L'indépendance belge

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20 februari 1914
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s.n. 1914, 20 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z60bv7c211/
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8!'3LO CN BSjiQÎCiUé; £? A £AR:S " M 85" ANNÉE Vendredi 20 février 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION IVrue des Sables^ EîruxeJfeft BUREAUX PARISIENS : 11, place do la Bourse ABONNEMENTS: ÉDITION QUOTIDIENNE StlSIO'JE. Un an 20<r. 6mois lOfr. 3mois. S(r. lUXEM80URetCr.-DJ » 28 fr .5 fr. 8 fr. ETRASSEB - «fr, » 22 ir. » iîfi, ÉDITION HEBDOMADAIRE Internalionals et d'Outrt-msri 10 PAGES, paraissant le mercredi Un an S*î francs L'INDÉPENDANCE r.;ti :.L v^aîixs .Ve 2S 1 Vendredi 20 février 1914 Les annonces sont reçuesi À BRUXELLES : aux cuieaux du iou' A PARIS : il, place de ia Bourse. A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C®, vfi ^ Snow Hiil, E. C.; à l'Agence Havas, n° 413l Cheapsirio E, G. et chez Neyi-oud & Fils, LfcL pos 44-1 S. Queen Victoria Sîreêt, et T. B. b Lia, n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM î chez ISijgli & Van Ditmar, Pioitin, 2» A ROTTERDAM s même lirme, Wynhayen, 113, HÎ*I ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences ue Ja Maison Rudolt Mos^ JV ITALIE : chez MM. Haasenstem & Vogler, à Milag, Turin et Rome. &ïiEW»XÔRK : T,£» Browne, Ltd, it East42nd Strssi» li =ri af srtiïfa tlsi ca<ii A.ujourà'hui : Revue politique. LA QUESTION DES ILES ET LA FR< TIERE D'ALBANIE. — La réponse quo jugée à Vienne. — Le prince Wied à Paris. — Le Dodôcanèse. En Suède. — La déclaration minis'térk En Turquie. — L'accord turco-serbe. En Russie. — La lutte contre l'alcool. Les ports fermés. — Un projet fin] dais. Eu Angleterre. — La grève de Sydney. L'attentat contre lord Weardale. Note du Jour, par J.-B. En Belgique. — La loi de guerre. Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. InSorsations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correst Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont paru d'abord di notre première édition, publiée à i h res de• l'après-midi; les'dépêches sui-v de la lettre E sont celles qui ont p; d'abord dans notre deuxième éditi publiée à 6 heures du soir; les dépêcl suivies de la lettre 0 sont celles qui < paru d'abord dans notre troisième j tiori. oubliée le rna'in. Revue Politique Les indications publiées hier par 1 gence Havas au sujet de l'orientât! nouvelle de la politique étrangère ot mane ne doivent être accueillies qu'a1 grande réserve. Les déclarations lad par un des principaux ministres tu sont intéressantes, sans doute, mais faut bien reconnaître qu'aucune ma l'estation du gouvernement ottoman permet de croire quia la Porte soit ré lue à se détourner de la Triple-Alliai pour se rapprocher de la Triple-Enter 11 est très vrai que l'amitié allemar n'a jamais valu à la Turquie le moini avantage et qu'en général les puiss ces de la ïriplico furent les première tirer profit, de la déchéancei turqueiC' l'Autriche-Hongrie qui, au lendemain la révolution, infligea il la Turquie n< vella l'humiliation ' de l'annexion pi et simple de la Bosnie-Herzégovine, violation manifeste du traité de Berii c'est l'Italie qui déclara la guerre à Turquie nouvelle pour conquérir ; elle la Tripolitaine et la Cyrénaïq' guerre qui détermina indirectement campagne balkanique, dans laquelle puissance ottomane sombra définit! ment; c'est l'Allemagne qui, des anm 'durant, a fourni à la Turquie des structeurs pour son armée et le matéi die guerre qu'on vit à