L'indépendance belge

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s.n. 1914, 13 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513w09j/
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——— — c <!5! 4MNÊE Lundi 13 juillet 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION jyv rae dca Subies, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11. place de la Bcurs» ABONNEMENTS : édition quotidienne MME. Un an 70 ir. S mois iO fr. 3 mois, 5 fr. ilUtfiBOUBÈffir.-D.) » 23 Ir. » ;5tr. » 8 tr. [IiUSSES » "3'f- " 22 ir. » 2fc édition hebdomadaire ilDternitioniM et d'Outre-rnori 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Sjn *-î" franc» IBitia • ••• 1fcaucii L'INDÉPENDANCE BELGE .V 104 Lundi 13 juillet 1914 ^ ■*3? . Les annonces sont reçuesI ^ à BRUXELLES : aux bureaux du jou'jaC A. PARIS î il, place de la Bour;e. '* â LONDRES : ciiez MM, Joan-F. Jones ,£ G3, tfi J|| Snow Hill, E. C.-, à fAgep^e iîfvas, n° Cheapsiiie E, G.; et chez Neyi'oud <& Fils, Ltd. Dos 14-18, Queen Victoria Street, et T» B. BrowiM^ Ltd. n° 463, Queen Victoria Street, & AMSTERDAM ; chez Nijgn & Van Ditmar, Rokin, 2» 5& ROTTERDAM s même lirme, Wynhaven. 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Ktf SUISSE, aur Agences de la M&ioon Rudolf Moss^ fi ITALIE : chez MM. Haaaeustein & Vogler, ù Turin et Rome. (SlèiEW-YORE s T.B# Browne, Ltd/l, East-iS1"1 StreflWi toots iornoss paie Jors. — six page3 ïàKSEB.VATlQtf ILLR t£ JfiOG^S • Édition du matin Aujourd'hui : 1 ANARCHIE ALBANAISE, par Roland De Mares. LA QUESTION ALBANAISE. — Les Epi-■rote» se retirent. — Projets autrichiens. En Angleterre. — La situation dans l'L'ls-ter. — Revue des volontaires irlandais. — Déclarations de M. Birell. £n Allemagne. Fuite de Hansi. Au Mexique. — Huerta abdiquerait. En Russie. — Les incendies de forêts,. . Notes du Jour, par J.-B. En ï'rance. — Les anarchistes russes. — La- situation au Maroc. — Diligence attaquée.Lettre du Nord. En Belgique. — M. de Broqueville et l'armée.Gii-~..-que mondaine. La question du drapeau en France de 1857 à 1883. Le souvenir de Fort-Royat-des-Champs. Chron-que des livres beiges. Les Lettres et les Arts. Revue des Revues. Ce Bruxelles à Buenos-Ayres. Vient de paraître... Les Théâtres . Bruxelles* Informât! jns financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (G»» page) Les dépêches suivies de la lelire A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 12 juillet L'Anarchie Albanaise lùi comédie poétique, qui se joue e,n Kùvunie oom'iiSeïîcis a apparaître quelque peu monotone. Apres uue série de scelles lorl bien venues et amenées dt manière à piquer vivement la curiosité, die se traîne maintenant en des buna lités dont la'seule excuse est de retarder dans la mesure du possible le dénouement trop prévu. Malgré toute U gravité de la situation qui existe à Durazzo et encore qu'il s'agisse ici de toul l'avenu- d'un peuple, on ne peut parlei des événements d'Albanie autremenl que comme d'une comédie, qui comporte parfois des scènes tragiques el des scenes lamentables, mais où toujours l'on distingue les, intrigues des influences étrangères lés plus diverses et les moins légitimes. .N'est-ce pas un élément de comédie, par exemple, que cette entente ol'llcielle de l'Autriche-Hongrie et de l'Italie pour consolide! l'indépendance de l'Albanie, alors qut ces deux puissances s'appliquent laborieusement à établir leur tutelle sur le nouvel Etat, alors que la diplomatie de Vienne et la diplomatie de llome s'useni l'une et l'autre à se contrecarrer, à ruiner l'œuvre commune de ces deu.N puissances ? Que serait le gouvernement du prince de Vieel et l'action des Albanais catholiques sans l'inspiratioi: et l'appui de TAutriche-Hongrie ? Que serait le soulèvement des Albanais musulmans sans les complaisances italien lies? En vérité, de