L'indépendance belge

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s.n. 1918, 16 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29qb1j/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO T CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION et redaction : b0eeau a paris: m'flrd! 1S JUILLET 1918 f 3'mois. 9 shillings hjdok house. tddoh st.. b.c. 4 u. place de la bourse „ . . abonnements • 6 mois, 17 shillings téléphone: oity 39B0 tél.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le lundi 15 juillet ^ an 32 shillings LA SITUATION Lundi midi. Il apparait clairement aujourd'hui ' f :jue l'arrêt prolongé de l'offensive aile- i [ mande en occident est dît en majeure partie à une fièvre maligne dite des 1 Flandres, qui sévit parmi les troupes teu- ] tonnes. Des 800 prisonniers faits récem- i ment par les Australiens, un nombre con- i sidérable d'hommes avaient été atteints ' par cette épidémie et leur état de pros- i tration trahissait singulièrement les ef- i fets que produit ce mal lorsqu'il a atteint son degré maximum. Entretemps les Alliés restent sur la dé- ' fensive, qui se traduit cependant par des ■ attaques à but limité et tactiques. Sur le front belge nos troupes continuent à déployer une louable activité. ! Malgré l'étendue considérablement ac- : crue de leur ligne, elles multiplient cha- ' que jour leurs reconnaissances, et ven- : dredi encore elles exécutaient deux raids 1 dans la région de Langemarck, qui se ' terminèrent par la capture de prison- 1 niers. Elles repoussèrent le même jour des détachements allemands qui tentaient de s'approcher de la tête de pont de Dixmude et de nos avant-postes près < de Saint-Julien. Les troupes britanniques effectuèrent ' aussi une série d'opérations secondaires en de nombreux points de leur front, et notamment à l'est du lac de Dickebusch, dans le voisinage de Vieux Berquin et de Merris, dans le secteur de Boyelles, et au nord de Hamel, capturant en tout près de 400 prisonniers. *Les Français furent constamment sur la brèche. Dans la soirée de vendredi ils, portaient leurs avant-postes entre Mont-didier et l'Oise, à plus de cinq cents mètres au delà de leurs positions antérieures, dans la région de la ferme de la Porté, au' nord-ouest d'Antheuil, captu- 1 rant plus de 600 prisonniers, ainsi qye 1 80 mitrailleuses. Dans leur avance de jeudi, au nord de 1 Montdidier, nos alliés ont considérable- < ment amélioré leurs positions, en s'assu- : rant l'entière possession du plateau de : Rouvrel, dominant la rpgion entre ; l'Avre, à Moreuil, et la Noye, à travers 1 lequel passe la voie ferrée principale d'Amiens à Paris, et qui se trouvait aux mains de l'ennemi -depuis la fin mars. C'est là un succès qui doit particulièrement contrarier l'état-major allemand et ' dont les Français tireront le plus grand 1 profit. Au sud de l'Aisne nos alliés ont encore poussé leur ligne plus avant vers l'est, 1 dans la région au nord et au sud de ' Longpont. Malgré la résistance ennemie ' particulièrement obstinée de ce côté, ils traversèrent la Savières, près de la ferme Catifet, et firent une trentaine de prisonniers. En Champagne plusieurs coups-me-main furent également fructueux. Sur le front méridional les troupes autrichiennes ont tenté une attaque en masse sur les versants du mont Cornone. D'abord contenues par la garnison italienne, elles furent repoussées ensuite par une mordante contre-attaque à la baïonnette, qui les ramena bientôt en grand désordre dans leurs tranchées de départ, abandonnant sur le terrain un grand nombre de tués. Deux officiers et 64 soldats ennemis restèrent aux mains de nos vaillants alliés. Sur le reste du front il n'y a rien à signaler en dehors d'une activité d'artillerie parfois très intense en plusieurs points, et notamment entre le Vallarsa et le secteur oriental du plateau a'Asiago. On apprend de source autorisée que I.udendorff a envoyé trois corps d'armée dans le Trentin, dans le but de déclenché une offensive sur le front méridional à très bref délai, sous le commandement immédiat de l'empereur ' liarles, assisté du général allemand Otto von Below. On affirme, d'autre part, que