L' INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes HOLLANDE. 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MARDI iO SEPTEMBRE 1918 * (3 MOIS, 9 SHILLINGS ÏUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE 1 ABONNEMENTS •! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3h. le lundi 9 septembre AN 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi. La guerre De la mer à la Vesle, les armées alliées ant encore livré d'ardents combats au 1 ;ours de ces jours derniers. Daps la nuit je vêndrec^i à samedi les Allemands ont -enouvelé leurs attaques contre les avant-postes belges dans la région de Merckem-Langemarck, 'et sont parvenus un moment à "occuper deux de ceux-[ ci. Toutefois, 1104 vaillants soldats n'ont pas tardé à réagir et se sont rétablis dans toutes leurs positions après un vif en-f gagement, qui leur permit de faire des [ prisonniers. Sur le reste du front belge il n'y a rien à signaler. Sur le front de Flandre et de la Lys •les troupes du général Plumer rencon-[ trent une résistance dç plus en plus gc-( centuée. Néanmoins, au cours d'opéra-I tions locales, elles ont amélioré leurs po-I sitions entre Wulverghem et la Côte 63, [ avançant légèrement leur ligne dans la [ direction de Messines, et dimanche ma-| tin, elles ont repoussé des attaques par-( tielles, plutôt violentes, à l'est de Wul-I verghem et au sud-ouest de Ploegsteert. 11 y a eu des rencontres assez vives éga-| lement dans le secteur à l'ouest de n.r-mentières, mais celles-ci n'ont apporté l aucun changement à la situation. A nord I et à l'ouest du Canal de La Bassée, les [, patrouilles bi®îtanniques ont réalisé de nouveaux progrès dans les positions en-I nemies, ^notamment vers Canteleux et [ Violâmes. Sur le front d'attaque principal, l'op-| position ennemie s'affermit davantage, S au fur et à mesure que les Alliés se rap-I prêchent des lignes défensives de l'ad-I versaire. Cependant, les troupes des gé-| néraux H'orne et Byng ont encore fait des bonds sensibles vers le réseau des dé-i. fenses dites de " Siegfried," apparte-: nant à la ligne Hindenburg, et ont'occupé, entre autres, la plus grande partie du bois d'Havnincourt et l'importante jonction de chemins de fer 3e Roisel. La nouvelle ligne britannique suit le Canal du Xord jusqu'à l'ouest d'Hav/incourt et [ en remontant vers le sud s'approche de Ribecourt, de Gauzancourt, d'Epéhy, de \ endellès et de Vernand, sur la route d'Amiens à Saint-Quentin. Parmi les • dernières captures importantes de nos ai-[ liés, à signaler une position solidement fortifiée au nord d'Havricourt, dénommée " The Spoil HdS}.p," et les villages de Metz-en-Couture, Hendicourt, Sainte-[ Emélie, Roisel, Bernes et Poeuilly- Au cours de la semaine dernière lès troupes de sir D. Haig ont cueilli des trophées d'une valeur incontestable, comprenant, outre un grand nombre d;j canons, des stocks importants de char-l bon, ce qui indique que l'ennemi se proposait d'hiverner sur ce " champ désolé de la Somme," qui, à l'en croire, a été S abandonné délibérément par lui. De plus, nos alliés ont fait dans la même période plus de 19,000 prisonniers, dont 30,000 dans la seule journée de lundi. Entre la Somme ët l'Aisne les armées Debeney, Humbert et Mangin ont encore fait des progrès remarquables vers s S^int-Quentin, La Fèré et Laon. A cer-I tains points elles ont non seulement regagné leur ligne de 1917, mais l'ont dépassée, et elles rie tarderont p^s à être en contact-avec les tranchées d'Hinden-hurg, la ligne de " Siegfried " se trou-| ^ant au nord de La Fère et celle d' " Al» I berich," au sud de cette ville. Les résultats les plus appréciables de la lutte qui s est développée ces jours derniers sont la capture de