L'indépendance belge

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s.n. 1917, 27 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz23j3r/
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I jjèine année.. No 74 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT ; 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) I1D.MINISTKATION ET KEDACTION: PLACED^T4AROTrW . p vNE STE., H1GH HOLBOEN, W.C. 1. U' DE LA BOURSE. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH,: {238-75. ° MARDI 27 MARS 1917. En vente à Londres à 3 h. le lundi 26 mars. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. j ABONNEMENTS : J e MOIS, 17 SHILLINGS. - Conservation par le Progrès. { 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Lundi, midi. L«s progrès franco-britanniques entre ijraset la Somme continuent d'une majore plus que satisfaisante si l'on tient compte- de la résistance opiniâtre qu'opte l'ennemi depuis quelques jours à avance des troupes alliées. Depuis samedi, "os alliés britanniques ont occupé Eoisel, à douze kilomètres à l'ouest de [péronne et ont progressé dans la journée [sur au front de plus de deux kilomètres nu nord-ouest de Beaumetz-lez-Cambrai. Ils ont, eu outre, amélioré leurs positions à l'ouest de Croisilles, au sud-est d'Arras. Roisel est le point de jonction des lignes de chemin de fer Saint-Quentin-Arras et Péronne-Cambrai, et la perte Je cette position prive les Allemands de [l'usage d'une ligne d'évacuation qui devait leur être d'une grande utilité. Suivant de près l'occupation d'Ytres, qui commande le plateau s'étendant au sud-lest de Bapaume, l'abandon de Roisel et les combats dans la région de Beaumetz [rendent plus grave la situation des Al-iltmands à Saint-Quentin, qui se voient jmenficés d'un débordement par le nord istpar le sud. far, pendant que les troupes du général D. Haig p.ressent leur avance en-Ilre Cambrai et Saint-Quentin, les Français poursuivent avec un succès remarquable leur offensive sur l'Oise et gur [l'Ailette ainsi qu'au nord-est de .Sois-[sgns. Dans la nuit de samedi, des déta-Icfiements avancés franchirent l'Oise au [nord de La Fère et quelques heures plus [tard les Alliés s'emparèrent de deux des Iforts avancés de la plate. Dans cette ré-[ gion, tant sur le canat de la Sambre [■que sur le canal de Saint-Quentin, des [ïcombats très violents ont eu lieu, qui [indiquent que l'ennemi approche de la «igné— s'il ne l'a déjà atteinte — qu'il Isé proposait de tenir et où il compte ar-Ifêter J'avance desXlliés. I Cette ligne, que les Allemands appellent la ligne de Hindenburg, et qui, en [réalité,' est la ligne de Vauban, ou plutôt de Napoléon, comme le rappelle le co-•ionel A. M. Murrav, passe par Douai, Cambrai, Saint-Quentin, La Fère, Laon et Soissons, et son importance stratégique a été mise en évidence au cours de la campagne de 1814. Un coup d'œil sur la carte indique que Douai commande la vallée de la Scarpe, et Cambrai celle de l'Escaut, tandis que Saint-Quentin défend les approches du système de canaux qui relie la Sambre, la Somme et l'Escaut. Quant à La Fère, c'est la sentinelle avancée qui garde à la fois la vallée de l'Oise, le canal de la Sambre et la ligne de chemin de fer Paris^Ber-lin. Laon, enfin, garde la ligne de retraite par Hirson et la trouée de Chi-m$y, qui, dans l'occurrence est d'une importance capitale pour le haut commandement allemand. Cette ligne, comme on le voit, est déjà sérieusement, mise en danger par la vigoureuse poussée, française entre Saint-Quentia et La Fère, et risque de devoir être abandonnée plus rapidement que ®e le prévoyait le plan du maréchal allemand. C'est ce qui explique la violence des :ombats que les derniers communiqués signalent comme ayant eu lieu dans ce ecteur. Aux dernières nouvelles, nos illiés, que le spectacle des ruines accumulées par l'ennemi a animés d'une jourde résolution de vengeance, ont rejeté les Allemands au-delà du triangle ?astres-Essigny-'le-Grand—Côte 121—et Mit. repoussé une contré-attaque débouchant d'Essigny-Benav. L'occupation delà Côte 121 permettra 7 1 à l'artillerie française de bombarder la; ligne de chemin de fer latérale qui re-1 