Le année No 216 L'INDÉPENDANCE ■oYAUfVfE-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) KwJSTEATION ET REDACTION: PLACF^PS A ■uN'B STK , UIGH HOLBORN, .W.C.l. U' 1 LALC dd L.A BOLKSE. Br'i/pHONE : HOLBORWI 1773-4 TELÉPH.: | 238-73 JESJŒS t3 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 12 sep" ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ") , ABONNEMENTS ; 1 g MOIS. 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN. 32 SHILLINGS. J " ~ ■ ™ ~ ■ r~ ~~ ~~ LA SITUATION I Mercredi, midi. L (.jise russe suit son cours, et à |s que l'intervention des cosaques, L sont offerts comme médiateurs en-Sjoruiloff et Kerensky, ne réussisse à inir le qonflit, une collision sanglante re les troupes gouvernementales et us du général Kornilofî est inévitable. ,a "division sauvage" que ce, dernier mandait jadis, n'est plus qu'à une juantanie de kilométrés de la capi-et le gouvernement, pour retarder r avance, a ordonné de détruire la [■ferrée entre Luga et Pétrograd, ce i a eu pour conséquence d'interrom-jtout trafic entre "la capitale et Pskotï. l'autre part, des troupes loyalistes !. nous annoncent les télégrammes [iels, prêtes à s'opposer à l'avance des upes de Korniloft', et le gouvernement dit maître de la situation. Etant Iyié que le gouvernement dispose - de is les moyens de transmission, nous [ouTÔns, évidemment, entendre qu'une iàe et nous devons nous borner à en-iïïer les faits qui sontjjo'rtés à notre piissanoe. Le Gouvernement Provi-'te assure que partoift les officiers suies» agissent en plein accord avec commissaires révolutionnaires et av<?c ■ comités des délégués du front, mais annonce" d'autre part l'arresta-e du général Denikin et de tout son it-major, ainsi que du général Erdell de plusieurs membres de son état-ma pour refus d'obéissance. Les télé-immes delà province prouvent, dit 1< ïmuniqué officiel, que les troupes et le jfdation fort preuve de loyalisme à fard du gouvernement et il ajoute tous les organismes publies on1 [nonce leur décision de supporter lt Bvernement par tous les moyens pos- !iles. Le gouvernement dit auss' t- les petits détachements envoyés pai général Korniloft' à Pétrograd ne soni e au courant de la situation et que de1 jupes isolés de ces mêmes unités on1 ià envoyé des délégations à Péfrrograc lUicitant l'ordre d'arrêter leurs chef: i ont trahi le Gouvernement Provi re!" Enfin, le Comité aies délégués ouvrier: soldats qui, cette fois, acjcorde soi: atours sans réserve au gouvernement adressé un appel à l'armée, aux clie bots et aux télégraphistes, les invi itane pas exécuter les ordres du gé! ira! Kornilofi mais uniquement ceu> fGouvern emen t Provisoi re. En somme, la situation n'est pas trè: ire, et si le gouvernement a réellemeiv j)pu'i d'autant de troupes qu'il le dit [peut se demander pour quelle raisor i recours à la destruction de la voi< rée, ce qui, au demeurant,, ne doit pai tuer outre mesure une division de cava rie — sauf peut-être en ce qui concerni [question du ravitaillement. II est permis également de mettre ei jute la valeur combative des tro\ipes de trière, qui comprennent précisément prt les cosaques, les éléments le; «us bons, au point de vue militaire (d'année comptait. Quant au nouveau commandant ei le général Ivlembovsky, il doit, a'i I resté à Pskoff, être virtuellement in I* d'exécuter son eommandemeri't »on on expliquerait difficilement 1, «elle des troupes de Korniloft' sur 1; jpitale. Comme on voit, à examiner les fait 5_près, on découvre certaines lacune m sembleraient indiquer que les télé Nmes officiels, russes tendent à dé p'-ndr© la situation sous .des. co.uleur lu'ot; claires. On ne peut .s'empêche Constater que le Gouvernement Prcrvi