L'indépendance belge

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s.n. 1918, 26 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z4309j/
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8Se année No 175 L' INDÉPENDANCE ' CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMÉRO CONTINENT > . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS » ADMINISTRATION ET REDACTION: BURE&U A PARIS: TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 396D TEL.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 26 JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 25 juillet p MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. L'offensive alliée qui s'était un mo-ient ralentie, a pris hier matin un nouvel essor et les armées des généraux Man- <nn et Dégoutte ont commencé la seconde » © - phase de leur manœuvre, qui conduira ig'aisemblablement à une grande bataille lyànt pour objectif La Fère-en-Tarde-nois et le refoulement des Allemands sur [a Vesle, sinon au •delà de l'Aisne. En suivant le front d'attaque de l'est à l'ouest, constatons qu'au sud-ouest de Reims l'ennemi a développé une série de Dontre-attaquès des plus violentes dans la soir,ée de mardi, dans le secteur de Vrigny. Toutes ses avances furent brisées par les troupes britanniques, qui non seulement refoulèrent l'adversaire, mais Marquèrent encore des progrès sérieux sn Vrigny et Sainte-Euphraise. Leurs gains dans cette région couvre près de Jeux kilomètres carrés aux pieds des collines entre la Vesle et l'Ardre, les rapprochant ainsi sensiblement de Fismes, centre sur lequel convergent tous les mouvements de retraite des divisions défaites de Ludendorff. Dans cette avance, nos alliés ont réoccupé Vrigny, que nous avions perdu le 15 juillet dernier, et ont complètement expurgé la forêt de Reims au sud de Courmas, faisant ici plus de 300 prisonniers. Sur le front de la Marne, les troupes 'franco-américaines ont étendu la tête de pont qu'ils ont établie à Tréloup, et occupé le coin méridional de la forêt de Riz, capturant dans ce secteur cinq canons de 150mm., une cinquantine de nd-;railleuses et une grande Quantité a'autre matériel de guerre. A gauche de ce secteur, nos"alliés se sont avancés dans la forêt de Fère, au nord de Chartères et Jeulgonne, et continuent à réaliser des progrès. Ce mouvement se rattache à l'action qui s'est déclenchée hier matin au sud et au nord de l'Ourcq, et dont Fère-en-Tardenois est le but immédiat. Entre la Marne et l'Ourcq, les légions des généraux Dégoutte et de Mitry ont rivalisé de bravoure. Furieusement attaquées dans la région d'Epieds, elles durent un moment céder ce village à l'ennemi, et les Américains reprirent Epieds dans un. élan remarquable. Poursuivant leur marche, les troupes franoo-britanni-ques brisèrent une fois de plus la résistance ennemie et avancèrent leur ligne de trois kilomètres, faisant 900 prison-_ niers et capturant un nombreux matériel. Plus au nord, les Français ont livré de puissantes attaques au delà de la route de Château-Thierry à Soissons, qui les ont portés à proximité du chemin de fer de Coincy, et permis d'occuper .Armen-tières, le bois de Châtelet dans son entiè-reté ainsi que le village de Brécy, d'où ils continuent leur avance sur Fère. Au nord de l'Ourcq, les troupes du général Mangin ont traversé la grand'-route entre Villemontoire et Parcy-Ti-gny, et ont atteint Taux, où de violents combats se sont développés, et continuent à faire rage sans apporter un changement sensible dans les positions respectives des deux armées en présence. Au delà de ce point et jusqu'à Fonte-noy, aucun combat important ne s'est produit, mais l'ennemi a amené dans cette région des réserves importantes dans le but évident de protéger Soissons, qui doit constituer ls pilier principal de sa nouvelle ligne de résistance sur l'Aisne, après la retraite à laquelle, quoi qu il tente, il est condamné. Ludendorff exécutera cette manœuvre avec l'habileté du grand conducteur d'hommes qu'il est incontestablement. Déjà ses grosses pièces d'artillerie, ses aéroplanes et le matériel essentiel de ses armées ont été évacués