part et d'autre, eeU serait ramené aux proportions médiocres des luttes de clan à clan que l'oi vit se produire constamment élans et malheureux pays à l'époque de la do minstïon ottomane. La «rise actuelle n'a d'importance que parce qu'on devine en elle dés întluences a longue portée, et- toute la question est. de savoù laquelle de ces influences l'emporter; finalement sur l'autre, si la maîtrise dans l'Adriatique et la poussée vers '< proche Orient seront italiennes ou aus tro-hongroises. Les 'difficultés dans lesquelles se dé bat le prince de Wieel ne constit-uen plus que des incidents secondaires d'un intérêt très relatif. On plaint eu malheureux prince,' l'ait peut-être pou gouverner une petite principauté ger maiiique fortement maintenue dans I; puissante armature de l'Empire aile iriahd, mais nulleme « préparé à gou verrier un pays dont l'organisation po l-.tique et administrative est à établi: totalement, où les haines de race à race de confession à confession dominen tout sentiment national. On plaint ci prince de s'être lié à la protection ilju spire des puissances; d'avoir cru qu'i surlisait de la volonté bien arrêtée di rÀutrfjche-Hongrie et de l'Italie po.ui s'imposer à un peuple qui ne l'ut ja mais consulté à son sujet; on le plain surtout d'être devenu par la force de choses à Durazzo la proie facile de aventuriers auxquels la cr-éation d'un Albanie indépendante offre enfin un chance de satisfaire des appétits long temps contenus; maie, en toute sincé rité, on ne peut attacher à sa mésaven tare la valeur d'un événement politi que bien considérable. Qu'il se réfugi ■à Scutari, qu'i'. s'en -retourne immédia tentent en Allemagne ou qu'il se main tienne encore quelques semaines à Du razzo, sous la protection des canon des navires de guerre étrangers qui s trouvent en rade, cela n'a plus qu'un médiocre importance. L'intérêt ne s concentre plus sur la personnaJité du prince Guillaume, ni sur ce que le prince pourrait encore entreprendre. Dès celte heure, le prince est totalement isolé. Les négociations avec les insurgés, toujours interrompues, toujours reprises; les vaons efforts du prince pour s'assurer l'appui des Albanais catholicités, qui n'ont aucun intérêt à se sacriller à une cause perdue d'avance, ni à entrer en lutte contre les-Albanais musulmans, avec lesejuels ils devront bien s'entendre- demain, tout cela est du bois de rallonge, mais rien de tout cela ne peut donner une solution pratir que. L'intérêt du problème albanais réside tout entier maintenant dans la ques-t on de savoir ce qui adviendra quand le prince Guillaume aura définitivement abandonné la partie. Trois formules sont m.'ses en avant : intervention des puissances pour imposer à l'Albanie un régime et un prince de leur choix; désignation d'un prince musulman pour obtenir la loyale collaboration des "Albanais musulmans; enfin,' s'en remettre à la commission internationale pour donner des bases définitives au nouvel Etat et ne désigner un souverain acceptable pour tous que lorsque les choses auront pris un aspect normal — ce qui ne sera pas de sitôt. Etant donnée l'attitude de l'Angleterre, de la France et de la Russie, l'idée d'une intervention collective des puissances doit être écartée. il y aurait d'aulleurs une cruelle ironie dans le fait, pour les puissances, d'avoir érigé l'Albanie en Etat indépendant en invoquant le droit à l'indépendance de tous les peuples balkaniques pour occuper ensuite militairement le pays et pour le soumettre-par la force des armes à un régime dont il ne veut point. La commission internationale de contrôle, qui a . lait preuve de sens pratique dans le règlement de la question épirote, pourrait peut-être Chercher à concilier tous les intérêts en présence; mais c'est elle surtout qui doit compter avec les grandes influences étrangères qui