co- ^ losse allemand. 11 est difficile de se faire c une idée exacte de l'influence que ces j différents facteurs économiques et so- r ciaux sont appelés à exercer sur la poli- s tique impériale, car les renseignements j, qu'on possède sur la situation intérieure j en Allemagne sont incomplets et souvent contradictoires. S'il faut en croire le révolutionnaire russe Rabinovitch, prisonnier de guerre en Allemagne et qui est parvenu à s'échapper récemment, l'Allemagne serait à la veille d'une révolution et, suivant d'autres informations, des comités républicains existeraient dans la plupart des grands centres industriels allemands. Il est aussi question do l'imminence d'une crise ministérielle à Berlin, de pro- „ jets de réformes, etc., mais il est pru-dent de n'accepter ces nouvelles que sous j, bénéfice d'inventaire. Car, alors que du côté des Alliés le c courant démocratique se précise et se dé- j veloppe librement, le prolétariat, chez , nos adversaires, reste enchaîné et asservi. Le Congrès national des socialistes hongrois, qui s'est réuni secrètement dans la seconde quinzaine d'avril, a adopté une résolution dans laquelle il s est constaté, entre autre, "que le peuple 1 hongrois, aujourd'hui encore, ne jouit c ni de droits ni de libertés politiques supérieurs à ceux dont jouissaient les Russes avant la ' Révolution." "Celle-ci," dit la résolution, "a porté un coup mortel non seulement aux oppresseurs du peuple russe, mais aussi à ceux de j toutes les autres Puissances despotiques j du monde," Enfin, les socialistes hongrois deman- j dent que les Puissances Centrales renoncent à toute idée d'annexion, qu'elles rendent publics leurs termes de paix sur ' cette base et sur celle d'un désarmement complet, que le peuple soit terni au courant de tous les accords internationaux, 1 qu'aie Cour Internationale, dont les dé- * cisions seraient finales, soit constituée en vue du maintien de la paix, etc., etc. Ces symptômes, que signale le correspondant du "Morning Post," sont, indiscutablement, intéressants, et il y a 8 lieu de les rapprocher des bruits de pour- s parlers de paix qui nous arrivent de ' Vienne et de Munich, et auxquels est b~ mêlé le nom de Talaat Bey. '' L'Autriche-Hongrie et la Turquie, les J1 plus affaiblis parmi nos adversaires, sont, plus encore que l'Allemagne, anxieuses de conclure la paix, et il est ^ possible que, sous la pression de ses alliées, l'Allemagne se soit décidée à v faire des offres de paix plus concrètes F que celles contenues dans sa note du mois P de décembre. a On dit que le Chancelier fera, de- ® main jeudi, une déclaration dans ce sens, .0 v d t: m „iii, n LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE FBOMT OOCIDESTAI jjs communiques britanniques Londres, mardi, 11 h. 23 matin. — Raid heureux au nord d'Ypres. Capturi de quelques prisonniers. -^lardi, 8 h. 45 soir. — Ce commuai ^ué récapitule les prises et captures bri ' anniques en avril et signale une vivi activité aérienne. *-e8 communiques français Paris, mardi, 14 heures. — Violen combat d'artillerie dans le secteui ■*""* p ^Troyon-Hurtebise. Nuit relativement 11 calme en Champagne, où nous organisons c le terrain conquis. c Mardi, 23 heures. — Action d'artille- n rie assez vive" au Chemin des Dames et ' dans la région de Courcy. Violent duel n d'artillerie en Champagne, au sud de c< ■ Moronvillers. Deux contre-attaques sur S " Mont Haut repoussées avec fortes pertes, r 5 Captures de la journée du 30 avril : 520 n hommes et 5 canons. li les communiques allemands : Berlin, mardi. — Attaque française • repoussée entre Prosnes et Auberive. Se- C onde attaque repoussée au sud de { îauroy. 