vers le nord, tandis que les armes et les équipements d'importance secondaire ont été détruits, seule l'artillerie de campagne étant conservée pour permettre aux légions dès à présent sacrifiées pour couvrir son recul, de résister plus efficacement à la pressior victorieuse des Alliés. Il ne faudrait cependant point connaître Ludendorfl nnnr s'imaginer ou'il se laissera vaincre sans lutter jusqu'à la limite des forces humaines. Or, il n'est pas encore réduit a cette extrémité, il s'en faut. S'il faut en croire les correspondants de guerre de la presse française, le nouveau chef d'état-major allemand n'aurait lancé que la moitié de ses réserves dans le saillant de la Marne, gardant le reste pour organiser une forte défense, voire même un retour offensif dans la région de Fismes, sur la Vesle. Il est peu vraisemblable que nos alliés lui laisseront le temps de s'organiser, étant donné que, dès à présent, tout le saillant de la Marne se trouve sous le feu de leurs batteries. Les bulletins de Berlin ne confirment pas évidemment la position extrêmement dangereuse dans laquelle se débat le meilleur des troupes allemandes. Au contraire, toutes les défaites subies depuis le 18 juillet y sont soigneusement camouflées.Au nord de Montdidier, l'offensive locale que nous avons signalée hier, et qui fut conduite par le général Fayolles, le vainqueur d'Italie, et non le général De-beney, ainsi qu.'on nous l'avait fait dire, a donné les meilleurs résultats tactiques; en plus des précieuses positions conquises, nos alliés ont fait exactement 1,850 prisonniers, dont quatre commandants de bataillon et 48 officiers d'autres rangs, et capturé quatre canons de campagne (77mm.), 45 mortiers de tranchée et plus de 300 mitrailleuses. Berlin aura beau affirmer que cette entreprise a été manquée, il n'en est pas moins vrai que ses troupes ont subi, là comme sur la Marne, une sanglante défaite. Sur le reste du front occidental il n'y a rien à signaler en dehors de raids fructueux au sud de Bucquoy et au nord-est d'Albert, au cours desquels les troupes britanniques se sont emparées de plusieurs prisonniers et d'une activité considérable de l'artillerie ennemie dans le secteur l'Ypres. En Italie, l'artillerie s'est montrée active, notamment dans la vallée de la Lagarina et dans le Vallarsa, où une tentative d'attaque locale sur le mont Corno fut promptement repoussée. En Albanie, les- opérations des troupes franco-italiennes ont conduit à l'occupation de toute la région montagneuse qui domine le côté droit de la vallée du De-voli. Au delà du confluent de la Holta, sur la rive gauche, les Français ont pris les villages d'Izgyuba et de Kokcshovâ, d'où plusieurs contre-attaques ont été repoussées. Ces opérations complètent le= succès obtenus par nos alliés, depuis deux mois, grâce à la bravoure de leurs troupes qui, combattant parfois dans la neige et parfois dans une chaleur 'tor-ride, dans une contrée très accidentée, montrèrent une supériorité marquée sul l'ennemi, tant par leur qualité manœu-vrière que par leur détermination. Nu] doute que cette avance si heureusement poursuivie depuis huit semaines ne soit continuée victorieusement par la conquête d'El-Bassan et de Durazzo, qui semble devoir être l'objectif principal de l'offensive italienne. Peu de nouvelles nous parviennent de Russie. Toutefois, un télégramme de Moscou nous apprend que le général Du-toff a finalement vaincu les troupes des Soviets dans l'Oural méridional et que les Gardes Rouges ont définitivement abandonné Orenbourg, où les Cosaques ont formé un nouveau gouvernement. Des révoltes, attribuées à la famine, mais qui trouvent leur cause primordiale dans les actes et les excès des maxima-listes, sont signalées à Rybinsk et Uglitch, sur la Volga, ainsi qu'à Lublin et Jaroslav. D'autre part, on annonce que les Tchéco-Slovaques ont encore progressé des d^ux côtés du chemin de fei d'Ekaterinbourg à Tcheljabinsk. La Russie loyale attend l'heure de sa délivrance avec une anxiété d'autant plus grande qu'elle ignore — dans sa Aiajeure partie — que les Alliés ont enfin décidé de la sauver de ses tyrans. Aussi les