prétendent s'exercer en Albanie dans des buts absolument égoïstes. Quant à remplacer simplement le prince de Wied par un prince musulman, ce serait la plus mauvaise de toutes les solutions. D'abord, après les résultats de1 la guerre balkanique, on ne peut envisager sérieusement -l'idée de la con-itiliilion d'un nouvel Etat.musulman' en Europe, en arrière des; Etats chrétiens des Balkans et sans communications d'aucune sorte avec' la Tur-Cjuie; ensuite, il serait à craindre qu'appeler au trône d'Albanie un prince musulman, ce serait perpétuer la guerre reLgieu.se dans ce pays. Il suffit de considérer attentivement le caractère de la politique albanaise pour s'en convaincre. Des éléments d'appréciation d'une rigoureuse impartialité nous sont fournis par un de nos compatriotes dont personne ne contestera la parfaite connaissance de la situation dans l'Orient européen, le jjÈomte "an den Steen de Jeliay, qui appartint longtemps à la légation de Belgique à Conslantiinople el qui est aujourd'hui ministre de Belgique Ci Luxembourg. Il y a quelques années, le comte van den Steen de - Jehay a publié un ouvrage remarquable sur la' « situation légale des sujets ottomans non-musulmans », et nous en avons parlé longuement lors.de sa publication. Cet ouvrage fixe de la manière la plus précise L'importance des différents éléments qui constituent la nation albanaise actuelle. Par les frontières — d'ailleurs absolument arbitraires— que les puissances ont fixées à l'Albanie indépendante, il se trouve i que cèlle-ci se compose de l'ancien sandjak de Scutari, qui compte environ 108,040 habitants; de l'ancien sandjak , de Durazzo qui compte 7-4,580 habitants ; de l'ancien sandjak de Bérat, qui compte 168,400 habitants, ; et de l'ancien sandjak d'Arghyrocastro, qui compte 159,400 habitants, soit au total 571,320 habitants, chiffre auquel il faut ajouter quelque 30,000 habitants - pour comprendre l'élément étranger ' lloîtant dans l'évaluation de la popula-. lion totale de l'Albanie, qui serait donc 1 d'environ 600,000 âmes. Or, sur ce to-i tal, il y a environ 110,000 Albanais catholiques, dont plus de 104,000 dans le seul sandjak de Scutari. La tribu des ■ Mirdii.es compte à peu près 30,000 ca-i tholiques et 1,700 musulmans; îles Ma- lissores se partagent en environ 35,800 ■ catholiques, 15,400 musulmans et. 200 • orthodoxes.Dans les anciens sandjaks du - sud, notamment en Epire, où l'élément t hellène est prépondérant,les orthodoxes dominent naturellement. On peut en - conclure que, si le prince Guillaume, ■ à l'instigation de l'Autriche, a commis • une l'aille grossière en s'appuyant sur-, tout sur les Catholiques du nord, c'est-, à-dire sur celui des éléments albanais : qui est en minorité manifeste vis-à-vis - des trois autres, ce serait une faute 1 tout aussi grossière de s'en remettre à ; un prince musulman qui, par la force ■ des choses, s'appuierait sur l'élément - musulman surtout concentré dans l'Al-t. banie centrale. Qu'on le veuille ou non, 3 et malgré toutes les garanties diploma-; tiques què l'on pourrait prendre, les î orthodoxes et les catholiques ne tarde-ï raient pas à être sacrifiés. D'ailleurs, dans un pays où la pas- - sion religieuse est aussi forte qu'en Al- - banie, où la religion constitue en quel- - que sorte le signe de la nationalité, les 3 seules garanties qui vaillent pour cha- - que confess.on sont celles qu'elle tient - d'elle-même. Aussi peut-on considérer - eju'il n'y a qu'une seule, solution vrai-3 ment pratique au problème albanais : ; c'est l'autonomie pour chacune des trois :• régions : la l égion catholique au nord, 3 la région musulmane au centre, la ré gion orthodoxe au sud. L'autonomie régionale peut être prati quement réalisée dans un ensemble fédéral. Les puissances l'ont admis pour l'Epire; il n'y a pas de raison pour que l'expérience ne soit pas étendue à toute l'Albanie, et, avec cette expérience-là, les tendances personnelles du prince et du gouvernement central n'auraient plus qu'une importance très relative. La seulement-, croyons-nous, l'Albanie trouvera la possibilité de vivre et de se développer. Mais la question est de savoir si les puissances qui mirent tant d'acharnement à la création de cet Etat f'aclfce veulent que l'Albanie indépendante viv.e et se développe. Tout permet de supposer que. deux d'entre elles au moins escomptent son incapacité à s'organiser sur des bases stables et sa ruine prochaine par la plus lamentable des anarchies.ROLAND DE MARÈS. La Question de l'Ulster Déclaration ministérielle Bristol, samedi, 11 juillet. M. Birrell, secrétaire d'État pour l'Irlande, a prononcé un discours à l'occasion d'une manifestation libérale. Il a déclaré que la situation politique créée par la situation en Irlande était grave mais il a affirmé cependant qu'il n'avait jamais eu une plus grande confiance dans la possibilité d'une solution raisonnable et convenable. Toutefois, pour y arriver il faut de la patience et du courage. (a) Revue des troupes volontaires Belfast, samedi, 11 juillet. Sir Edward Carson a passé en revue hier, à Larne, deux miiie volontaires de l'Uls-ter, dont beaucoup étaient armés de fusils à baïonnette. Prenant ensuite la parole, il a dit cjue l'avenir était sombre et qu'il ne voyait auciin espoir de paix. Si nous ne pouvons avoir ia paix avec honneur, a-t-il ajouté, il nous faudra la guerre avec honneur.M. Walter Long, un des chefs conservateurs, a également passé en revue les volontaires de Ballimena et a prononcé un discours dans lequel il a recommandé aux volonlaires dé l'Ulster de travailler et d'ai-'deir leur grçmd, c-hef, Sir Edward Carson, 'à . agir contré ' un gouvernement qïu a cessé d'être un gouvernement. (a) LA Question Albanaise Projets autrichiens Rome, samedi, 11 juillet. Le « Corri-ere délia Serra » publie une 'é-pêche de Durazzo disant que l'Autriche serait sur le point de devenir propriétaire d'un vaste terrain près de Valona appelé « Colline de Pacha Limani » et qui comprend un des meilleurs points stratégiques de la baie.. (a) Pas de volontaires allemands Berlin, samedi, 11 juillet. Le « Lokal Anzeiger » annonce qu'.?n raison des difficultés insurmontables qu'il rencontre, le comité qui s'est formé à. Berlin pour recruter des volontaires pour le prince d'Albanie s'est dissous. (a) La situation Durazzo, samedi, 11 juillet. C heures du soir.— Mufid bev, ministre i'e la justice, a démissionné. Avec les canons pris à El-Basson, les insurgés ont attaqué Bérât. Aujourd'hui a eu lieu, au palais, un conseil des notables, au oours duquel ont été discutées les mesures susceptibles'de faine lace à la situation açtuelle de la ville vis-à-vis des insurgés, mais rien n'a encore été décidé. Durazzo, samedi, il juillet. Les insurgés ont refusé de livrer à El-Bassan les officiers hollandais Verhulst et lteimers qu'ils ont fait prisonniers tant que leurs réetamations n'auront pas reçu satisfaction. Pendant la nuit des coups de feu isolés ont encore été entendus aux lignes d'avant-postes, et on a observé à nouveau des mouvements et des signaux dans les positions des rebelles.. La journée s'est passée sans incident. A l'assemblée des notables, qui a eu lieu sous la présidence du prince, quelques notables ont conseillé au prince de demander aux puissances de fui envoyer des troupes étrangères de secours. Les autres ont déconseillé cette démarche et ont avisé le prince de se borner à réclamer des puissances la garantie des frontières de l'Albanie telles qu'elles furent dictées à Londres. A la lin de la délibération se sont renouvelées les manifestations de sympathie à l'égard du prince. Le -résultat de la délibération, ont déclaré tous ceux qui y ont pris part, a été. entièrement satisfaisant. 11 a révélé une unanimité complète de la part des représentants mahométans et de la part dçs représentants catholiques en faveur du maintien du prince sur le trôné. Suivant des informations reçues du sud de l'Albanie, les Epirotes continuent sans arrêt leur marche en avant. Ils occupent déjà le district de Shrapar. Après l'occupation de Coritza Durazzo, dimanche, 12 juillet. On mande de Valons que les officiers hollandais, après l'occupation de Coritza par les Epi-rotes, sônt rentrés le 9 juillet ;' Va'ona avec SO hommes seulement, les troupes gouvernementales comprenant ut effectif de 2,000 hommes s'étant débandées en présence de l'ennemi. Le préfet de V> lona a demandé à venir conférer à Durazzo en vue de la protection des fugitifs réuni: au nombre de 10,000 à 15,000 autour de Bé rat. Le préfet serait arrivé à .bord d'un torpilleur autrichien envoyé pour l'amener. Le prince a demandé aux notables, tri cours du conseil qui a eu lieu hier, leui avis sur l'opportunité d'attaquer les insur gés. Aucune décision n'a été prise, les notables ayant manifesté des opinions discordantes. (c) tavelles de l'Étranger ALLEMAGNE Hansi se réîugie en France Strasbourg, samedi, Il juillet. On lit dans le « Journal d'Alsace-Lorrai-neu : Nous ne voulons pas croire que Hansi ait pris là fuite. Nets no croyons pas qu'il puisse donner cette joie à ses adversaires d'abandonner le terrain de combat. Certains ont voulu voir dans le délai de cinq jou.s accordé à Hansi par le tribunal une invitation discrète à quitter le pays. On peut tout au moins ajouter, sans crainte d'être démenti, que les journaux panger-manistes ne sertuent pas mécontents, ni tristes, ni désolés si Hansi avait effectivement pris la fuite. Strasbourg, samedi, 11 juillet. On annonce que l'agitateur Grumbach, qui fit beaucoup parler de lui au sujet des dernières élections municipales à Colmar.et qui avait intenté un procès au dessinateur alsacien Zislin, a écrit aujourd'hui au journal. socialiste de Strasbourg, la « Freie Presse », qu'en si^ne tle protestation contre le jugement prononcé contre ilansi iil retire sa plainte contre Zislin. (a) Hansi à Epinal Le dessinateur Hansi est arrivé à Epinal hier, à 9 h. 1/2 du soir. Il est descendu dans un hôtel, où il a passé la nuit. 11 n'a reçu aucune visite et n'a fait aucune confidence. 11 est parti, ce matin, à 7 h. 10, pour tierardmer. Il avait rédigé lui-môme ainsi sa feuille, destinée à la police : Walz, Jacques, Hansi, artiste peintre à Colmar. (c) Evêque condamné Strasbourg, samedi, 11 juillet. Aujourd'hui a été jugé le procès intenté pçir l'abbé Thilmont à l'évêque de Metz, M. Benzler. Le représentant de l'évêque a été condamné à trente mark d'amende et aux frais du procès. La victoire de l'abbé Thilmont est surtout une .victoire morale. (a) CHINE Explosion à bord d'une canonnière Shanghaï, diman-che, 12 Juillet. 1 " 7 explobion torrib1^ sV»$t produite hier sur la canonnière chinoise « Tunghi », jjrès de l'arsenal de Kiagnan. Trente-cinq élèves de la marine ont été tués. La cause de cette catastrophe est inconnue. i ESPAGNE L'expédition Charcol i-iijon, dimanche, 12 juillet. Le brick ^Pourquoi Pas », qui porte l'expédition Gharcot, est entré au port. Il vient saluer le « Roi Alphonse XII » qui est attendu incessamment. (a) Vente de navires de guerre Madrid, samedi, 11 juillet. Le président du conseil, s'entretehant avec des journalistes, a dit : « Diverses nations nous proposent l'achat des navires que nous avons construits et de ceux que. nous sommes en train de construire. Les prix offerts sont très avantageux. » (a) ITALiE Rappel de la classe de 1891. Rome, dimanche, 12 juillet. Un décret du 11 juillet rappelle sous le.s drapeaux la classe de 1891. Sont pour le moment exemp'.is, les réservistes