L'indépendance belge

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s.n. 1917, 16 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m90329d/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES ('HOLLANDE : 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : ■ 5, DANECSTR-, HIGH HOLBORN, W.C.l TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 Si. BUREAU A PARIS: , j 11, PLACE DE LA BOURS: V TELEPH.i {238:75. 6 E. LUNDI 16 JUILLET .1917. t En vente à Londres à 3 h. le samedi 14 juillet ( 3 MOIS, 3 SHILLINGS. "| 1 ABONNEMENTS ;J (j MOIS, 17 SHILLINGS. V CONSERVATION PAR LE PROGRES. LA SITUATION Samedi, midi. L'aile gauche du général Kornilofï ■ dont nous signalions hier le retard su: ■ l'aile droite opérant dans la vallée di I Dniester, a fait un bond en avant d'um ■ dizaine de kilomètres et, après avoi: ■ battu les troupes ennemies qui défendi ■ rent les passages de la Lomuica sur 1; I route de Rozniaiow à Dolina, a franch ■ la rivière du côté de Pereshinsko, pour ■ suivant les Austro-Allemands dans la di ■ rection de Dolina. INos Alliés ne sont séparés de cette vilL 1 que de vingt-deux kilomètres et le fron d'attaque du général Kornilofï attein une longueur d'environ cinquante kilo mètres et est marqué par le cours de 1; .Lomnica. Le communiqué de Pétrograd signal . une résistance plus vive dans le secteu de Kalusz, où l'ennemi a défendu ave : une grande énergie les hauteurs située au nord-est de la ville. Aux dernière ! informations, nos amis occupaient deu: » villages sur la rive gauche (occidentale ■ de la Lomnica, et c'est dans cette mênii I région qu'un régiment de cavalerie tchè ■ que, au cours d'une attaque-surprise ■ captura quatre canons de gros calibre. D'après ce qui précède, nos Alliés on I franchi la Lomnica supérieure e ■ moyenne en plusieurs endroits. Quant ai ■ cours inférieur, il a été franchi égale ■ ment, les Russes ayant passé sur la riv< ■ gauche au point de confluence où la ri ^^Bvière se jette dans le Dniester. Nos al ■ liés ont capturé les hauteurs environnan ■ tes et sont maîtres incontestés de la lign< K de la Lomnica. Le chiffre des prisonniers faits dans li I journée du 11 juillet est de 10 officier I et 850 hommes, Allemands pour la plu ■ part, ce qui porte à 30,363 le total à o ■ jour depuis le début de l'offensive. Le communiqué de Pétrograd men I tienne pour la première fois d'une façoi I particulière le front de Volhynie, oi I plusieurs détachements erïfypmis, atta I quant les Russes dans la région de Via I dimir-Volynsk (au sud-est de Kieselin) I réussirent à pénétrer dans les tranchée! ! russes, d'où ils furent expulsés à la suit< I d'une contre-attaque. Berlin parle à nouveau d'une asse: I grande activité sur la Dvina, dans l£ I région de Smorgon, et sur la Tchara, e' K mentionne des escarmouches dans le sec I teur de Lutsk. I Sur le front français, le duel d'artil I lerie a été particulièrement violent ai I nord de l'Aisne (à l'est de Laffaux et ai I sud de Filain), sur les deux rives de h I Meuse (Verdun), en Argonne ainsi qu'ai I sud de Saint-Quentin. Berlin mentionne également une gran I de activité en Champagne, sans dout< I pour expliquer le bombardement systé I matique de Reims, qui a reçu 1,600 obu; I dans la journée d'hier ! Le communiqué ennemi parle de vio-I lentes attaques allemandes contre les po-I sitions françaises de la Côte 304 (Ver-I dun) et dit que les positions conquises I par les Allemands le 28 juin, sur un I front de quatre kilomètres (et que les I Français avaient reprises en partie) sont I de nouveau entièrement entre leurs I Qiains! Il est visible que Berlin, dans un but I politique, exagère à dessein une action I locale qui n'est pas même mentionnée I dans le communiqué de Paris. Celui-ci I signale encore que pendant les trois der-I nières journées dix appareils ennemis I ont été abattus, dont huit au* cours de I combats aériens et deux par le tir des I batteries contre-avions. Le bulletin britannique accorde, lui iff, aussi, une mention spéciale aux prouesses ur des aviateurs qui, dans la seule journée du d'hier, ont détriiit quatorze appareils ne allemands et en ont contraint seize à at->ir terrir, endommagés ! ii- De véritables batailles aériennes se la sont livrées entre escadres britanniques îhi et allemandes, dont certaines comptèrent îr- jusque trente appareîls, et le fait que li- trente-et-une machines ennemies ont été mises hors de combat prouve qu'il y a lie mieux à faire pour les aviateurs, au int point de vue militaire, qu'à bombarder ^nt des villes. 