Saint-Simon, qui, après des contre-attaques désespérées, est finale-I nient resté aux mains des unités du géné-| >al Debeney, la traversée du Canal de l ^roizat, barrière avancée de la défense principale allemande entre Saint-Quentin i et La F ère, qui permit à nos alliés d'oc-I tuper Artemps, et la capture de Vaux, de | l'Iuquières, de Le Hamel, de Happen-I court, de Mennessis et de Tergnier. En l occupant ce dernier \ illag'e nos alliés ont I enlevé une précieuse jonction de. voies lerrées à l'ennemi et se trouvent à moins ! quatre kilomètres de La Fère. Depuis ils ont dépassé Farguiers et pro-! gressé à l'est de ce village. I Au sud de l'Oise, sur le front de l'Ai-I je^e et entre cette rivière et l'Aisne, : 'es troupes franco-américaines du géné-I fal Mangin ont avancé à l'ouest de Saint-Servais et ont maintenu leurs positions en dépit de violentes contre-attaques al-etnandes, dans la région de Laffaux, | "nsi qu'au nord de Ceiles-sur-Aisne. Au sud de cette rivière le.^ unîtes américaines sont entrées dans le village de Mus-court et ont avancé légèrement leur ligne dans ce secteur, nonobstant une vive réaction de la part de l'adversaire. L'ennemi continue à masquer la vérité dans ses communiqués, ce qui n'empêche d'ailleurs plus le peuple allemand de connaître la situation réelle de l'armée impériale. Les critiques, par des arguments spécieux, cherchent encafre à créer des illusions à l'intérieur, en commentant les défaites teutonnes. Le plus €'r>î-nerit parmi eux, le général von Arderne, a, cependant, écrit dans le " Berliner Tageblatt, " sous le titre " La crise de la bataille des nations," un article où il fait prévoir que le gén. Foch continuera ses attaques en émettant la crainte que^eel-les-ci pourraient bien se produire entre la Meuse et la Moselle, dans le but de menacer les troupes allemandes sur leur flanc gauche, par une manœuvre napoléonienne, et il avoue que les divisions tudesques sur le front occidental sont actuellement plus sévèrement exposées, qu'elles ne le furent à aucun moment de-'puis 1914. Parmi les autres incidents qui S'; sont produits sur le front occidental, a rapporter deux, fructueux coups-de-main français en Champagne, de vaines tentatives allemandes en Wœvre et une heureuse reconnaissance américaine en Alsace. En Italie, des détachements •aennemis qui tentaient de s'approcher des avant-postes alliés, ont été repoussés avec pertes dans les vallées du Concei et de l'As-tîco, ainsi que dans la région du Grappa. Au sud d'Asiago les troupes françaises ont livré une attaque locale sur le Sise-mol, où elles ont détruit les positions ennemies et fait de nombreux prisonniers., En Macédoine, rien à signaler y~ex" ceptlori d'un'râîcT heureux exécuté" par 1ës Britanniques à l%st du lac Doiran. En Russie, le règne de la terreur s'accentue, surtout à Pétrograd et à Moscou. Dans cette dernière ville surtout la situation faite aux adversaires des Soviets, militants ou non, est particulièrement pçnible et toute la " bourgeoisie paie durement aujourd'hui, son apathie vis-à-vis des événements qui se sont succédé depuis que la Douma affranchit la Russie du tsarisme despotique. Une dépêche d'Helsingfors à Stockholm noiîs apprend que les étrangers ne sont pas exempts des représailles rouges et que 36 fonctionnaires britanniques auraient été arrêtés sous prétexte que l'attentat contre Lénine aurait été perpétré à l'instigation de la Grafide-Bretagne. Cette affirmation toute gratuite est. inventée par les maximalistes dans le seul but de permettre à leur " gouvernement " de pouvoir à un moment donné, justifier une alliance militaire ouverte et effective avec l'Allemagne impérialiste. Entretemps, les 36 fonctionnaires britanniques