pea trouvé, pour faire face au dange: ["menace prétendument la Révolution I énergie qui lui a fait totalemen [iiut lorsqu'il s'est agi de sévir contr la guerre, et il semble mettre beauc-t moins de façons à arrêter des génér: fatigués de voir le .pays livré à l'en liisseur, que les chefs des groupera', extrémistes et anarchistes faisant oui tement le jeu de rAllemagne. L'accord dans le cabinet est égalem loin d'être complet et les cadets, er autres, ont refusé de continuer leur c cours au gouvernement. On dit que Kerensky (qu'un t gramme de la "'National Tidende" Stockholm dit assassine par les réacti naires et membres du parti des grar ducs) envisage la reconstruction du binet concurremment avec la créât d'un Conseil National dans le genre d Directoire. Il projette» également, t r ait-il, de rappeler le général Alexe et de lui offrir à nouveau le poste de e mandant en chef qu'il occupait avt mais dont les susceptibilités des révi tionnaires l'avaient chassé! Fortheureusement, la situation su front de Riga reste inchangée et les i grès ' allemands sont momentanén enrayés. Berlin< ne mentionne que des engï ments d'avant-garde et le communi russe annonce que les troupes russes cupent la ligne de la rivière ileli Loisa-Panske, au nord de l'Aa 1 hienne et à l'ouest de Segevold. Du front roumain, on signale un nouveau d'activité. Au sud de Radi (Bukovine), une attaque ennemie a repoussée, et à l'est de Kimpoluiig ( kovine) les Roumains ont capturé hauteur. En Macédoine, ks n'ôupcs rtrsse: françaises ont continué d'avancer* nord-ouest du Lao Malik, occupant villages de G rabovica et de Premisti, a que les hauteurs qui relient ces deux lages. Le total des prisonniers fait veille atteint lâ.0. Les troupes britanniques, avant dans le secteur de Yillaret .(sud-est Hargicourt) ont occupé 400 mètres tranchées allemandes et ont repoussé très violente contre-attaque de l'acl saire. L'artillerie est toujours très ac dans les secteurs d'Ypres et de Nieup et Berlin parle d'attaques ■. . ; repoussées au sud-est de Langemarc au nord de Frezênberg. Des raids allemands au nord l'Aisne ont échoué et l'activité dan plupart des secteurs français reste finée à l'artillerie et aux aviateurs. Les Allemands, qui ont bombardé fois de plus Dunkerque (hôpital ton quinze femmes blessées), parlent d'à ques françaises repoussées en Clian gne et à Verdun. Sur le Carso, à proximité de la i les Autrichiens ont violemment cor attaqué les Italiens, essayant de refo ,1 aile droite de nos alliés, mais ceu ont tenu bon-et l'ennemi a été repoi subissant des pertes très sérieuses. Signalons, en fait de nouvelles po ques, l'échec de la tentative de M. P levé de constituer un.ministère natio .C'est l'opposition des socialistes parait-il, a fait échouer la combinai Le ministère des affaires étrang suédois publie une note relative t transmission par le ministre de Suèi Buenos-Ayres de télégrammes chiffr destination du gouvernement allem; La note dit que le ministère des affs étrangères ignorait la nature des 1 grammes.en question et dit que de le début de la guerre des télégran entre belligérants et neutres ont transmis par la Suède par complaisa Le gouvernement de Stockholm prt de se renseigner auprès du gouvernei allemand (sic), et si des abus ont commis, des mesures .seront prises ] en éviter le retour. On peut aisér prédire la réponse des "faussaires I0PEBATION8 ravales Perte du steamer " Eburoa " e steamer l elge "Eburon," para d "r'*t américain avec des provisions p< ' "elgiâjo. Relief Commission, a écln J 1 côte de Terre-N uve sera pfo Nmnt complètement perdu. Encore u» sous-marift allemand coulé Le département de la marine i Washington annonce qu'un sous-nu