L'indépendance belge

1376 0
04 augustus 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 04 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d795718n03/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Sbeme année. EINDÉPENDA No, 182 SOYAUME-UNI: ONE PENNY* BELG E CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : ITJDOa HOUSE. TtTDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. TEUEPH. BUREAUX A PARIS : -11. PLACE DE LA BOURSE. 34 1-57 et 238-75. LONDRES, MERCREDI 4 AOUT 1915. ,3 MOIS, 9. SHILLINGS: ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. U AN, 32 SHILLINGS. Conservation par le Progress 5 O M M A IR E. LA SITUATION : Sur le front oriental.—Les Pusses maintiennent leurs' adversaires.—Rien de neuf a ux environs de Varsovie.—Rien de spécial en France.—Succes des Italiens.—Briliante charge aux Dardanelles.—La Serbie bouge.—Les fouilles allemandes dans tes archives diplomatiques beiges. 1914—4 aoüt—1915.—Lucy Kufferath.Le 4 aoüt: " Sursum Corda " de la Belgique.—Maria Biermé. Afrique du Sud,—Lydius.Billet Parisien.—Jean-Berfiard. L e Roi et la France.—Pierre No-drenge. Notre vaillante armee.Bravo! les Anversois! Faits menus, Menus propos.—Bob. Echos. A Courtfield Gardens.— F. de C. d'H. Sports Meeting au Chelsea Football Ground. Etc. LA SITUATION. -•-*- LE 4 AOUT : " SURSUM CORDA DE LA BELGIQUE. 1914—4 AOUT —1915. AFRIQUE DU SUD. » ♦" Quelques apercus sur la situation économique. eu pour consequence premiere la requisition d'un grand nombre de navires et leur utilisation comme transports ou hópitaux, d'oü retard inevitable dans 1'expedition de quantités de marchandises. Et depuis, la fermeture de Southampton en tant que port dé commerce, l'affectation d'une grande partie des ouvriers des docks au service de l'Amirauté, l'intrp- Kimberley, 'juillet 1915. Le directeur des douanes de l'Union de 1'Afrique du Sud fait précéder son dernier rapport annuel de considerations intéressantes sur quelques-unes des entraves apportées par l'état de güerre aux operations de commerce avec les pays d'outremer. ; " L'ouverture des hpstilités, dit-il, a Mercredi, midi. Les armées rüsses continuent a maintenir énergiquement, et tout le long de la ligne de combat, les Austro-Germains, dont les progrès sont en réalité tres lents. Et comme les difficultés de marche et de ravitaillement ne peuvent aller qu'en augmentant, l'on peut espérer que nos Allies courageux et tenaces, recevant des renforts et des munitions, pourront sous peu reprendre l'offensive. Dans le nord, une bataille qui a dure deux jours, le dimanche et le lundi, n'a pas donné de résultats probants. A l'est de Lomza, les Allemands sont au confluent de la Skva et de la Narew. Ils ont passé .la Narew a Rozan et marchent vers le chemin de fer de Novo-Minsk a ïffiifi Ostroleka, et l'on voit que leur tactique est d'entourer cette place. Dans le secteur de Varsovie, aucun changement n'est signalé, ni par l'un ni par l'autre des adversaires. Les Allemands ont, après une lutte acharnée, passé la Vistule en force et s'avancent au nord de la forêt de Matceevitze, visant la voie ferrée VarsovieIvangorod. Dans le secteur d'Ivangorod, au sud, les AustroAllemands, .commandés par le general von Koevess, ont détruit la station de Nova Aleksandrja (chemin de fer d'IvangorodLublin), et ont occupë j_-K-urof.: Au nord de Cholm, le general Mackensen s'avancè vers Salin. Partout, la. resistance est acharnée, et Pon assure de source autorisée que depuis le Ier mai jusqu'au Ier juillet dernier, les Allemands avaient déja perdu sur le front russe plus de 270,000 hommes. En France, attaque par canonnades, petards, grenades, mines sur tout le front. Soissons a de nouveau etc bombarde. En Argonne, les Allemands ont en vain essayé d'occuper la hauteur 213. Aux Eparges, violent bombardement. Dans les Vosges, divers assauts violents ont tous été repoussés. En Belgique les Allemands pretendent