servent d'ô-tages à la vindicte bolshéviste, et seront exécutés' au cas où Lénine mourrait de ses blessures ! Pendant que l'anarchie sévit en Russie occidentale, les troupes alliées obtiennent des succès substantiels sur tous les fronts russes, où ils se sont portés au Secours des Russes loyaux et des Tchèques. .Sur [e front de l'Oussuri les Japonais ont poursuivi victorieusement leur offensive, et, en'conjonction avec un détachement du général Kalmikoff, ont occupé vendredi dernier la base bolshéviste de Khabarovsk^ à 640 kilomètre^ .au nord de Vladivostok, où le fameux pont sur l'Amour n'a pas été endommagé. Ici nos alliés ont capturé quelques prisonniers et un nombreux butin, parmi lequel des locomotives et du matériel roulant. Les coalisés austro-allemands et bolshé-vistes battent actuellement en retraite sur Blagoveshtchensk, qui se trouve à environ 592 kilomètres à l'ouest de Khabarovsk.On signale, d'autre part, que dans la région sur laquelle l'ennemi se retire, les gardes blancs et les Cosaques du général Alexeieff ont ouvert les hostilités le 25 août dernier et que les troupes des Soviets ont pris la fuite devant eux. Le dernier succès des Tchéco-Slova-ques, dû partiellement à l'offensive japonaise sur Khabarovsk, les coalisés ayant affaibli vainement leur front baïkal poui tenter d'arrêter l'avance nippone, donne à nos alliés la libre occupation du chemin de fer de Olovyanna à Penga, soit de la frontière mandchoue jusqu'en Russie d'Europe, OPERATIONS NAVALES Ex=transatlantique allemand torpillé Le transport "Mount Vernon" (ex-„ transatlantique allemand "Kronprin , zessiu Cecilie") a été torpillé à 320 kilomètres de la côte française jeudi dernier. ^ mais a pu gagner un port. La "Mount , Vernon" est un navire de 18,372 tonne:' [ On annonce également qu'un sou--marin allemand a coulé, le 3 -eptembre, le steamer américain "Lake Owens" (2,308 tonnes), à Coups ' de canon. 5 membres de l'équipage sont -ignaîés manquants. Navire de guerre allemand coulé Le "Telegraaf" apprend qu'un na-i vire de guerre allemand faisant partie • d'une flottille qui croisait dans la nuit du ' 6 au 7 devant l'île Ameland, a été fcor-■ pillé ou a heurté une mine. Aucune ex-i plosion ne fut entendue, mais on vit sou - dain le navire se retourner et d'auin?= ' navires se porter immédiatement sur les - lieux. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 6 septembre.—11 appareils ennemis - abattus et 12 désemparés. Un ballon in-i cendié. 5 appareils britanniques man- - quants. 32 tonnes de bombes lancées au ■ cours de la journée et de la nuit suivante, i notamment sur les voies de chemins de fer d'Armentières, Lille, Douai, Denain, Cambrai, et Saint-Quentin. Le 7 septembre.—Nuages et pluie. 8 appareils ennemis détruits. Un ballon incendié. 3 appareils britanniques manquants. 13 tonnes de bombes lancées au, cours des 24 heures.—Quartier Général. Raid sur Mannheim Nuit du 6 au 7.—Attaque contre deux aérodromes ennemis causant des incendia*. 7 iiU.inâi j—Attaque contre lés chemins de fer à Ehrang et l'usine de produits chimiques de Mannheim, avec de bons résultats. Une des escadrilles eut à combattre sur une distance de 110 1 kilomètres avant d'atteindre son objectif et sur la même distance au retour. JDeux | tonnes de bombes furent jetées sur Mannheim. Un aéroplane ennemi fut ' détruit et , deux désemparés. Quatre appareils britanniques sont manquants. < LES EVENEMENTS1 EN RUSSIE S I , L'ultimatum britannique Dimanche soir le gouvernement britannique n'avait pas encore reçu une réponse à la protestation énergique adressée au "gouvernement" des Soviets. On croit que le personnel de la légation de la Grande-Bretagne à Pétrograd et du consulat britannique de Moscou, est toujours aux mains des Bolshévistes. Le consul-gp'ncral belge de Moscou Un télégramme de Stockholm dit que le consul général belge de Moscou est arrivé samedi matin dans cette ville, en compagnie des membres de la mission militaire italienne en Russie et du secrétaire de l'Ambassade. des Etats-Unis, ainsij que d'une centaine de civils. Les consuls-généraux de France et de Grande-Bretagne à Moscou .i'ojjfc pas été autorisés à quitter cette vill Le consul américain a décidé de rester avec eux. LE CONGRES DES TRAOE i UNIONS 1 Le congrès des Trade Unions a décidé " par une très forte màjorité de continuer ' à coopérer avec le Labour Party. Depuis quelques années un mécontente-" ment régnait parmi les trade unions les " plus modérées contre la tyrannie crois-i santé des sociétés socialistes, et spéciale- - ment de l'Inde} endent Labour Party ■qui se prétendent les seuls apôtres de la i foi démocratique, et qui ont réussi > dans ces derniers temps à s'emparer suffi- - samment de l'organisation du Labour : Party pour dicter la politique du parti, ; et grâce à la manière dont les votes ont lieu, à faire prévaloir leurs vues contre - l'avis du plus grand nombre. Aussi un - certain nombre d'unions avaient soumis L au congrès une résolution/ en faveur de l'établissement, par le congrès, d'un : Labour Party exclusivement trade-• unioniste.- C'est cette résolution qui a ; été rejetée. On ne peut que le regretter, la masse des ouvriers avant certainement en An- AYEZ EN MAINS VOS TICKET,d i Les voyageurs evitent du retard pour . eux-memes et pour d'autres' voyageurs' en ayant en mains leurs tickets, et ainsi n'occasionnent pas d'encombrement près ! des ascenseurs ni près des barrieres. C'est une mesure de bonne intelligence prise dans l'interet du public. \s«r 3 Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 1 gleterre et en France, aussi bien qu'en Belgique, des idées plus saines que bon nombre de théoriciens socialistes, parmi lesquels se recrutent les pacifistes professionnels, les conscientious objectors, et les Bolshévistes, bref tous les amis de nos ennemis et qui bien qu;e n'ayant jamais manié un outil président aux destinées de la classe ouvrière. Malgré l'avertissement donné par M. Clynes, food controller, et lui-même membre du Labour Party, le congrès a voté une résolution se déclarant hostile à l'augmentation du prix de la viande et demandant que PEtat paie tout déficit qui serait cause par le maintien ciu prix actuel. (Le coût du subside à allouer de ce chef a été estimé à 300 millions de francs). M. Clynes avait cependant déclaré qu'actuellement la viande est vendue à perte et que les prix dépendent du mar-cpé international. Une série de résolutions ont été adoptées, notamment: (1) Protestant contreMa violation par le Ministère des Munitions du principe du salaire égal pour travail égal. (2) Protestant contre l'encombrement des trains et demandant que le nombre de voitures nécessaires soient mises à la disposition des voyageurs. (3) Se déclarant^en faveur du libre-échange. • > (4) Demandant un large programme d'éducation. (5) Adoptant les conclusions du Whit-ley Report. Le Whitley Report prévoit pour chaque industrie la constitution d'organismes permanents ayant gour but d'éviter les conflits entre patrons et ouvriers, sortes de conseils d'industrie et du travail. La résolution adoptant le Whitley Report n'a été votée qu'après une vive discussion, certains délégués trouvant que le Whitley Report a du bon là où les ouvriers ne sont pas assez forts, mais qu'il faut s'en passer là où ils peuvent parler en maîtres. Dàns une autre séance, le Congrès avait écarté à une très forte majorité, en lui opposant la question préalable, une proposition du Syndicat des Marins demandant le boycottage de l'Allemagne pendant un certain nombre d'années après la guerre. LA RENTREE DE LA CHAMBRE FRANÇAISE La rentrée de la Chambre française a eu lieu lev5 courant. M. Deschanel, son président, et M. Clémenceau, ont prononcé les patriotiques discours suivants, longuement acclamés, et dont l'affichage a été ordonné à l'unanimité moins une voix, celle de M. Raffin-Dugen-s de Kienthalienne mémoire. Discours dé M. Paul Deschanel Mes chers collègues, "Je réponds à l'irrésistible élan de rfos cœurs en adressant l'hommage de notre admiration, de notre tendresse, et de' notre reconnaissance infinies à nos armées, aux chefs qui, par l'habileté et la puissance de leurs combinaisons, aux soldats qui, par des prodiges d'héroïsme et en poussant jusqu'aux extrêmes limites l'esprit de sacrifice, ont vaincu les armées allemandes, portant la France au-dessus d'elle-même et sauvant l'honneur de la famille humaine. "Nos pensées fraternelles voirt en même temps à nos glorieux alliés, dont lés victoires resteront devant les siècles le patrimoine commun de l'univers civilisé et dont l'amitié nous sera aussi chère dans la paix que dans la guerre. "Les peuples libres—car cette guerre est le triomphe de la démocratie et de la liberté dans le monde—fondent' ensemble un ordre nouveau. Par la sublime vaillance de ceux qui donnent leur vie, par l immolation dès morts, qui combattent avec les vivants, l'homme, en ces heures sacrées, franchit la plus grande étape qu'il ait jamais parcourue sur *la voie sanglante de la justice !" Ce discours est salué par les applaudissements unanimes de l'assemblée. Discours de M. Georges Clemenceau "Messieurs, les ardentes paroles de votre président, renforcées de vos applaudissements unanimes, sont déjà pour notre glorieuse armée les heureuses prémices des hautes récompenses qui ne . manquent jamais au devoir accompli. "En même temps, nos bons, nos vaillants alliés, y trouveront \le juste tribut d'une amicale gratitude qui ne leur sera jamais marchandée, ni par nous, leurs compagnons d'armes, ni par les enfants à qui noYis léguerons ce permanent souvenir."Nos soldats,' nos grands soldats, les soldats de la fcivilisation, pour les appeler de leur vrai nom, sont en train de refouler, de bousculer victorieusement les hordes de la barbarie. Cette tâche sera continuée jusqu'au complet achèvement que nous devons à la grande cause pour qui le plus beau, le meilleur sang français a magnifiquement été prodigué. "Nos soldats nous donneront ce grand, jour qui îious est dû depuis longtemps, le jour des libérations triomphantes, où nous verrons tomber les vieilles chaînes des plus criantes oppressions du passé' pour de nouvelles installations de justice, pour des développements nouveaux de libertjj. "A l'heure où nous prenons acte d'événements qui seront bientôt -les plus grands de la plus grande Histoire, il est juste que le gouvernement se retourne vers les Assemblées parlementaires d'où lui est venue sa force, sa puissance d'agir avec les moyens de pousser la victoire jusqu'au point où le fruit glorieux de . tant de sacrifices doit nous être assuré. I — : i Suite à la 4e page - ■■■■■■■■■■—WMmi MiiMMumii iMuiiwumn»— DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 15. Un détachement ennemi tentant un raid a été repoussé la nuit derrière au nord d'Arleux-en-Gohelle. A l'exception d'une activité d'artillerie de part et d'autre dans différents localités, particulièrement dans le voisinage de la route Arras-Cambrai et dans les secteurs du Canal d" La Bassée et d'Ypres, il n'y a rten d'au-, tre à signaler. 39e année SJo 213

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