troupes ipppo-américaines seront-elles accueillies avec ioie r>ar le npnnlA rnew» 1 A OPERATIONS NAVALES Transatlantique coulé Le "JuSticia," un des plus récents et des plus grands paquebots de la White Star Line, a été torpillé et coulé au large do la côte septentrionale de l'Irlande, samedi dernier, dans la matinée, après un combat prolongé auquel des destroyers prirent part, contre des sous-marins snuemis, Il n'y avait pas de passagers ~ ' x 1 à bord. Des 600 à 700 membres de l'équipage 10 sont signalés avoir été tués. Le "Justicia" (jadis le "Statendam") était un navire de 32,000 tonnes, construit à Belfast pour la Holland Amerika Line, et repris par le White Star Line. Le navire quittant le Royaume-Unis, était arrivé vendredi après-midi, au larg* de la côte d'Irlande, quand sans aucur avertissement, il fut atteint par unertorpille qui pénétra dans la chambre de: machines, tuant neuf chauffeurs et bles^ sant mortellement le troisième mécanicien; quoique le navire fût complètement désemparé, on se rendit immédiatement compte qu'il n'était pas en danger de couler et de l'aide arriva rapidement, et on se mit en devoir de remorquer le navire vejrs un port. Entretemps les marins et les canonnier? du bord prirent les positions prescrites; ces derniers parvinrent par des coups bien ajustés à faire dévier deux torpilles, qui manquèrent ainsi leur but. Des destroyers et d'au-' très navires se mirent de la partie et des charges de fond furent lancées aux endroits où on croyait que les sous-marins se cachaient, tandis que le remorquage se poursuivait lentement. Les sous-marins furent ainsi tenus à distance pendant le restant de l'après-midi et la nuit On ne sait pas exactement quel était leur nembre, des membres de l'équipage du "Justicia" déclare qu'ils étaient au moins huit. Au retour du jour l'attaque du paquebot fut reprise avec vigueur; finalemènt il fut encore atteint par deux torpilles dont la dernière rendit sa perte certaine. Il coula lentement, et touc l'équipage fut pris à bord d'un autre navire. L'impression en\41lemagne L'annonce par l'état-major naval allemand du torpillage du "Justicia" a causé en Allemagne, et principalement à Ham-boui'g, une sensation considérable. D'après les rapports de commandants de sûus-marins allemands, le navire était pourvu de filets d'acier destinés à empêcher les torpilles d'atteindre ses flancs et c'est pourquoi il était difficile à détruire. Il avait, ajoutent-ils, été attaqué souvent par des sous-marins. Les pertes sur mer Les pertes de la marine marchand", britannique pendant le mois de juin 1918, ont été de 161,062 tonnes, contre 225,689 tonnes (chiffre rectifié) le mois précédent. Les arrivéès et Tes der^ ris de navires marchands de toute nationalité et dépassant 500 tonnes (non compris les bateaux locaux et de pêche) dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois de juin 1918, affectaient un tonnage de 7,430,386 tonnes, contre 7,777,8-13 tonnes le mois précédent. * Les pertes des marines marchande-alliées et neutres pendant le mois de juin 1918, ont été de 114,567 tonnes, contre 131,845 tonnes (chiffre rectifié), le' mois précédent. Les pertes totales de la marine marchande mondiale (exception faites des pays ennemis), pour le mois de juin 1918. s'élèvent dfinc à 275,629 tonnes contre 357,534 tonnes (chiffre rectifié), le mois précédent. Sous-marin sur la côte américaine Lundi matin, au large du cap Por-poise (côte du Maine), un sous-marin a coulé le schooner de pêche américain "Robert Richard." Cette position est à 160 kilomètres au nord de l'endroit où quatre barques furent coulées (au large du Cap Cod), dimanche. Navires de guerre allemands dans le Sound Suivant des informations de la côte suédoise, les forces navales allemandes dans la Baltique ont été augmentées. Mardi, un fiottille de destroyers, de torpilleurs et de sous-marin3 escortant un croiseur et un navire-hôpital, ont traversé le Sund, allant vers le nord. La nuit précédente, cette flottille avait jeté l'ancre au large de Halmstad, en dehors des eaux territoriales. Des gardes-côtes suédois ont remarqué que de nombreux aéroplanes se trouvaient sur le pont dé ces navirés. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité alliée Un communiqué français de mardi signale que dans la journée de lundi les aviateurs ont fait preuve sur tout le front d'une grande activité; Français'et Bri-tons ont livré de nombreux combats, qui ont coûté à l'ennemi des pertes sévères; 37 aéroplanes allemands ont été détruits ou mis hors de combat, dont 14 par des pilotes britanniques; de plus, les aviateurs français ont incendié 5 ballons captifs. Les opérations de bombardement ont continué avec la même méthode et les mêmes résultats que'les jours précé-! dents; 29 tonnes de bombes ont été jetées. Dans la nuit du 22 au 23, malgré la i pluie et le temps nuageux, un raid a été • exécuté contre la gare de Maison Bleue, dont les bâtiments ont été atteints ainsi que des trains se trouvant dans la gare; un incendie et de violentes explosions furent observées. L'aviation américaine, tant de combat que d'observation, a coopéré aux expéditions de ces derniers jours avec l'impétuosité et la bravoure particulière aux troupes des Etats-Unis et a pris sa part des succès remportés par nos forces aériennes. Le communiqué britannique signale que le mauvais temps a presqu'entièrement empêché les aviateurs de prendre l'air dans la journée de mardi. LA BELGIQUE GOMME GAGE De élément Vautel, dans le "Journal" : Imaginez un commerçant qui, étant en difficulté avec un' concurrent} lui enverrait une lettre ainsi conçue : "Monsieur, "J'ai l'avantage de porter à votte connaissance que je viens d'enlever votre femme, non pour ce que vous pouvez supposer, mais uniquement dans le Dut d'avoir un gage dans les mains. ' "Je traite un peu sévèrement madame votre épouse : je la nourris mal, je la bats à l'occasion. Que voulez-vous, c'est nécessaire ! Business is business. "Ceci dit, je suis tout disposé à parler avec vous de notre petit différend. Le gage que je possède vous rendra peut-être plus conciliant. "A vous lire, je vous prie, etc. "(s) HERTLING." , A la lecture d'une telle lettre, vous diriez : "Voilà un procédé d'apache... On n'a pas idée de'traiter aussi cyniquement les affaires !" Entre individus, cela ne se fait.guère, en effet, mais l'Allemagne estime qu'entre nàticns civilisées cétte façon de discuter est toute naturelle. Le président Wilson veut faire, adopter par les peuples la morale qui — tout au moins, en principe — régit les rapports des individus. C'est une très belle idée... Mais il faudra d'abord inculquer à la Société des Nations la notion du bien et du mal et ne pas négliger, par surcroît, l'organisation d'une très nombreuse gendarmerie.LES EVENEMENTS EN RUSSIE Mort du Tsarévitch Le "Berliner Lok'alanzeiger" a reçu !a ncuvelle que l'ex-Tsarevitch est mort qrelques jours après l'assassinat de son père. Un télégramme de Moscou annonce que l'ex-Tsarine a quitté Ekaterinbourg Le successeur de Mirbach Un télégramme de Berlin dit que le Dr Helfferich a- été désigné pour succéder au comte Mirbach comme ambassadeur à "Moscou. Les bolshévistes assassinent en masse Un télégramme de Berlin annonce qu^ 1?. chargé d'affaires d'Allemagne à Moscou a été informé par Tchitcherin, le commissaire des affaires étrangères, que jusqu'à la date du 19 juillet plus de 200 membres du parti révolutionnaire de .gouche, impliqués dans .l'assassinat du comte Mirbach et dans la contre-révolution, ont été fusillés. LE CONFLIT TURGO-BULGARE Les "Hamburger Nachrichten" écrivent:"Un conflit regrettable continue entre la Bulgarie et la Turquie. Le nouveau premier ministre bulgare n'a pas réussi à mettre en voie de réalisation le programme national de son prédécesseur. La Bulgarie et la Turquie ne cessent d'en appeler à l'Allemagne. L'opinion publique bulgare et turque blâme l'AÎle-magne pour la situation qu'elle crée." Le journal est surpris de l'idée des Turcs de recevoir une compensation politique pour leur concours militaire eu Dobroudja et on dit que les Turcs accroissent sensiblement leurs demande; sur la région de la Maritza. Le nouveau premier ministre bulgare fait savoir que la politique extérieure bulgare continuera à suivre la ligne adoptée jusqu'ici. Cependant, les Allemands ne doivent pas considérer la chos€ comme allant de soi. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — L'organe officiel bavarois "Bà-discher Kurier" dit que l'Allemagne doit tçnir sa parole et aider les Hamanda dans leur lutte contre la nation française ( ?). "L'indéj>endance flamande doit être garantie dans le • traité de paix. Nous, Allemands, nous ne devons pas oublier que les Flamands sont de sang allemand (sic) et spécialement nous, catholiques de Bavière, nous ne devons pas nous montrer indifférents aux luttes de ce fidèle peuple catholique des Ftandres, qui, comme les Irlandais, combat pour conquérir son indépendance nationale." Les "Dusseldarfer Nachrichten" se déclarent également en faveur d'une Flandre indépendante, unie à l'Allemagne par un pont constitué par... la ville de Liège ! "Ceci, ajoute cette feuille, implique le démembrement de la Belgique, mais c'est là une solution toute naturelle, la Belgique étant divisée en deux territoires linguistiques." FRANCE — Une mission commerciale française, sur le point de visiter l'Australie, est arrivée à Londres; elle est présidée par M. Albert Métin. — Le rapport du projet de loi pour le recensement et la levée de la classe de 1920 a été adopté par la commission des effectifs de la Chambre. Il est probable que la Chambre votera le projet de loi au cours de sa séance de demain vendredi. Dans ce cas, les opérations de recensement commenceront vers le 20 août. — A partir du 1er août-, les journaux français ne pourront plus paraître <jue sur deux pages les lundis, mercredis et vendredis; les autres jours, sur quatre pages. GRANDE-BRETAGNE — Le cabinet a sanctionné i'augmentation des allocations ' aux familles des soldats. Le août de cette mesure sera de 575 millions.de francs par an. — La grève des ouvriers qualifiés (skilled men), commencée à Coventry mardi, s'est étendue à Birmingham et on croit qu'environ 60,000 hommes ne travailleront pas aujourd'hui dans le district de Birmingham. La grève des "skilled men" a automatiquement causé la cessation du travail d'un grand nombre d' "unskilléd." — Parlant à Londres hier, le général Smuts a dit que l'Amérique avait déversé chaque mois plus de 250,000 hommes en France au cours des derniers mois, et qu'à ce train-la il ne faudrait pas longtemps avant qu'elle n'ait une a,rmée égale à celle de la France -et de l'Angleterre réunies. L'avenir peut être envisagé avec confiance. « -— Une réunion des contrôleurs de l'alimentation du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de la France et de l'Italie a eu lieu hier matin .i Londres. M. Hoover a déclaré que les provisions américaines en matière d'alimentation étaient éminemment favorables.— M. Walter Long, parlant à Londres hier, a dit que le comité formé au sein du cabinet pour examiner 1a. question da -, commerce à l'intérieur de l'Empire britannique avait élaboré un projet adoptant un traitement préférentiel à l'intérieur de l'Empire. RUSSIE — Pour la seconde fois, la publication de tous les journaux et périodiques non bolshévistes a été interdite à Moscou. DERNIÈRE HEURE -O- Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 18. Au début de la soirée d'hier, l'ennemi a attaqué et pénétré dans un de nos postes, au sud de Villers-Bretonneux, mais en a été rejeté par une contre-attaque immédiate.' Plus tard dans la soirée un détachement ennemi en reconnaissance a attaqué un autre de nos postes au nord de la Somme et a été repoussé. L'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains, à la suite de ces rencontres. Pas un de nos hommes n'est manquant. Dans la nuit, nous avons légèrement avancé notre ligne au sud du bois du Rossignol, dans le secteur de Hébu-terne, et capturé' quelques prisonniers, ainsi que six mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été active la nuit dernière au sud et au nord de la Scarpe, au nord de Lens et en certains points de la partie septentrionale du front..

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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