se trouvant à l'étranger avec une permission de l'aïutorité militaire. (c) La vente des oeuvres d'art Rome, samedi, 11 juillet. Les journaux publient une dépêche de Gènes disant que le tribunal a condamné hier, à 62,000 'rancs d'amende et à 150,00C francs d'indemnité envers l'Etat et aux frais du procès, M™0 Emma Cartier, pour avoir vendu pour une somme de 300,000 francs et fait transporter clandestinement à l'étranger un tableau de Tiepolo représentant les « Amours d'Armide », bien que ce tableau fût sa propriété. (a) MEXIQUE Huerta abdiquerait Washington, samedi, 11 juillet. Suivant des informations reçues de Mexico par les cercles diplomatiques, le général Huerta serait sur le point d'abdiquer en faveur de M. CarbajaL le nouveaiu ministre des affaires étrangères. (a) Accord entre généraux Torréon, samedi, 11 juillet. En conformité d'un arrangement intervenu entre les représentants des généraux Carranza et Villa, ni Carranza, ni Villa, ni aucun des officiers qui font actuellement la campagne ne pourront accepter le poste de président provisoire du Mexique . (a] PAYS-BAS Grève générale des tramways à La Haye La Haye, samedi, 11 juililet. Les employés des tramways de La Haye ont proclamé-la grève générale. Des 800 employés qui assistaient à l'assemblée au cours de laquelle la grève fut adoptée, quatre seulement ont voté contre. (a; Des jaunes allemands s'en mêlent La Haye, dimançhe, 12 juillet. Cent jaunes i'e 1' « Anliwerkschafliche Industrielle Yereip » sont arrivés dans la matinée de Berlin pour remplacer les grévistes des tramways, ils ont été transporté.-sous l'escorte d'un fort détachement dé po-lice au dépôt en wagons blindés. Les grévistes les ont -itïlés et hués. Le service de-tramways est désorganisé. (c) RUSSIE Visite du prince Henri des Pays-Bas -Saint-Pétersbourg, samedi, 11 juillet. Le croiseur « Zeeland », ayant à bord le prince Henri des Pays-Bas, est arrivé aujourd'hui sur la Neva. Le prince a été salué par le grand duc André Vladimirovitch et par le ministre de la marine. Il a débarqué en compagnie des ces derniers, puis il s'est rendu en automobile, avec le grand dmc et sa setur, à Tsarkoë où, tous deux, la grande duchesse Marie et lui résideront. (a) Les incendies de forêts continuent 'l'ver, samedi, 21 juillet. De incendies sont signalés dans les forêts de l'Etat et dans les tourbières de Tver. Dix-huit compagnies de soldats ont été envoyées de Moscou pour combattre le feu. Dans la même région, un incendie a détruit les forêts appartenant à une société d'électricité et à la ville de Tver. On signate également des incendies dans les districts de Bijotsk et d'Ostachkoff. (a) SERBSE L'anniversaire du Roi Belgrade, dimanche, 12 juillet.: Ce matin, à 8 heures, a eu lieu à la cathédrale un service religieux en l'honneur de l'anniversaire du roi Pierre. Le prince héritier, les princes Georges et Paul, M. Pa-chitch, les ministres, le président de la Slcoupçhtinà, le. corps diplomatique et te maire de Belgrade assistaient à la cérémonie, ainsi que les notabilités civiles et militaires. La messe a été suivie par une réception au Palais, des autorités et des corps constitués. Le soir, le diner de gala qui devait avoir lieu a été décommandé en raison du décès de M. de Hartwig. (c) ' La mort de M. de Hartwig Belgrade, samedi, 11 juillet. A l'occasion de la mort de M. de Hartwig, le prince royal Alexandre, les ministres, le corps diplomatique, les principales autorités sont allés en personne exprimer leurs condoléances à la légation de Russie. Tous les bâtiments publics et beaucoup de maisons particulières ont arboré des drapeaux cravatés de deuil. Ce matin et cet après-midi, toutes les cloches " des églises ont sonné le glas. Cet après-midi, les membres du clergé serbe ont récité des prières devant le cercueil du défunt, M. de Hartwig était