qu'ils ont pris, le 30 juillet, la tranchée de Hooghe, ce que les Anglais nient. Les Allemands n'en sont pas a une contre-vérité pres. Aux Dardanelles les troupes austraTiennes et Néo-Zélandaises ont bri'lamment enlevé a la baïonnette une série de tranchées qui ont mis en leur possession une crête, ce qui a notablement amélioré la situation dans cette partie du front. En Italië les Alpins ont accompli un brillant fait d'armes en s'emparant du sommet du Mont Maldetta qui dominait un important passage entre les forts du Malborghetto et du Landro. " J'ai foi dans nos destinées ! Un pays qui se defend, s'impose un respect de tous; ce pays ne périt pas ! " Telles sont les belles paroles que prononcait, il y a un an, le roi Albert.- Une année s'est écoulée, le pays se defend toujours; il n'a pas péri!' Comme, un glas sonne aujöurd'hui l'anniversaire de la violation de la Belgique, du plus vil forfait de l'Histoire, de l'attentat le plus éhonté au droit, du plus odieuse parjure du crime qui ternit d'une tache indélébile le drapeau de l'Allemagne et marque le bras de son Empereur du fer rouge des forcats. En ce jour funeste et glorieux, vers toi se porte mon regard' tout illumine d'amour et d'admiratioh, ö douce et loyale Belgique, petite Belgique, agrandie par la souffrance et l'héroïsme, et si noblement appauvrie que ton appauvrissement donnerait l'envie a de moins purs que toi! Modestement, tu demeurais paisible en ton coin de terre oü il faisait si bon vivre; tranquillement tu restais dans, l'ombre de 'sa lumière, te pelotonnant quelque peu bourgeoisement, apathiquement presque, même quelquefois veulement, dans ton bien-être. Nous étions trop heureux chez nous ! On vivait trop facile ment chez nous ! On Il y eut un terrible corps-a-corps sur ces hauteurs des A'pes italiennes, dont l'altitude atteint 1,200 metres. Une violente contreattaque des Autrichiens fut arrêtée net: c'était le tres important passage nord de Tarvis qui tombait entre les mains de nos allies qui, peu après, occupaient le Granudor (1,589 metres). Ces quelques détails Haonirentles difficultés que rencontrent nos allies dans leur avance vers les plaines du Trentin. * • « La Serbie mon trait Cette situation va changer, semble-t-il, car le Journal Officie! Serbe du 31 juillet, publié l'ordre du jour suivant du prince-héritier de Serbie : "Quand de sanglantes batailles sont engagées sur les frontières de la France, de la Belgique et de il'Italie, ainsi que dans les plaines de la Galicie et de la Pologne russe, il est impossible de considérer notre tache comme terminée et de laisser notre épée dans sa gaine. Envers le jougo-slavisme et le serbisime, nous avons 1'obligation de remplir notre devoir national jusqu'au bout, ainsi que notre tache d'allié." }~Jb'armée serbe s'est bien reposée,. s'sest* reconstituée, a reformé ses cadres et est munie de tout le nélbssaire pour une nouvelle campagne. A Bruxelles. large de la y vivait en confiance et au liberté! marcher aïlègrement Tout semblait vers l'expansion et le progrès et l'on travaillait pour l'unique joie de la prospérité, de la gloire et de l'indépendance du pays. Notre industrie, notre art attiraient par leurs seuls mérites l'attention euröpéenne. Nous n'envtïans rien aux autres et nous n'avions pas Porgueil exagéré de ce que nous pdsuédions, sans être avares d'admiration pour ce qui se faisait de beau au dehors. Notre richesse nous suffisait. Un jeune roi qu'on peut aujöurd'hui nomrner le magnifique, roi plein d'ardeur, doué d'une intelligence droite et claire, regardant la vie loyalement, royalement, roi du jour, libéré de toutes les vieilles servitudes et des préjugés attaches a son titre, n'ayant nul besoin d'un casque a deux aigles ou d'un panache pour s'imposer; un hom.me digne de ce nom, un horjime accompli, lui, uniquement lui, tel Albert Ier apparaissait a tout son peuple qui l'avait pressenti dès son avèneraent. Tous ; savent aujöurd'hui ce qu'il est. A cöté de lui, marchait une jeune reine, dont la gloire est a cette heure sanctifiée par la reconnaissance de milliers de cceurs consoles et par 1'admiration du monde en tier, Sainte-Elisabeth, reine du ciel et de-la terre de Belgique ! Sur la patrie meurtrie son regard rayonne comme une douce lumière.