t-ennemi a été détruit au large de la é française le 5 septembre, au momen - six sous-marins attaquaient une flott* navires marchands- OPERATIONS AERIENNES " Hôpital bombardé, à Eunk:rque Le communiqué français d'hier annonce que des aéroplanes allemands ont bombardé la région de Dunkerque. De-bombes s'ont tombées sur un hôpital et environ 15 femmes ont été. blessées. Bombes sur Houttave Le communique britannique d'hier dit que des bombes ont été lancées par les aviateurs du Naval Air Service sur l'aérodrome d'Houttave, à environ 8 kilomètres au nord-ouest de Bruges, mais que les résultats n'ont pu être observés, le temps n'étant pas assez clair. LIS BONS NEUTRES Les explications de la Suède Le ministère des affaires' étrangères suédois a publié la com>. unication offi-ciella suivant'- : ''Le ministère des affaires étrangères suédois n'a reçu aucun rapport au sujet de la transmission de télégrammes visée clans les communications du gouverne ment des Etats-Unis, ce qui empêche le gouvernement suédois de prendre attitude sur les questions que pourraient soulever ces comifmnications. Il est cependant exact- qu'immédiate ment après la déclaration de la guerre mondiale, le ministre des affaire-s étrangères suédois crut devoir transmettre ui télégramme allemand, concernant 1? population civile de Kiaochau. "Des autorisations du même genre furent accordées aux représentants de; deux groupes de belligérants, indépendamment du fait que la Suède ayant été chargée .des..intérêts de rties belligérantes, cette tâche devait évidenimeni comporter un échange considérable d< lettres et de télégrammes. "En ce qui concerne particulièremen les Etats-Unis, le ministre de ,1a Répu blique américaine à Stockholm a de mandé, et obtenu cette année la permis sion de transmettre certaines lettres e télégrammes en et de Turquie, et -ce i un moment où la Turquie n'était pa en état de guerre avec l'Amérique et oi la Suède n'avait pas encore repris 1: protection des intérêts américains. Ce télégrammes furent envoyés via l'Aile magne et des remerciements furent ex primés, le I J avril Tlernier, par le mi nistre des affaires étrangères américaii pour cette intervention. "Déjà, au cours «de l'été de 1915, 1. Grande-Bretagne exprima le vœu d< voir cesser l'échange de télégrammes en tre l'Allemagne et l'Amérique du Nord Aucune demande formelle ne fut faite mais néanmoins, le ministre des affaire étrangères accéda à ce vœu. "Le ministre suédois, qui avait con naissance de toutes les négociations, esti niait que ceci ne constituait pas un em pêchement à. la continuation de ta trans ' mission, de télégrammes k d'autres Etat neutres que les Etats-Unis et rotammen à l'Argntine. C'est pourquoi la Suèd avait continué à être l'intermédiair pour les communications entre l'Aile magne et l'Argentine. "D'agrès la version américaine, le télégrammes# mentionnés dans la com munication américaine étaient chiffré : et de ce fait le ministre suédois était in - capable de les lire avant de les trans mettre. Nous ne pouvons donc dire s'il - avaient bien la signification qu'on leu attribue. Le premier soin du gouverne = ment.suédois sera de s'assurer si leu ■ texte est conforme à .celui qui a ét ! donné, et de demander à ce su jet une .ex : plication à l'Allemagne. "S'il est prouvé qu'il y a eu un abus la Suède prendrait des mesures pou : éviter le retour de faits semblables. "Aucune demande de cesser la trans ; mission de télégrammes entre l'Aile . magne et l'Argentine n'a encore ét faite ni par le gouvernement britanniqu ni par le gouvernement américain, ac tuellement ou antérieurement. Néan t moins l'incident a été porté è la connais sance du public, par la presse. U