considéré comme le défenseur de la cause serb.x La municipalité a exprimé le désir que le corps du défunt reste à Belgrade. On lui donnera probablement satisfaction si un testament éventuel n'ordonne pas d'autres dispositions. On attend l'arrivée de M™» de Hartwig lundi, venant de Constantinople, pour procéder à l'ouverture du cabinet du défun',. M. de Hartwig, depuis longtemps, était sujet à des crises cardiaques et il faisait chaque année un séjour à Mannheim. (a) Belgrade, samedi, 11 juillet. Cet après-midi a eu lieu, à la chapelle de la légation de Russie, un service à la mémoire de M. de Hartwig. Les princes y assistaient. (a) Les funérailles. Belgrade, dimanche, 12 juillet. Les funérailles de M. de Hartwig seront célébrées mardi. On ignore encore où aura lic-u l'inhumation. l.a' municipalité demande que M. de Hartwig soit enterré à Belgrade. La population se montre profondément affectée de la mort du ministre de Russie, ami sincère et éprouvé de la Serbie. Elle 'é-sire vivement que sa dépouille r epose dans le sol serbe, et prépare à l'ancien ministre des funérailles imposantes. On .voudrait même élever un monument à la mémoire de NL de Hartwig. (c) FRANCE Moles du Jour (De notre consspondant.) Le plaisir d'assister à la revue du 14 juillet est fort discutable; c'est une affaire de snobisme, en somme; mais enfin, pour le moment, il est fort envié. Sur les goûts et les couleurs, comme dit l'autre, il ne faut pas controver-ser. On distribue tous les ans une quarantaine de mille cartes et on reçoit trois fois plus de demandes, d'où, bien entendu, quatre-vingt mille mécontents.La distribution est confiée à de jeunes attachés du ministère de'la guerre qui, après en avoir donné trois ou quatre à chaque député ou sénateur, à leurs collègues des autres cabinets, à leurs amis, parents, aliiés ou maîtresses, se trouvent pouvoir en disposer de trois ou quatre cents cartes chacun, des meilleures, qu'ils donnent au hasard de leurs relations. On a, du reste, bien tort de se donner tant de peine pour obtenir de la fantaisie des ces jeunes gens quelques-uns de ces cartons. Il n'y a qu'à se rendre dans les halls des grands hôtels, et les suisses, les interprètes et les portiers, vous en offriront tant que vous voudrez au prix de cinq, dix ou vingt francs, suivant les places. Pour cinquante francs on m'a offert une chaise dans la loge des ministres, et un de nos amis de passage s'est offert ce luxe d'ailleurs relatif. On est donc bien bon d'aller faire antichambre pour solliciter de ces étonnants chefs, sous-chefs de cabinet, qui croient de bonne foi qu'ils remplissent un rôle dans l'Etat parce qu'ils doublent quelquefois sans avantage les "huissiers et les garçons de service. On n'a qu'à boursiller directement en' tre les mains des portiers et des employés des grands hôtels; ceux-là, aii moins, sont polis. Cette situation dure depuis des années; on n'y a jamais mis un terme; pourquoi essaierait-on aujourd'hui t Cela me rappelle un vieux souvenir du Palais. Il y avait à la cinquième chambre du tribunai civil, à moins que ce ne fût à la quatrième, un président de beaucoup de talent, très instruit, connaissant la jurisprudence comme pas un et pouvant réciter les cinq codes sur le bout des doigts comme on dit. Ce magistrat avait une grande qualité : il était d'une régularité parfaite, et quand une affaire était fixée à un jour déterminé, pour rien au monde il ne voulait consentir à une remise. D'an-ciens bâtonniers s'étaient heurtés à sont obstination et avaient essuyé des refus péremptoires : — Mille regrets, maître, mais l'afi faire est fixée, les avoués ont été prévenus; elle doit être plaidée et elle est' retenue. On s'y était résigné et on se tenait prêt à plaider quand une fois l'avoua avait reçu le bulletin d'ordre. Il advint! qu'un avocat moins alerte quo les au-. 