l'épreuve dans plaines de Thrace et de Macédoine.I contre, l'Allemagne a obtenu des av; tages considérables en Asie-Mineure elle s'est assurée une influence prépi elérante à Constantinople même. Au li demain de la conclusion de la pa quand on constatai que l'amitié allem. ;da n'avait sauvé la Turquie d'auct: humiliation, il y eut un revirement l'opinion à Constantinople, mais cela dura pas : l'influence allemande ref immédiatement le dessus, comme c fut prouvé par l'engagement de la ni velle mission militaire allemande et l'attribution d'un commandement s; cial au général von Sanders. L'ami ;au pouvoir d'Enver pacha, comme i nistre de la guerre, a encore consol: la situation de l'Allemagne en Turq et il semble bien difficile, dans ces c< 'ditions, que le cabinet jeune-turc £ rient-e brusquement vers la Triple-I tente. Cela serait en. contradiction ai tout l'esprit qui l'a guidé jusqu'ici : Jeune-Turquie vit dans la haine de Russie, dont elle redoute les progrès 'Asie-Mineure- C'est ce sentiment qui jetée du côté de la Triplice, alors ç les intérêts les plus évidents de I'E pire lui commandaient de maintenir parfait équilibre entre les deux grar groupements européens. Tout, permet de supposer quo. si c tains dirigeant? ottomans manifesta brusquement une sympathie, jusqu' insoupçonnée, pour la Triple-Entente raison doit en être cherchée uniquemif dans les inextricables difficultés fin; oières dans lesquelles se débat la Ti quie. Cette sympathie est en proporti exacte des ressources que les Turcs pèrent obtenir die la France, que France seule peut leur procurer, qu n'obtiendront pas de l'Allemagne, et. < core moins de l'Autriche et do l'Ital Quand un des principaux ministres tomans déclare au correspondant de 1 gence Havas que « l'Angleterre et France peuvent si elles le veulent, prendre les premières places éconoi ques dans l'Empire ottoman », on dist gue très bien qu'il y a là une hat amorce; mais la question est de sav quelles garanties la Turquie donner pour le ferme maintien de cette m velle orientation La seule politique qui s'impose à Turquie est une politique d'absolue m tralité entre les deux grands, grou ments européens. Se rejeter du côté la Triple-Entente, où eilc ne serait cueillie qu'avec une défiance justif par tous les événements d'hier, ce rait, à son point de vue, une faute au lourde que celle qui fut commise k qu'on mit délibérément la Turquie à suite de l'Allemagne et de la Triple- liance. Que le gouvernement ôtte cherche à se dégager de la tutelle )N- Twp'ice et a améliorer ses rela' ïUr. avec la France, la Russie et l'Ang de re, ce. serait fort logique et fort heu: mais de là. à orienter nettement la lUe tique turque vers la Triple-Entente a de la marge et il serait à craindre _ ne fois obtenu ce que la Turquie a an_ maintenant, de la France et de l'A terre, les sympathies des éléments _ taires turcs pour la Triple-Allian'c reprennent le dessus et n'obligei Porte à en revenir à la politique" d< perie qui a prévalu jusqu'ici à Con tinople, _ I.e nouveau gouvernement d'Al Lorraine, celui qui doit inaugure « manière forte » dans le Reichsla été mis à l'épreuve à la Seconde-Ci «y bre, à propos de la discussion en si . de lecture du budget. D'abord, on ; ' sé la question de savoir qui doit do lns les instructions aux délégués alsac su- lorrains au Conseil fédéral. A la Cl ies bre des Seigneurs de. Prusse, le ch; irU lier de l'Empire a affirmé assez lé; 3I, ment que ces instructions devaient données par l'Empereur; or, il ré iea formellement du texte de la Con; )n' tion qu'elles doivent être données di- le statthalter d'Alsace-Lorraine. doute, celui-ci dépend de l'Allems mais la nuance n'en est. pas moin? — portante. D'autre part, le nouveai crétaire d'Etat, a été interrogé sur le; d'exception concernant l'Alsace-Lc = ne déposées au Conseil fédéral. Il pondu que n'ayant, pas été interrogt g lo gouvernement de Berlin à ce suj n'a encore pu prendre position cette grave question..Cette réponse est pas une et justifie les défiance? 