voeu exprimé officiellement ou seiiii-offi ciellement par lçs.intéressés- aurait reç 3 immédiatement un accueil favorable." i Les mcftsssges du comte Luxburg Le ministre des affaires étrangère i argentin dément absolument l'ox ict'itud 3 de la déclaration faite par le comte Lu > ar la République Argentine à.l'Allems ne que les bateaux argentins n'iraieu -as au delà de Las Palinas. ■Le ministre est surpris de l'attitud 'es ministres allemand et 'suédois, qr l'ont pas encore tenté de se justitiei ralgré la publication de leurs relation: Ce que disent les Allemands La presse allemande garde générait lient un silence significatif en ce qt oncerne les révélations américaines su e-rêle de la Suède en Argentine. Ju [u'à présent, deux journaux setilemei: >nt publié quelque chose au sujet de ( LOtiveau scandale allemand'. La "Rheinisch Wesfaliâche Zeitung .ttribue tout l'incident au vœu de l'Ei ente de transformer cette affaire en u ait capital dans le but de faire oublie ,u monde ses propres difficultés, pendar [lie le correspondant de la "Kolniscl: Jeitung" à Amsterdam tente de blanchi e comte Luxburg en disant qu'il ne i [lie -son devoir. Le journal de Cologi: st furieux contre M. Lansing et l'Ann •ique en général, d'avoir "volé" les t( égrammês allemands. Il considère qu'ils ne contenaient rie ue ce que' Luxburg devait envoyer pot e conformer à son strict devoir, bie [u'il reconnaisse que ces télégramme tant écrits en caractères chiffrés, n'< aient pas de nature à être publié 'L'Allemagne étant complètement is< ée, dit-il, doit trouver une voie que onque pour communiquer avec se d iloniates à l'étranger." Il craint néai noins que les télégrammes "innocents lu'comte Luxburg provoquent la colèi le l'Argentine, pays qui est notoiremei e principal point d'appui de l'Ail nagne en Amérique du Sud. LA RUSSIE PEKGNCE A STOCKHOLM On mande de Pétrogral à Copenhagi pie le Conseil des délégués ouvriers ioldats a renoncé à organiser la conf •ence de Stockholm et a décidé ele ne p: f participer, puisque ni la Grande-Br :agne, ni la France, ni auctHie aut: ration alliée n'y enverraient des dél *ués. LA OBESE MATERIELLE ENJRANOE M. Painlevé échoue M. Painlevé à son retour de l'Elysé )ù il avait soumis à M. Poincaré la lis le ses collègues du nouveau cabinet, .•eçu mardi vers midi et demi Ml riiomas et Varenne qui lui ont décla: 311e leurs amis socialistes ne pouvaie: pas prendre la responsabilité d'une pa :icipation dans un ministère tel qi 3elui qui était constitué, et par cons }uent il . lui ' ont rendu leurs port ieuilleï. A midi 50, il. Painlevé a déclaré ai journalistes que c§t incident l'empêchs i'effectuej.- l'union dans le cabinet l'obligeait à rendre à M. Poincaré mandat de former un ministère. La liste des ministres du cabin Painlevé était composée comme suit : ï Painlevé, président dû conseil et mini tre de la guerre; M. Thierry, justicc M. Ribot, affairés étrangères ; M. Cha met, marine; M. Steeg, intérieur; 1 Klotz, finances; M. Thomas, arm ments ; M. Besnard, colonies; M. Aie andre Varenne, instruction publiqut M. Clémentel, commerce; M. Je: Dupuy, agriculture ; M. Daniel Yi cent, travail; il. Raoul Péret, travai publics; M. Louclieur, ravitaillemen M. Franklin Bouillon, propagande. Les raison de l'opposition socialiste Le "Matin" dit que l'échec de I Painlevé d'aboutir à une entente est ( à l'objection" des socialistes à u collaboration de M. Ribot, conu ministre des affaires étrangères. M. Painlevé fit tout son possible po persuader les socialistes, mais après 1 bref entretien, MM. Thomas et Varen quittèrent la salle, se refusant à discut davantage la question. M. Painlevé reste chargé de fom r un ministère if. Poincaré a informé il Painle^ mardi soir, qu il L1 considérait 1- ajoi .