lie Saint-Quentin à Ribemont. Parallèlement à la voie ferrée court l'excellente route Saint-Quentin-Méziè-res-Ribemont, qui constitue, avec la voie ferrée, la principale ligne de communication dont dispose l'ennemi. Sur l'Ailette également les Français ont fait de sérieux progrès, qui, ajoutés à ceux faits au nord-est de Soissons, ne manquent pas d'être significatifs. Nos alliés, sur cette partie du front se trouvent au pied du plateau de Laon, j qui, avec les forêts de Saint-Gobain et de Coucy, forme un bastion naturel qui se prête admirablement à la défense et dont Hindenburg tirera certainement le meilleur parti. Mais les plans du maréchal, dont la retraite — admirablement exécutée, il est vrai—est fêtée en Allemagne à l'égal d'une grande victoire, sont appelés à recevoir des accrocs sérieux que l'état-ma-jor allemand n'a pas prévus. La rapidité avec laquelle les troupes du génie tant britanniques que françaises, réparent les routes et les- ponts, prouvj? au maréchal Hindenburg que sa retraite était prévue et attendue par les Alliés. Pour le moment, cependant, rien ne permet de dire quelle est la limite de retraite que s'est tracée l'adversaire. . i I ï * ) % indications plus précisa 11 y a lieu de faire remarquer que le raccourcissement des lignes allemandes entre Arras et Soissons se traduit pour lui pur un gain de près de 100,000 hommes,, qui doit lui permettre de reconstituer des réserves ën vue d'une offensive soit dans l'un ou l'autre secteur du front occidental, soit sur un autre front. Nous avons émis l'hypothèse^ l'autre jour, d'une tentative allemande sur l'ex-trême-droite du front occidental, dirigée contre Nieuport, Dunkerque et Calais, par exemple, qui permettrait à nos ennemis d'utiliser le concours de leurs forces navales, mais ceux qui connaissent les difficultés des opérations sur le front belge, "protégé en grande partie par les inondations, doutent de la possibilité d'une offensive ennemie de ce côté. La flotte allemande pourrait, il est vrai, participer avec des risques %n peu moindres sans doute, à des opérations actives du côté du Golfe de Riga, et les récents événements en Russie sont de nature à encourager le maréchal Hindenburg, qui a toujours montré une prédilection pour le front russe, à tenter un nouveau coup de ce côté. Aussi ne sommes-nous nullement surpris d'apprendre par le télégramme adressé par le général Alexeiefï au nouveau ministre de la guerre, que les Allemands concentrent de grandes quantités de troupes et de matériel dans les secteurs de Riga-Dvinsk, avec l'intention manifeste dç reprendre la marche sur Pétrograd, qu'ils durent abandonner il y a un an. Il faut espérer que cette menace, toujours sérieuse, servira de ralliement à nos amis russes qui, au milieu de leurs agitations politiques, ne doivent pas oublier que l'ennemi veille et qu'il profitera de la moindre faiblesse pour essayer de discréditer le nouveau régime par une victoire qui lui permettrait de rétablir le prestige que la retraite de la Somme lui a fait perdre. LA GUERRE EUROPÉENNE. SUR LE FRONT OCCIDENTAL LES COMMUNIQUES DE SAMEDI L'avance franco-britannique Les. troupes britanniques ont occup< Ruisel, à 11 kilomètres de Péronne. Un; Waque allemande était parvenue à re fouler nos Alliés hors de Beaumetz-lez Cambrai, m$i< à la suite d'une contre attaque, l'ennemi en a été rejeté, lais >ant de nombreux cadavres et quelque Prisonniers aux mains des Britons. Le 'Joupes de Sir Douglas Haig ont réalisi ts progrès sur un front de deux kilo !l'preS e(; demi au sud-ouest et à l'oues Ecoust-St-Mein (au nord-est de Ba Hume) et ont repoussé des attaques en ''truies dans ces parages, ainsi qu'ai lI")rd de Boirv-Becquerelle. j raids ont été exécutés sur les po I ltions allemandes à l'est. d'Arras et : l'est de Neuville-St-Vaast, et dans le voisinage de Richebourg-l'Avoué et à l'ouest de Messines. L'artillerie a été active de ■ part et d'autre dans les environs d'Ypres. Les troupes françaises ont refoulé > l'ennemi au nord de la Somme jusqu'aux limites de Javy, où il's'est établi dans des tranchées précédemment préparées. A l'est, du canal de Saint-Quen-" tin, les Français ont considérablement. - étendu leurs positions. " Poursuivant 3 leurs succès, ils ont engagé le combat 3 avec les troupes allemandes, qui résistant ; pied à pied, ont été refoulées sur une - distance d'environ un kilomètre au nord t de Grand-Seraucourt et de Gibrancourt. Les troupes françaises qui, pendant - la nuit, avaient atteint la rive occiden-i taie de l'Oise, au nord de La Fère, s'y 'sont installées entre les faubourgs de La - Fère jusu'au nord de Vendueil. Doux i forts avancés du svstème de défense de La Fère sont tombés aux mains de nos amis. Au nord de l'Oise, malgré les inondations provoquées par l'ennemi, les Français ont réalisé des progrès considérables sur la rive orientale de l'Ailette," conquérant plusieurs villages et chassant les arrière-gardes allemandes dans la forêt de Coucy. Au nord de Soisson^, peu de changement à signaler. De nombreux cadavres allemands ont été trouvés dans les tranchées emportées vendredi par les Français au nord de Margival. Sur les autres parties du front, à signaler l'échec de coups de main allemands, dans la direction de Berry-au-Bac, à l'est de Reims et à l'ouest du Mort-Homme, au cours desquels nos amis ont fait des prisonniers. L'artillerie a été active dans la région de Berry-au-Bae et de Reims, ainsi qu'en Alsace, près de Le Violu, au sud du Col-Sainte-Marie.Le communiué de Berlin signale toujours, dans une forme "clichée," des combats "entre les arrière-gardes allemandes et des détachements avancés ennemis, qui, après avoir subi des pertes sévères, ont avancé avec hésitation, se retranchant, souvent, étant sérieusement entravées dans leurs mouvements par lés mesures que nous avons adoptées ! Le même bulletin signale des attaques françaises repoussées à l'ouest de La Fère, le long de l'Ailette ainsi que près de Neuville et de Margival. Aviation. — Paris signale qu'un hy-di'oplaïie allemand, volant dans la direction d'Etretat, a été captivé en mer. Dans la nuit du 22 mars, une escadrille aérienne française a jeté 1,100 kilogrammes d'explosifs sur les usines de Thionville et dans le 'bassin de Briey, ainsi que syr la gare de Conflans. Dans la nuit du 23 mars, ufr aéroplane français a bombardé le terrain d'aviation de Marimbois, au nord de Thiaucourt ; un grand incendie a été observé dans les abris. LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE. Echec allemand près de Beaurr.etz-îez-'l viî» rai Londres, samedi, % h'- t>0 du soir. —Au nord de la route de Bapaume à Cambrai une attaqué à coups de bombes livrée par l'ennemi sur un de nos postés dans le voisinage de Beaumetz-lez-Cambrai, la nuit dernière, a été refoulée avec succès. Nous avons amélioré notre position à l'ouest de Croisilles (au sud-est d'Arras). Nous avons pénétré dans les tranchées ennemies, au cours de la nuit, au nord-est de Loos et capturé plusieurs prisonniers, ainsi qu'une mitrailleuse.Un détachement ennemi en reconnaissance a pénétré dans nos tranchées, au point du jour, à l'ouest de Hulluch/mais en a été rejeté avec pertes, laissant dès prisonniers entre nos mains. Quelques-uns de nos hommes manquent. Aviation. — Il v a eu, hier, de pari et d'autre, une activité aérienne considérable. Deux importantes jonctions de chemins de fer ont été bombardées derrière les lignes ennemies et huil appareils ênnemis ont été mis hors d'action au cours de combats dans les airs. Quatre de nos aéroplanes ne sont pas rentrés. LES COMMUNIQUES FRANÇAIS. Nouveaux progrès vers Saint-Quentin. — Calais et Dunkerque bombardés Paris, dimanche. 14 heure.s — Ai cours de la nuit nous avons fait d< nouveaux progrès au nord de Granc Serancçurt, dans la direction d< Saint-Quentin. Entré.la Somme et l'Oise la nuit £ été relativement calme. Les prisonniers fait par nous darl: la journée d'hier appartiennent à sep: régiments différents. Sur la rivo orientale de l'Ailetti nous avons fait des progrès appré ciables au sud de Chauny, et nous } avons consolidé _ nos positions,' ains que dans la région au nord d< Soissons. A l'ouest de la Meuse nous avon: exécuté un coup de main et capturt quelques éléments de tranchées enne mies à l'est du bois de Malancourt. A l'est de la Meuse, une tentative aile mariçie sur line de nos tranchées prè: d'Apremont a été repoussée à la gré nade. Il n'y a rien à signaler sur le r,est< du front. Aviation..—Le 27 mars l'ajudan Ortoli a abattu 'son sixième aéroplan ennemi. Un autre appareil allemanc a été abattu dans la région du boi des Fontaines. Un aéroplane allemanc) a jeté de bombes la nuit dernière-sur Calai' c Dunkerque. Dans cette dernière ville on . ne signale aucune victime. A Calais deux civils ont été tués et un autre blessé. Vigoureux mouvement offensif français Pari^, dimanche, 23 h. — De la Somme à l'Aisne nos troupes ont continué leur mouvement offensif au cours de la journée. La lutte a été opiniâtre, l'ennemi offrant une vigoureuse résistance, mais nos soldats, enflammés par la vue des ravages commis par les Allemands, ont refoulé partout l'ennemi qui a subi des pertes très sérieuses. Entre la Somme et l'Oise, nous avons chassé l'ennemi au delà de la position Castres - Essigny-le-Grand -Côte 121 (une position triangulaire dont le sommet est la Côte 121. à environ 1,600 mètres au sud de St-Quentin). LTne violente contre-attaque allemande, débouchant sur le front d'Essignv-Benay, a été brisée par notre feu. Au sud de l'Oise, nos troupes, a plusieurs point^,ont pénétré dans la forêt inférieure de Coucy et ont atteint les approches de Folembray et de Coucy-le-Château (au sud de la forêt). Les troupes allemandes en marche vers Folembray ont été prises sous un feu violent de nos batteries et ont été dispersées avec de grandes pertes. Au nord de Soissons nous avons augmenté nos gains et repousse deux contre-attaques dirigées sur le front de Vregny-Margival. Dans la région de Craonne, il y a en une vive lutte d'artillerie. Sur le front au nord de Verdun, nos batteries ont dirigé un feu destructii efficace sur les organisations aile mandes au nord de . la côie 304 et ai; nord-ouest de Bézonvaux. LES COMMUNIQUES ALLEMANDS. Berlin, dimanche.—Le temps clair o favorisé l'activité de l'artillerie sur les fronts de Flandre et d'Artois. Fïès de Beaumetz, Ra^el, et le canal de CroZat, après avon infligé de granctes pertes à l'ennemi, nos troupes se sont retirées suivant les instructions reçues Dans un engagement près de Vregny. les bataillons français ont été repoussés avec pertes. Près de Soupir et de Cerny sur la rive septentionale de l'Aisne, nos troupes sont entrées dans les lignes françaises et en ont ramené soixante prisonniers.Un communiqué publié dimanche soir, dit qu'il y a eu une très vive acti vité dans le coin entre la Somme et le canal de Crozat. SUR LE FRONT BELGE. LE COMMUNIQUE HEBDOMADAIRE. Le Havre, 24 mars.—Pendant h semaine du 17 au 23 mars, l'àrtillerii ennemie a été active le long de l'entièrete du front belge : Caeskerke; Nordschoote le sud de Spuyve et Kuskerke ont été bombardés à ' plusieurs reprises. De nombreux obus ont été lancés contri nos ouvrages dans les secteurs de Rams capelle, de Pervyse, de Dixmude et de Steenstraete. Notre artillerie a pris sous son feu de; détachements ennemis observés devam nos lignes et a répondu avec succès ai feu des batteries ennemies. Des combats . à coups de bombes et à la grenade ont ei lieu à Dixmude et à Het Sas. Aviation. — Le mauvais temps a en | travé l'action de nos forces aériennes I Néanmoins, dans les intervalles de temps clair, des reconnaissances ont été exécu tées. Combat d'artillerie. Le Havre, samedi. — Nos batterie: ; ont été activement engagées contri l'artillerie allemande qui a bombardé aujourd'hui, les régions autour di Dixmude et de Steenstraete. L'infamie allemande " Décrivant les agissements infâmes de: 1 Allemands dans la zone de leur retraite ; le correspondant spécial du "Times' dit: "La.destruction des vergers, le dé ! pôt d'ordures dans les sources, la misi s en pièces de livres, poitraits et autre: - .petites choses qui ne valaient pas; 1: peine d'être volées, vous donne le dégoû - du nom d'Allemand. Si même il pouvai 5 gagner la guerre, il ne pourrait plus ja - mais faire en sorte que son nom soit au tre chose qu'iïrfe.insulte." ; Le même correspondant raconte "Des groupes de vieillards, de femme t et- d'enfants pour lesquels les Anglai ; n'étaient jusqu'ici qu'un mythe, accueil 1 liront nos avant-gardes en pleurant ; "Etes-vous nombreux?" demande un. femme à un officier qui m'accom ; pagne. Nous sommes deux million t m.ài'htcuiyvt, répond f officier. Lo. sou lagement et la oie de la femme valaient la peine d'être vus !" Tout le monde content Les Tommies et le Poilus sont enchantés de la grande avance. Le Kaiser aussi ; et tout le monde sait que lorsquë le Kaiser est content, le télégraphe marche ; il a télégraphié au prince Rup-precht de Bavière pour le féliciter sur sa retraite ; il a télégrapho-félicité le roi de Bavière d'avoir un tel fils, dont les aptitudes pour décamper permettront d'inscrire cettè retraite dans l'histoire comme "une page de gloire" ; il a féli-cito-télégraphié à Hindenburg. Tout cela l'a un peu détraqué ; il fait, dit-on, une èure à Hombourg pour se remettre et laisser reposer le télégraphe. LE BANDITISME ALLEMAND Un protestation du gouvernement français Le gouvernement français a.donné des instructions à ses représentants en pays neutres, afin qu'ils fassent une protestation écrite contre les actes de barbarie et les dévastations commises par les Allemands en évacuant les territoires français.SUR LE FF.OKT MERIDIONAL LE COMMUNIQUE DE SAMEDI. Des attaques autrichiennes ont échoué dans la vallée de la Sugana (à la tête de la petite vallée de la Coalba) et sur le Carso (au sud de Castagnavizza). L'artillerie ennemie a augmenté d'intensité sur le front julien, à l'est de Gorizia. Echecs autrichiens. Rome, dimanche. —- A la tète de ia vallée du Visdende (Piave), l'ennemi a tenté une attaque-surprise sur nos positions, mais il a été immédiatement refoulé. Quelques obus de plus ont été tirés par l'ennemi sur Gorizia ; de légers dégâts matériel-, ont été laits, mais il n'y a eu aucupe yiçtime,. Sur.le Carso, après un violent feu d'artillerie, des détachements" ennemis, à la tombée " de la nuit, ont essayé de faire un raid sur nos lignes dans le secteur de Lu-; katie. Ils ont été dispersés avec des-pertes sévères. Menace à l'Italie L'Autriche masse environ 40 divisions sur le front italien, dit le " Corriere , délia Serra," mais il est impossible de dire combien de divisions l'Allemagne , peut v ajouter. D'autres journaux disent que si toutes les réserves ennemies sont massées contre l'Italie, il est impératif dans l'intérêt commun, que toutes les. réserves des Alliés soient amassées pour sa défense. SUR LES FRONTS RUSSES. ' LES COMMUNIQUES DE SAMEDI. Le communiqué de Pétrograd n'annonce que des opérations de reconnais--| sance de la part d'éelaireurs et des échanges 'de feu d'infanterie. Le bulletin allemand dit qu'après des préparations d'artillerie près de Smor-gon, de Baranowitcfii et sur le Stokhod, des avances de détachements russes en reconnaissance, ont été repoussées. Aviatiqn. — Au sud-ouest de Dvinsk, un aéroplane fusse est rentré en combat avec un appareil allemand Après une lutte de courte durée, les deux appareils sont tombés précipitamment dans les , lignes allemandes. En Perse—Dans la direction d'Hama-dan, le 17 mars dernier, nos troupes ont occupé la ville de Kerind (au sud-ouest de Kermanshah, sur la route ae Bagdad ; 5 cette ville avait été détruite et mise en - feu par les Turcs. L'ennemi s'est retiré - sur des positions dans le. voisinage du : village de Harir. La poursuite continue. LE COMMUNIQUE RUSSE. Vaine attaque de gaz allemande. — Nouveaux succès russes en Perse Pétrograd, dimanche.—Dans la région de MoZheiki, au nord-ouest de Postavy (au sud de Dvinsk), les Alle-, mands ont libéré des gaz efnpoisonnés, sans causer aucun dommage. En Perse. — Dans la direction de j. Khanikin. le 18 mars, nos troupes ont délogé les Turcs des positions près du village de Harir et la passe de Sermil à Kerind (à quelques kilomètres au delà de Harir). Le 19 mars nos troupes sont entrées en combat'avec les Turcs qui ont occupé des positions près du village de Miantag. LE COMMUNIQUE ALLEMAND. Berlin, dimanche — Au cours.d'une attaque-surprise près de Samér, sur la (Suite à la 4c rrie.)

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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