'A- Alsaciens-Lorrains. Aussi la Secc on Chambre a-t-elle maintenu sa résoli to- antérieure de réduire de cent mille i "cc les fonds à mettre à la disposition d tes tur statthalter. ' " "-S-—BL. . aJ; La Question des Iles ^ et la frm@r@ tiÂlba te: de Le Dodécanèse tre Paris, mercredi, 18-févr ui- On mande de Rome au « Temps » 3 à déotare dans les couloirs de la Cha est que l'évacuation du Dodécanèse par 1* de s'effectuera le 31 mars. La réponse turque à la note collecti lre Vienne, mercredi, 18 févi*; ell_ La râpanise de la Turquie à la note n ! puissances, malgré l'ambiguïté de ses mes, est considérée à Vienne comme m !Ur décisif vers le règlement définitif de la ori-entate. . Lorsque la décision des puisisamees ■ tive aux .îlœ de la nier Egàa et à l'évi ) tion de l'Albanie aura été exécutée, la < *cs : matiie deis puissances sera saisie de la i T tion de l'accession économique de la S à l'Adriatique. , Au moment où 'les puissances donn n leur assentiment, à la création de l'Ai) , j autonome, elles le firent à condition q )n_ SerMo obtiendrait un libre débouché st >n port albanais, pair une ligne de cliem. fer internationale. Le cabinet de Belg; " ' dans. un délai rapproché, demandera no puissiances de se prononcer sur le proj chemin de far du Danube à I'Adriat ne élaboré à Belgrade. rïj Cetto question, qui est d'un grand ôja rôt également pour la Russie, puisqi )u_ nouvelle ligne reliera directement S Pétersibourg à l'Adriatique, a ' été 1' avec d'autres questions de nature êcoi ;^'e que des conférences de M. Pochitcb à S Pétersboure. dé ii—i ..m.» 11..1hh lie ,n ^osivaïlss de l'Eirasiri u In- ALLEMAGNE la — On déclare a Berlin que le Rusèo en manuel von Eck, anrèté à Ge.i"-.ve co l'a organisateur d'une agence d'espiormag ue sesrrit jamais dans l'armée allemande, m- que le bruit en a couru. On ajoute qu un sen côté, Aloys Glaser n'est pas non ds officier de réserve dans farinée autric ne. Ni von Eck, ni Glaser ne se livre îr- dit-on, à l'espionnage en faveur de 1' ■nt magne ou de l'Autriche. ici la . ANGLETERRE La visite du prince de Wied ~ Londres, mercredi, 18 févri j La Roi a conféré cet après-midi la gJ ^s_. croix de Victoria au prince de Wied. *j? Le prince s'est déclaré enchanté c ■jg réception ëu Roi et de son entrevue ^n_ Sir Edward Grey. Il dîne ce soir i l'an je* sade d'Allemagne. ot- Suppression des manœuvres navi A- Londres, jeudi, 19 févri la Le k Daily Mail » croit savoir, de st re- sûre, qu'il n'y aura aucune manœuvri rii- vaie cette année. On économisera ain: in- demi-million de livres sterling. Ue C'est la première fois, depuis 1907, ait' l'on surprendra les manœuvres naval ait On prétend que le gouvernement a d >u- d'abandonner ces exercices pour la ri qu'ils ne pouvaient plus rien apprendi la nouveau. Un château de M. Vanderbilt en 1 de Londres, meroredi, 1S févri ac. Le château de Jéricho, dans le Lai ite land, qui a été construit par M™ V se. Vanderbilt junior, a été comipdètemen ssi trait, cet après-midi, par un incendie, rs- que ta collection des peintures et des t la sériés qu'il contenait et qui avait un M- leur de 200,000 dotlars» iman L'attentat contre lord Weardale ;!e Londres, mercredi, 18 février, lions Devant, le tribunal de police, la suffragi eter- (0 qUj g.ggj livrée sœ' lord Weardale à d eux, % ^ fait s'est renfermée dans un m P.®'1" tisme absolu. , J Lord Weardale a déposé qu'il a été fra ïp U" Pê avec violence et il a expliqué qu'il éU .tenu jident d'une société antrauffragiste. ( agle- niili- La grève des bouchers à Sydney e ne Sydney, mercredi, .18 février, it la Deux grandis entrepôts de viande frig : du- rilique ayant, été ouverts, la fouie s'y e stan- précipitée. Des femmes . sa. sont évanoui dans la cohue. La police a eu toutes les pe nés du monde à empêcher une émeut sace- Toute la viande fut débitée en quelques i: r la stants. ad, a Las patrons bouchers s'étant assurés lam- protection du gouvernement commenceroJ scori- demain à abattre euv-mOtnes le bétail si l po- pied. nner On espère que la grève des garçons ho. iens- çhers sera procliainement terminée. .( ïam- l^Ce" CHAMBRE DES COMMUNES -ere- Seance ae mercredi suite Diverses questions ont été posées à ? ititu- Churchill, relativement à la situation cré par par la non-construction des trois drea noughts canadiens, à la situation nava ffne en .Méditerranée par suite des programm. autrichiens et- italiens et ù la force coiiap [ se_ rative des flottes d'Angleterre et d'Allem rra'i- " Ohurciiill a refusé de répond,re ava la déclaration de détail qu'il doit faire lo ; * du dépôt du budget. (c) Répondant à une quesition, le coJaii ïans Seefy, ministre de la guerre, a dit. que n,çn nouveau fusil die guerre mis à l'essaie jjçj 1913 a été définitivement abandonné. (. ition correspondant du n Temps » nai'k Lonclres télégraphie que les pourparle continuent au sujet de l'achat possible c cuirassé argentin u Rivadavia », qu'on te mine actuellement à New-York. Malg '■S* les démentis du gouvernement argentin, y a lieu de croire que les pourparlers so: assez avancés et.que le jour où le « Rio-d n Janeiro », l'ancien cuirassé brésilien ache 6IS8 par la Turquie, arrivera dans la Médité ranéc, il. ne trouvera pas la Grèce tout fait désarmée. (c) ier. ARGENTINE • <-)n Le nouveau cabinet ? J!® Buenos-Ayres, mercredi; 18 février. îf,1 Les nouveaiSx" ministres cST prêté' se 1 . ment. (a) Z. AUTRiCHE-HONGRiE s des Les Roumains de Hongrie tér- Budapesth, mercredi, 18 février, rpas Une délégation du comité national ro crise main a déclaré au comte Tisza, présida du conseil, que le comité repousse ses pr rela- positions relatives' aux revendications n icua- (tonales des Roumains de Hongrie. Elle liiplo- justifié cette décision par les raisons sv lues- vantes : le comte Tisza n'est pas dispo: etrbie à appliquer strictement les dispositions i la loi de 1808 sur les nationalités, qui so: irent favorables aux Roumains ; la réforme éle >anie torate a diminué le nombre des circonacri: je la tions électorales roumaines : enfin, ce r un laines dispositions de la loi sur la presi n de constituent une contrainte pour les Ro rade, mains, ( eta£ ESPAGNE . — Le « Journal Officiel » publie, un d ' ' ' cret aux termes duquel le prince Augue . , do Croy-Solro .est nommé chevalier de le la toison' d'0r' (°J aiot- ETATS-UNJS j et. Le droit de péage lomi- dans le canal de Panama aint- Washington, mercredi, 18 février. (a) Répcaidant à diverses personnalités y m nues l'entretenir en faveur du maintien ( l'exemption du droit de péage .pour les e qct boteurs américains traversant le canal < Panaima, le président W'ilson a dit que respect des engagements inteniationaii; primait toute considération de politique i: térieure. (a) Elv- GRECE mine , ;îe Guillaume II ira à Corfou