L'indépendance belge

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20 november 1917
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s.n. 1917, 20 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kx0s/
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Lie année. No 274 L'INDÉPENDANCE loYAUME-UNI : O^E PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) KJUNISTIUTION ET REDACTION: ■ piXE STR., HIGH HOLBORN, W.Ç. 1. ■ffiLEPHONE: HOLBOBK 1773-4 BUREAU A PARIS : !1, PLAC-E DE LA BOURSE. TELEPH.: { et MARDI 20 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le lundi 19 novembre Î3 MOIS, 9 SHILLINGS. "| 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi, lalgré les assauts furieux dont ils u< (iit d'être l'objet, les Italiens résis t victorieusement, tant sur leTPiav( rieur et moyen qu'entre le I'iave su [suret la vallée do la Brenta. La près ieiincmie s'est faite particulièremen e au nord, où il s'efforce de proVo [line rupture qui entraînerait la dis tion de toute la ligne. Redoutai) tervention des renforts franco-bri niques qu'il sait à pied d'oeuvre vereaire fait de lourds sacrifices c!aii: lut de briser la résistance de no; {s, mais il n'avance que lentement, ttaquant à quatre reprises, avec de: H imposantes, sur le Plateau d'A go, il n'a pu progresser d'un pouc< iosamis ont pu faire, dans ce secteur centaine de prisonniers. Par contre nia région du Cismon, les Italien; it pu résister à la pression ennemie e mt abandonné l'importante positiot Mont Prassolan, où, aux dire ferlin, 750 hommes et '30 officiel-! été faits prisonniers. Les Italien! ipent maintenant des positions dé ires sur le Mont Grappn, ~ur derniers bastions qui défendein nord l'accès des plaines vénitiennes a tactique du général Diaz consiste î traindre l'ennemi à faire le maxiimm torts pour obtenir un minimum d< es, La guerre de montagnes se prèti ticulièrement bien à ces combats d'ar «gardé, qui sont coûteux autant qui n&ts pour l'assaillant, et nos alliéi feit des pertes sérieu-ses à un a<l aire qui a besoin d'économiser se) tifs, ur le moyen Piave, les Allemands ont si, momentanément, à se forcer douj rcaui passages sur la rive oeciden ! dans les régions de Folina et cl-, are, mais les Italiens, contre-atta-ut, ont tué ou fait prisonniers ton.' i qui avaient franchi le fleuve retemps, la hernie clans le secteur d< #11 a été réduite et les Italiens oiii , dans ces parages, au cours des '1er-es quarante-huit heures, 1,20.3 pri Iniers, dont 51 officiers, avec 27 mi-flleuses. C'est- lu preuve la plifs évita® de l'amélioration, du moral chc-s » alliés, et ce fait est de nature à noiif ■ui'er sur le développement ultérieur ■opérations. A supposer que la ligne ïiave soit- abandonné^ypour des rai-listratégiques ou tactiques, elle a perla l'armée italienne de se ressaisie! e réorganiser et aux Alliés d'accou bon secours, et, à ce jjoint de vue, fa joué, pour les Italiens, le rôle que îr a joué en octobre 1914.dans la allemande sur Calais. i&adis que le Piave voit s'écrouleî le sier rêve des Puissances Centrales, er assiste à l'agonie des divisions ite de nos ennemis qui, régiment par ment, s'évanouissent- dans les bru-ct dans la boue des Flandres. îs deux derniers jours n'ont été mar-s par aucune opération capitale dans ! légion, où, cependant, la bataille mue nuit et jour. L'artillerie te sans interruption, des 'gaz, as-ïiants, lacrimatoires ou irritants, utilisés de part et d'autre, et on saisi d'admiration pour les braves (ont succombé ou souffert dans ces ps plaines le jour où il sera permis i'aconter par le mgnu l'immense ba-'e à laquelle nous assistons et dont la ireur forcée des communiqués ne 'hl révéler la grandeur. I^t par la Belgique que l'Allemagne C'est par la Belgique qu'elle lira, jour par jour, inlassablement, nos al-|]witanniques, les brave.- Canadiens refoulent l'ennc-mi, l'enfoncent P la vase, et l'obligent- à avouer ■ infériorité. Xos alliés, depuis sa-fcont étendu légèrement leurs tains ■ 'fc coteau de Passcliendaele, s'empa- ■ Plusieurs fermes fortifiées et ra-quelques prisonniers. Les trou pes belges, qui se trouvent comprises de-. puis quelque temps dans la zone des opé-. rations actives, dans le secteur de Dix-, mude et- au nord de la Forêt d'Hout-. hulst, payent leur tribut dans eetté . grande mêlée et y jouent vaillamment le rôle qui leur est assigné. Elles ont souffert et elles souffrent en-. cor'e du bombardement auquel l'artillerie allemande, renforcée par des pièces . retirées du front russe, les soumet, mais j nos "Jasses" ont la satisfaction de ^constater que si parfois ils ''encaissent,'' • l'ennemi est arrosé dix fois plus copieusement que lui. : Au cours d'un raid exécuté hier, les . Allemands ont, malheureusement, réussi , à faire une soixantaine de prisonniers dans 'la région de Merckem, où les nôtres, il y a quelques jours, coopéraient avec les Français. Xos prévisions au sifjet ta la marche 11des opérations en Palestine se-sont réali-;i lisées. -! La cavalerie australienne et néoz-ékui-; daise a occupé, sans coup férir, le port . de Jaffa, les Turcs continuant leur re-i traite vers le nord. L'ennemi essaiera; croit-on. d'opposer de la résistance ^ur la rivière Auja, mais L le fait est douteux, vu des portés considé-i rabîes qu'il subit et l'absence de tout . secours de la part de ses alliés. Avec Jaiî i comme base de ravitaille-. njent supplémentaire, la situation de , l'armée du général Allenby est. assurée j et les succès rapides de. nos alliés en Pa-. lestine sont de nat ure à modifier sensible-; ment toute la situation stratégique en Orient. L'Egypte et le Canal de Suez sont, dès à présent, hors de la zone de : guerre, de même que "l'Arabie, et le suc-. ces de la campagne de Mésopotamie s'en . trouve grandement facilité. C'est l'écroulement définitif du rêve . allemand contenu dans la formule Berlin-Bagdad, et c'est le signe évident-de ■ l'affaiblisse-iient général île nos ennemis. En Afrique Orientale, à proximité de la frontière portugaise, les troupes bvi-. fanniquçs ont occupé Chivata et ont capturé un détachement ennemi de 500 hommes. La chasse continue et le gibieV a perdu tant de plumes qu'il ae pourra guère s'envoler bien. loin. La flotte britannique fait preuve, dc-"puis quelque temps, d'un esprit offensii qui est dû sans doute à la présence, à l'Amirauté j de sir Eric Geddes, lequel est avant tout un homme d'action. Une escadre légère "britannique qui, explorant les parages au nord de la côte hollandaise, a découvert et attaqué quelques unités allemandes qui ont immé-j (Maternent pris la fuite, cherchant refuge( |derrière k-s champs, de mines et sous les canons de la défense côtière de l'Ile; 'd'Héligoland. Xos alliés ont vu un croiseur allemand en feu ; un autre a été endommagé et un bateau pêche-mines a été coulé.Le communiqué de Berlin nie, bien entendu, ce résultat et affirme que les perte* du côté allemand ont été nulles. Le« nouvelles de Russie sont plutôt |affligeantes, puisqu'il paraît que ce sont les léninistes qui l'ont emporté sur les partisans de Kcrensky. Aux dernières nouvelles, il était question d'un compromis entre Kerensky et Léniiv. A ttendons-en la-confirmation. Aux Etats-Uni*, l'opinion prévaut que l'union et la coordination des efforts) .'parmi les Alliés ne sont pas suffisantes. En conséquence, le Président Wilson a chargé le colonel House, chef de la mission américaine en Europe, d'insister auprès des Alliés sur la nécessité d'arriver à une union plus étroite "afin que les immenses ressources des Etats-Unis soient utilisées au mieux des intérêts des Alliés." M. Wilson fournit ainsi un' nouvel argument à M. Lloyd George, qui n'aura aucune peine à '"justifier" devant le Parlement tantôt, l'opportunité du discours viril prononcé à Paris et que certains lui reprochent. J 11 LE FRONT OCCIDENTAL S»» LE FRONT BELGE Nombreux raids « 'W^nîqué liebSomacl&ire du ' <3itï Au cours ta la se maine passée, notre artillerie a exécuté de nombreux tirs de destruction sur les batteries et les organisations défensives ennemies. La réponse- ennemie fut violente à de nombreux points du front, principalement près de Dixmude et dans îa région au sud de cette ville, l'ennemi faisant fréquemment emploi d'obus charges de gaz. .Notre feu de représailles contre les positions et cantonnements allemands a été couronné de succès. -Dans la nuit du 11 a'u 12 novembre, un détachemejitvbelge a envahi une ferme fortifiée sur la rive gauche de l'Yser, au nord de Dixmude, et, dans un combat corps-à-corps, a infligé de lourdes perles à ses défenseurs et# a ramené plusieurs prisonniers. Un autre détaeheme' - signale l'occupation, dans la nuit du 14 novembre,, de [quelques ouvrages ennefiiis, qui furent bombardés et complètement détruits. Le 16 novembre, les Allemands parvinrent à pénétrer dans un de nos postes avancés de la région de Merckem. Une contre-attaque les en rejeta et nous fîmes plusieurs prisonniers. Aviation. — Les conditions atmosphériques furent très défavorables aux opérations aeriennes. Néanmoins, l'activité de nos ai i atours ne fut pas ralentie. Ils assurèrent l'efficacité de notre tir contre les batteries et les communications ennemies, et firent également de nombreux vols au-dessus des lignes allemandes. Des combats eurent lieu , àve ■ de très puissantes patrouilles ennemies. Au cours de ces engagement* plusieurs ap-pareil^fellemands furent obligés d'atterrir.Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur nos cantonnements et ont t'ait de nombreuses victimes parmi laipo-pulation civile. L'avance britannique en Flandre Les communiqués britanniques de samedi signalent que nos a liés ont effectué-une heureuse opération dans le voisinage de Passcliendaele. Plusieurs parties des défenses ennemies sur la crête principale, au nord du village —• -y compris une ferme solidement fortifié'} — ont été occupées et un certain nombre de prisonniers ont été faits. Les troupes britanniques ont aussi avancé légèrement leur ligne à certains points à l'ouest de Passcliendaele. Les positions capturées ont été consolidées dans le courant de la journée. Le communiqué île dimanche matin dit que l'artillerie ennemie a dirigé un feu violent contre les positions britanniques dans L-s environs de Fassehendai'io. de Langemarck, ainsi qu'au nord du Bois du Polygone. m PALESTINE LA PRISE DE JAFFA Londres, 17 novembre.- Le général Allenby signale que le 16 novembre il y eut des légères avances dans certains secteurs du front. Le 15 novembre la. Yeomanry a occupé la crête d'Abu iShusheh (à 8 k. au sud-est cle Ttamleh) et ojit capturé 360 prisonniers, ainsi qu'un canon. Ils ont emporté la position turque au galop, et 431 cadavres turcs ont été comptés sur le terrain. Les Australiens en prenant El Tineh (à la jonction des voies ferrés de Gaza et de Beersheba), ont également capturé un grand nombre de prisonniers, ainsi qu'un canon, trois aéroplanes, et une quantité considérable de munitions et d'approvisionnements. On signale que les Turcs essayent de préparer une position retranchée au nord de Jaffa à peu près en parallèle du fleuve Auja. Londres, 18 novembre.— Le 17 novembre Jaffa a été occupée sans opposition par les troupe^ montées australiennes et néo-zélandaises. L'ennemi semble continuer sa retraite vers ie nord. m AFRIQUE ORIENTALE Un succès britannique Chivata, position fortifiée allemande sur le plateau de Makonde, près de la frontière portugaise, a été occupée parles troupes britanniques. Près de 500 Ijommes du restant des forces allemande ont été capturés après un vif engagement.OPERATIONS NAVALES Un engagement à Heligoiand Londres, samedi, — Noà unités légères, opérant dans la baie d'Héligoland, ont eu ce matin un engagement avec des unités légères ennemies. Les bateaux bri tanniques se trouvaient en présence d< croiseurs légers allemands qui se sont retirés à grande vitesse, pris en chasse pal nos unités. Londres, dimanche. ■— Aucune infor mation détaillée n'est encore parvenue : l'Amirauté sur les opérations navale; d'hier dans la baie d'Héligoland, en de hors du fait quelles croiseurs légers en «émis ont été poursuivis par nos croi seurs légers jusqu'à trente milles d'Ile ligoland, jusqu'à ce que les bateau; ennemis se trouvèrent sous la protectioi île leur flotte île combat et de 'leurs champ; de niiiiv"-, moment où nos unités légère; se retirèrent. Un des croiseurs ennemis était aeii fei et un autre semblait avoir une avarie s ses machines. De plus, un pêcheur d< mines ennemi a été coulé. Xous n'avons subi a'ucuno perte er navires: les dégâts matériels sont légers. ainsi que nos pertes en "personnel." i; LE MINISTERE DE L' AIR REFUS DE LORD NORTHCLiFFE Voici en quels ternies Lord Xorth-'cliffe a refusé d'accepter le ministère de l'air : "Mon cher premier ministre, "Jvai donné une considération •itten-[tive à votre invitation réitérée de prendre la direction du nouveau mini itère de l'air. "Les raisons qui m'ont poussé à décliner ce grand honneur et cette grande responsabilité n'ont aucun rapport avec le poste qui vient d'être créé ; -en substance elles sont les suivantes : "De retour après cinq mois passés dans l'atmosphère virile des Etat"-Unis et du Canada, je constate que, tandis que ces deux pays poursuivent leurs préparatifs de guerre avec une fer-jVeur et un enthousiasme peu compris de ce côté de l'Atlantique, tandis eue les Etats-Unis ont instantanément mis en j vigueur le service obligatoire au .sujet duquel nous avons hésité pendant deux 'ans et qu'ils prennent des mesures e\pé-ditives contre les fomentateurs d'agita? :iion, tandis que le Canada a déjà donné des preuves de sa détermination en in^ titUant des peines, comme la perle des droits civiques pour les conscientious objectors et la dénaturalisation de tous les étrangers ennemis naturalisés depuis quinze ans, tandis que de notre côté nous demandons d'énormes sacrifices à ces peuples, il y a encore ici en fonctions des hommes qui ajournent des questions urgentes comme celles de l'Unité de direction de la guerre, de la répression- des séditions, de la mobilisation de toutes les forces masculines et féminines du pays et l'introduction du rationnement obligatoire de l'alimentation."J'ai eu l'expérience personnelle, quand j'étais en Amérique, de l'obstruction et des retards apportés dans certain service-de Londres qui. par exemple. ajourna l'envoi d'une mission essentielle."Je constate que la censure est tou-jours mal exercée et que des hommes occupant diverses situations leur .donnant de l'autorité et qui auraient dû être punis, ont été maintenus et, dans certains cas, promus. Après avoir exprimé son regret que, l'œuvre accomplie aux Etats-Unis par la mission britannique, dont il était le chef, ne fût pas mieifx connue, lord Xorthcliffe continué: "Permettez-moi de saisir cette occasion de donner un avertissement au sujet de nos relations avec le grand peuple du pays d'où je reviens. Xous avons eu la tragédie de Russie due en partit au manque de propagamïe des Alliés pour contrecarrer celle des Allemands. Xous avons eu la tragédie d'Italie largement duo à la même propagande ennemie. Xous avons eu les tragédies de Serbie, de Roumanie et du Monténégro. "Il est une tragédie que nous sommes sûrs de ne pas avoir: c'est la tragédie des Etats-Unis. Mais, des innombrables conversations que j'ai eues "avec des Américains jouissant d'une liante auto-îité, j'ai acquis la conviction que, si une prompte amélioration de nos méthodes d'ici ne se produit pas, les Etats-Unis prendront justement en main l'administration complète d'une grande partie de la guerre. Ils ne sacrifieront pas leur ; sang et leur argent pour une direction ■ incompétente des affaires en Europe-, "Croyez, en disant tout cela, que je n'ai que les plus amicaux Sentiments envers vous et que^je suis grandement ho-( noré par votre proposition. "Sincèrement votre, - "XORTHCLIFFE." LE GRIME DE RESENT SOUARE "Voisin est rentré il y a quelques mi-, nutës, il vient de tuer un veau, il est ■plein de sang;<j'ai lavé ses vêtements de dessous." Telles sont les paroles qui furent adressées par l'inculpée Berthe Roche, dite Martin, en réponse à une ^question qui lui était posée par un témoin qui s'étonnait de lavoir levée plus-ltôt que d'habitude, le lendemain du crime de Regent- Square. Ce'témoin est Mnie Luppens, concierge et gérante de la maison qu'habitent Voisin et la femme ( Martin, et qui déposa devant le coroner. Quand Voisin eut été arrêté, la. femme Martin dit à ce même témoin : — Je ne, sais pas pourquoi on a arrêté Vd^in. Et comme le témoin répondait-: "C'est probablement au sujet, de la femme do ni -le cadavre fut trouvé coupé fil morceaux dans Regent Square," elle s'écria: -— Je ne sais pas, je né sais pas! On a donc trouvé une femme co'upée en morceaux dans Regent Square? Les autres témoignages entendus portent sur des détails sans intérêt, sauf en ce qui concerne le détective qui a découvert chez Voisin les parties manquantes ' du cadavre de la victime. Ce détective dépose que dans un coin cle la cave -se trouvait un gran dtonneau dans l'intérieur duquel il y avait une petite" caisse contenant la tête et les deux mains d'une femme qui furent postérieurement identifiées comme celles de Mme Gérard. Elles reposaient dans de la- sciure de jbeis. La tête était recouverte d'une poudre blanche, les mains^aient placées de chaque côté de 1a- tête?" AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — L'aquarelliste liégeois, Maurice Hagemans, vient de s'éteindre, à Bruxelles, à l'âge de 65 ans. Maurice Hagemans succombe en plein travail, au moment où il préparait une exposition jle son œuvre,. FRANCK —' M. Clemenceau a complété son ministère par la nomination des sous-secrétaires d'Etat, La première décision de son cabinet sera probablement de transférer à la justice militaire toutes les affaires de trahison et de commerce avec l'ennemi. Le journal de M. Cle- ■ ménceau, l'"Homme Enchaîné," reparaît avec son ancien titre, 1'"Homme Libre." Ceci fait prévoir l'abolition de la censure politique; la censure en matières militaires et diplomati-ues Vera maintenue. Le gouvernement conservera évidemment le pouvoir de poursuivre toute publication de nature à causer préjudice à l'intérêt national. — ^Rodin, le grand sculpteur français et l'un des plus fameux artistes contemporains, est mort samedi matin dans sa villa de Meudon, près de Paris. H avait 77 ans. ITAIIF —- Il se confirme que le Pape a reçu il y a quelques' joift's ia duchesse de Vendôme et la princesse Geneviève. La duchesse de Vendôme est la sœur du_Roi des Belges, et cette réception provoque les récriminations delà "Germanià" et du "IlayeriSclie Kurier.'' Dans les milieux du Vatican, on assure que par cette réception le Pape n'a Voulu indiquer aucun sentiment se rapportant à la guerre, mais montrer seulement que les princes-se< catholiques avaient droit à l'accueil empressé et paternel du Pontife. — La Presse Associée. PAYS-BAS^ — Le "Iîandelsblad" signale que 40 à 50 bateaux chargés de graviers ont été arrêtés à Lobith (province de Gel-derland), la période stipulée dans l'accord intervenu entre les gouvernements hollandais et allemand pour le transit du saible et des graviers pour la Belgique, avant expiré le 15 novembre. Ces bateaux retourneront eû Allemagne vendredi prochain^

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