L'indépendance belge

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04 februari 1915
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s.n. 1915, 04 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08068/
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L'INDÉPENDANCE y ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES ■ —- tomnm %~o^?c^vH3°9U^ TUDOR STREET' E:C* LONDRES, VENDREDI 5 FEVRIER 1915. E—Conservât^ par Progrès. S O M M A I R E. LA SITUATION : Importants combats en Egypte—Attaques turques repoussées—Succès russes en Pologne et dans les Carpathes—Combats d'artillerie en Belgique—Le blocus allemand des côtes britanniques. L'incompréhension des hommes et l'imbécilité du peuple allemand.—Camille Roussel. EN BELGIQUE : La transformation du vieux Bruxelles— Les arrestations à Bruxelles — Lettre du Limbourg— Devant l'ennemi —Pourquoi les autos civiles ont été in» terdites à Bruxelles. Billet Parisien.—Jean Bernard. La solidarité Roumaine. Echos. Trois concerts. Nécrologie. Notes d'un Chemineau.—'T Wit Beerken. Les Opérations de Banque.—Albert. La Tombe du Soldat. LA SITUATION. Vendredi midi. Les bulletins officiels français sont ès sobres de détails sur les dernière1-lérations sur le front occidental. L;s ois attaques allemandes livrées dans 1') gion de Perthes où les progrès fran-is menacent les communications de :nnemi—ligne de chemin de fer paral-le aux lignes allemandes—seule la jisième a obtenu un succès. L'assail-at, profitant de l'excavation produite ir l'explosion d'une sape, a pu se main-nir pendant quelque temps Siir les isitions conquises, mais en fut finale-snt expulsé à la baïonnette à la suite in vigoureuse contre-attaque fran-ise.Les deux tentatives précédentes de nnemi avaient été arrêtées par l'exilent tir des batteries françaises. Dans la région Lille-Arras quelques anchées ennemies ont été conquises ir les Alliés. Dans la vallée de l'Aisne l'artillerie ançaise a fait d'excellente besogne, ms les Vosges un aéroplane allemand été descendu et en Alsace une attaque lemande près d'Uppholtz a été revissée.En Belgique, à en croire le correspon-nt du "Handelsblad" à Sluis, le mbat d'artillerie signalé le long de la te se poursuit et les troupes belges et inçaises progressent méthodiquement long des dunes du côté de Lombaert-de et de Westende, où plusieurs inchées ennemies ont été occupées. 3s aviateurs ont jeté des bombes sur nocke pendant que d'autres ont re-nnu les positions allemandes le long de côte. Les Allemands sont décidés, dit-on, à aintenir coûte que coûte leurs posi->ns sur le littoral belge, qui doivent ir être d'une grande utilité en vue de réalisation du "hlocus" des côtes an-aises qu'ils viennent de. proclamer et i doit entrer en vigueur le 18 février. Le gouvernement allemand, dans la te officielle publiée à ce sujet, fait part son intention de couler tous les na-*es de commerce naviguant sous le villon des puissances alliées et ajoute 'il peut se présenter des cas où i! ne ra pas possible d'évacuer les équi-ges et les passagers. Deux étroits enaux autour des îles Shetlands et le ig de la côte hollandaise sont indiqués x neutres comme leur étant réservés ur naviguer en toute sécurité. Pour en river à de pareilles mesures, il faut vraiment que les Allemands soient à botit. Sur le front oriental, la situation reste excellente. En Prusse Orientale, les Russes consolident leurs positions. Sur la rive gauche de l'Angerapp,ainsi que sur la rive droite de la Vistule, plusieurs engagements victorieux eurent lieu, notamment sur le front Lipno-Be-joun. Après un assaut à la baïonnette, les Russes ont enlevé le village de Skempe et repoussé avec de fortes pertes les contre-attaques des Allemands contre le village de Blino. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi, malgré sès échecs précédents, a renouvelé ses attaques. Plus de quatorze régiments, soutenus par une forte artillerie, furent employés rien qu'en première ligne, dans une offensive générale contre le front Borjimoff-Gumin-Volias-hidlowska.Dans les Carpathes une lutte acharnée se poursuit. Les Russes, ayant franchi la chaîne principale des Carpathes, avancent sur un front d'environ 75 kilomètres s'étendant entre Jaslisk et la San Inférieure. Au début de la semaine ils avancèrent sur la route de Jaslisk sur Miso-Laboez et à Ysotzka, plus â l'est ils défirent plusieurs brigades mixtes austro-allemandes. Les forces allemandes opérant en Hongrie, dans la région de Marrosk, seraient, d'après une dépêche de Vienne à "l'Idea Nazionale," de 30,000 hommes, la plupart des vieilles classes et qui, lors des premières rencontres eurent près d'un dizième de leurs effectifs mis hors de combat. L'offensive turque contre le canal de Suez est plus sérieuse que les premiers télégrammes ne le faisaient prévoir. Sans vouloir ajouter foi aux déclarations d'un officier turc fait prisonnier et qui affirme que le corps expéditionnaire turc compte 90,000 hommes dont 20,000 Bédouins, il y a lieu néanmoins de s'attendre à voir les opérations engagées dans cette section prendre un grand développement.Etant donné l'importance qu'il y a pour les Alliés à maintenir ouvertes les communications sur mer entre la Méditerranée et l'Extrême-Orient, on peut être convaincu que toutes les mesures sont prises pour opposer une barrière infranchissable à nos adversaires dans ces régions éloignées. L'INCOMPREHENSION DES HOMMES ET L'IMBECILITE DU PEUPLE ALLEMAND. » «♦ La guerre, au point de vue de la civili-tion et de l'intelligence humaine, ne explique que lorsqu'il s'agit de dé-îse...Lorsqu'il s'agit d'offensive, ce n'est as de civilisation dont il est question îis c'est de barbarie et d'imbécilité. "Imbécilité?" Le mot est-il trop fort? Non. Il 'git bien d'imbécilité, non pas la part s dirigeants de la guerre offensive, r ceux-ci ont un. intérêt personnel, un -érêt de caste, un intérêt financier, où intérêt autocratique à agir comme ils font et à répandre le sang, mais de la rt du peuple. Les dirigeants sont t comme les criminels de bas-étage qui tuent ou font tuer parce qu'ils savent que c'est pour eux le seul moyen d'atteindre le coffre-fort ou d'anéantir un élément qui gêne leur ambition... En sorte que, en fin de compte, les dirigeants qui sont responsables d'une guerre offensive, sont, non des imbéciles, eux, mais des criminels. Les peuples qui "suivent" ces barbares intéressés sont, pour leur part, frappés d'imbécilité ou d'impuissance par suite de leur veulerie politique en temps de paix. La démonstration de cette affirmation n'est pas difficile à faire, mais, mal heureusement, elle est encore très pe i comprise. Les hommes généralement préoccupés de leurs petits intérêts personne's, élevés par des institutions d'éducation qui, souvent, développent dans leur âme, au point de vue philosophique, les sentiments d'égoïsme au lieu de développer les sentiments d'altruisme, ne s'occupent guère, en temps de paix, des intérêts généraux de l'Humanité. .Pour peu que l'épicier vende sa cassonnade, et l'avocat sa parole, tout est bien... Et les dirigeants intéressés, mêlant leurs intérêts à des intérêts économiques qu'ils ont créés, épris d'autocratie, car c'èst leur seule force, produisent les conflits entre nations, comme le chimiste qui mêle des corps simples pour produire une explosion... La guerre offensive est le résultat de ces combinaisons...Les hommes, tels les Allemands (qui se croient des êtres supérieurs), ne sont, en résumé, que des êtres faibles, dominés et imbéciles, suggestionnés par l'autocratie, menés par un parti militaire composé de brutes, de fusilleurs, de violeurs de femmes et de destructeurs de bibliothèques !... L'imbécilité des hommes, des "suiveurs" de l'autocratie, résulte de l'incompréhension primordiale de la psychologie : ils se laissent réunir en grands parcs de bêtes apprivoisées, que le langage diplomatique de "grandes puissances" et, sous le bâton de l'apprivoi-seur, ils s'entre-déchirent durant des guerres civiles, ou bien vont déchirer des voisins inoffens!fs. Imbéciles, oui, qui ne comprennent pas que tout le mal vient d'eux-mêmes, de leur docilité -et de l'état d'intellect alité étouffée dan« lequel ils vivent ! Réduisons la question à sa simple expression : Que penseraient les hommes qui acceptent d'être les " tueurs " de quelques autocrates, si on leur disait : — Vous êtes pères de famille ; vous avez trois enfants : l'un aime les études, un autre le travail manuel, un troisième les arts. Bien : il faut en faire des artistes, exclusivement ?... Que répondraient ces pères de famille : -— Non. C'est impossible, diraient-ils. Il y en a deux qui ne comprennent rien aux Arts... Et ils se refuseraient à accepter l'unification de sentiments absolument différents existant chez leurs