L'indépendance belge

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s.n. 1914, 11 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w37kp7vv47/
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lO Centimes EN BELGIQUE £T A PARIS ' ZV ANNÉE Lundi 11 mal 1914 administration et rédaction 1^-. rue de» t&ables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse abonnements: ÉDITION QUOTIDIENNE 4ELGIÇIJE, Htm 20fr. Emois. 10lr. 3mois, S(r. UX£KE0UR£ (Gr.-0-l » 28 (r. » Sir •- 8 ir. mmi » 40 Ir. » 22 Ir. » ÉDITION HEBDOMADAIRE loitmaiiocaie it d'Ouiri-mir) X) PAGES, PARAISSANT LE àlKROREDI fa aa »iî franc* «ix. moi» 1» frauc» L'INDÉPENDANCE THOIS ÉDITIoara PAE JOCE. — SIX PAGES! BELGE CÛSSEEVAXIQH VAX M PKOtKÎa Édition du matin .v> iai Lundi 11 mai 1914 Les annonces sont reçues^ À BRUXELLES : aux ùureaux au jou'oa-l. A PARIS î il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & G®, u? Snow Hilt, 2. C. ; à l'Agence Ha vas, u° 113» Cheapaide E. G.; et chez Neyroud de Fils, lia DM 14-48, Queen Victoria Street, et T. 6. Brown% Lid. n° 463, Queen Victoria Street. À AMSTERDAM î chez Nijgn&Van Oiimar, Rofcin, 2» â ROTTERDAM ï même tirme, Wynhaven. 443. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolt Moss^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogier, à Miiyn, Turin et Rome. Aiî>iEW-ïGRik. î T,B. Browne, Ltd, i$ East 42ùd Street ^Aujourd'hui LA CRISE ANGLAISE, par Roland DE MARES. <iE MjJaIûOE ET LES ETATS-UNIS. - A Mazatian. — Munitions renvoyées. En Albanie. — La question épirote. — La commission de contrôle. En Allemagne. — Le baptême du prinoe Héritier de Brunswick. En Autriche-Hongrie. _ A la délégation autrichienne. En Italie. -- TREMBLEMENT DE TERRE. Etendue du désastre. — Spectacle effrayant. — A la Chambre. En Russie. — Mission ottomane à Livadia. Lettre de Suisse. Notes du jour, par J... En France. — Au Maroc. — La mort du R.oghL En Belgique. — Leurs craintes. Chronique mondaine. Combien coûte un chapeau rouge. Camille Lemonnier vivant. Le Mensonge. Le Congrès féministe de Rome. Leçons sur la langue auxiliaire internationale.Jlevue des revues. Vient de paraître. Metal-Exchange de Londres. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (6= page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans totre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies Je la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, iO mai La Grise anglaise Là situation pbtiUilué lèfi.d à se modifier assez notablement- en Angleterre, et .6ri a l'impression que les conservateurs .et les unionistes, qui encouragèrent avec tant d'ardeur l'organisation de la révolte de l'Ulster, cherchent maintenant à prévenir dans la mesure du possible la guerre civile. Le langage que tiennent les chefs de l'opposition est beaucoup plus conciliant; on distingue dans leurs discours le désir d'un arrangement, et ils protestent avec indignation contre l'accusation portée contre eux par les libéraux d'avoir poussé l'armée à la mutinerie. Faut-il en-conclure que les unionistes sont résignés à s'incliner devant le principe du «home rule», dont la réalisation peut être considérée désormais comme inévitable ? Faut-il en conclure qu'ils "fléchissent par lassitude, par conviction de l'inutilité de leurs efforts? On n'oserait- l'affirmer et, au surplus, le discours prononcé à la réunion annuelle de la Primrose League par lord Lansdowne, qui fut secrétaire d'Etat pour le Foreign Office dans le dernier cabinet conservateur, interdit même tèute supposition de ce genre. Les unionistes restent des adversaires irréductibles du « home rule ». mais ils apportent unie certaine atténuation momentanée dans la forme de 1 ur opposition parce qu'ils ont à se faire pardonner quelques dangereuses imprudences. Aussi longtemps que la révolte