- stitution d'un cabinet et l'a persuadé t de poursuivre ses démarche!?. Après sa visite à l'Elysée, M. Painlevé a eu au e ministère de la guerre' une longue confé-i rence avec certains personnages politi-■, ques dont il compte obtenir la collabo-ration.- AUTOUR de la GUEttRË ■ i 0 l ALLEMAGNE t — Le Kaiser est rentré à Potsdani, où e il a reçu, hier après-midi, MM. Micliae-lis et von Kuhlmann, pour prendre une " décision définitive au sujet de la réponse à la note pacifiste du Pape, n •—• Du maréchal von Hindenburg en r réponse à un message d'industriels et ■ t commerçants wurtembourgeois : Le e peuplé allemand s'est dressé unanime-r ment contre les paroles présomptueuses it du président Wilson et soutient ferme-e ment son Kaiser qui a rejeté toute ingé-rence étrangère dans les affaires." BELGIQUE — Herr von Sandt, le chef de l'admi-n nistration allemande en Belgique, a été 1 révoqué. " ETATS-UNIS â- — Une explosion a eu lieu à l'arsenal s. du Gouvernement à Philadelphie, et un 3- incendie consécutif à une explosion a 1- détruit une usine d'huile pour peinture, i- appartenant à des fournisseurs de la ma-1- rine. On attribue les deux sinistres à la " malveillance. 'e GRANDE-BRETAGNE ^ — La Grande-Bretagne a avisé les ~ Etats-Unis que la réponse du président Wilson à la note pacifiste du pape est également celle ele la Grande-Bretagne, ainsi que l'a récemment indiqué lcrel Robert Cecil. — 37 officiers et 362 hommes, formant le premier groupe des prisonniers -brif !e tanniques blessées rapatriés de Suisse ^ en conformité- d'une convention d'é-change, sont arrivés hier à Londres. , — Le nommé Samuel George Hills", contre-maître à bord d'un steamer, do-^ micilié" à Harvrich, a été condamné à £10 d'amende et à^deux mois de liard labour, par le «tribunal de Grays, pour avoir été trouvé possédant trois lettres à transporter en Hollande par une autre voie que celle de la poste. Les autorités militaires disent que les lettres .révèlent que le prisonnier était évidemment l'intermédiaire d'un plan complet pour 3, l'échange de correspondances entre le te Royaume-Uni et le continent. Le War a Office espère que la peine infligé au dé-I. linquant soit un exemple pour tous ceux •é qui seraient tentés d'enfreindre les régle-it ments. r- GREGE ]° ■— Le "Matin" annonce que M. Véni-e" zélos visitera Paris et Londres après la e" jession parlementaire. « PAYS-BAS it — On annonce que la Holland Steam-et boat Company se propose de reprendre le bientôt son service avec Londres et Hull, d'abord une fois par semaine, puis deux et fois si les circonstances sont favorables. -- D'après Je "Times," la Grande-s_" Bretagne serait disposée à livrer men-! ' suellement 180,000 tonnes de charbon à 1 la Hollande, à condition que celle-ci mette 180,000 tonnes ele fret à la dispo-sitiou de la Belgium Relief Commission. SUEDE m — Herr Haase, Herr Ledebour et Herr n" Stadthagen sont arrivés- à Stockholm lx pour une conférence zimmerwaldienne, -1 qui a commencé portes closes. Des Allemands, des Russes, des Roumains, des , Finnois et des Scandinaves y pren'lient ,1 part. lû SUISSE ^ ae — La chasse aux espions allemands ne continue toujours en Suisse. Lundi il y a eu vingt-quatre arrestations. Parmi les ar inculpés se trouvent des membres du m consulat allemand. ne — Le prince von Wredov descendant Gï • • 1 1 d une vieille famille westphalienne et chambell; ' du Roi de Bavière, a été arrêté à Montréux comme espion. Il est 'paiement accusé d'avoir fait passe J- en ré, Allemagne, en contrebande, une grande rrs quantité de produits alimentaires . avec

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