^ Elle était l'éinulatirice, la zélatrice de notre art. Topt notre art, si fécond a travers les slècles, alïa-it sous les appels de cette arne royale, sensible et vibraote, éclore en une nouvelle floraison puissan te ! Aucun de nos artistes n'allak Tester dans l'omfere. La lyre de notre pays allait chanter toute sa melodie. Sous les auspices d'un règne aussi parfait, oü deux equivalences de valeur réaKsaient 1,'unité dans l'harmönie, comment ne pas vivre heureux et confiants ? Touttious était donné pour être triomphalement heureux ! Nous vivions dans une apotheose de bonheur. et d'espoir, comme doivent vivre les I peuples qui ont acquis la science de la paix. Aussi est-cé- sans méfiance que nous laissions entrer chez nous tout ce qui pouvait être pour notre bien ou notre enriehissernerifc. Ne voit-on pas volontiers les autres sous l'aspect de soimême ? L'honneur était en nous, comme dans l'abeille l'instihct de faire le miei. Comment aurait-tu, douce et loyale Belgique, pressenti la venue des loups aux longues dents, qui montraient patte blanche pour endormir les craintes et mieux saisir la proié convoitée ? .Mais ils ne savaient pas, ils ne pou- Si le 4 aoüt est, pour nous, l'anniversaire d'un jour de deuil, il l'est aussi d'un jour d'union, d'honneur, £t d'héroïsme. Si nos yetix doivent pleurer sur la Patrie trahie, outragée et ravagée, si notre ame doit être prostrée dans la douleur, en spngeant a tbutes les vietimes du plus nionstrueux attentat que les Annales des nations aient jamais enregistré, nos cceurs ne doivent point se laisser abattre, mais s'élever plus haut que toutes les contingences terrestres et par-delk la mort même, pour se réjouir au souvenir de l'exemple admirable que le Peuplebeige a donné au monde, il y a un an,'aujöurd'hui même. Le Peuple libre,. fier, heureux, qui semblait ne rever que son meilleur bienêtre et, uit» jour plus töt, encore livré a toutes ces querelles de races et de partis, n'eut plus, au moment même oü son roi lui annoncait l'imtégrité de son territoire menace par l'ennemi, qu'un seul désir: défendre le sol libéré par le sang des ancêtres ! "Partout, disait le Roi, en Flandre et en Wallonië, dans les villes et les campagnes, un seul sentiment étreint les cceurs : le Patriotisme; une seule vision emplit les esprits : notre Indépendance compromise; un seu' devoir s'impose a nos volontés: la resistance opini&tre." Et le peuple beige tout entier fit siennes les paroles de son Roi et, dans un sublime élan d'amour pour la Patrie, il fut debout, ce peuple, pret & tout sacrifier, a tout souffrir, a mourir pour Elle. L'aristocratie et la bourgeoisie rjvalisaient avec 'a classe ouvrière pour avoir l'honneur de défendre PAimée; des jeunes geni de seize et de dix-sept ans saisissaient un fusil et couraient s'engager, en demandant a partir tout de suite au front. De preparation, ils n'en avaient cure, leur bravoure y pouvait suppleer; nos pères de 1830 étaient-ils prepares, lorsqu'ils s'en allèrent acheter notre indépendance au prix de leur vie? Les vieux dont on ne voulait point pleuraient et Ton finissait, quelquefois, par accepter 'eurs services a l'arrière, mais 1'occasion s'en offrait-elle, ils cherchaient a gagner le front. Les cyclistes et les boysscouts se multipliaient au service de l'armée, finissaient par s'y enröler et s'y conduisaient d'embléê en héros. Ce fut le cas du scout Feltesse qui, k seize ans, était soldat et tuait cinq ennemis. i L'héroïsme de l'armée gagnait les civils oü chacun, selon le mot juste d'un de nos concitoyens, voulait " monopoliser le patriotisme ''. Citadins et paysans s'agrippaient au sol patrial et refusaient de partir, malgré l'approche des Alle- vaient pas savoir, les balourds, les gloutons, comme les désignait déja Dante, que si les Belges, a l'égal du mouton, n'attaquent pas, ils se défendent. Et ainsi tu as appris et tu leur as fait voir, héroïque Belgique, que simplicité et douceur ne sont gas synonymes de lacheté. Contrainte a. prendre les armes pour faire respecter ton droit, le bon élroit, tout le droit, forte de la confiance dans la chose la plus rare du monde, parce que la plus difficile a obtenir : la justice, tu as vaillamment résisté au plus fort! Meurtrie et pantelante, tu résistes toujours ! Il a fallu, Belgique, grande a jamais, que tu donnés ta vie pour affirmer ta vie! C'est la loi inexorable de l'héroïsme, que l'on doive se donner jusqu'au bout de soiimême ! Puissante loi de l'amour qua vent le sacrifice total de son être ! Mourir pour le droit et la justice est la rancon de la gloire, de la plus noble gloire, celle qui assure l'imimortalité. Nous 1'avons acqtiise ! Quoiqu'il arrive, nous sommes sauvés ! Quiconque n'est pas avec nous est contre le droit et la justice. N'est-ce pas la plus belle des victoires? Ainsi le Christ a triomphé de Judas ! •LUCY KUFFERATH. ?» mands, le sifflement des bombes et 1'explosion des shrapnells. . Et comme ils furent grands dans leur martyre, nos prêtres et leurs ouailles, massacres par les défenseurs de la haute culture! Comme ils furent héroïques, ces brancardiers, ces religieuses, ces infirmières assassinés par les bombes ennemies au chevet des blessés? Qu'elle était fiere 1 attitude du Cardinal Mercier et celle de Mgr Heylen, l'évêque de Namur,. oSant crier tous deux, la vérité a la face même des Huns, sans crainte de partager le sort de leurs prêtres martyrs ; combien héroïque aussi le geste de Max sauVant la ville de Bruxelles et seul, sans armes, tenant tête a la Kommandantur tout entière, et celui du bourgmestre octogénaire de Bruges, le vicomte de Bocarmé, consentant volontiers a être fusillé, mais... avec politesse. Et qui dira 1'heroïsme de tous ceux de chez nous restés dans nos villes conquises, celui des Bruxellois surtout, toujours braves, calmes et gouailleurs, depuis les édiles de la capitale jusqu'aux dames des Halles et aux Ketjes zvanzeurs. Héroïques encore dans l'exil et la prison, Juliette Carton de Wiart et la jeune comtesse de Jonghe! Héroïque, notre Roi, dont le nom figure, a cette heure, a cóté de celui des plus grands héros de l'antiquité et des temps modernes! Héroïque, notre Reine bien-aimée, étendant un ridéau de fer entre elle et le pays parjure pour se donner tout entière a la petite mais loyale Belgique, veiller au chevet de 'ses blessés et adoucir l'agonie de ceux qui meurent! Héroïque, encore, le jeune Due de Brabant, s'engageant, a quatorze ans, comme simple soldat dans 1'Armee belge et partageant avec ses frères d'armes les fatigues et les horreurs de la tranchée. L'héroïsme, mais il semble que depuis le 4 aoüt 1914 ce soit la floraison coutumière de l'ame beige.! Oui, le 4 aoüt peut être l'anniversaire d'un jour de deuil, mais c'est aussi celui du jour de triomphé oü le peuple beige a senti parier son &me, oü se sont reveilles en lui tous les atavismes valeureux de sa race, oü il a franchi dans un élan saoré toutes les barrières de la raison et des prudences huimaines pour s'éleverd'un seul coup, jusqu'aux sommets les plus élevés de la Folie sublime du sacrifice et du martyre. Le 4 aoüt 1914, la Belgique a, selon 1 'expression de Charles Saroléa:" Sativé son ame et les libertés du monde!'' MARIA BIERME. duction de dispositions restrictives concernant le mode, le temps, le lieu de chargement, de déchargement et de depart des navires, enfin 1'accumulation rapide du fret dans les ports de la Grande-Bretagne, sont autant de circonstances qui ont rendu la situation incertaine et embarrassante et compliqué de nouveaux problèmes la solution de la question économique. Vdici quel a été le mouvement maritime des ports de l'Union depuis le Ier aoüt 1914 jusqu'au 30 avril 1915, compare avec le mouvement maritime pendant les mois correspondants de 1'année précédente: " ENTBEES. Nombre denavires. Tonnage. Du Ier aoüt 1914 an 30 avril 1915 850 ... 