de l'Ulster subsistait à l'état d'une menace assez vague ?t qu'on avait la conviction qu'il n'était guère possible d'organiser pratiquement la guerre civile dans un pays civilisé à institutions libérales, on excusait les conservateurs d'user de tels moyens . pour arriver à leurs Ans et pour essayer d'intimider le gouvernement libéral. Mais les choses ont totalement changé d'aspect quand se produisit le débarquement. d'armes' et de munitions dans l'Ulster, quand on vit des officiers offrir leur démission pour n'être point contraints de participer à des opérations éventuelles dans l'Ulster. On eut ici le sentiment très net d'un ébranlement des institutions politiques les plus respectables de l'Angleterre et qui ont subi heureusement l'épreuve de bien des crises nationales; on comprit que c était toute 1 unité morale du peuple anglais et l'avenir même de la Grande-Bretagne dans le monde qui étaient, en cause. On s'effara surtout devant le fait, des conservateurs encourageant l'indiscipline militaire et poussant à la guerre civile, alors qu'on était habitué à voir en eux les plus fermes soutiens de la société et les défenseurs naturels des grandes traditions politiques et nationales. L'attitude des conservateurs et des unionistes dans les incidents qui marquèrent 'organisation de la résistance dans l'Ulster bouleversa ainsi brutalement, toutes les conceptions habituelles de l'action des différents partis, et la conscience populaire en fut sérieusement troublée. Du coup, la partie •le l'opinion qui s'affirmait- hostile aux libéraux se ressaisit et se montra plus favorable, à un gouvernement qui avait évidemment te devoir de défendre la paix publique et l'ordre des choses établi, qui avait à faire respecter, quelles lue pussent être ses erreurs, la volonté nationale, traduite dans les décisions de la majorité parlementaire, contre les entreprises des factieux. C'est uniquement là qu'il faut cherchei la cause du changement survenu dans l'altitude de l'opposition conservatrice. Celle-ci a été trop loin,'a fait preuve d'excessive complaisance à l'égard des méthodes révolutionnaires des protestants de l'Ulster, et les leaders conservateurs comprennent la nécessité qu'il y a pour eux de réagir contre l'impression pénible produite, .\lais cela ne signifie nullement qu'ils abandonnent la lutte sur la question même du « home rule ». Aussi ne faut-il pas s'attendre à ce que la Chambre des Lords revienne sur son attitude première et adopte tinalement le projet de «home rule» voté par la Chambre des Communes. Elle le repoussera cette fois avec la même énergie qu'elle le repoussa lorsqu'il lui fut soumis au cours de la précédente session, mais cela accompli, et le projet obtenant force, de loi par le seul vote af'flr-matil' de la Chambre des Communes, conformément à la procédure établie il y a deux ans en faveur de la prépondérance : des décisions de la Chambre élue, il s'agira de grouper dans un second projet les concessions que le gouvernement et la majorité voudront consentir à l'opposition. C'est en vue de l'élaboration de ce second projet qu'une entente entre le gouvernement et les conservateurs est hautement, désirable, puisque seule cette entente peut prévenir efficacement la guerre civile. La base de tout accord éventuel, c'est évidemment l'exclusion de l'Ulster du régime autonome accordé à l'Irlande, mais on est loin jusqu'ici d'avoir trouvé une formule donnant satisfaction aux uns et aux autres. M. Asquith a laissé entendre que l'on pourrait l'aire l'expérience d'une exclusion provisoire de l'Ulster, pour quelques années, et que la confirmation des résultats de cette expérience serait alors cherchée dans un référendum à organiser parmi les habitants de l'Ulster. Cette proposition a été vivement combattue par l'opposition parce qu'elle ne paraît pas offrir suffisamment de garanties aux protestants. En effet, dans l'esprit du gouvernement, les comtés de l'Ulster qui se prononceraient en majorité pour le « home rule » seraient soumis au nouveau régime irlandais, tandis que les comtés de cette ■ -province- qui se prononceraient contre te « home rule » resteraient soumis au régime actuel. Gela aboutirait en fait au morcellement politique de l'Ulster, car, si les protestants anglais sont en glande majorité dans l'ensemble de la province, ils sont en minorité dans plusieurs comtés, où ces minorités de protestants se trouveraient, par conséquent, assujettis à l'influence catholique dont le « home rule » doit inévitablement assurer la prépondérance en Irlande. C'est ce que les conservateurs et les unionistes ne veulent pas; c'est contre ce risque que les gens de l'Ulster poussent la résistance jusqu'à vouloir organiser la guerre civile. L'opposition exige que l'exclusion de l'Ulster du régime du « home rule » soit accordée pour la province entière et d'une manière définitive. M. Asquith et. les libéraux, tout en étant disposés à faire des concessions, veulent laisser la porte ouverte à une réconciliation de l'Ulster protestante et de l'Irlande catholique dans un même régime d'autonomie administrative; l'opposition veut que la coupure soit nette. Est-il possible de concilier ces deux points de vue ? Malgré les apparences défavorables, on n'a pas perdu tout, espoir d'y arriver si, de part et d'autre, on fait preuve de beaucoup de bonne volonté. 11 est très vrai qu'à deux reprises déjà des négociations furent engagées entre-le gouvernement et tes leaders de l'opposition sans qu'une formule d'entente ait pu être trouvée; mais ces premières négociations se déroulèrent dans une atmosphère politique, très différente de l'atmosphère actuelle. A cette époque, les conservateurs et les unionistes croyaient encore pouvoir intimider le gouvernement libéral en soutenant qu'il n'avait pas le droit de réaliser le projet de «home rule» sans avoir consulté préalablement le pays par des élections spéciales; ils ont cru ensuite que la menace de la guerre civile dans l'Ulster suffirait. à faire ajourner la solution du problème irlandais à l'année prochaine, c'est-à-dire après de nouvelles élections. Actuellement, il en va tout autrement l'opposition sait que le gouvernement, formellement engagé envers les nationalistes irlandais qui constituent l'appoint indispensable de sa majorité, ne peut plus reculer et qu'il devra, au besoin. faire résolument face à toute tentative révolutionnaire dans l'Ulster. Quelle que soit leur hostilité au gouvernement libéral, les conservateurs ont conscience de l'intérêt supérieur cte la nation, et on peut, croire qu'ils s'uppn-queront à atténuer le risque d'une guerre civile, à prévenir le bouleversement politique de l'Angleterre dont ils'seraient tes premiers à pâtir. Les négociations seront, difficiles; elles porteront sur des points extrêmement délicats, mais on fera l'impossible potn les faire aboutir. D'ailleurs, si la recherche d'une formule spéciale pour l'Ulster ne fournissait pas un terrain d'entente, on songerait sans doute à élargir le problème ut à examiner le principe d'une organisation fédérale des différentes con. trées du Royaume-Uni, principe auquel il a été fait allusion à plusieurs reprises et qui semble compter des partisans dans- les différents partis. L'autonomie régionale s'adapterait fort bien au tempérament anglais, mais son organisation présenterait des difficultés considérables, ju-unijâw" vi Quoi qu'il en soit, après deux années de crise aiguë, la tendance à la conciliation existe en ce qui concerne le problème irlandais, et l'on commence à entrevoir la possibilité pour le gouvernement libéral de sortir honorablement de la passe dangereuse où il s'est trouvé engagé par la force des circonstances. Cette détente ne peut que réjouir tous les amis du peuple anglais en Europe cl tous ceux qui suivent, avec intérêt l'évolution sociale du libéralisme anglais. ROLAND DE MARÈS. Le Mexique et les jbitats-Unis Munitions renvoyée_ Washington, samedi, 9 mai. M. Bryan annonce que les munitions de guerre qui se trouvent à bord du « Kron-prinzessm Cecilie » seront renvoyées, en Allemagne-, (a) Washington, samedi, 9 mai. Ce sont les agents du navire allemand qui ont décidé de ramener en Allemagne la cargaison d'armes destinées au général Huerta. Le seul .moyen d'empêcher le débarquement des armes, était de saisir le bureau des douanes de Porto-Mexico, mais l'armistice interdisait aux Américains d'employer ce moyen. (a) Envoi d'un navire Washington, dimanche, 10 mai. Un navire armé de deux canons de .12 pouces a été envoyé à Tampico, Son. faible tirant d'eau lui permettra de remonter le cours du Panico. (a) A MAZATLAN Washington, samedi, 9 m&i. L'amiral Ilowar<î a télégraphié qu'il n'est pas vrai que les constitutionnalistes se soient emparés de Mazatian. Le combat continue. (a) XewtYork, samedi, 9 mai. Suivant un télégramme de Mazatian, le commandant des nationalistes a présenté à l'amiral américain ses regrets que la chute accidentelle d'une bombe d'un aéroplane militaire ait lué des non-combattants. La prise de Mazatian semble imminente. —jcmpb——a—ou—bbmwwiimiii ■■■■■nwr Nouvelles as l'Etranger ALBANIE LA COMMISSION DE CONTROLE S ienne, samedi, 9 mai. On monde de Santi- (Juaranta à la « Correspondance Albanaise " que les membres de ia commission internationale de contrôle se sont rencontrés ici, hier, avec le président d« • gouvernement provisoire de f'Epf-re, M. Zographos, et son ministre des affaires étrangères, M. Caratanos. Comme les membres de la commission ne pouvaient trouver à se loger à Santi Quaranta, ils sont partis avec MM. Zographos et Cara-lanos pour Corfou, où il continueront les négociations. (a) Athènes, samedi, 9 mai. M. Zographos, chef, du gouvernement autonome de l'Epire, et M. Caratanos, ministre des affaires étrangères de l'Epire, et les membres du contrôle internationale de l'Albanie, venant de Corfou, sont arrivés hier soir vers minuit. Les pourparlers ont commencé ce matin à 10 heures. Ils ont duré iongtemps et on croit qu'ils aboutiront à un résultat satisfaisant. Le journal « Ethnos. » annonce que le gouvernement argentin a consenti à vendre à la Grèce .un dreadnought, à condition que le contrat de vente soit ratifié par la Chambre argentine. (a) ALLEMAGNE Le baptême du prince héritier de Brunswick Une allocution de Guillaume II Brunswick, samedi, 9 mai Au diner de gaia qui a eu lieu à l'occasion du baptême du prince héritier, l'empereur Guillaume a prononcé une allocution dans laquelle il a exprimé le vœu que ie nous eau-né, qui doit un jour monter sur le trône de Brunswick, y rencontre le plus complet bonheur, afin d'assurer la prospérité de son duché. Il lui a souhaité d'employer plus tard toutes ses forcés dans 1-e concert : des princes allemands pour assurer la grandeur de la patrie allemande. 11 a enfin exprimé le vœu qu'il se montre un ferme soutien de la foi protestante. Le duc a remercié l'Empereur êt l'Impératrice d'avoir bien voulu accepter d'être les parrains du nouveau-né et d'être venus en personne assister à la cérémonie. Il a remercié cordialement ses parents et aussi les Souverains qui s'étaient fait représenter à la fête. 11 a également exprimé l'espoir qu'il pourra faire de. son fils un homme accompli qui saura dans là vie se conduire en véritable prince allemand. (a) Bruits controuvés Londres, samedi, 9 mai. L'ex-roi Manuel a déclaré totalement dénués de fondement les bruits d'après lesquels la