1 Mardi soir. — Près Lens, ' Monchy, 1 'ontaine (Artois) et Ccrny (Aisne), des < ttaques locales britanniques et frap- < aises échouent. son LES mm FBOITS ; — Le communiqué italien signale ' 'activité de l'artillerie et des rencontres ] e patrouilles. — Le communiqué russe dit que les ttaques des Kurdes e* des habitants à < 'arrière de l'armée (nir le front de 'erse), deviennent plus fréquentes. Les erniers communiqués allemands rela-ifs au front russe d'Europe sont faits ans une forme qui présente le feu de artillerie allemande comme une simple éplique au feu de l'artillerie russe et ' emble présenter les excuses des artil-îurs allemands d'avoir à remplir ce énible devoir. — Sur le front balkanique on signale ] 'échec de contre-attaques bulgares coure Impositions récemment capturées ! ar les troupes britanniques près du lac 1 )oiran. OPERATIONS AERIENNES i » - - .. ] Village hollandais bombardé On annonce de Ziei ikzee (Zélande) u'un aéroplane de nationalité inconnue ' lancé 5 bombes sur la ville le 30 avril 2 h. 15 du matin. Trois personnes ont té tuées-. Cinq maisons ont été incen-iées et plus de cent maisons ont été en-ommagées. Les dommages matériels ' 3nt considérables. Une enquête est 011-erte par les autorités hollandaises. Atfaqufis «ur Le correspondant du "Times" à Am- , terdam dit qu'une série d'attaques aé-iennei ont été faites sur Zeebrugge lans la nuit du _ <) avril au 1er mai. LA MENAGE J0US-^R!KE Le discours d'Helfferich Au cours du récent discours de Herr ïelfferich, ministre de l'Intérieur d'Al-îinagne, devant la commission du Reich- 1 tag, il a fait connaître, comme noua 'avons dit, que pendant les deux pre- 1 îiers mois de la guerre sous-marine à utrance, un tonnage d'environ ,000,000 tonnes avait été détruit, dont ' ,000,000 environ appartenait à la ma-ine marchande britannique. Le tonnage otal encore-disponible pour le commerce ritannique, a-t-il ajouté, est de 7 à 0.000.000 de tonnes et la Grande-Bre-agne ne saurait continuer à supporter lendant longtemps des pertes aussi con-idérables. D'autre part, les neutres dé-irent conserver des' navires pour après 1. guerre et nombre de leurs armateurs : 'abstiennent par conséquent de courir ' >s risques que la mer présente actuelle- 1 lent. Bref, Helfferich estime que depuis î commencement de la guerre, le trafic es1 ports britanniques a diminué de ; 0 p.c. et qu'il décroît de jour en jour; 1 ïs 1,000 navires de 3,000 tonnes que : ont construire les Etats-Unis seront rêts quand il sera trop tard. D'autre * art, l'Angleterrre dépend plus que tout ' utre pays des importations de produits ' limentaires, car elle importe environ ' 0 p.c. de sa consommation en blé, ' 0 p.c. de son fourrage, 40 p.c. de sa 1 iande et 100 p.c. de sucre. La récolte e blé est mauvaise dans le monde en- « er; l'Angleterre manque déjà de pom- 1 les de terre et le rationnement forcé que ' t gouvernement a voulu éviter à tout -rix va s'imposer à bref délai, mais trop ' ird encore. ( Déjà l'Angleterre sent qu'elle sera la ' remière victime de la guerre de fa- ' line par laquelle elle a voulu nous vain- ' re, et elle cherche à remporter un suc- ( ès décisif sur terre en envoyant à la ( lort des centaines de mille de ses fils. > Quant à nous, a conclu Helfferich, ous sommes maintenus à la portion Dngrue, mais notre situation est sûre. 1 nous restons dignes de nous, si nous 1 sstons calmes et gardons nos nerfs, si J ous conservons l'union à l'intérieur, 1 victoire est assurée. ' « Pertes minimes en sous-marins \ L'amiral von Capelle a fourni à la î ommission du Reichstag divers rensei- £ mements au sujet de l'activité des chantiers navals allemands, tous abondam-nent pourvus d'ordres. Des soins parti-ïuliers sont apportés à l'augmentation lu nombre des sous-marins ; alors que Dendant les mois de mars et d'avril six ious-marins seulement ont été perdus, 011 1 construit pendans cette même période plusieurs fois ce chiffre de sous-marins. Les grands navires de guerre ne sont pas absolument indispensables et l'augmen-:ation de leur nombre, a-t-il dit, doit se régler seulement d'après les construc-:ions semblables chez l'ennemi. LES 0REVE8 DU 1" MAI En Allemagne De grandes précautions ont été prises lier, en Allemagne, pour empêcher la 'fuite" des nouvelles relatives aux nanifestations et aux grèves attendues doiu" ce Premier Mai. Aucun journal î.llemand n'est arrivé en Suède, en Hol-ande, en Suisse, ni même en Autriche. Les communiqués officiels sont les seuls 'élégrammes qui aient été transmis pour ;out l'empire. Malgré cette tentative de créer une :one de silence, on est parvenu à savoir qu'il y a eu des grèves dans les usines de nunitions à Berlin et ailleurs. Ce qui l'est passé à Essan est incertain, car la - i lie de Krupp a été isolée hier du reste le l'Allemagne. Partout les troupes, innées de mitrailleuses, étaient prêtes à .ntervenir pour réprimer les désordres. —"Daily Èxpress." D'après d'autres bruits, la grève a été générale dans la vallée du Rhin et dans :outes les petites villes près de la frontière hollandaise. On dit qu'à Cologne il y a eu des émeutes sanglantes. Mais, comme il fallait s'y attendre, le gouvernement allemand a publié un communiqué officiel relatif aux événements du Premier-Mai. Ce papier, lancé à 4 heures de l'après-midi, dit que la tranquillité la plus complète a prévalu et qu'il n'y a pas eu de manifestations ni le chômage à l'ocasion du Premier-Mai. Pontes les usines ont été ouvertes comme à l'ordinaire. Un autre communiqué officiel, publié à Berlin à 5 heures du îoir, dit: "La journée du 1er mai a été absolument calme dans toute l'Allemagne."En Autriche-Hongrie — Un télégramme de Vienne signale que la grève a été générale dans cette /ille, même dans les usines de guerre. Soixante meetings monstres ont été te-:ius dans la matinée. Les discours ont été consacrés à la question des vivres et à .a nécessité de conclure une paix immédiate. Des résolutions identiques ont été adoptées dans toutes ces réunions, demandant la paix sans annexions ni indemnités. Une autre résolution a été icclamée, glorifiant la révolution russe ;t demandant aux socialistes russes de conclure la paix avec "leurs frères allemands et autrichiens." Dans l'après-midi, un cortège suivi par une centaine de mille hommes et fem-nes a traversé la Ringstrasse, à Vienne, ;e rendant au parc Prater, où des festivités ont été organisées jusque dans la ioirée. Aucun incident ne s'est produit ;ntre les socialistes et la police, cette iernière ayant reçu l'ordre de ne pas mtraver les manifestations en faveur de a paix, pour laquelle le gouvernement autrichien montre de la sympathie. — Un télégramme de Budapest dit pie tous les ouvriers de cette ville ont :hômé le 1er mai et qu'il en a été de nême dans toutes les villes hongroises. V. Budapest, les socialistes ont organisé me manifestation qui a traversé la rue l'Andrassy en chantant des hymnes au ravail et en poussant le cri "Nous vouons la paix et du pain !" De nombreux neetings ont été tenus, au cours des-[uels des résolutions ont été adoptées lemandant la paix sans annexions ni ndemnités. — Wireless Press. En Russie Pétrograd, 1er mai.—Tout Pétrograd 1 été en fête aujourd'hui et les affaires mt été arrêtées partout même dans les lôtels. Les restaurants et les cafés ivaient fermé leurs portes. Les rues ont té traversées par des cortèges sans fin, >ortant des bannières sur lesquelles se rouvaient des inscriptions de tous genres telles que:, "Le pays et la volonté du peuple," "Vive la République," etc Ces cortèges étaient composé de soldats de femmes et d'enfants. Le régiment de la Garde de Semyon evsky, qui était commandé par ui colonel, a fièrement déployé une bar. nière sur laquelle 011 pouvait lire • "Nous mourrons, mais nous ne cédérom pas." A la façade de l'ancienne ambassad allemande on avait placé une bannièr portant cês mots : "A bas le militarisme." Les inscriptions placées en travers de la façade du Palais d'Hivei et du Palais Màrinsky où siège le gouvernement., disaient: "Vivre l'Intel-nationale." Ceci est en effet la note dominante des cortèges. AUTOUR DE LA GUERBE BRESIL -— Le gouvernement a publié une proclamation de neutralité dans la guerr entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Le>, relations diplomatiques germano-brési liennes restent cependant rompues e. l'ambassadeur d'Allemagne au Brésil ainsi que les consuls ont quitté le pa^ pour se rendre en Uruguay, d'où ib gagneront peut-être le Chili. ETATS-UNIS —• M. Viviani et le maréchal Joffre ont été reçus par le Sénat américain k 1er mai. M. Viviani a prononcé en français un éloquent discours qui fut chaleureusement applaudi. Les sénateurs ré clamèrent alors le maréchal, qui, s'avan-çant à la tribune,, salua et dit: "I don't speak English. Long live America!" On lui fit une longue ovation, qui ne se ter mina qu'après qu'il eût quitté la Chambre.Les représentants des Etats-Unis et ceux des Alliés à la conférence de Washington ont établi, à la première séance, un accord aux termes duquel les Etats-Unis ne consentiront point à traiter d'une paix séparée. — Le Sénat a passé à l'unanimité une résolution autorisant à se servir des na vires ennemis se trouvant dans les port-américains.— Outre les prêts à la France et î l'Italie, les Etats-Unis feront prochainement à la Belgique une avance de 75' millions de francs. Le ministre de Bel gique à Washington a conféré à ce suje; avec M. McAdoo, les secrétaire de la trésorerie.[FRANGE — Plusieurs questions dont la plupart relatives aux opérations militaires, doivent être posées à la Chambre des Députés qui se réunira le 22 mai prochain Il est vraisemblable qu'une séance secrète sera décidée lorsque certaines d> ces questions seront débattues. GRANDE-BRETAGNE — M. Lloyd George ayant dû se rendre en France, la déclaration du gouvçr nement sur la question irlandaise est re mise à la semaine prochaine. — Les représentants de l'Inde à L Conférence impériale, ainsi que le géné ral Smuts et sir Edward Morris, ont ét> reçus hier au Guildhall où il leur a ét conféré le droit de bourgeoisie de la Cit de Londres. GRECE —- La situation redevient moins sûre ; Athènes. Des réservistes armés de revol vers parcourent les rues et des fusils on', été distribués, ainsi que de l'argent ar rivé d'Allemagne. La dangereuse atmo sphère qui a précédé les événements d'.1 1er décembre semble s'être créée à nou veau. D'autre part, les Vénizélistes com mencent à relever la tête et à adopte-une attitude plus décidée vis-à-vis dec Constantinistes1. L'organe vénizélistc "Patris," a reparu. •— Dans les hautes sphères, c'est un chaos de projets informes et de résolutions incohérentes. On y sait que le peu pie français est à bout de patience et demande contre le roi Constantin des mesures définitives. Pour retarder la mar che des événements, Constantin ne voi! d'autre moyen que la constitution d'un cabinet Zaïmis ; on parle d'y faire entrer même des Vénizélistes. Mais M. Véni zélos, dans un journal 3e Salonlque, fai entendre qu'il est trop tard. On s'attend à des événements.

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