Atliè'nes, mercredi, 18 février.. „ c;e On assure officillement que l'emperet "plus Guillaume arrivera à Gorfou au printem] aien- piochain. Il restera en Grèce une quara ;ent taine de jours. .Mie- " est très probable que l'Empereur ii à l'Olympie voir l'« Hermès i> de Praxitèle i les autres antiquités qui 3'y trouvent, sera accompagné par M. Doerpfeld, ancie directeur . de . l'école . allemande d'Athène (a) wt. HAÏTI La guerre civile -e la New-York, mercredi, 18 février, avec Suivant un télégramme du Cap Haïtie îbas- les troupes du département sont aux pi .cl ses avec les rebelles à la Grande Rivièr îles *-"es partisans du sénateur Théodore so er durement pressés. On réclanïe des rehfôr lurêe deux côtés. Le corps .consulaire a co , na. seillé au chef des rebelles d'abandonner 5 un Cap Haïtien, mais celui ci a refusé. D . marins américains font des patrouill „„„ dons les rues. (a) es ITALJE écidé _ LeS négociations se poursuivent enl iison igg groupes anglais et italien au sujet i •e de la région d'Aïdin-Adalia. Elles se heurter (a) dit-on, à des difficultés qui paraissent i eu surmontables. (c) er. JAPON id-Is- Les scandales dans la marine '7-:K- y Tûkio, mercredi, 1S février. t dé- L'enquête au sujet des scandales de ainsi marine se poursuit activement apis- Des officiers supérieurs et de hautes pe > va sonnailités ont été interrogée®. fi) L'enquête portera aussi sqr ,ujj ceîtai i du soir — nombr» de contrats passés par la mari En attendant le verdict du conseil :t- guerre,' l'amiral Fuju et le capitaine Sa' ?s sujii ont été relevés de leurs fonction.1 q. Des perquisitions sont opérées dans nombreuses localités de l'Empire, p On assure que l'amiral Fuju a été en .valions compromettantes avec une iru[. aj i tante maison britannique de constructi navales. »* » L'opposition parlementaire fait grand t -.U.'it -scandales :de la marine. Elle prép * adresse au Trône, attaquant, le gou\ ,s nent et en jxirticulier le premier minis 'l* i le ministre de la marine. On .assure r;- pendant que ceux-ci conservent la confia: 1_ de l'Empereur. L'accusation 'pi-inçipàlè portée dans 1 faire des ' scandales dé la marine a trai 1 des pots de vin A l'occasion d.e l'érection " la station de télégraphie sans fil de Fu bashi: Cette érection a été concédée à i maison aSemande, qui a demandé 75, ') livres sterling, alors que la maison angls Concurrente' offrait de faire le mèriie t vail pour 70,000 livres sterling. (e MONTÉNÉGRO je Le budget i- Cettigne, mercredi, 18 févriei le Le projet de budget pour 1911 vient d'i » .soutnià à la SkoupcliLina. Lés recettes a- passant 9,250,030 couronnes et les dép a- ses 12 millions die couromies. il exisite d un déficit d'environ 2,750,000 couronne; it " (s -s * * » — Dans le. projet de budget de 1914, d-penses du ministère de la guerre se m-tent à 4,002,111 couronnes. (t PÉROU :d ^ — L'ancien président Biilinghu>i\st, : fils Georges et, son' ministre de Tintéri ^ oi) t été transportés à Cailao, où il3 ont r_ embarqués à bord du croiseur « Lima qui est ensuite parti pour Panama. £ ROUMANIE e- Les élections té Bukarest, mercredi .18 févrie: r- AiJx élections du deuxième collège poui à Chambre des députés,. ont. été. élus 52 1: raus, 2 conservateursrdémocrat-es, 2 na nalistes. Il y a 10 ballottages. (< RUSSIE p; Un grand, programme militaire Saint-Pétersbourg, mercredi, 18 févri< La « Vetchermé Vrémia » annonce i le ministre de la, guerre déposera, procl nement sur le bureau de la Chambre, grand programme militaire qui nécessit j. d'importants crédits. Ce programme sera discuté en séance 0. wète. . . . .'