visite du prince de Hohenzollern n'aurait d'autre but que de ramener sa fille en Allemagne. Les deux époux doivent, vers la fin de juillet, rendre ensemble visite au prince de Hohenzotlern et rentrer dans le courant d'octobre. (a) — L'état de Mme de Befhmann-Hollweg, femme du Chancelier de l'Empire, est très sérieux. Elle a été transportée samedi soir dons là cliniflUè du Drôféss'wr KoWaiik: io) lu uiumi ■ ANGLETERRE La visite des souverains danois Londres, samedi, 9 mai. Ce soir, ■ à 8 h. 30, a eu lieu au Palais de Bùckinghàm, ùn grand diner dé gala en l'honneur des souverains danois. Il y avait 132 convives parmi lesquels la plupart des membres de la famille royale, les membres du cabinet et leurs femmes, fe duc de Norfolk et un grand nombre de personnages de l'Etat (a) — M. Joseph Chamberlain, qui villégiaturait à Cannes avec sa famille depuis six mois, est reparti pour- Londres, cet après-midi, ù 1 h. 30. AUTRICHE-HONGRiE La santé de l'Empereur Vienne, samedi, 9 mai. D'après le.bulletin, publié ce soir sur la sanité de l'Empereur, on n'a constaté aucune espèce de changement dans le catarrhe depuis ce matin. Pour le reste l'état de Sa Majesté est entièrement satisfaisant. (a) A LA DELEGATION AUTRICHIENNE La commission de l'armée Budapest, samedi, 9 mai. M. Engei, gérant du ministère des financés autrichien, fait un exposé du budget autrichien par suite des exigences de l'armée et de la marine. Les dépenses normales seront couvertes par les recettes normales du budget, sans recourir à de nouveaux impôts. Pour les ciédits ext-raordi-lùuree touchant l'Autriche, une somme de 115,900,000 couronnes est prévue . par un emprunt. ' Une dépense de f20 millions pour lès nesoins des chemins de fer de l'Etat sera couverte également par un emprunt. Le ministre espère que ces emprunts pourront être contractés d'une manière normale, par une émission de rente, il n'a pas l'intention de faire cette opération de crédit, aviui't le commencement de 1915. Le budget autrichien de 1914-1915 accuse une augmentation de recettes par le développement nuturel des impôts, il n'y a pas de déficit. Le ministre constate le succès des der-niens emprunts qui . prouve que la confiance de l'étranger dans les titres autrichiens est rétablie. - M. Mastaiker, député tchèque, rappeffe manifestations antiautrichiennés qui sé sont produites à Venise, à Naples et à Rome. Il demande au gouvernement d'indiquer ce qu'il compte faire pour mettre fin à ces incidents et faire respecter et .protéger les Autrichiens. (a) COSTA RICA Le nouveau gouvernement M. Alfred Gonzalès Florès a pris consti-tutionnelllement possession de kl présidence de la République de Costa-Rica le 8 mai. Il a formé son ministère de la façon suivante : Affaires étrangères : Don Manuel Castro Quesada Gobernacion ; intérieur ; M. Juan R. Arias ; finances et commerce.: M. Ma-riono Guardia Carozo; travaux publics : M. Albert Echandi ; instruction publique : M. Luis S. Gonzalès. ESPAGNE AU SENAT Un débat politique Madrid, samedi, 9 mai. Le Sénat discuta le - projet de message des. Coriès au discours du l'rôhe. Le débai roule plus spécialement sur l'acceptation du pouvoir par M. Dato. Plusieurs ex-ministres „ conservateurs, notamment MM. Allende Salazai-, liodri-guez San Pedro, attachés au parti Maura, expriment une très vive opposition au cabinet.Le président du conseil, prenant la parole, dit : C'est au moment où le gouvernement se trouve en face de questions si importantes :. la grève, le Maroc, ie conflit mexicain, l'organisation navale, que ceux qui suivent la politique de M. Maura, au lieu de conseiller l'union pour résoudre ces problèmes, nous traitent de faibles et d'impuissants et nous refusent leurs voix. Nous sommes ici et nous y resterons aussi longtemps que nous aurons la confiance de