l'empereur d'Autriche a dû assumer le poste de généralissime effectif de ses armées, parce que ses officiers supérieurs ont refusé de se placer sous les ordres de généraux allemands. En prenant ce commandement suprême l'empereur assume une grosse responsabilité 2t s'il ne réussit pas cette fois à vaincre les troupes du général Diaz il sera atteint directement dans son prestige. En Albanie les Autrichiens continuent à battre en retraite, dans un désordre qui pourrait bien se transformer en débâcle. Us tentent néanmoins de se réorganiser sur une ligne qui va de Rastani à Kur-shova, en passant par Selconi et la côte 500, au confluent de la Tomorica et du Devoli. S'ils ne parviennent pas à contenir la pression franco-italienne sur cette ligne, le sort même de Durazzo, l'importante base navale, déjà si menacée par la chute de Berat, sera entièrement compromis. Jusqu'à présent nos alliés ont fait près de 2,300 prisonniers au cours de leur offensive victorieuse, et le matériel qu'ils ont capturé comprend un grand nombre de batteries lourdes et de campagne.Sur le reste du front macédonien l'activité de l'artillerie se maintient très vive et les troupes britanniques ont livré une heureuse attaque surprise sur les lignes bulgares. Le développement des opérations dans les Balkans est suivi avec un intérêt très soutenu à Washington, et il se pourrait bien qu'avant peu l'Amérique déclare à son tour la guerre à la Bulgarie, .et tout d'abord à la Turquie, l'incident de Ta-briz justifiant amplement cette décision contre l'empire ottoman. En Russie le gouvernement des Soviets semble de plus en plus chancelant. La révolution qui continue à sévir à Moscou contre Lenine parait être pour une large part dans les raisons qui ont déterminé le transfert du " gouvernement de Moscou " à Murom, petite ville de 13,000 habitants, à 240 kilomètres à l'est de l'ancienne capitale moscovite. Mais la révolution des Socialistes de gauche n'est pas la seule préoccupation des Maximalistes, dont les partisans les plus convaincus commencent à évoluer vers des réalisations plus saines. Trotsky, en effet, a annoncé au Congrès des Soviets que les gardes-rouges de certains districts se sont rendus coupables d'insubordination, qu'un grand nombre d'entre i'ux sont passés à "l'ennemi," et que, par conséquent, l'état de guerre a dû être proclamé dans la presqu'île de Kola et le long du chemin de fer mour-man. D'autre part, l'activité des Tchécoslovaques donne beaucoup d'inquiétude aux Bolshévistes et les a déterminés à sollicité de ^Allemagne l'envoi de troupes pour les combattre. Ce fait à lui seul constituerait une raison suffisante pour autoriser les Alliés à prendre les mesures militaires nécessaires à seconder l'effort libérateur des Tchèques on Orient. Le fait est que les événements qui se déroulent actuellement en Sibérie sont dûs en large partie aux régiments tchèques dont l'intervention a été particulièrement favorable au retour au pouvoir des éléments d'ordre. Leurs dernières opérations militaires les ont conduits à ; occuper Nikolsk, immédiatement au nord de Vladivostok, obligeant les Bolshévistes à battre en retraite sur Khabarovsk, poursuivis par les troupes du général Kalmikoff. D'autres forces tchèques ont battu les troupes rouges . près de Chita, et ces dernières se retirent . également sur Khabarovsk. En Sibérie occidentale les Tchèques ont aussi obtenu des succès substantiels. Ils ont re-. foulé les forces maximalistes de nombreux centres le long du transibérien, dans la région du lac Baïkal, et ont défi-. nitivement occupé Irkoutsk, l'ancienne capitale sibérienne. * * Le communiqué officiel suivant a été public à Berlin : En ce qui concerne les déclarations faites aujourd'hui (11 juillet) par le chancelier impérial au comité central du Reichstag, au sujet de la Belgique, il s'est répandue dans le public une opinion qui peut prêter à malentendus. C'est pourquoi nous donnons le texte intégral de cette partie du discours du chancelier. Au cours de sou discours d'hier le comte Hertling s'est exprimé ainsi : I Par ce qui est relatif à la Bel- ■ gique, comme je l'ai dit déjà hier, i l'occupation et la prise; de possession ac-* : tuelles de la Belgique ne constituent pour . nous qu'un gage en prévision des négo-; dations futures. Par ce mot " gage " il . faut comprendre que nous n'avons pas . l'intention de garder ce que nous con-; sidérons comme un gage, du moment ; que les négociations nous apportent des : résultats favorables. Nous n'avons aucune intention de garder la Belgique sous n'importe quelle forme. Ce que i nous demandons exactement, je l'ai dit déjà le 24 février, c'est qu'après la ■ guerre la Belgique restaurée ne sera pas, . comme Etat dépendant de lui seul, sou-: mise en qualité de vassale à quiconque, 1 et maintiendra envers nous de bonnes re lations amicales. J'ai maintenu ce point de vue dès le début au sujet de la question de la Belgique, et je le maintiens encore aujourd'hui. Messieurs, cette partie de ma ligne de conduite est entièrement conforme aux points généraux de la politique que je vous ai clairement exposé hier. Nous poursuivons une guerre de défense, et cela depuis le commencement, et toute tendance impérialiste, toute disposition vers une domination mondiale, ont été loin de m'a pensée. Dès lors, nos buts de paix s'accordent entièrement avec nos désirs. Ce sont, l'inviolabilité de notre territoire; l'espace libre pour l'extension de notre population, surtout dans le domaine économique; et aussi, naturellement, les garantis nécessaires en vue des conditions difficiles à venir. C'est entièrement en conformité avec mon point de vue au sujet de la Belgique, mais quant à développer ce point, de vue dans ses détails, cela dépend des négociations futures, et il m'est impossible de vous donner à cet effet de:- déclarations explicites. Je dois me borner à faire ressortir encore une fois que j'ai établi ces directives générales et fondamentales de politique et je tiens finalement à vous demander ceci ; c'est de prêter votre concours pour arriver à mainteir à l'arrière cette unité qui est d'une importance si énorme pour nos frères au front. Aidez tous, tant què vousSêtès, afin de nous permettre de subir ces temps * difficiles de la guerre aussi longtemps qu'il le faudra pour .arriver 'à une paix honorable."Comme on le voit, le chancelier indique à diverses reprises qu'il est tout disposé à entrer en pourparlers en affirmant qu'il n'a jamais songé à une guerre de domination et qu'il ji'a jamais eu l'idée que l'Allemagne pourrait retenir la Bel-' gique en son pouvoir. Evidemment il y * dans ces paroles, un changement de ton qui est en discordance avec les fougueux appels des insatiables pangermanistes. Mais, malheureusement, en même temps que parlait le chancelier, le nouveau secrétaire d'Etat von Hintze, par l'intermédiaire d'un correspondant de Zurich, déclarait que vis-àvis de la Belgique il ne fallait pas envisager une évacuation çomplète de ce pays sans l'adhésion du gouvernement belge à une convention politique et militaire. En même temps il proclamait que l'Allemagne ne pourrait conclure la paix que si son avenir était définitivement sauvegardé par l'incorporation à l'Allemagne de la région minière de Briey. Ceci annule donc cela, et nous en sommes toujours à la même comédie : des avances d'un côté, des. menaces de l'autre. Aussi comprend-on les déclarations de M. Lloyd George à la réunion des Canadiens samedi : "Il ne nous faut pas une paix gâchée ! Il nous faut une paix réelle. Nous ne faisons pas la guerre pour tuer ou pour être tué, mais en vue d'établir dans l'univers une paix juste et .durable; et nous ne pouvons faire la paix que si elle est juste et à même de se maintenir. . . . "Le dieu de la force brutale doit cette fois-ci et à jamais être abattu et brûlé dans son propre'feu. C'est le seul moyen de garantir la paix. Le monstre doit se réduire de lui-même en cendres." OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique ■ Le 12 juillet, nuages bas et fortes pluies: pas de combats; la nuit suivante 4 tonnes de bombes sur objectifs ennemis. Le 13 juillet: 12 appareils ennemis détruits et 4 désemparés. Trois appareils britanniques sont manquants. Dans la nuit du 13 au 14, 1,100 bombes, pesant ensemble 19'tonnes, ont été jetées sur des camps ennemis, des lignes de chemin de fer, des trains, des convois et des logements. Hécatombes d'aéroplanes Le ministère de l'aviation publie une statistique donnant les pertes ennemies en aéroplanes, du 1er juillet 1917 au 30 juin 1918 sur le front occidental, et pour d'autres périodes plus courtes sur d'autres fronts. Le nombre total des appareils ennemis détruits est de 2,985, d'appareils forcés à descendre, 1,117; d'appareils alliés manquants, 1,213. Le lieutenant Beaumont tué L'aviateur français Beaumont qui le 11 août 1917 jeta des bombes sur Franc-fort-sur-Main, a été tué à la suite d'une çollisiçm $vçç un autre aéroplane, LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le nouveau gouvernement sibérien On mande de Kharbine que le générai Horvath a constitué un gouvernement dont le siège sera provisoirement établi à Grodekovo et qu'il est entré en négociations avec le s Tchéco-Slovaques â Nikolsk. Le général a publié une proclamation donnant son programme. Cette proclamation, qui a été mise en circulation dans le voisinage de Grodekovo et de Kharbine, et envoyée par train spécial vers l'ouest, se résume comme suit > 1. L'abolition de toutes les lois et ordonnances bolshévistes. 2. La restauration des tribunaux des institutions administratives légales, gouvernement autonome par les municipalités ef les Zemstvos. 3. L'égalité des citoyens devant la loi et le maintien des droits et des libertés du citoyen. 4. Le droit de vote général aux élections.5. La reconnaissance de toutes les alliances, conventions et accords antérieurs avec les Puissances alliées et neutres. 6. Réorganisation de l'armée avec la plus stricte discipline, sans lui accorder de droits politiques. 7. Restauration du droit de posséder des propriétés privées. 8. Toutes les questions agraires devront être tranchées par l'assemblée constituante. 9. La restauration du commerce et du travail par l'abolition de la nationalisation et de la socialisation des organismes commerciaux et industriels. 10. L'amélioration de l'éducation populaire et de l'instruction publique. 11. La liberté de religion.' 12. Le droit de la Sibérie et d'autres régions de jouir de i'autonomie, tout 'en faisant partie d'une Russie unie. Le choiera" D'après des télégrammes de Helsing-fors, le Sénat finlandais a déclaré Pé-trograd et ses environs infectés de choiera et a déclaré la frontière fermée. LA PROPAGANDE ALLEMANDE AUX ETATS-UNIS M. James Keeley, un Américain émi- ! rient, a donné une conférence à l'Over-seas Club au sujet de l'attitude du peuple américain dans la guerre et de la piopagande allemande aux Etats-Unis. Il dit que la période d'indécision y était complètement termiuée et que l'idée dominante y était actuellement de tuer le plus d'ennemis possible, car on s'y rend compte que plus 011 tue d'Aile mands, plus vite la guerre sera finie, et quant à la réserve d'homme? des Etats-Unis, elle, est inépuisable. Avant que li neige ne tombe, un second million de soldats américains aura réjoint en Europe le premier million. Une véritable révolution s'est accomplie en Amérique, qui jadis se faisait gloire d'être libre de toute alliance eu-rojjéenne et d'être un pays hon militaire et qui a accepté sans protestation sérieuse la conscription et des taxes élevées pour cette guerre. Le pas n'était pas aisé à franchir pour la nation et son président; il y a en Amérique 15 millions d'Autrichiens et d'Allemands; des 'centaines de mille sont venus en Amérique pour fuir le régime que l'Allemagne veut actuellement imposer au monde, et on a dû constater à regret qu'une partie d'entre-eux, oubliant ce que l'Amérique a fait pour eux, ont fait tout leur possible pour détruire le pays qui leur avait donné asile et occasion de vivre en liberté er prospérité. Une opération chirurgicale s'est imposée: l'ablation du trait d'union qui • relie les deux parties du germano-américain. Une partie des patients se rétabliront, d'autres ne guériront pas;' ces derniers n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes et la perte 11e sera pas grande. C'est ce trait d'union qui a servi de base à la propagande allemande qui s'exerçait aux Etats-Unis bien avant la guerre, propagande dont la langue et l'éducation, étaient les deux facteur? principaux. Un organisme appelé l'Alliance Germano-Américaine se trouvait à la tête d'une vaste conspiration qui entourait de ses mailles le pays entier, par ses sociétés, associations, clubs, etc. Son principal objet était de faire la guerre au?, écoles artiéricainçs, et toijs les sermons, discours et articles étaient dirigés vers ce but; un véritable pourvoir politique avait été acquis, et la législation de certains états avait impoli l i "Kultur" allemande au peuple américain. En Nebraska il existait des écoles payées par les contribuables, où on ne parlait que l'allemand et où l'anglais était considéré comme une langue étrangère; dans d'autres les livres classiques étaient allemands, et ou chantait des chansons allemandes. Dans l'Iowa et le Wisconsin un semblable état de choses existait. Une intrigue perpétuelle se .menait dans les écoles en exécution de la politique établie par l'Alliance Germano-Américaine, pour faire de l'école américaine Un morceau du "Vaterland" allemand. La nationalité et la langue se tiennent, disait-on. Le travail était fort bien fait dans les écoles germano-américaines: les livres classiques contenaient l'éloge du Kaiser représenté comme"charmant dans son adolescence et plus tard comme un homme d'état capable, ayant l'amour de l'humanité. (Il a fallu six mois pour extirper cela des livres). L'Allemagne était comblée do louauges et l'Angleterre attaquée dans ces livres bien longtemps avant la guerre. Les instructions officielles de l'Allemagne à ses diplomates exjiliquait le fonctionnement des bureaux établis pour la propagande allemande, et en Amériqfue'l'Alliance jouait un rôle actif, direct ou indirect, dans ces agissements. Mais maintenant il y a des camps d'internement et des poursuites; il n'est plus prudent d'exprimer ses sympathies pour l'Allemagne, et le peuple américain s'est dressé en vengeur des assassinats du "Lusitania," du meurtre de Miss Cavell et du capitaine Fryatt et des horreurs commises en Belgique, en France et en Serbie; le jour de l'expiation viendra ! LE RATIONNEMENT Rectification Le dernier paragraphe de l'a!rticle sur les nouveaux carnets, paru dans notre numéro* 165 (publié samedi) doit se lirë comme suit : Pour l'enregistrement chez le fournisseur de graisse ("lard" en_ anglais), le talon brun marqué "spare," counter-foil III, doit être utilisé. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Six personnes ont été exécutées à Gand sous l'inculpation d'espionnage. ETATS-UNIS — Le Sénat a ratifié la mesure votée par la Chambre autorisant la reprise, par le président Wilson, des services télégraphiques et téléphoniques. — Le Gardien de la Propriété enne- Suite à la 4e page, 2e colonne DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 15 du matin. Notre opération d'hier matin dans le secteur de Dickebusch sur un front d'environ 2,000 mètres, a été entreprise dans le voisinage de Ridge Wood, afin de capturer une position d'une certaine importance locale, dont la possession avait été fréquemment disputée depuis l'avance allemande du 25 avril. Notre attaque semble avoir pris l'ennemi complètement par surprise, et elle fut couronnée d'un plein succès. Tous nos objectifs furent atteints et 296 prisonniers furent capturés, ainsi qu'un certain nombre de mitrailleuses et d'autre matériel : dont le relevé n'est pas encore terminé. Nos pertes ont été légères. Au cours de la nuit nous avons amélioré légèrement nos positions au sud de Villers-Bretonneux et capturé quelques prisonniers. Sept prisonniers ont été faits également au cours d'un raid heureux exécuté par des troupes anglaises dans le voisinage d'Ayette. L'artillerie ennemie a été active au sud d'Arras, au nord de Béthune, et dans le secteur de Locre et de Dickebusch.On entend le canon à Paris Le grondement du canon a été entendu distinctement à Paris depuis dimanche à 11 heures du soir. Le bruit semble venir de la direction de l'est- I 69e année No ^

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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