10- Pendant que 1^-escadrilles de combat la britanniques remportèrent cette victoire aérienne, d'autres aviateurs photogra-' aie phièrent les lignes ennemies et d'autres iur encore bombardèrent des points mili-rec taires importants à l'arrière des lignes ^es allemandes. res Les aérodromes ennemis à Aertrycke ux (au sud-ouest de Bruges); à Houttave-le) Nieuwhiunster (au nord-ouest de Brune ges); à Ghistelles (au sud-est d'Ostende); lè- les gares de Thourout et d'Ostende-Ma-se, ritime; les docks et quais de Bruges ainsi que les usines Solvay et le môle de >nt Zeebrugge furent bombardés avec succès, et Plusieurs tonnes d'explosifs furent lan-au cées et tous les appareils britanniques le- rentrèrent sains et saufs de leur mission. ,ve Berlin assure qu'au cours de la jour-t'i- née dix-neuf appareils alliés furent des-al- cendus, dont dix-sept au cours de com-,11 bats aériens. ne Les correspondants de guerre britanniques publient d'intéressants détails sur la l'héroïque défense des troupes britan-;rs niques dans le secteur de Nieuport. Les lu- deux régiments britanniques North-ce amptonshiro et King's Royal Rifles, chargés de la défense du secteur perdu in- luttèrent héroïquement jusqu'à épuise-on ment de leurs munitions, sans la rnoin-où dre défaillance et deux détachements ;a- combattirent jusqu'au dernier homme et la- jusqu'à la dernière cartouche. 1), La situation en Allemagne reste con-ies fuse. La démission du Chancelier n'est ite pas confirmée, pas plus que celle des ministres impériaux et prussiens. sez La seule "concession" faite jusqu'à la présent est une promesse de l'Empereur, et donnée sous forme de décret, au sujet de se- la réforme électorale en Prusse. Le décret ordonne que les prochaines élections 11- pour ta Diète de Prusse (qui devraient au avoir lieu en 1918) se fassent sur les bases au du suffrage universel. Cette réforme la avait déjà été promise par l'Empereur-au Roi lors de son message de Pâques, mais ne devait entrer en vigueur qu'après la m- guerre. Mais 011 sait ce que valent les ite promesses du roi de Prusse, et il est douté- teux que celle^ de 1917 soient plus sé->us rieuses que celles de 1908. La crise politique n'est certainement .0- pas liquidée avec le décret royal, et les o- pourparlers se poursuivent activement, ir- On ne sait rien au sujet du troisième les Conseil de la Couronne qui s'est réuni m avant-hier et il est intéressant de signa-es 1er les entrevues que le Kronprinz a eues nt à Berlin avec les leaders des différents ; rs partis du Reichstag. Les deux groupes, conservateur et dé-ut mocratique (ce dernier comprenant le's un radicaux, socialistes, catholiques et une ée partie des nationaux-libéraux) vont in-ci troduire chacun, annonce-t-on, une réso-■r- lution au Reichstag, définissant les buts lis de guerre de l'Allemagne, et c'est le vote de sur ces "résolutions qui déclanchera pro-es bablement la crise ministérielle et parle- [ oatteries contre-avions. 1 OPERATIONS NAVALES La perte du " Vanguard " Le "Vanguard," un des Dreadnoughts de la flotte britannique, a sauté alors qu'il était à l'ancre, dans la nuit du J juillet dernier, à la suite d'une explosion interne. Le navire a coulé immédiatement, et il n'a a eu que trois survivants parmi les hommes à bord au ! moment du désastre : soit un officier et deux hommes, mais l'officier est mort depuis. Il y avait toutefois vingt-quatre officiers et soixante et onze hommes a terre, ce qui porte le nombre des survivants à quatre-vingt-dix-sept. La liste des hommes qui ont péri sera publiée aussitôt que possible. Nne enquête/ est ouverte sur les causes de l'accident-. s —Amirauté. * • s » J L'équipage ordinaire du "Vanguard" - était de 750 officiers et hommes. Ce- - pendant, l'équipage avait été considérablement augmenté dans des buts de li