2.715,156 „ „ aJ-19131914 1,257 ... 4,241.629 Diminutions ... 397 ... 1,526 473 SORTIES. Du Ier aoüt 1914 an 30 avril 1915 827 ... 2,623,723. , 19131914 1.243 ... 4,198,765 Diminutions ... 415 ... 1,575,036 Soit,, pour les entrees et sorties, une diminution d'environ un tiers, et, pour le tonnage, une diminution d'un peu plus d'un tiers, Ces résultats ne doivent surprendre en aucune facon. Les raisons donnés plus haut au sujet de l'état actuel des échanges commerciaux ne paraissent les exp.liquer suffisamment, et il faut, je crois, considérer comme tres satisfaisant qu'en dépit de circonstances si défavorables, le service de la marine marchande ait pu se continuer comme il fait. Je ne parle pas des tentatives de blocus auxquelles se livrent nos ennemis, ni des actes de piraterie dans lesquels ils s'il1-U'Strent encore chaque jour, car il ne semble pas que nos vai>Man,ts imarins en fassent lé moindre cas. Importations. Du Ier aoüt 1914 au 30 avril 1915, elles sont representees par le chiffre de £20,624,060 sterling. Pendant la période correspondante de 1913 a 1914 elles ont atteint la valeur de £31,827,415 sterling,d'oü diminution de £11,203,355 sterling. Les diminutions par mois sont les suivantes : Aoüt 1914 £972,403 Septembre 1914 1,789,988 Octobre 1914 1,154,682 Novembre 1914 970,127 Décembre 1914 2 1,172,990 Janvier 1915 1 1,337,112 Février 1915 1,189,739 Mars 1915 1,282,313 -Avril 1915 1,333,941 Total £11,203,355 Le mois de septembre est cekii qu! a subi la plus forte diminution. On nd sait trop pourquoi, quoiqu'on soit cependant porté a i'expliquer par l'inoerti^ tude que la declaration de guerre al tout d'abord jetée dans les esprits, relativement aux risques maritïmes. Et, eni effet, les exportateurs ont dü tout natu•refiement• se demander avec quel degré de sécurité les transports pourraient continuer a s'effectuer et beaucoup ont,. sans doute, cru prudent d'ajoucner leurs expeditions. Ce n'est que quand ils ont été rassurés sur l'efficacité avec laqueie l'Amirauté angiaise exercait la police des mers et sur le taux raisonöable des assurances qu'ils ont avec confiance repris leurs operations. Moment d'hésitation. Mais il y a certainement eu un moment d'hésitation, hesitation qui aura affecté plus particulièretnent le premier mois sur lequel elle pouvait avoir plein effet, c'esta-dire le mois de septembre. Le mois d'aoüt, s'il a été atteint pour lai même cause, a dü l'être beaucoup moins, un grand nombre d'expeditions étant déja enoours de route quand la guerre a' été déclarée. Les articles dont les importations ont été les plus réduites sont les suivants : fers et aciers manufactures, machines, cotons manufactures (couvertures, chiles, etc.), tissus et confections, véhicules, bois de construction. Que l'on ait importé beaucoup moins de fers et aciers manufactures et de bois de construction, cela, je pense, ne surprendra personne. D'abord, un des plus gros clients sud-africains pour tous ces articles, l'industrie de l'extraction miniere du diamant, a ferme ses mines et par conséquent arrêté tous ses ordres. Resterait comme autre tres gros cliënt, l'industrie des mines d'or, et ce cliënt n'a aucune raison pour suspendre ses commandés; au contraire, puisque les travaux miniers continuent avec un redoublement d'activité, mais alors une difficulté majeure intervient: les commandés ne peuvent êtr-eexécutées faute de personnel ouvrier "suffisant, ou simplement parce que l'usine, au lieu de travailler des' fers et des aciers et de

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes