L'indépendance belge

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30 september 1918
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s.n. 1918, 30 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z49p/
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89e année Mo 230 L' INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI s 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS 4 ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 il, PLACE DE LA BOUR, TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 LUNDI 30 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 28 septembre ! I* (3 MOIS. 9 SHILLINGS, . ABONNEMENTS ■! 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS I LA SITUATION La guerre Samedi midi. Deux grandes batailles se développent à nouveau sur le front occidental. première a été déclenchée hier par des divisions des armées Horne et Bvng, dans le Cambrésis ; la seconde, commencée jeudi, s'est poursuivie victorieusement entre la Suippes et la Meuse, les troupes franco-américaines ajoutant de nouveaux gains substantiels à Jeurs brillants trophées de la veille. Dans' le Cambrésis la manœuvre s'est étendue d'un point au nord d'Inchy-en-Artois' jusqu'à près de Gouzeaucoûrt, soit sur la plus grande partie du terrain sur lequel se déroula l'attaqu^ sur Cambrai en novembre dernier. La nouvelle attaque a débuté, pour ainsi dire, sans préparation d'artillerie. Peu de tanks ont participé à cette ouverture, êt ceux qui y ont été employés, ont accompli leur plus beaux exploits dans.ia région du canal du Nord, cette yoie, transformée en un large fossé boueux, ayant été traversée par les légers chars d'assaut britanniques sans que l'ennemi ait pu s'en apercevoir. Sur l'extrême gauche du front d'attaque les troupes anglo-écossaises ont coin-piété l'occupation d'Arleux-én-Gohelle et ont emporté le système de tranchées al • lemand dans le voisinage de ce village. Plus au sud la 56e division britannique a traversé le canal du Nord et a capturé Sauchy-Cauchy et Sauchy Lestrée, pendant que les bataillons du 22e corps exécutaient une avance profonde des deux côtés de la route d'Arras à Cambrai au nord et au sud de la Sensée et de la Scarpe. Dans le centre gauche Jes Canadiens ont attaqué et forcé le passage du canal du N ord et se sont emparés de Sains-Jez-Marquion et Bourlon, ainsi que des hauteurs boisées au sud de ce dernier village. Ayant dépassé cette ligne, ils ont fait, en liaison avec des unités anglaises, des progrès très appréciables vers Bail-îencourt et Haynécourt. Dans le centre droit des régiment-; écossais et des unités de la marine ayant emporté d'assaut la ligne du canal du Xord à l'est et au sud-est de Mœuvres, ont été de prime abord tenus en échec devant les défenses allemandes à Grain-court, mais ce village ayant été débordé par le nord, ils s'en sont emçarés, ainsi que d'Anneux, et ont poursuivi leur avance'jusqu'à Cantôùng et Fontaine-Xôtre-Dame, sur la route de Bapaume, à moins de 4 kilomètres "et demi à l'ouest de Cambrai. Sur leur droite les troupes du 6e corps britannique, ayant percé les défenses ennemies à l'est de Havrin-court, ont enlevé le village de Flesquiè-res et l'éperon prolongé qui s'étend vers l'est, de Flesquières à Marcoing. Sur l'extrême droite, la 5e division et des unités de la 42e division britanniques ont expulsé l'ennemi de la crête de Beau-camp, s'allopgeant au nord-ouest de celle-ci vers Marcoing. En liaison Sur la droite, des bataillons américains ont capturé cftte série de tranchées et de fermes fortifiées constituant les défenses avancées de la ligne Hindenburg au sud-ouest de 'Le Catelet. Dans'ces opérations toutes les armes ont brillamment coordonné leurs efforts. Plusieurs milliers de prisonniers—le " Timës " cite le chiffre de 6,000 environ —ont été capturés, en même temps qu'un immense matériel comprenant de nombreux canons. La nouvelle avance britannique, qui permet d'entrevoir la chute de Cambrai, prou-ve une fois de plus que les formidables défenses allemandes ne sont pas intangibles. En effet, celles-ci ont été dépassées en plusieurs endroits et la fameuse ligne Hin-denbprg, en dépit de sa construction sar vante, a été percée sur un front de près de six kilomètres. Ainsi que nous le disions plu^ haut, les troupes du général Gouraud ont repris avec élan hier matin, leur avance commencée jeudi avec tant de succès. La veille nos alliés avaient progressé sur une profondeur de plus de cinq kilomètres sur un front de 35 kilomètres, entre la Suippes et l'Argonne, sur un terrain que l'adversaire avait soigneusement organisé pendant plus de trois ans. La ferme de Navarin, les buttes de Souain, du Mont Maret, de Tahure et de Mesnil, ainsi que les villages de Etahure, de Ri-pont, Rouvroy, Cernay-en-Dormais, de Ser\aa et Nelzicourt, sont successive ment tombés aux mains des Français au cours de cette première journée de combats. Hier encore nos valeureux alliés, heureusement secondés par leurs chars d'assaut, ont fait une brillante avance sur tout le front d'attaque, et ont brisé la résistance de l'ennemi, qui a vainement tenté d'arrêter leur progrès par un emploi continu de ses " réserves stratégiques," auxquelles,'ici, comme devanl les troupes américaines, les divisions austro-hongroises ont donnée de nombreux contingents. Les unités du général Gouraud ont gagné du terrain entre Auberive et Sainte-Marie-A-Py, nonobstant plusieurs contre-attaques violentes. A l'est de Somme-Py elles ont traversé le chemin de fer de Challerange, sur une distance de quatre kilomètres, réalisant ici, une avance de plus 3e deux kilomètres. Dans la région au nord-est de Tahure elles ont emporté un puissant centre organisé en forteresse aux environs de Gra-treuil, ainsi que ce dernier village. Plus à l'est ils ont enlevé Fontaine-en-Dor-mois. Sur leur droite ils ont avancé leur ligne jusqu'à un kilomètre au sud de Bouconville et conquis les bois de l'Echelle et.de Cernay. Dans l'ensemble, nos alliés ont réalisé une avance qui atteint en certains points, plus de huit kilomètres, et ils ont fait, jusqu'à présent, plus de 10,000 prisonniers. Ces deux premiers jours d'offensive leur ont également permis de faire un butin considérable, qui n'a pas encore pu être évalué. Sur la droite française là partie nord de la Forêt d'Argonne forme pour le moment un grand saillant, dont la profondeur s'accentue, en raison directe des progrès réalisés par nos alliés, tant à l'ouest qu'à l'est de cette vaste contrée boisée. La première 3rmée américaine ne s'est pas moins glorieusement comportée et a poursuivi avec éclat sa fructueuse avance au nord-ouest de Verdun, capturant Charpentry, Very, Epinouville et Iviry, et repoussant de furieuses contre-attaques lancées par l'adversaire à l'aide de troupes fraiches et de divisions austro-hongroises.Les trophées des jeunes troupes des Etats-Unis sont également très brillants et comprennent, outre 8,000 prisonniers, dont 125 officiers, plus de 100 canons, dont douze au moins de gros calibre. Sur le reste du front occidental à signaler d'heureuses opérations locales en Artois et des actions de reconnaissance exécutées avec succès par les troupes belges dans le secteur à l'est de Merckem. En Italie, il y a eu une activité d'artillerie considérable dans la vallée de la Lagarina, sur le Pasubio, dans le bassin de la Posina, dans la vallée de l'Astico et dans divers secteurs du front de la Piave. Les patrouilleurs italiens ont effectué de fructueux coups de sonde au nord-est de Laghi et dans la-vallée de l'Ornic. Dans les Balkans les armées alliées continuent toujours leur- marché victorieuse vers le nord. Elles ont complètement expujsé l'ennemi du chemin de fer du Vardar et de la route de Monastir à Prilep et Gradsko, tandis qu'à l'est, les troupes'britanniques opérant en Bulgarie ont capturé Stroumnitza. Pat" une poussée rapide vers l'est la cavalerie serbe avançant d'Ishtip a capturé Kochana. L'armée serbe a atteint Kar-binci, à 8 kilomètres au nord d'Ishtip, et attaque Vélés—dont nous avons prématurément annoncé la chute hier. 'Cette ville est défendue par un bat-aillon de chasseurs allemands et par des unités bulgares complètement désorganisées, si bien que sa capture ne tardera pas à être une réalité. Les forces alliées avançant de Prilep ont refoulé l'aile gauche de la lie armée germano-bulgare dans la région des montagnes à l'est de Krushevo, ville dont les, troupes italiennes avaient atteint les confins à la date du 25 septembre. Depuis le début de leur offensive le^ Serbes ont réalisé une avance de 120 kilomètres en ligne droite, et ont capturé plus de 20,000 prisonniers, ainsi qu'un énorme butin, comprenant plusieurs centaines de canons. La politique Les rayons de la victoire des Alliés commencent à pénétrer les masses et à éclairer les consciences ennemies. M. Erzberger, le député allemand catholique, vient d'écrire un ouvrage, " La Société des Nation»," et il déclare franchement : " On ne peut apporter un seul document valable prouvant l'intention, de la part des Français, de franchir la frontière. Il est même établi, du côté allemand, que les plans français de mobilisation ne contenaient aucune disposition pour entrer en Belgique." Et Scheidemanrî, le démocrate socialiste, qui s'est tu, qui a \oté servilement les crédits de guerre, qui ne voulait pas se prononcer sur la question de la Belgique, sur la restauration, sur l'indemnité qui lui est due, Scheidemann cherche querelle maintenant au gouvernement, et voici ce qu'il dit au comité central du Reichstag : " L'attitude de la censure est incompréhensible. Qu'est-ce qui n'est pas interdit? Les sentiments dans le pays sont gâtés d'une façon absolument idiote. Nos autorités militaires deviennent de plus en plus insupportables, alors que ie gouvernement s'affaiblit de plus en plus. Les remarques du chancelier au sujet de la Belgique nou:- ont surpris, après tout ce que nous savons des événements et après ce que Erzberger a exposé récemment dans son livre. D'âprès ce livre, il né peut y avoir question de la culpabilité belge. Celui qui défend la Ligue des Nations doit avoir la volonté de réparêr une telle injustice." i Scheidemann n'en est pas encore à déclarer franchement que Erzberger a raison et qu'il faut reconnaître l'innocence dé la Belgique, son martyre et son droit à réparation. Mais encore quelques kilomètres de tranchées d'Hindenburg culbutés et Scheidemann appuiera Erzberger.* * Une nouvelle sensationnelle c'est la demande officielle d'un armistice envoyée par le ministère bulgare au général en chef des armées alliées en Macedoine, le général Franchet d'Esperey. Est-ce sincère? Est-ce une" manœuvre? Les Allemands crient que le ministre Malinoff a agi de sa propre autorité, sans consulter le roi Ferdinand, ce qui parait inadmissible. On connaît le Machià-velisme du Roi que les Anglais ont baptisé du nom de King Fox, et l'on sait que compère Renard a plus d'un tour dans son sac. Un officier bulgare s'étant donc présenté au quartier-général des Alliés, a demande une trêve de vingt-quatre heures dans les, opérations pour permettre l'arrivée de délégués officiels bulgares, qui viendraient négocier au nom du roi Ferdinand.Le général a très justement fait remarquer que ces délégués pouvaient se présenter, mais qu'il n'avait aucune raison pour arrêter les opérations militaires, et nous attendons la suite. Il est clair que seul le commandant en chef sait ce qu'il peut réaliser avec ses troupes ; il a seul la responsabilité des opérations militaires et de leurs résultats ; à lui de savoir s'il doit s'arrêter ou continuer. Il est certain que si les français avaient demandé en 1914 un armistice pendant que les Allemands s'avançaient vers la Marne, ils n'auraient rien obtenu. Et si les Bulgares avaient obtenu sur les Alliés les succès que ceux-ci constatent, ils auraient nettement refuèé tout arrêt dans la poursuite des vaincus. Certes, la paix avec la Bulgarie aurait de nombreuses et importantes conséquences, mais souvenons-nous de ia duplicité bulgare; n'oublions pas leurs appétits et ne perdons pas de vue ce que nous devons aux Serbes et aux Grecs. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Mutation significative. Le général Oven, qui était gouverneur de Metz depuis 1911, quitte son p-osfce et reçoit l'ordre "Pour le Mérite." Quel aigle va être appelé à le remplacer ? OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : Le 26 septembre: nombreuses reconnaissances et| observations d'artillerie; 23 tonnes et demie de bombe: lancées p-endant les 24 heures. Dans un raid sur un aérodrome ennemi, un appareil ennemi fut détruit sur le sol et sept autres qui tentèrent de repousser nos escadrilles furent abattus. Quatre autres machines ennemies furent détruites sur d'autres parties du front. Cinq de nos appareils sont manquants. Du Détachement indépendant : Le 26 septembre : en relation avec les opérations entreprises par les troupes françaises et, américaines, nos appareils ont attaqué dans l'après-midi les chemins de fer à Metz-Sablons et Audun-le-Soman (nord de Briey) avec de très bons résultats. De nombreux combats aériens ont eu lieu. Deux appareils ennemis ont été détruits et un désemparé. Six de nos appareils sont manquante. Dans.ia nuit du 26 au 27 de nouvelles attaques ont été faites contre Metz-Sablons, les chemins de fer de Mézières, Thionville et Ars, et l'aérodrome de Frescaty. Dans les vingt-quatre heures, 13 tonnes et demie de bombes ont été jetées. L'activité belge Le 27 septembre, nos aviateurs ont incendié 2 ballons, ennemis. L'un de ceux-ci tomba victime du lieutenant Coppens, qui remporta ainsi sa 31e victoire. L'activité française Le 26.—Temps favorable. Coopération active de l'.aviation avec les autres armes. 49 tonnes et demie de bombes lancées dans les 24 heures. 42 appareils ennemis ' détruite ou mis hors de combat. V OPERATIONS NAVALES Le Chili saisit les navires allemands Le gouvernement du Chili a ordonné aux autorités navales d'occuper aveè des forces armées tous les navires allemands internés dans les porte chiliens. L'AFFAIRE HUMBERT - Le rapport du lieutenant Mornet sur l'affaire Humbert marque une phase nouvelle et importante dans les poursuites des personnes soupçonnées de trahison contre l'Etat. Le sénateur Humbert est en prison depuis quelque temps sous l'accusation de commerce avec l'ennemi, et le rapport du lieutenant Mornet demande la levée de l'immunité parlementaire du sénateur Humbert sous l'inculpation nouvelle d'intelligence avec l'ennemi . Le rapport du lieutenant Mornet remplit t-rois colonnes de journal. Il est très-important à caUse de sa relation avec l'affaire Caillaux, et après l'avoir lu avec, le soin qu'il mérite, on peut parfaitement comprendre la longue durée de l'enquête sur les charges contre M. Caillaux, contre laquelle ont protesté certains, socialistes. Car Caillaux apparaît à de nombreuses reprises dans ce long document, qui traite de l'achat du "Journal," dont M. Humbert était directeur, et qui devait être employé à servir les intérêts de la propagande allemande en France, ain^i que l'a révélé le procès Bolo. Il est bon de rappeler que les premiers achteurs du "Journal," dont l'argent était suspect, furent Lenoir et Desou-ches. Il est vrai qu'Humbert dénonça l'origine de leur capital, mais il est suggéré qu'il n'agit ainsi que pour détourner les soupçons. Le rapport insiste sur le fait que, par deux fois, Humbert profita de l'argent allemand — 10 millions payés par Lenoir et Desouches, puis 6 millions de Bolo. Le lieutenant Mornet se demande si en traitant avec Lenoir d'abord, puis avec Bolo, l'Allemagne ne traitait p"as en réalite avec Humbert qui, par-son influence parlementaire et le fait qu'il avait été deux fois président de la commission du Sénat pour l'armée, et avait, par conséquent, des facilités pour obtenir du ministère de la guerre des renseignements qui pourraient lui être très utiles. Dans cet ordre d'idées, le rapport mentionne une autre personne "toujours plus haut placée dans le monde politique," et c'est ici que M. Caillaux entre en scène. Le lieutenant Mornet montre que M. Caillaux avait gara-nti la pureté des sentiments patriotiques de Lenoir et de Bolo, qui avaient remis de l'argent allemand à M. Humbert ; que M. Humbert et Bolo avaient- fait une démarche auprès du roi d'Espagne à l'effet d'effacer la mauvaise impression produit© sur oe souverain par certains propos tenus par l'ancien premier-ministre; que vers la même époque M. Caillaux préparait son voyage en Italie pour y discuter la constitution d'une Union latine en paix, avec l'Allemagne, pour défendre les intérêts de celle-ci contre l'influence britannique, et conclut : "Nous ne pouvons qu'être frappés par i cette circonstance que c'est précisément)' M. Charles Humbert qui, en compagnie; d'un.bailleur de fonds, émissaire de l'Allemagne et ami intime de M. Caillaux, aille remplir le rôle d'ambassadeur officiel de M. Caillaux près d'un souverain! d'une puissance latine." Le rapport insiste aussi sur la publi-1 cation du livre "Sommes-nous prête?" écrit par M. Humbert et qui fut répandu en Allemagne dans des conditions singulières. Le livre fut publié en allemand à. Berlin et Leipzig, et un exemplaire fut trouvé au domicile de Laudau, un mem-, bre de la bande du "Bonnet Rouge." La/-couverture odu livre montrait un soldat) français dans une attitude de décourage-1 ment devant un canon brisé, et ceci, croit le lieutenant Mornet, explique le but des éditeurs de Berlin et de Leipzig. Il y a un "fait nouveau" sur lequel les autorités militaires basent leur demande de suspension d'immunité parlementaire. Un ancien fonctionnaire, nommé Berton, convaincu d'espionnage en 1908, déclara, catégoriquement avant sa déportation en Nouvelle-Calédonie, qu'en 1907 et 1908 Humhert était un agent du gouvernement allemand. Après dix ans, Berton maintient sa déclaration. Humbert a écrit au président du Sénat pour demander la levée de son immunité parlementaire afin de pouvoir sé justifier. L'AUTRICHE EVAGUERAiT L'ALBANIE D'après des rapports parvenus à Ams« terdam et qui, bien que- non officiels, émanent d'une source particulièrement bien informée, l'Autriche prend ses mesures pour retirer ses troupes de l'Albanie en présence de la menace sur son' flanc. L'aujtriche a abandonné complètement les aspirations balcaniques qu'elles avait caressées jusqu'ici. (Cette dernière phrase semble plutôt tendancieuse) . AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — Le gouvernement a mis en demeure les grévistes des chantiers de la Clyde de reprendre le travail pour mardi prochain; les hommes d'âge militaire qui n'obéiront pas à cet ultimatum seront immédiatement appelés sous les drapeaux.RUSSIE -— La nouvelle a circulé récemment de l'assassinat- de l'ex-impérat-rice de Russie et de ses quatre filles. Jusqu'ici on n'a pas reçu dè confirmation formelle de oes nouveaux crimes. Mais dans différente milieux on est plutôt disposé a croire à leur réalité. Les maximalistes qui, en trois jours, ont mis à mort à Moscou 512 étudiante et lycéens, dont des enfants de 14 ans, en sont absolument capables. On aniionce, d'autre part, que la Cour danoise a reçu un avis signalant que l'ex-impératrice douairière de Russie est en lieu sûr, en Autriche. SUEDE -— L'influenza espagnole fait rage en Suède; 60 morte ont été signalées lundi et 800 au cours du mois passé. DERNIERE HEUR! Le communiqué britannique Samedi, midi. De nouyeaux progrès ont été faite dans la direction de Cambrai et de nouveaux prisonniers et des canons ont été capturés. Des progrès ont aussi été faits entre la crête de Flesquières et les hauteurs de Bourlon. La route Douai-Cambrai a été atteinte à la tombée de la nuit. Epinoy et Oisy-le-Verger ont été pris, tandis que nous dirigeant vers le Nord, le long du canal, nous avons fait plus de 500 prisonniers dan? les défenses au nord-est de Sauchy-Cauchy. Le génie avait jeté plusieurs ponts sur le Canal du Nord, nous permettant de continuer sans interruption notre avance. Les opérations continuent d'une maniè'-a satisfaisante sur tout le front de bataille. Plus de 10,000 prisonniers 200 canons ont été capturés. Les opérations de la seconde armée en Flandre, commencées ce matin en conjonction avec l'armée belge, sont signalées dans le communiqué belge.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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