la Couronne et l'appui du parti, ne nous préoccupant- que de l'avenir et, du bien-être du pays. M. Dato rappelle que quand le Roi l'a chargé de constituer le cabinet, il alia voir M. Maura, mais que celui-ci refusa son appui. M. Dato exprima sa vive douleur de voir que sa loyauté envers M. Maura n'a servi qu'à lui attirer les attaques de ses amis. M. Dato, traitant la question du Maroc, déclare que l'intégrité espagnole exige que de la Méditerranée il l'Atlantique il n'y ait sur la côte du Nord de l'Afrique qu'une autorité, celle du Sultan, protégée par les Espagnols. C'est un devoir à remplir coûte que coûte. M. Dato termine en demandant au Sénat et surtout, aux conservateurs de soutenir le gouvernement pour travailler au bien dé la patrie. M. Rodriguez San Pedro, chef du parti mauriste, déclare qu'il s'abstiendra de voter, le cabinet Dato étant responsable de la division du parti conservateur. M. Dato regrette l'abstention des mau-ristes, mais déclare qu'aussi longtemps qu'il aura la confiance du Trône et l'appui de la majorité, il restera au pouvoir. (Appl.) Des sénateurs et les ministres viennent 1er M. Dato. f.es mauristes quittent la salle. Le message est adopté par 145 voix con: tre 71. — Séance levée. — Le ministre des fiiiances a donné lecture, samedi après-midi, à la Chambre, de pinsiea'-s projets parmi lesquels un ayan' trait à un impôt sur le sucre de 25 pesetas par 100 kilos.. Les sucres étrangers paieront 00 pesetas par 100 kilos; le sel paiera 20 pesetas par 100 ki'os; le sel destiné aux conserves payera 10 pesetas par 100 kilos. Cette somme sera remboursée si ces conserves sont exportées. Les droits d'importation sur les sardines seront de 8 pesetas par 100 kilos au lieu de 24 -pesetas comme actuellement. Pour la conversion des bons du Trésor émis conlonnément à la loi du 14 décembre 1912, ainsi que pour faire face aux obligations du budget de 1915 pour lesquelles les ressources ordinaires sont insuffisantes, une autorisation est demandée aux Cliamibrés en vue d'une émission d'obligations.La ci.-culation fiduciaire est portée à 2 milliards '500,000,000 pesetas, avec garantie ûe 00 p. c. en or et le reste jusqu'à 80 p. c. en argent. Le projet de budget pour 1915 comporte 1,455,961,7G5 pesetas pour les dépenses, accusant iule augmentation de 05,120,485 pesetas, sauf sur les chapitres consacrés au Maroc, qui açcejcnt- une. diminution de 2,825,590 pesetas. l.e loti! des ressources ordinaires ne s'élèvent qu'à 1,.>55,075,818 pesetas, so.it une différence de 100,985.940 pesetas, qui sera couverte par une émission d'obligations. — Le Sénat a voté, par 145 voix contre 71, le message en réponse au discours de ! i Couronne. (a) GRECE Pourparlers Alneiics, dimanche, 10 mai Les représentants de l'Epire et de l'Albanie ont ténu cet après-midi à Corfcu une nouvelle conférence qui s'est prolongée et sur laquelle les délégués n'ont voulu donner aucun détail. Interrogés sur la mission de la conférence internationale, divers membres de cette co-iuu..,;.on t..t déc.uré que -le.s ira-vaux étaient commencés, mais qu'il leur euiii, iinposs;bie de rien une a ce sujel. toutefois, ajoutent-ils, il est probable qu'aussitôt que les discussions auront abouti a un résultat nous ferons, d'un commun accord, un communiqué. ITALIE TRElBLiMT Û<i TERRE Les sigues précurseurs A ci leiaie, sameiii, 9 mai. Vingt-Jeux des messes Ue Lniei-a,les plus gravement atteints, ont déjà été transportés dans d'autres bourgades. Plusieurs ne sont que légèrement atteints. Un service de secours est organisé. Des vivres de toutes sortes sont envoyés à Linera et à San-ta-Venenna. Les autorités ont demandé mille tentes de plus. Un s'occupe de faire fonctionner, des cuisines économiques. Lin commumqu. du bureau central d'observations sismologiques dit que depuis le ï5 avril, en même temj que ie réveil d'une légère activité de l'Etna, 011 ressentait chaque jour des secousses dans les communes environnant te volcan surtout dans. celles situées. sur le versant du volcan. Le soir du 7 mai une secousse très forte fut ressentie sur son versant. Eiie fut enregistré! par tous les cvbse; vutoires d'Italie et avant-hier, vers 7 h. 1/2, le phénomène atteignit son maximum. ;a) Spectacle effrayant Rome, samedi, . 9 mai. Les journaux publient de longs détails sur ie tremblement de terre. Le village le Linèra a éié particulièrement éprouvé. La plupart des' victimes sont des femmes et des enfants, car au moment de la secousse les femmes préparaient ,e repas du soir et les hommes n'étaient pas encore rentrés. Le spectacle est effrayant. La route provinciale conduisant à Linera commence à être déblayéé grâce à l'activité des ingénieurs et des soldats qui procèdent avec le plus grand zèle au sauvetage. Le nombre des blessés à. l'hôpital d'Acireale atteint une centaine. L'étendue du désastre Cutané, samedi, 9 mai. Les personnes qui ont visité les lieux les plus éprouvés par le. tremblement de terre rapportent qu'à Linera 011 a retiré jusqu'ici 45 morts et environ 150 blessés. On continue à procéder au déblaiement des décombres et l'on craint qu'il n'y ait d'autres victimes.Dans la bourgade de Bongiardo, il y a 10 morts et 20 blessés. Les autorités et le député de la circonscription se trouvent sur les lieux. Les autres' parties de la région de l'Etna n'ont subi que des dommages peu importants. (a) Cal.-.ne, samedi, 9 mai. Voici d'après des renseignements authentiques, quelle est la situation : le tremblement de terre a détruit, complètement les bourgades de Linera, Zerbati, Passapoma et PemmisL II a causé des dégâts sérieux dans les bourgades de Santa-Veterina,San-ta-Maria, Ammolati, Guardia et Pogiardo. Des décombres de Linera 011 a retiré 42 cadavres et l'on suppose que 60 personnes restent, encore ensevelies. A Pogierdo et à Patisapomo 011 a dégagé 2 cadavres, fl reste, croit-on, deux personnes ensevelies. On compte un mort à Mortara et 72 blessés sont soignés ù l'hôpital d'Acireale. A l'hôpital de Catane, 13 blessés ont été reçus. A l'hôpital de Giarre, 2 blessés reçoivent. des soins. Une vingtaine de blessé." atteints légèrement ont été soignés sur place; dans les bourgades de Pogiardo et Pas-sapomo, il y a 20 blessés et 3 à Guardia. (a) Rome, samedi, 9 mai. I.es journaux affirment, dans des éditions spéciales, que' le chiffre des morts à la suite du tremblement de terre qui s'est produit dans la province de Catane dépasserait. plusieurs centaines et que celui des b'.e.-sés atteindrait environ un millier. Cependant les nouvelles officieuses reçues jusqu'à maintenant évaluent à 140 le nom< bre des morts dans les bourgades de Li« nera et Bongiardo et affirment que dans la localité d'Acireale il n'y a aucun dégât, ni aucune victime. Le « Messaggero » reçoit d'Acireale la nouvelle que des villages, notamment Line» ra, sont complètement détruits et qu'à San» ta-Venerina les dommages matériels sont importante, mais que le nombre des vicii» mes est peu élevé. Les poteaux télégraphiques ont été détruits dans un rayon de plusieurs kilomètres. Le pont du chemin de fer et le tunnel de Guardia menacent de s'écrouler-. La population campe en plein air. (a) ■ La recherche des cadavres Ca'.ane, dimanche 10 mai Les soldats continuent avec un grand dévouement la recherche des cadavres dans les décombres de Linera, Pongiardo Passapomo. Soixante cadavres ont été retirés jusqu'à présent. Les rescappés Les habitants qui ont échappé à la mort et qui sont dépou-vus d'abri et- de vivres se réunissent autour des cuisines improvisées par les autorités. Par les soins du pi'éfet des tentes sont envoyées à Linera où aucune -habitation n'est restée debout et où les paysans campent dans les vigno» blés. Les secours en argent Rome, dimanche, 10 mai. Le Roi a donné une somme de 100,iXKJ lire pour les victimes du tremblement dt terre d'Acireale. A la Chambre Le président du conseil, M. Salandra, répondant à des questions concernant le tremblement de terre, communique les renseignements qu'il cl reçus. 11 ajoute que le gouvernement a fait, tout ce qui. était possible. il a mis déjà à la disposition du préfet de Catane des fonds pour les premiers secours et des fonctionnaires du génie'civil ont été envoyés sur place. En outre, le sous-secrétaire d'Etat aux colonies part ce .soir pour Catane et les lieux dévastés. MM de Selice, Libertini et Pantana recommandent les populations aux soins du gouvernement et expriment leurs sentiments de sympathie aux sinistrés. Le président du conseil s'associe à cet paroles-et dit que-le.(Sentiment du pays est unanime en face du malheur qui frappe plusieurs, cités. (a) PORTUGAL Le nouveau ministre des affaires étrangères Lisbonne, samedi, 9 mai. Un décret nommant M. Freire Andrads ministre des affaires étrangères a été signé aujourd'hui. "(a) RUSSIE Mission ottomane à Livadia Constaniiiiople, samedi, 9 mal La mission ottomane, ayant- à sa tête f'aiaad bey, ministre de l'intérieur, part ce soir à 6 heures, allant à Livadia saluer le l'sar au 110111 du Sultan. Au retour-, Talaad bey ne s'arrêtera pas à Bukarest-, le gouvernement roumain ayant informé la Porta que le Roi est absent de sa capitale en raison de la visite qu'il fait actuellement aux nouveaux territoires annexés et qui fe retiendra éloigné de B-uka.re.st une dizaine de jours. Le voyage de Talaad bey à Bukarest est en conséquence renvoyé au 23- mai. (aj Constantinople, dimanche, 10 mai. Selon des informations émanant des cercles du palais, Talaad bey est porteur d'une lettre autographe pour ie Tsar. Il remettra aussi au Tsar et. à la Tsarine des cadeaux envoyés par le Sultan. (a); -- Le conseil d'Empire a adopté, le projet de loi relatif au droit- d'entrée sur les céréale. de l'étranger, les pois et les liaricots, dan: la formé votée par la Douma. Le droit d'entrée est de trente kopecks par pouij (poids brut). La loi entrera en vigueur unf semaine après sa publication. (a) SEREŒ — Une note officieuse déclare dénuées d» fondement les nouvelles reçues à Sofia et Suivant lesquelles des bagares sanglantes auraient éclaté entre les troupes de la garnison serbe et des troupes formées de régu. liers des nouvelles régions serbes. (a) TURQUIE ConstanUnople, dimanche 10 mai M. Menàdovitch est- nommé ministre ri* Serbie à Constantinpole. Lettre de Suisse (De notre correspondant.) A l'Exposition nationale de Berne La Suisse, cette année, aura son expe sition. Ce sera non pas une Worl'd's Fa; comme votre pays les connaît, mais u;it manifestation sans mélange de son activité dans le domaine industriel, artistique et social, tout simplement. Dans peu de temps — le 1D mai -- le grand jour sera là, et, chose étonnante, il ne m'a pas paru, lors de ma dernière visite, que l'on se démène là-bas comme i! conviendrait à la veille de l'ouverture. Pourtant, il reste quantité de choses à parfaire encore, èt il semble qu'il sera impossible de tout finir pour la date fixée. Cepen dant, ne craignez pas que tout ne soit prêt à l'heure, à la minute fixée, et vous pouvez être sûrs qu'il ne manquera pas un clou, pas une fleur à notre exposition. Il faut savoir que les Bernois ne sortent jamais de leur beau calme. Leur adage favori leur recommande de ne pas se presser et de renvoyer au lendemain ce que l'on ne peut faire aujourd'hui. Mais ils sont gens tenaces, opiniâtres, con-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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