L'indépendance belge

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07 november 1917
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s.n. 1917, 07 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09x26/
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rnuéfl» No 263 L' INDÉPENDANCE jîOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) 'f ADMINISTRATION ET REDACTION: BOÏTRW ,/DINE STR., HIGH EOLBORN, W-.C. 1. -1' PLACE DE ( 3115 ™fcSB' TELEPHONE: HOLBOBN 1773-4, TELEPH.: |238".75e MERCREDI 7 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le mardi 6 novembre ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. ICONSERVATION PAR LE PROGRES. Vl AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION l « Mardi, aaiidi. • . » Les derniers communiqués nous apprennent ,llie des forces austro-allemandes ont franchi le fleuve au nord de Pin-jjuo, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest d'Udine, c'est-à-dire un peu jU sud de la boucle qu'il forn^f à proximité de son .point de jonction avec le Fella. Le passage en cet endroit a été facilité à l'ennemi par la possession du Mont San Daniele, d'où l'artillerie austro-allemande pouvait diriger un feu très effectif contre les positions de dos alliés. D'autre part, les eaux du Taglia-mento, impétueuses lorsque les Italiens eurent à le franchir, ont considérablement baissé depuis que la pluie s'est arrêtée, et c'est ainsi que ce qui fut un obstacle sérieux pour l'armée italienne battant en retraite, n'est plus aujourd'hui qu'une barrière insignifiante pour l'envahisseur. Mais même cette barrière fragile eût suffi pour arrêter, pendant quelque temps encore, les Austro-Alle-mands si ceux-ci s'étaient trouvés en présence de troupes moins fatiguées que celles qui leur étaient opposées. La cohésion de troupes obligées de battre en retraite dans des conditions aussi détestables que celles qui marquèrent la semaine noire italienne, laisse nécessairement à désirer et il faut quelque temps à m général en chef, après des journées aussi mouvementées, pour regrouper ses unités, rééquiper les hommes et réappro-visiowner soldats, bêtes et canons. Le forcement du Tagliamento s'explique ainsi par de multiples raisons, mai.) s'il est vrai, comme l'annonce le communiqué allemand, que nos ennemis ont fait encore 6,000 prisonniers et capturé plusieurs canons, il faut bien reconnaître que la situation générale est encore loin d'être satisfaisante et sans dangers. Par conséquent,, il est urgent que les Italiens reçoivent des secours en hommes et en | matériel, car rien ne remonte mieux le moral d'une armée, déprimée par un [revers, que l'arrivée de troupes fraîches. • C'est oe que les états-majors français [et britannique ont compris et ce que, avec une louable diligence, il a-été décidé au lendemain même de la catastrophe de l'Isonzo. Huit jours à peine après la retraite italienne, les troupes alliées: britanniques et françaises, ont fait leur entrée en Italie, et l'enthousiasme avec lequel elles ont été reçues par la population prouve combien ce geste de solidarité est allé au cœur de nos alliés éprouvés.Mais on ne peut s'empêcher de s'abandonner à une certaine mélancolie lors-qu on songe que ces mêmes colonnes franco-britanniques, envoyées en hâte pour reparer un désastre italien, eussent peut-| être provoqué, si on les avait utilisées ; trois semaines plus tôt, une catastrophe autrichienne dont .les effets auraient été incomparablement plus désastreux pour '•os adversaires que ne l'est, l'échec italien pour les Alliés. ! C'est ici que nous touchons au fioint sensible qui est nuls à nu chaque fois que Alliés reçoivent la leçon qu'appelle leur manque de cohésion. Il n'est pas '«m nomme sensé qui ne soit d'accord pour j'«connaître que les Alliés disposent de forces humaines et matérielles immensément supérieures à celles de nos adversaires. De plus, nous disposons de la supériorité morale sur un ennemi qui sait i fl'i il ne lutte pas pour une bonne cause, •t cependant, au début de la quatrième a|'n^> ^alors que le inonde entier pour a'n«i dire est en armes contre les Puissances Centrales, nous permettons à nos " yersaires de nous infliger une défaite r'lu comptera parmi les plus sévères de toute la guerre ! Nos soldats, et par là nous entendons officiers et hommes, font tout leur devoir, plus que leur devoi-r. 11 n'y a pas de sacrifice qu'on ne puisse leur demander, car ils savent quiils versent leur sang pour une'cause juste. Mais tous ces sacrifices sont neutralisés, pour ne pas dire plus, parce que nos efforts sont insuffisamment coordonnés. Nous avons besoin d'une direction unique, de la guerre, et tant que nous ne mettrons pas en commun "tout"- ce que nous possédons au profit de "tous," nous pataugerons et nous nous débatterons dans le désordre et l'incohérence. * La situation sur les autres fronts est inchangée, mais plutôt satisfaisante. Dans lé secteur d'Ypres, la canonnade se pbursuit sans interruption, et au sud-est de Poelcapelle les troupes britanniques ont légèrement avancé leurs avant-■postîs.Berlin mentionne un feu destructif puissant dans tout le secteur compris entre la Forêt d'Houthulst et le Canal d'Ypres à Comines^et nous apprenons par voie hollandaise que les autorités militaires allemandes réquisitionnent, partout en Belgique, la main-d'œuvre ci-vile à des fins militaires allemandes. Ces mesures, venant s'ajouter au dépouillement économique de la Belgique, j qui "est poursuivi systématiquement, constituent certainement le plus inhu-j main de tous les traitements infligés à nos malheureux compatriotes restés au pays, puisqu'ils obligent ceux-ci à travailler contre leurs frères, leurs fils et leurs pères.' Rien de nouveau au nord de l'Aisne, où une attaque-s^-prise fëclanclîée par l'ennemi dans la Forêt de Coucy, a échoué. Pour expliquer l'échec allemand sur l'Ailette, les journaux d'Outre-Rhin font valoir que c'est uniquement pour épargner des sacrifices humains que l'ét-at-major allemand s'est résigné à évacuer un terrain qu'il eût été possible de défendre plus longtemps, et que "les forces libérées par ce repli pourront être utilisées dans des positions stratégiquement, plus importantes." La "Cazette de Francfort" ajoute que "nos ennemis apprendront toujours asses tôt où." Est-ce une menace ou est-ce du bluff 1 Si c'est une menace, elle vise apparemment la Russie, <Sar, comme nous l'apprend l'Agence Nord-Sud de Pétrograd, le général Tcherçmisoff, commandant en chef du frontliord, se dit convaincu que les Allemands essaieront de débarquer des troupes sur les côtes du golfe de Bothnie, afin de frapper un grand coup contre la Finlande. Pour le moment, à part quelques fusillades dans la région de Dvinsk, tout est calme sur le .front russe septentrional. Plus au sud, les Russo-Roumains préparent leurs quartiers d'hiver, et il y a lieu de se féliciter de ce que la défection dans l'armée russe est enrayée. Dans le Caucase, les Russes ont expulsé les Turcs de'leurs tranchées (côte de la Mer Noire) et de ce côté la situation est sauve. En Palestine, les troupes britanniques ont maintenu leur contaat avec les Turcs, et le total des prisonnX'rs faits par le général Allenby est de 207 officiers et 2,429 hommes. En Afrique Orientais, l'encerclement des derniers groupes allemands se poursuit favorablement, et l'ennemi, traqué de toutes parts, acculé contre la frontière portugaise, n'a que des chances minimes de se sauver. SUR LE FRONT MERIDIONAL Franklin-Bouillon. Ils continueront à , Rome la conversation commencé à Lon- li. j , . , dres entre MM. Painlevé et Llovd ,, " ' * :sUCî"f6 mter-allie George, en s'éclairant des conseils mili-Lloyd George a eu, hier, des con- taires de sir William Robertson et du l,Sa^,ons avec MM Briand, Viviani et général Foch. ^ général Pershing, et est parti dans la Parmi les leçons qui sont à tirer des Pa'1(? ^°Ur ' accompagné de M. événements en Italie, se trouve celle de anitevé, du général Smuts et M. la nécessité, déjà constatée, d'un conseil de guerre inter-allié, qui guidera toute ( la politique de guerre des Alliés et les i sauvegardera contre des surprises sem- < blables à celle qui a été éprouvée sur le < front italien. L'accroissement promis de i l'armée américaine en France invite, à prendre dès à présent de telles mesures ! afin d'assurer la meilleure utilisation . des effectifs américains lorsque ceux-ci entreront en action. Il est à remarquer ,que M. Painlevé a eu une longue conversation avec le général Pershing avant son départ pour l'Italie. Troupes alliées en Italie Le passage des troupes françaises- et : britanniquees se rendant au front italien, q, provoqué dés manifestations de ' bienvenue et de sympathie qui furent 1 des plus touchantes. Des foules d'hommes et de femmes de '■ toutes les classes étaient accourues à toutes les gares par lesquelles passaient ' les éontingents alliés,; leur offrant des fruits, des cigarettes et même des fleurs. . Lorsque les troupes françaises et britanniques quittèrent les trains qui les ; avaient amenés pour continuer leur ] voyage le long des routes, les demonstra- i tions populaires prirent encore un ca- ] ractèrg plus imposant. De chaque mai- ( son de campagne, de.chaque fermee, les < habitants se précipitaient pour les ac- , clamer et les jeunes Elles leur envoyaient 1 des baisers. Dans les villages et dans les petites ' villes les officiers alliés furent reçus* par les autorités municipales, pendant que les habitants accompagnaient les soldats une partie du chemin en criant ""S*ive la France! '' "Vive l'Angleterre! " m AFRIOUE ORIENTALE Etroite pression Londres, 5 novembre.—Dans la région occidentale de petits détachements de couverture allemands sont repoussés vers l'est par une action combinée des colonnes britanniques et belges. Dans la vallée du Lukeledi (dans l'hinterlancl, dans la région sud-orientale), nos troupes sont en contact avec lea principales forces ennemies entre Nahiwa (à cinq kilomètres au sud-ouest de Nyangao) et Lukeledi.. Une colonne belge venant de Kilwa a atteint Liwale. ' v EN PALESTINE Les opérations contre Gaza Londres, 5 'novembre.—Le général Allenby signale que les* opérations contre Gaza continuent et que les troupes ibritanniques sont en contact avec l'ennemi au nord de Beersheba. Le nombre total des prisonniers faits par les Britanniques depuis Ife commencement de ces opérations atteint actuellement 2,636 hommes dont 207 officiers. OPERATES NAVALES LE COMBAT DANS LE CATTEGAT La version allemande La communiqué de Berlin dit: "Un 'petit croiseur auxiliaire allemand a été coulé dans le Cattégat le 2 novembre, après une brave défense contre des forces supérieures (six croiseurs et neuf !contre-torpilleurs britanniques). "Un communiqué anglais signale la destruction de dix na\ires de patrouille. Ceci ne correspond pas aux faits. Aucun bateau allemand en dehors du croiseur auxiliaire annoncé, n'est manquant.Explosion d'un sous-marin boche Une explosion s'est produite lundi •matin à bord d'un sous-marin se trouvant dans les chantiers de Kiel, à la suite d'un accident dans la manipulation d'une torpille. Au moins six hommes de l'équipage et deux docteurs ont - été tués et un certairr"'nombre de blessures ont été causées par les éclats. Les pertes norvégiennes Pendant le mois d'octobre, 19 navires marchands norvégiens, d'un tonnage total de 34,577 tonnes, ont été coulés t1 48 marins norvégiens ont été noyés. Les constructions navales M. Rousseau, correspondant maritime du "Temps," qui a visité récemment les < «ntres -de construction navale britanniques, dit' qu'au chantier de Fiarfielu 3ovan, il a vu avec autant d étonnement lue d'admiration les extraordinaires di-nensions de certains nouveaux navires. 3e guerre britanniques, à côté desquels es proportions du "Queen Elizabeth" et lu "Tisser" sembleraient très modestes. OPERATIONS AERIENNES Un avion boche abattu au Cap Gris-Nez On mande de Calais qu'un aéroplane illemand a été abattu près du Cap Griz-STez. Les trois aviateurs qui le montaient >nt> été tués. L'appareil a été descendu 3ar les canons de la défense aérienne les villes sur la côte de la Manche. AUTOUR de la GUERRE -VSIE MINEURE — Suivant une déclaration faite à STew-York par M. Frank W. Jackson, )résident du comité de secours pour les irecs de l'Asie-Mineure, les Turcs ont nassacré les Grecs chrétiens sous leur lomination et plus de 700,000 personnes >nt été victimes de leurs persécutions, lyant été tuées, martyrisées ou déportes.BELGIQUE —On signale que les Allemands ont réquisitionné les grues du port de Bruxelles. Ces engins ont une puissance d<j 10 à 20 tonnes. — Le "Telegraaf" -apprend que non ie.ulement la ville de Gand, .mais toute la Flandre Ojriental*®' a été punie parce qu'un certain nombre d'habitants refusèrent de travailler lorsque les AHe-nands requirent les services de 40,000 :ravailleurs. Une nouvelle demande a été iaite avec avertissement qu'une punition plus sévère suivrait un refus éventuel. Le Gouverneur général de Belgique a publié un ordre réquisitionnant tous les chiens de plus de 40 centimètres pour des buts militaires. FRANCE — Des chirurgiens et des bactériologistes de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de Belgique, d'Italie, du Japon, lu Portugal et de Serbie prennent.part i la conférence chirurgicale inter-alliée, qui s'est ouverte hier à Paris. GRANDE-BIS ETAGNE — Le cadavre de. la femme coupée en morceaux a été identifiée, bien qu'on n'ait retrouvé ni la tête ni les mains. Ce doit être celui d'ui|e dame Girouard ou Gérard, Française, qui habitait Munster Square depuis plus d'un an et dont le mari est au front. Elle menait une vie simple et tranquille. La pièce de toile qui ^entourait le corps a été reconnue comme lui appartenant, grâce aux marques de la blanchisseuse. Mme Girouard n'avait plus été vue depuis mercredi soir. Un boucher, qu'on croit Français, et une femme française ont été interrogés par la police pendant l'enquête. — La. tension qui s'était m a infestée en Irlande semble avoir diminué quelque peu. Les organisateurs du meeting des Sinn Fein, qui devait avoir lieu dimanche à Newbridge et avait été interdit, n'ont heureusement pas tenté de padgfer outre; sinon, il y aurait- eu probablement -des bagarres avec ies forces de l'autorité. — On Espagnol s'est échappé d'un camp d'internement en Angleterre, en compagne de deux Allemands et d'un Autrichien. On dit qu'il a cheïcbé asile à l'ambassade d'Espagne. RUSSIE —- Le gouvernement provisoire a ordonné la suspension du journal de M, Bourtseff, l'"Obstchee Dielo," qui avait publié un article disant que le général Verkhovsky, ministre de la guerre, aurait proposé à une session secrète du comité de guerre du pré-parlement, de faire une paix séparée'avec l'Allemagne à l'insu des Alliés. Le gouvernement russe et le président du comité de guerre nient que cette proposition ait été faite; il.en est de même du général Verkhovsky; celui-ci ajoute qu'il s'agit d'une campagne dé ses adversaires politiques qui désirent sa chute. Le général est parti en congé pour 15 jours, et dans les cercles politiques on croit qu'il ne reprendra plus le portefeuille de la guerre. — i>e "Novoïé Yjrémya" annonce que des agents allemands en Russie ont reçu l'ordre de prendre une part active aux prochaines élections. Leur mission est de faire tout leur possible pour semer dans l'esprit du peuple la défîanci^contre le Gouverfiement provisoire et encourager la demande d'une paix immédiate. LA TRAHISON DE CONSTANTIN —•— t Les télégrammes-' secrets échangés entre Athènes et Berlin sous l'ancien régime, sont complètement déchiffrés à l'heure actuelle et sont des plus édifiante.Il y a notamment un télégramme clé la îjeine Sophie au Kaiser, au début de décembre 1916, après le guetapèns où périrent des soldats de l'Entente; elle parle de "la brillante victoire remportée contre quatre grandes Puissances," ajoute que la Grèce est prête à toute éventualité, et demande quand les Puissances Centrales seront prêtes* pour une offensive en Macédoine. Lo 3 décembre 1916, le Kaiser télégraphie à sa sœur que Constantin n'a d'autre alternative que de se tourner ouvertement contre "ses bourreaux," ajoutant que les forces grecques, opé* rant contre l'aile gauche de Sarrail, amèneraient une solution de la situation; en Macédoine et la libération de la Grèce. ^ D'autres télégrammes, dont certains échangés entre M. Zalocottas, ministrô des affaires étrangères et M. Théotokis, ministre cle Grèce à Berlin, reviennent sur ce même sujet et montrent aussi la part prise par le gouvernement grec à l'organisation de bandes armées destinées à barceler l'armée de Sarrail, et â' couper le chemin de fer de Monastir i Salonique. EN MARGE OU COMMUNIQUE LA LIAISON DE TRGUPES BELGES ET FRANÇAISES (D'un témoin oculaire) Front belge, 3 octobre. C'est le 27 octobre, on le sait, que leg troupes belges ont pris pied dans la pres^ qu'île cle Luighem. Avant tout, il fallait savoir ce qu'il y avait dans les tranchées allemandes. Pour l'apprendre, le caporal Jean Lenaerts et les carabiniers Corneille Yandenbroeck et François Pa-ste-leurs partirent en barquette sur l'inon-dation où ils risquaient la m,ort.. Ils le savaient. Ils racontent pourtant placidement leur exploit et sont principalement d'accord pour déclarer: ''Nous avions chaud surtout, à force de ramer." La rive ennemie explorée, ils firent signe- à leurs camarades que conduisait le sous-lieutenant Maurice Antoine. Celui-ci dépêcha des patrouilles et entra en liaison avec un détachement français commandé par un officier portant un nom bien flamand: Van Demelebroeck. Une cle ces patrouilles était conduite par le sergent Verhaegen ; c'est elle qui fit 21 prisonniers à la. ferme des Nénu-, phars, à l'Est de l'Etang Blankaert. Voici le récit du sergent: "J'avais visité plusieurs ouvrages à l'ouest sans trouver personne; je m'engage sur les passerelles allemandes; j'arrive sur l'autre rive et atteinds la'ferme. Je dispose-six hommes autour des tranchées et avec le septième j^çntre dans l'abri, tenant mon browning d'une main et de l'autre un drapeau belge qui devait permettre aux Français de nous reconnaître. Lo feldwebel est pris d'un saisissement; mais voyant mon browning (braqué sur lui, il lève les mains. J'entend des voix tout près de là et m'élance au milieu dea Allemands ahilris. - "Diable, "ils sont bien une vingtaine.'' Je pousse un cri de ralliment; mes camarades aussitôt bondisse»t au-dessus du parapet. Les Boches sont désarmés en un clin d'œil, la redoute est explorée. En route maintenant. Je fais trotter mes prisonniers pendant neuf cents mètres." — "Je commençais justement à m'in-quiéter a.\a sujet de Verhaegen," interrompit le lieutenant Antoine ;"j'ignorais qu'il avait poussé si loin, quand j'aperçus la masse grise des prisonniers. A la jumelle j'aperçus Verhaegen à leur tête. Suite à la Se page»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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