1res et dont les dossiers étaient en retard confia ses ennuis au garçon de la' chambre, celui qui gardait, dans lea couloirs, la chambre du conseil. C'était un bonhomme qui avait pris sa re-< traite après deux congés et avait conquis les bonnes grâces du président par son exactitude. On l'appelait Mk chel, je crois. Le brave Michel reçut les doléances de l'avocat et lui avoua qu'il pouvait, lui, obtenir toutes les remises qu'il dé* sirait. Il lui suffisait de les demander! avant l'ouverture de l'audience en parlant au magistrat dans le tuyau de l'oreille. La puissance de Michel fut misa, à l'épreuve. Il réussit une fois, dix,: cent fois; le succès fut toujours lé même. Aussi les avocats qui désiraient ne pas plaider à leur tour s'en allaient trouver Michel, lui glissaient une pièce de quarante sous dans la main et sans qu'ils eussent à intervenir en quoi que ce soit, les fixations étaient changées, retardées à leur gré. Comme quoi Rabelais a raison : Les petits sont plus puissants que les grands dans les affaires de la vie. Un simple garçon de bureau bouleversait l'ordre des plaidoiries dans le rôie d'une chambre dont le président était intraitable, et les portiers des grands hôtels vous vendent à prix modérés les meilleures cartes de revue que des chefs de cabinet refusent à leurs meilleurs amis. La cause ? La raison ? Oh ! ça, c'esj une autre affaire. Nous en parlerons une autre fois; pour le moment constai tons le fait; cela nous suffit. J.-B, CHAMBRE DES DEPUTES Séance de dimanche. L'impôt sur le revenu.. La Chambre qui discute aujourd'hui l-f articles de la loi des finances relatifs à l'impôt sur le revenu a rejeté, par 412 voix contre I-iO,' un contre-projet de M. Tuidieu,: analogue à celui qui fut développé par M. Touron au Sénat et tendant à remplacer : le vote sur le revenu par des surtaxes <iuc les contributions directes actuelles, (c) La Chambre, après avoir adopté un certain nombre d'articles de la loi de finance,, a renvoyé, à demain matin la suite de t3 discussion. LES TROUS DE PARIS Encore un. Cet après-midi, à 1 heure, un affaisse» ment d'ran mètre de largeur et d'une profondeur que l'on ne peut encore évaluer,, s'est, produit rue Caumart.in. La circulation' des voitures a été interrompue. (c) ... Et un éboufement. Un éboulement s'est produit à 5 h. 1/3 rue Marivaux, en face de l'Opéra-Comique,. dans une tranchée faite pour la construction d'un maison. La moitié de la chaussée a été entraînée sur une longueur de cinq mètres. On ne signale pas jusqu'à présent d'accident de personne. (c) Les anarchistes russes On mande de Pontoi.se : Deux des quatre russes arrêtes à Paris pour complicité dans l'affaire des bombes ont été remis en liberté provisoire après 'interrogatoire. Ce sont Abadchise, prince Yokowetti et Goqueliat.: Les deux autres Godoretzki et Oustinoff ont été maintenus en état d'arrestation. Da nouvelles perquisitions vont être Opérées., W AU MAROC Grève des postiers à Tanger Tanger, samedi, 11 juillet. Les facteurs de la poste anglaise se sont mis en grève hier, puis, ayant obtenu l'augmentation qu'ils demandaient, ils ont repris le travail. Un mouvement analogue. s'est produit aujourd'hui parmi leurs collègues de la poste et du télégraphe français. Quelques incidents se sont produits. Le directeur a été menacé. Au cours de la bagarret, un facteur a été blessé, i.a poste est gardée par, les soldats chérifiens. (a)' Acte de brigandage Oudjda, samedi, 11 juillet. Un camion automobile contenant dix personnes, qui riait parti d'El-AïGun pour Taourirt, a été attaqué à quatre^ kilomètres de TaoUrirt par un djich de quarante malfaiteurs qui ont tué quatre voyageurs, dont le chaviiïeui\ un Espagnol, une i'emme euro»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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