guerre, si bien qu'on peut estimer le t nombre des victimes-à plus de 900. t C'est le quatrième navire de la flotte de - combat britannique qui disparaît acci- - dentellement depuis le début de la s guerre. Le trois précédents furent: le "Bulwark" (novembre 1914), le "Natal,' croiseur armé (décembre 1915), et le "Princess Irene," croiseur auxiliaire . (mai 19L5). Le "Vanguard" avait été 'U1 lancé en 1910. sses eS OPERATIONS AERIENNES at- ♦ La défense de Londres se A la suite du raid de Londres, cer-lues taines critiques avaient été faites sur la eBt; façon dont la défense de Londres avait été organisée et notamment sur l'absence de certains aéroplanes qui auraient pu y a efficacement participer à la chasse des au aviateurs ennemis. Il résulte d'une dé-'"er claration faite hier à la Chambre des Communes par M. Lloyd George, que ces aéroplanes avaient été envoyés en France 311-e à la demande du «maréchal Douglas £es Haig- £« LE MEMORANDUM DES SOCIALISTES MINORITAIRES S6 ALLEMANDS !ru" - . Nous publions ci-dessus, d'après le y£a_ "Petit Parisien," la déclaration faite insi Pal' les socialistes minoritaires allemands (je à l'issue de leur visite à Stockholm. Ce cès. document est, on le remarquera, en con-an- tradiction complète avec le programme ueg des social-démocrates majoritaires. Il 011_ convient de ne pas en exagérer l'impor-iur_ tance, car les minoritaires ne sont qu'un ies- Pgtit groupe sans influence au Reichstag. 3m_ Après avoir déclaré que l'intérêt du prolétariat exige une paix immédiate mi- qui comprendrait le désarmement géné-sur -al, la liberté internationale la plus com-an- plète, l'arbitrage international obliga-Les toire, des stipulations sur la protection rth- des travailleurs, des droits politiques Eles, pour les femmes, des droits égaux pour rdu tous les habitants du pays, la déléga-ise- tion minoritaire ajoute: "La libération jin- nationale et sociale ne peut pas être :nts l'œuvre des gouvernements qui nient la e et démocratie." Nous ne considérons pas, dit-elle, :on- comme intangibles les frontières des >egf Etats qui sont' les résultats des con-mi- 1u®tes. Nous repoussons la guerre d'une manière absolue et encore comme ,v moyen de régler les questions de fron-; ' tière dont les modifications doivent dé-' pendre du consentement de la popula-',, tion en cause. Depuis le commencement de la guerre 011 s nous ne cessons pas de réclamer la ent paix sans annexion ni contribution, sur lseR la base du droit de3»peuples de disposer rme librement d'eux-mêmes, et nous consi-iU^_ dérons comme inconciliable ave'e les lais principes socialistes que l'attitude à la l'égard du problème dépende de la carte les de guerre. ou- Quant aux questions concrètes sou-sé- levées par l'Allemagne, la délégation! minoritaire propose à ces questions les eut solutions suivantes : les Le rétablissement de la Serbie, comme ■nt. Etat autonome et indépendant, qui est ,me de toute nécessité ; la réunion des Ser-unj bes en Etat national et la Fédération de na_" tous les Etats balkaniques qui suppri-ueg merait la question d'Orient. nj.g Au sujet de la Pologne, la délégation estime que refuser aux Polonais d'Au-^ triche le droit à l'autonomie nationale je>g qui serait accordée aux Polonais de Russie serait en contradiction avec le mc droit des peuples de disposer librement in~ d'erfx-mêmes, mais repousse la continua-so" tion de la guerre comme moyen de faire "t® triompher ce droit. ote ro_ L'Alsace-Lorraine 'le- Nous repoussons également ce moyen, continue a délégation, comme solution «a» de la question d'Alsace-Lorraine, et cela j d'accord avec Engel et Faure. La prolongation de la guerre pour la »£e question de l'Alsacè-Lorraine signfie au-n£, jourd'hui que 1S monde entier, y compris l'Alsace-Lorraine, doit être ravagé à cause de la contestation qui surgit au -cj„ sujet des besoins nationaux des popula-tions et qu'il se détruirait sur les ra champs de bataille beaucoup plus de gens qu'il n'y a d'habitants dans l'Alsace-je Lorraine. 30 De même qu'Engel le disait en 1892, d'e nous- ne pouvons pas fermer les yeux, ici- surtout aujourd'hui, devant le fait que la la population d'Alsace-Lorraine, anne-le xée contre sa volonté en 1871, ne re- tal/' trouvera sa tranquillité que si l'occasion t le lui^est donnée de s'exprimer directe-iaire ment, sans être influencée, sur la ques-t été tion de savoir à qui elle désire appartenir. Si ce vote -a lieu en toute liberté et tranquillité, dans des termes à fixer > par le traité de paix, et si le résultat du referendum est préalablement reconnu comme la solution définitive de cette question, on aura mis fin au malheureux cer- antagonisme qui sépare depuis un demi-ur la siècle l'Allemagne et la France, qui a avait favorisé le développement du milita-sence risme, a chargé le budget économique t pu des deux pays et a entravé l'-action des des démocraties. a des La Belgique ie ces II est impossible de refuser à la Bel-•ance totalité de 6on indépendance iglas politique et son autonomie économique. ° jLe peuple belge doit également, en exé-cssMaa cution de la promesse solennelle du gouvernement allemand faite au début des hostilités, obtenir les réparations des ES j dommages qu'il a subis par la guerre et "notamment la restitution des valeurs économiques qui lui ont été enlevées. Une pareille réparation n'a rien de ® . commun avec les contributions de guerre ;e qui sont le pillage du vaincu par levain-al"ls queur. Enfin la délégation minoritaire re-con" pousse toute politique coloniale et elle nime estime que la condition préalable du ré-'• tablissement de la paix est l'indépen-îpoi- danoe des partis socialistes à l'égard des 11 un gouvernements impérialistes et que la stag. rédaction du programme de la- paix ne t c'u serait qu'une vaine fumée si elle n'était diate pag sout;enue par un eSort énergique in-çené- {emational des masses populaires. c°m- «S AUTOUR de la PAIX lques • _ pour léga- La manœuvre d'Erzberger ation D'Edmond Laskine, dans le "Matin" : être Aujourd'hui, p?r ses déclarations à nt la la commission du Reichstag, M. Erzber-ger prétend jouer au monde la double ■elle, comédie de la démocratie à l'intérieur et ; des de la modération à l'extérieur : il se con" pose soudain en adversaire du panger-lerre naanisme, dont il s'était fait depuis trois mme ans l'infatigable auxiliaire. fïon- Isfi chez les neutres, ni chez les alliés, ula ErzberSel' lle de dupes. Il n'en fera pas, notamment, chez ces catholiques belges auxquels il assurait solen-r ja nellement, au moi-s de juillet T513, que sur l'Allemagne ne violerait jamais la neu-30Ser ^ra^té belge, et qu'en tout cas, lui, Erz-ons-_. berger, au nom de son parti, sur son les honneur d'Allemand et son salut de ca-de à tholique, pouvait assurer que le centr^ :arte ne tolérerait aucune atteinte proche ou lointaine aux droits de la Belgique, sou- Un an après, M. Erzberger et son itionK-parti applaudissaient la théorie du s les chiffon de piapier ; ils restaient sourds à toutes les plaintes de la malheureuse mme Belgique. Et lorsque M. Priim, chef i est des catholiques luxembourgeois, et ger-Ser- manophile de vieille date, lançait à M. n de Erzberger un suprême appel et une pro-Dpri- testation dernière, M. Erzberger lui répondait en le faisant jeter en prison. Au ition nom du centre, M. Spahn (père de ce 'Au- professeur Martin Spahn que Guillaume inale II nomma à l'université de Strasbourg s de dans le vain espoir de germaniser les e le catholiques d'Alsace), venait déclarer à nent la tribune du Reichstag que la Belgi-nua- que devait rester politiquement, miïi-faire tairement, économiquement entre les mains de l'Allemagne. L'assemblée générale du parti, et ses grands organes tels que la "Germania" et la "Kœlnis-'yen,> che Volk&zeitung" faisaient chorjis. ition Les critiques qu'adresse M. Erzberger cela ^ la guerre sous-marine ne peuvent faire oublier la campagne qu'il fit lui-même ir la en faveur de cette guerre et l'appui que ; au- donrfa au moment décisif le comte von 3om- Hertling à l'amiral Tirpitz. Elles sont 7agé inspirées par une crainte tardive et non . t au par des sentiments humains : il suffit j iula- pour s'en convaincre de relire l'article les forcené du "Tag," où M. Erzberger dégens clarait que la destruction complète de sace- Londres par les zeppelins serait une1 œuvre pie et un bienfait pour le monde. 892, M. Erzberger et son parti n'arriveront " eux, pas à réparer par leurs palinodies l'ir- ' que réparable échec de l'intrigue stockhol- < nne- miste. Leur parjure et leurs mensonges 1 3 re- leur ont ôté touï crédit. ;» AUTOUR de la GUERRE les- • ar- BRESIL. rté — Un télégramme Reuter annonce xer qu'une escadre brésilienne patrouillera du l'Océan depuis la côte de Guyane jus-mu qu'au sud du Brésil. ETATS-UNIS " . — Les neutres se remuent et leurs 1111 journaux protestent journellement de- ^ a puis que les Etats-Unis ont décidé de restreindre les exportations. Les statis-11.16 • • tiques vont leur train. — Les jourçaux de New-York publient des dépêches de Pittsburg disant que la Westinghouse Company cherche mille îel- hommes consentant à signer un engage-nce ment à s'emprisonner volontairement ue. pendant dix mois dans des ateliers qui xé- ont été construits pour la confection d'un ou- instrument de guerre, qu'on dit avoir des été inventé par M. Edison. La plus des grande discrétion est exigée et seuls les î et ouvriers et les fonctionnaires engagés urs dans la manufacture peuvent connaître la nature de l'invention, jusqu'au mode ment où le Gouvernement? permette la rre publication des détails. Double salaire et in- des primes sont offerts aux hommes auxquels des récréations et tout le confort re- désirable seront fournis pendant la du-elle rée de leur bannissement volontaire du ré- reste du monde. en" — Le banquier allemand Rudolf des Hecht a été arrêté à l'Hôtel Saint-Régis, à New-York, où il avait élu domicile. ne Hecht était un ami intime du ci-devant ambassadeur comte von Bernstorfi et in" d'autres Allemands en vue .aux Etats-Unis et fut l'un des principaux promo-~teurs de l'emprunt de_ 50 millions de (francs conclu l'an dernier par l'Allemagne en Amérique. GRANDË-BRETA GNE — Le commissaire de police de Lon-; dres fait savoir qu'en attendant d'au- g à très dispositions, peut-être plus effica-ier_ ces, il fera circuler dans les rues, en cas ble de probabilité sérieuse d'un raid aérien . et sur Londres, des placards portant ces se mots : "Police Notice.—Take Cover," rer. c'est-à-dire: "Avis de la Police—Mettez-'.0;g vous à l'abri." 'GREGE tés, — Le prince André, frère -de l'ex-roi 'en Constantin, et sa famille, quittent la oli- Grèce cette semaine. en — A l'occasion du retour de M..\7éni-lUe zélos au pouvoir et de la reprise des relations entre la Grèce et la France, M. UÏZ- ^ _ Nicolas Ambatielos, armateur à Cépha- son * lonie, a donné Fr. 500,000 pour les fa- ,c milles nécessiteuses des marins français 1 'tués à Athènes le lei* décembre dernier, ou t NORVEGE son ■— Deux Finlandais qui étaient en re-du lations avec le baron Rauteufels, ont rds été arrêtés à Kirkenes (Norvège) près use de la frontière russe.Ils ont avoué qu'ils hef possédaient des bombes à Yardô et er- qu'ils ont employé celles-ci, l'hiver dër-M. nier, contre des bateaux britanniques et ro- russes. ^ PAYS-BAS — Trente-huit steamers allemands chargés de charbon sont prêts à quitter Rotterdam pour l'Allemàgne sous la pro- jeg tection de navires de guerre allemands. r à RUSSIE j?*" — Les cheminots finlandais ont dé-ili- claré la grève générale "pour des rai-les sons purement économiques." Leur lée revendication principale est l'augmentes tation des salaires. Le comité des Grê-lIS_ vistes a informé le gouvernement que le transport des soldats et du maté-?er riel de guerre continuerait comme à ire l'ordinaire. D'aucuns croient cepen-me dant que les intrigues d'agents alle-iue mands ne sont pas étrangères à la ron grève. 3nt —^Des cartes de viande vont être in-lon troduites dans toutes les villes et com-munes fusses. clo — Le gouvernement a publié un ordre pour la capture méthodique de tous les me déserteurs à Pétrograd et à Moscou. de. — A une réunion du Conseil des ou-jnt vriers et soldats, le g'én'éral BroussiloS ir- s déclaré qu'il ne devait y avo^r aucune ol- crainte de contre-révolu tion àe la part ges des officiers du quartier-général et qu'il ne le tolérerait paè. ■ 88ème année. N 3 166

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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