enfants. Or, devenus adultes, que laissent-ils faire ? Absolument la même chose, par l'autocratie, que ce qu'ils refusent comme pères de famille. En effet, les pays, artificiellement composés par une diplomatie qui remplace les intérêts des peuples par une machine à calculer les intérêts de ses maîtres, sont composés de races différentes ou du moins de subdivisions de races, quant â la mentalité, aux aspirations de vie, aux désirs des mœurs... Son prétexte d'unitc nationale, on unifie tout cela: à ceux qui aiment la liberté on dit: " Vous serez soldats " aussi bien qu'à ceux qui adorent le sabre, On amalgame les aspirations; on fait une "macédoine" de religions, d'aspirations philosophiques, de mœurs différentes, sous le bâton d'un seul chef, et on aboutit, par ce système, aux plus abominables souffrances ! La guerre offensive est le résultat de cet amalgame, car de tels peuples ne peuvent plus avoir d'idéal élevé, celui-ci ne résultant que des qualités de la race, librement développées... Remplacez cet amalgame par le libre développement des aspirations des races, et la subdivision des mentalités de celles-ci, il est certain que la source du mal qui produit les guerres offensives doit disparaître. Cela, il est vrai, amènerait la création de multiples petites nations, ayant leur vie propre, et cela, nécessairement, doit être considéré comme criminel par les autocrates, et sans intérêt pour les diplomates, dont le travail n'aurait plus guère de grands champs d'action... Mais les peuples seraient heureux, et les guerres telles que celles auxquelles nous assistons ne pourraient plus se produire... Seulement, à ce beau programme, il y a une ombre-: cette ombre c'est l'incompréhension des hommes; ils n'ont pas l'énergique intelligence de ne pas se laisser domestiquer et ils n'ont pas la haine du Maître fourbe, quel qu'il soit... Nous en reparlerons quand les hommes seront plus intelligents : pour le moment, ceux qui ne peuvent se battre ne peuvent que saluer ceux qui, les armes à la main, s'opposent à la victoire des imbéciles qui ont laissé déchaîner la guerre offensive, obéissant à des Maîtres, dont ils sentent le fouet sur leurs reins, et qui sont de simples Allemands. Quant aux nations neutres assistant au spectacle, en jouant un rôle de Ponce Pilate, elles font l'effet de moutons qui, à l'abattoir, attendent "leur tour", et regardent égorger ceux qui les précèdent...Heureusement, pour ces nations-là, les " moutons alliés " sont des moutons enragés qui savent se défendre!... CAMILLE ROUSSEL. EN BELGIQUE. LA TRANSFORMATION DU VIEUX BRUXELLES Le Havre, 2 février. Les Allemands sont d'une prévoyance vraiment surprenante et ils ont tous les jours des trouvailles exquises. Nous nous préoccupons dès à présent de la Belgique de demain et de tout ce qu'il faudra rebâtir, reconstituer : eux aussi. Leurs plus fameux architectes s'en mêlent et dès aujourd'hui le herr professer Stubey — qui n'est pas tout à fait un inconnu pour nous, puisqu'il fut quelquefois consulté par Léopold le Bâtisseur— nous dicte ses avis. La " Vossische Zeitung " du 22 janvier publie une étude faite à propos de la transformation de Bruxelles par 1e herr ingénieur Spath. Ce dernier fait l'éloge de l'administration communale de Bruxelles. Cela n'a pas l'heur de plaire au herr Stubey, qui écrit dans la " Vossische Zeitung" en guise de réflexions : " Nous A'iemands n'avons vraiment pas de motif de nous rallier aux plaintes des Bruxellois sans horizon parce que le roi a surtout appelé des architectes allemands et français pour, le réalisation de ses grandes conceptions. L'administration communale qui, après le départ du bourgmestre Buis, qui avait le sens dv- l'art, n'eut en le faible de Mot et en % le vaniteux Max que des chefs insignifiants, a témoigné dans cette entreprise de toutes les incapacités qui sont la règle dans une administration pourvue de trop de tètes différentes. Au point de vue esthétique, comme au point de vue artistique, bien qu'il n'éveille pas de critiques, dans la conception, le plan, dont l'exécution traîne depuis 18 ans, est tout à fait manqué. Il faut attendre ce qu'il sera au point de vue du trafic et de l'hygiène. Le plan de 1908 émanant de l'administration communale laisse tout à désirer tant au point de vue artistique qu'au point de vue hygiénique. "Et la commission mixte à qui a été dévolu le soin de ménager le panorama de la ville basse et surtout l'espace qui permet de voir librement la tour de l'Hôtel de Ville a à peine rempli de façon satisfaisante cette tâche, à en juger par les réalisations. Les environs de la tour "de Sainte-Gudule ont encore été plus mal traités." N'allez pas croire que le herr profes-sor Stubey se soit laissé guider en quoi que ce soit par le léger dépit d'avoir vu ses conseils tenus pour non avenus. N'allez pas remarquer la contradiction qui existe entre ces membres de phrase " le plan de 1906," et dont l'exécution traîne depuis 18 ans. Un Allemand, et surtout un " Oberbaurat," sait toujours exactement ce qu'il dit. Tout cela témoigne en réalité d'une vigilance, d'un souci, d'une prévoyance admirable. Et dire que les Alliés auront le mauvais goût d'empêcher le herr Stubey de réaliser ses grandes conceptions ! P. N. LES ARRESTATIONS A BRUXELLES. Les Allemands ne cessent d'arrêter chaque jour une foule de nos concitoyens. La plupart du temps on ne sait pour quelle raison. M. C. Huysmans, le député socialiste à Bruxelles, a été arrêté dans les circonstances suivantes : Attablé au café de La Lanterne, à la Bourse, il était occupé à corriger les épreuves de son dernier discours au conseil communal. Un individu, vêtu d'un imperméable, vint prendre place à sa gauche. M. Huysmans, à un moment donné, manquant d'encre, en réclama au garçon. L'individu en profita pour offrir gracieusement son porte-plume réservoir. Offre qui fut refusée. Quelques minutes plus tard, l'individu à l'imperméable—qui n'était qu'un espion—sortit et revint accompagné d'un policier allemand, porteur de la plaque " Polizei.''' Celle-ci frappa brutalement sur l'épaule du député et lui ordonna de le suivre. Après un colloque assez long, M. Huysmans fut conduit au poste de la Bourse. Là, un sous-officier grossier le fouilla. Il trouva la lettre de cardinal Mercier et inculpa de suite Huysmans d'un tas de faits plus calomnieux les uns que les autres. Un officier survint; après de longues explications, le député bruxellois fut remis en liberté, mais la lettre du cardinal Mercier fut saisie. En descendant les escaliers de la Bourse, M. Huysmans rencontra sa dame qui, avertie de son arrestation, venait le réclamer. Immédiatement, il raconta en riant les incidents qui venaient de se passer. Un policier allemand s'approcha du groupe et, grossièrement, dit : " On ne rit pas-ici." —-"Quoi?" Huysmans répliqua, tout aussi grossièrement, cette fois : Je ris si cela me plaît ! Et il tourna le dos au policier furieux. • • L'arrestation du beau-père'de M. le sénateur V... est tout aussi curieuse. M. H... avait à son service, depuis de très longues années, une bonne allemande. Il l'avait même conservée depuis le début des opérations. Il y a quelques semaines, sans fâcheries, la bonne quitta son service, triste, disait-elle, d'abandonner la maison où elle avait vécu si longtemps heureuse. Trois jours après son départ une auto s'arrête devant la maison de M. H.... Quatre officiers en descendent. Ils sonnent et demandent M. H... Ils sont introduits dans le salon. M. H... les reçoit. Que désirent ces messieurs?Ils ont ordre de fouiller la maison. Ils Commencent immédiatement, ouvrent les meubles, mettent tout sens dessus dessous. Tout cela-.n'était qu'une mise en scène, car bientôt un des officiers s'arrête devant une armoire et ordonne de l'ouvrir. Ce qui est fait. Il en retire triomphalement un fusil de chasse, pièce magnifique. — Qu'est-ce cela? — Un fusil de chasse. — C'est bien, suivez-nous.- Et le pauvre M. H... fut conduit à la Kommandatur, M. le sénateur V.., cherche aussitôt à faire relaxer son beau-père. Pendant deux jours, il se buta à des refus énergiques. Enfin il tenta un dernier essai. Là où les meilleurs raisons n'auraient pu prévaloir, l'argent peut-être agirait. Il se rendit à la Kommandatur où .il fut reçu par un officier. Après quelques minutes d'explications et une dernière tentative , sentimentale, M. V... parla d'une caution. — Comme cela, on pourrait s'arranger, dit l'officier. M. V... s'attendait à un chiffre fabuleux, à un nouveau guet-apens. Il n'osait parler de somme. — Quatre cents marks, que pensez-vous? continua l'officier. M. V... était trop content d'être quitte à si bon compte. Il versa immé- No. 376-31.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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