*0 G^ixixxxes Same-ii leraoüt 1914 THOIS EDITÏQSS 5AH SQTTB. — SXX 2AGÏ3 COÜSES.YAÜION FAR IE PRQ6BE3 DANS L'ATTENTE SE EUROPEE c 85' ANNËE Gamedi leraoüt 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1P» rue de» Sables. Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11. place de la Bourse ABONNEMENTS: ' EDITION QUOTID1ENNE IfiffiLirf . ünan20,f•"•«•• Wfr. 3Difli$,Sff.UIXEIiB0DRfi(fir.O./ I 28 fr5 fr » 8 fr ETRAICER* 40 fr £» 22 fr. » ttfe EDITION HEBDOMADAIRE ^Internationale et d'Outre-meri • '/O PAGES, PARAISSANT LE MERCREM U* anS2J franca Bis. mois.... 185 franc» Les annonces sont recues - A BRUXELLES : aux bureaux' du iou'iwL A PARIS s ii, place de la Bout. e. A LONDRES : ciiez MM. John-F. Joaes ó O, ti& $ Snow Hill, E. C; a r"AgeP"e Eavas, n° lifc Cheapside E.G.; ei cnez JNewoud & File, Ltd, pos 14-18, Queen Victoria Street, ec I. B. Brown% litd, n° i6iJ,- Queen Victoria Street. ft, AMSTERDAM : ciiez Sijgh & Yau Diimar, Rokin, 2» & RGTTERDAï/ï s même nrnr.e, Wynhaven. 113. ftjM ALLEM&GNE, • EN' AUTRICHE-BQNGRIE et £ü| ~. SUISSE, aux Agences de la&IaLon RudollMoss^ $ ITALIË : chez MM. Haasensteïn & Yogler, & Milan, Turin et Rome. &3ÏEW-YORK t T.B. Browne, Ud tl%Sast 42adStreets l.aScj'rs <:recraseir--3an JfceMon de 1'Angleterre, la volonté de la nation même, serait de ne pas être spectatricede ceit écrasement, de s'y opposer en prenant pa.rt'aux operations miilitaires.(a) BON SIGNE Londres, jaudi, 30 juildet. J Les officiers francais et allemands, acjueliliement en voyage d'agrément a Londres, après avoir recu ce matin une dépê- iöhe -Jes invi-tant a regagner leurs corps, ont recu dans Papres-midi d'autres ' téJegrammes les prévenant qu'ils pouvaient dafférer ;:leur-depart, ' (a) LES TRAVAILLISTES Londres, jeiuidï, 30 juiKet, Ije groiipe travaiLListe de la Chambre des I Commuii-bes a vote' un ordre du jour expri- \ mant; le regret que la proposition de Sir Ed- 'ward Grey n'ait pas été acceptée. Il espère que l'Angleterre ne sera pas impliquée dans' le oonflil.fèl M. ASQUITH FERA UNE IMPORTANTE DECLARATION Londres, vendredi, 31 juillet.jVf. Asquith fera -et après-midi, vers p h.,une declaration % 'a Chambre des communes.(a) NÉGOCIATIONS AUSTRO - RUSSES REPRENNENT Londres, vendredi, 31 juillet. On apprend de source diplomatique la reij&ze des conversations entre PAutriche et a llussie. Ces conversations se poursuivent i la fois a. Vienne et a Saint-Pétersbourg et in espère qu'elles apporteront une détente la situation actucüle. Aucune ambassade 'ava«it connaissance d'un nouveau dévetop. ement de la situation ce matin. Belgrade a té occupée, mais on n'.a aucune idéé des mesures nulitaires qui suivront. On réipète tans ies niiiieux diplomatiques autrichiens cue 1'Autriche ne convoite aucune partie du rritoire serbe.(b) RUSSIE SITUATION POLITIQUE EXCELLENTE vendredi, 31 juillet. lAueun développëment. vers 'la paix n'est net temen t visible aüjourd'hui. Le fait que la fitte anglaise a quitte Portland a cause une ciriaine emotion. Cette nouvelle, join te aux a sairances données par le Japon, I certain ment confjrmé la Russie dans sa. résolutï mi de montrer de. la fermeté. Toute la n, tion so Li tien t le gcuvernement, y compris Israelites. Dn commente beaucoup les paroles que leTiar a adressées aux cadets.(a) T^UT EST CALME, MEME EN FINLANDE Saint-Pétersbourg, jeudi, 30 juillet La mobilisation partielle n'a pas trouble lal sérénité des esprits. A part les manifestations patriotiques qui se produisent. assez fréquem.Tient, la vïlle présente'sa physiönomie habitue 11 e. Dans les milieux officiels règne toujours le unème- sang-*'roid.(a) Les nouvelles recues de la Finlande ten- de§it'a dissiper les ir quietudes qui aura lent naltre au sujet de* dispositions de cette tie de l'Empire.(a) Saint-Pé- 'tersbourg annonce qu'il y a une cöncentra- ia tension internatiosensiblement mocliüé Le caractère de nale ne s'est pas riepuis jeudi soir. La. tres légere écluircie qu'on signal ai t a Paris ne s'est pas ■prócisée, mais la situation ne s'est pas Sggravée: La. est l'essentié!, :>car il ne faut pas se clissimuler que dans Létat actuel des eboses,- gagner- du temps, m peu de temps, c'est aecroïtre les chances de solution pacifique. On distingue dans eette situation ■HUatre elements".essentiels : l'échangó de .téiégrammes entre Guiliaume II et Nipolas II; la mobilisation riisse; la répliflue qu'y iera l'Allemagne et i'atlitude • .de l'Angleterre. On n'a toajours aucune ■indication oMcielle ou oitioieuse sur les Jéiégrammes écliangfc'entrele Kaiser &t le Tsar; on sait seulement que ces Jélégrammes se sont croisés. 11 y a done eu initiative simuJtanée des deux souverains, et cela ne.peut être interprété .que dans un sens favorable. Le fait que l'Allemagne a demande.a Saint-Pétersbourg quelle est la signiücation de la mobilisation russe et si la Russie est 4-isposée a arrètér/cette mobilisation Mil inquiétant. Il est évident queg$gg& russ^ que cette mobilisetaon est clingée conlre les ent-remaa^ Even t ue 11 e>Lllê. J^\iiki(^e^m,_S^^;,-^- 6nx-mé"ftnè'S,; i^ppeler .qü'clle obfigë a | rAllemaghe a 'W des devoirs, cl'all-iée* jenver's TAutriche et qu*el'le. cloit s efforcer d'atténuer dans la mesure du possible, voire de détourner complètement cette menace russe de son alliée. I^a mobilisation allemande pourrait done être logiquement la réplique a la mobilisation russe et immédiatement la mobilisation francaise se produirait en réplique a la.mobilis*ation allemande. Or, ia declaration de M. Malvy, ministrede, rintérieur de France, que Ton a rec.u . a Paris du co té de rAllemagne.des nouvelles qu'on n'osait,espérer prouve que | le gouvernement. de ;Berlin "ne 'tien t.pas .encore la mobilisation pour.un acte irreparable et qu*il y a encore place pour des négociations diplomatiques. Ce qui est certain, c'est qüe la Russie poursuit sa mobilisation'et que, a l'heure oü nous écrivons, l'ordre de mobilisa-. tion 'n'a été lanc'é ni a Berlin, ni a Paris. Aussi longtemps qu'il en estainsi, .on ne doit pas désespérer. Il se confirme que l'attit.ude de l'Angleterre é'sl bien ceilé que nous indiquions hier. C'est le cabinet de Londres qui fait preuve. de la plus grande acti.vité.. diplomatique en faveur du maintien de la paix, mais si l'équilibre est réellement menace, si rAllemagne meïiagait'réellement la France, la Belgique ou les . Pays-Bas, 'l*intervention immé-. diate de l'Angleterre avec toutes ses forces navales contre. l'Allemagne.ne fait pas 'le moindre dqute. Il est permis de supposer que c'est cette, attitude de l'Angleterre qui est.pour une large part dans la réserve'dé l'ltalie et dans la prude-nee avec laquelle fort beurensement procede l'Allemagne. Il faut bien se rendre compte, en effet, que, si un conflit general devaitsoproduire, 1'Allemagne . se, trouverait a p-u prés seule a supporter le choc, ne p.ouyant guère attend re d'.aide efficace de ses alliées. L'Autriche-Hongrie doit disposer de la moitié de son armee, soit huit corps d'armée, pour opérer contre la Serbie et le Montenegro ; elle a un corps d'armée k la frontière italienne, un corps d'armée a la frontière roiir maine, cinq corps d'armée couvrant la frontier e austro'-russe, et un corps d'armée couvrant Vienne. La Russie dispose de quatorze corps d'armée pour opérer contre les cinq corps d'armée autrichiens qui lui seraient opposes —soitla proportion de trois contre un — et de seize corps d'armée pour opérer-contre les six corps d'armée que lui opposerait éventuellement l'Allemagne a la frontière de la Pologne. Mais. si l'Allemagne doit detacher six corps d'armée pour essayer de contenir ce formidable not russe a Test, elle ne peut plus opposer •a la Prance que vingt corps d'armée. t'est-a-dire que les forces allemandes et francaises qui seraient aux prises se trouveraient, en somme, a égalité absolue, tandis que l'Allemagne serait en infériorité manifeste a Test, La situation eüt été totaJement différente si le conflit s'était amorcé entre la France et l'Allemagne au lieu de s'amorcer entre la Russie et l'Allemagne, par l'armée russe, qui interviendrait aüjourd'hui avant l'armée francaise, ne serait interventie alors que beaucoup plus tard, c'est-a-dire après que l'Allemagne aurait pu donner son plein effort contre la France. On voit par ces dispositions, qui sont officie!lement connues, que ce se- [uer re Alleméfcni rait, pour TAllemagne chose* extrêmemen t grave que de laisser s'engager une vérale dans ces conditions, pourr-ajt-elle -songer séneusem^it a jouer tout son avenir, sa puissance militaire et sa richesse industrielle sur une carte aussi douteuse? Pourrait-elle risquer tout cela pour assurer a rAntriche-Hongrie une satisfaction d'amourpropre au détriment de la Serbie ? Nous ne pouvons, nous ne voir lons le croi-re; Malgré tous Les symptömes de la crise la plus grave que l'Europe ait connue jusqu'ici, nous soutenons encore que l'Allemagne, malgré l'extrême delicatesse de sa situation par-, ticuiiêre visa-vis de TAutriche-Hongrie cqllaborera Joyaleinent. avec la France, l'Angleterre et l'ltalie pour tenter l'impossible en faveur d'une solution pacailque du c«ailit. En ce cö^*concerne Taction- austroc-seruff proprement elite, l'.oecupation de .Belgrade par les troupes austroliongroises, après un combat d'artillerie, est oonförmée.- Les Serbes. on le sail, ne pouvaient. .défendre leur . capitale, évacuée depuis piusieurs jours par Je. gouvernement et Tarmée, et iis ne peuyent davantage défendre pratiquement la region du nord-ouest, Pourtant, a piusieurs. endroits, les tentatives des Austro-Hongrois pour passer le Danube furent énergiquement conlrecarrées par les Serbes .\lais'"ce n/est pas la que. se jouera^ ies n apm:^^a^^*onTwi^ Belgrade. Aüjourd'hui, a la pointe du jour, les Serbesj essayèrent de U ire sauter le pont sans toutefois y parvenir. La douiane serbe ayant tiré sur les troupes autriehiennes, rartillerie autrichienne dirigea son feu sur ce batiment qui fut bientót complètement en ruines. Peu après on entendit de nouveau une vive fusillade et en merrie temps on apercut piusieurs incendies a Belgrade. .Au cours des diverses tentatives faitespar les Serbes po-ur faire sauter le pont,les soldat's. autrichiens fLrent prisonniers seize Serbes qui vont être dirigés sur Peter^vardèin^.(a) Après avoir exposé les raisons qui ot>li- ^4^nt la ;nonarchie austro-hongroise a • 'ïvtrapre-ndre une campagne contre le ^d&jU-me - serbe, -^ soiiverain conckirait llaiis sa missive, en formant des vceux nir qu'il pi at a Dieu de protéger rEurope INOCCUPATION DE BELGRADE Ltre une calamité. Londres, ■ ven'dreöi, 31 juillet Ou mande de/Senilm aa g St^tklard Belgrade est occupée par les troupes aati] ehiennes. Les forces qui ont envahi la Se bie pa.rSemendria s*avaiicent vers Osipaq- (b) na ca. h{*) Berlin, Gazette de Hudt Heur ANGLETERRE Mesures militaires FEUX ETEINTS Londres, jeiudi, 30 juiil-jet. e Board of Trade annonce que les feux s batea;ux-phareis du golf e de Portland p1;é supprimés et que la navigation est ■"idito pendant la rüudl(a) jeudi, 30 juillet. La dépêche de Belgra'de'disant quon a fait c'oaA { naitre publicfuemcnt par des affiches appoïi appo^;-see.i sur les murs que Belgrade a été pri's'efl:;-j par les troupes' ai.trichiennes. trente - a ; quarante mille personnes seulement étaiêrii j restées dans Belgrad-o Les autres habitapïKjfe a'vaient pris la f uit e. Il n'y' avait'd:aütres|S persónnages o ff ie ie', s que le maire de Belgrade. Deux lieutenants d- G8eregiment auraieiitété légéremont bfessés.'M b » puhlie unj P JS DE CHARBON FOUR L'ETRANGER PREMIERES ESCARMOUGHES 'Vienne, jeudi, 3o juiUet.'j La ligne cl:obsei"-vation des troupes au-ti'i7 ehiennes sur la Drino s'est avflncée en, Ii-'i vrant tleux petïts cpmbat-s jusqu'au bras | principal du fleuve. Du cöté aut.richien mi sigixtle un mort. Du cöté serbe'on sign aid une douzaine d'hommes hors de combatS ' Des baiides serbes ont essayé d'inquf^BI la 'region de Bjêlina. Kllés-Jöéj(^fe&B sées. Cardiff, vendredi, 31 juiLLet.n annonce que les autorités de l'Amité ont fait sasoir aux piïncipaux proptai'res de houillères que leur extraction pière sera réservée aux besoins de la maK(a) ARRESTATIO'N D'ESPIONS Freshwater (Wight), 30 juildet. rois étratigers soupconnés d'éspionnage été arrètés dans ie voisinage des forts, s s'étaient fait conduire en voiture. (a) L'ANGLETERRE SERB BS vendredi, 31 j uil et. jeudi, 30 juildet aurait dëS ViTfiaièJ D'après certains bruiiL troubles assez importants en NouvelleSeiibie. Les elements non serbes se refuseraionVt\ ontrer dans l'armée, de. sorte qu'il y aurait pas niaJ. de difl'icui'té's a form en* les nouveaux ïégiments.fa) N. d. 1. R. — Cette nouvelle, de source autrichienne, ne doit être aceeptée que sous les réserves d"usage. AUTRIGH-E-HOKGRIË L'EMPEREUR A SCHOENBRUN ((Ma resolution était la bonne » • Vienne, jeudi, 30 juillet. Lorsque rEmpereur, après son arrivée au chateau de Schoen-bruaiidescendit de voiture, •lebourgmestro a prononcé une,allocution dans laquollé'il renouveila le serment. de fidéüté a rEmpereur et a F Empire aunom des Viennois. L'Empereur "épondit: «C'est avec la plusprofonde emotion que je recois. cette preuvede fidélité qui me parviént de toutes les parties de'la nionarchTeVJe'voLis remercie trescordialemeïV, de votre hominage. Je croyaisa mon age, dit-i'l, n avoir phis, a vivre que des années de paix. Ma decision m'a ceirtesbeaucoup coüté, mais'par les manifestationsqui m'environnent de toutes parts j'acquiers la conviction que ma 'resolution' était ntbonne. »(a) FRANgOIS-JOSEPH CONFERE AVEG L'ETAT-MAJOR Vienne, jeudi, 30 juillet. Les journaux annoncent que le comte -Berchtold, nhaiistre des affaires étrangëres, le general Krobatin, ministre de la giférre et le general Conrad de Hoetzendorf, etief d'étatmajor general ont été - ree us en audience par rEmpereur, hier dans l'aprèsinidi.• I/entrevue a dure deux henres. (a) LE POINT DE VUE AUTRICHIEN Saint-Pétersbourg, Vienne, jeudi, SO juillet.Suivant la «; Nouvelle Pr esse Libre », $ fait que la Russie s'est déclarée pröte a échanger des vues direbtes avec TAutricheHongric ne simp-Hfie.guère la situation. Ondit a"Paris, ajoute ce journal que l'Aliemagne dolt s'enti'emettre a Vienne pour donner a la Russie oertahies' assurances notamment que, après que PAutriche 'auravaincu la Serbie, il ne soit pas touche a rindêpendance de ce pays. Or, T'Allemagnènè désire in^,ueneeI,d'aucune maniereP Au trialle sur ses relations ultérieui'es avecda Serbie et comme 1'Autriclie elle-même neveut pas prendre actuel'lernent d'engagement pour Pavenir, les trois thès-és' allemande, austrohongroise et russe' sont encore tres éloignées.'0"0 ON CAUSE Londres, vendredi, 31 juillet.LAgence Reuter apprend que les conversations sont reprises entre Vienne et Saint-Pétersbourg.(a) FRANCOIS-JOSEPH AURAIT ECRIT AÜ'PAPE pu pa CONCENTRATION DES WAGONS - ' Berlin, vendredi, 31 juillet ^ambassadeur d'Allemagne Rome, vendredi, 31 juillet, Le <( Xuovo Giornale » dit que FranceisJoseip'h a répondu au message que le sou•verain• pontife lui avail adressé dans lajournée de samedi dernier, pour l'adjurer de ne pas troubler -la paix européenne; l'empereur' d'Autriche renieröierait Te Pap e de sa bienveillante intervention en l'assurant de ses sentiments profondément paci•fiques•. tion générale des wagons et des voies ferrée,3 en Russie.(b) LA FIEVRE A SAINT-PETERSBOURG Saint-Péter-sbourg, vendredti, 31 juillet. Toute la nudt la capitale a été fiévreuse.Personne ne dpmnait. Les manifestations patriotiques se sont succédés et, jusqu'a 4 heures du'martin, les rues centrales ontété parcourues par une foule nombreuseportani des drapeaux et des portraits derEanpereur et chant ant Pbyxmie national. Des cri'S enthousiaste^ de « vive la Russie ! vive l'armée 1 vive l'Empereur 1 » furentpoussés. Ce ALLEMAGiNE L'état (ie guerre est proclamé BerL'm, vendredi, 31 juillet,aJ ;•,?-*'eyjB'yiw.y-nj-sss^Iav»jyA>8»»jprtv'-.H<.V^E^'-'v-^catisxvcm--en-t7,v a e sont pas encore jouées,,puisque' les relations ne sont pas encore rompues entre PAutriche et la Russie. lisdisent, de plus, ru'ii est inexact que l'Allemagne ait posé a. §aint-Pótcrsbourg. une, question sur )e>s anrements avec un delai pour la réponse. Mais ils estiment qu'unedemande semblable s'impose d'ici peu. Il est impossible qu'un pareil état de chosesse prolonge pendant des jours ou même desheitres. Les journaux repetent que le gouvernement allemand continue a s'efforcerd'amener une entente entre Vienne et StPétersbourg sans d'ailleurs précis er davantage et sans -paraltre trop er o ire' au succesde ses efforts.(a) AUCUNE DEMARCHE DECISIVE N'A ETE FAITS Berlin, vendredi, 31 juillet. Les conversations entre Berlin et Saint^ Pétersbourg' ne sont pas. encore arrêtéesj Cette constatation, jointe au fait que le mobilisation n'est pas encore ordonnée en France ni en Allemagne, est Jugée comme la seule raison pour laquelle il' est permis de dire que tout e.cpoir de paix n'est pas encore entièrement disparu, mais ce n'est pas une raison suffisante pour dire que la situation ait perdu quoi que cè soit de sa gravilé. Le contact entre Vienne et SaintPétersbourg n'est pas rompu, mais les tentatives faites pour diminuer la tension n'ont jusquü maintenaut aücun succes. D'après la (( Gezette de Cologne » le gouvernement allemand a jusqü'.ici évité de faire a Sadnt-Pétersbourg une 'démarche 'decisive'et de poser'une question catégorique,ce qui, par la réponse qui serait faite, déciderait définittvement de son attitude. . (b) INTERDICTION D'FXPORTER DES CEREALES ET DU BETAIL Berlin, vendredi, 31 juillet. < On apprend que le conseil federal examinera ce matin la question des mesmes &prendre pour interdire 1'export.atioii descéréales, farines et fourrages, du bétail etde la viand e.(a) ARRESTATION BUN ESPION RUSSE Berlin, vendredi, 31 juillet. ■ La LES LANCEURS DE FAUSSES NOUVELLES' Berlin, vendredi, 31 juillet.La police a saisi uuatre journaux berlinois qui annoncaient la mobilisation de PAU erna _ gne..;v-',.f',.>; - (&)\

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