(< a- Un projet finlandais a Helsingfors, mercredi, 18 février i- Le parti suédois à la Diète linlandt îé o. jjrésenté un projet d'adresse relatif < le Finlandais . actuellement détenus à Sa. it.- Pétersbourg. Ce projet vise la réintégrât c- dans leurs droits et la suppression de t p- tes les pénalités encourues pour violât r- de la loi touchant l'égalité des Russes et • ie Finlandais en Finlande. (£ i- 3) — On mande de Saint-Pétersbourg <i Temps » : A la suite du décès du géirt Skalon, il est de nouveau beaucoup qï tion du départ du ministre de la guei qui remplacerait le défunt, au poste de g a verneur général de Varsovie. Dans ce t le successeur le plus probable du minis serait le chef d'étatonajor général Jil sky.. ' (, Les ports ouverts au commerce étran; Saint-Pétiersibourg, meraredd, 18 février '■ Une ordonnance a été publiée aujc le d'hui en ce qui concerne l'accès des n; i- res étrangers dans les ports et les er le russes. Demeurent ports ouverts ceux le. Wimdiaiu, Odessa, Tlnéodosia,, Novorosrst x Piat-ropiavlovsk et plusieurs autres. La j > part, des parts de la Baltique et de l'oc. Pacifique, de la nier Noire -et de la r d'Azoff sont déclarés. ;xirts. ouverts co-j tioffinefflemant. Pour visiter ces ports, i autoi-isation préalablement accordée, par - voie diplomatique est nécessaire. Des pt ir absolument ' fermés sont indiqués dans >s décret spécial du ministre de la mari L'ordonnance ne s'applique pas aux nr res à bord desquels se trouvent des et 'a d'Etat ou des représentants accrédités c * tats étrangers, non plus qu'aux navi H .ayafat des avaries. (s s La lutte contre l'alcool Saint-Pétorsiiourg, mercredi, 18 février Le Conseiî d'Empire a continué la dise sio-n de la loi contre l'alcool, La proposition du comte Witie et de q raote aiutnes membres tendante à lim n, à irne .somme déterminée le produit p •i- l'Etat du rnoncpolie de l'alcool a été i-epc e. sée par 102 voix contre 21. it Une proposition du comte Guikas et ts vingf4rois autres membres du Conseil, 1 a- dainte ,à attribiuer une prime aux dél le d'aicool du monopole où la vente bai: îs raii le plus, a été repoussée par 111 v ;s contre 13. L'artid;e 31 du projet de loi, qui aXFc diaque année une somme de 20 milMons roupies aiu minimum à la lutte contre 1 Je coafome, a été disjoint sur la demande e la commission des finances et renvoyé i ' commisisfon dhargée de discuter l'organ a" tion de sanatoria antialcooliques. (r SERB3E Les victimes de la guerre Belgrade, mercredi, 18 février a La Skoupclrtina a commencé aujourd' l'examen du projet de loi touchant tes p sions militaires. D'après les données officiâtes, Je nom n des invalides s'éléye a 3,083, çdui ^es i ne. dais morts pendant la guerres s'élève de 22,460. va- I^e projet du gouvernement attribue cU :. pensions aux familles de ces derniers. 1 de chiffre de cette pension va de 320 à 31 dinars par an, ce qui nécessite l'inscri re- tion au budget d'une1 somme annuelle < or- 0,417,210 dinars. (a) >ns SUÈDE Au Parlement ,(,at La déclaraiion ministérielle ire Stockholm, mercredi, 18 février, er- Au commencement de la séance du Rik tre dag- où le nouveau ministère a paru poi ce- la première fois, le président du conseil, loe la seconde Chambre, et le ministre des a fairés étrangères, à la première Chambr af- ont donné 1-ecturè du compte rendu d. t. à cirçoustances dans lesquelles le ministè: de a été appelé aiu pouvoir. ia- En aipprenant que le Roi voulait à to me prix éviter- que le différend avec le minist K> -'e St-aaf ne devint une question de parti ise qu'il ne désirait pas de ministère de droit ra- M. I-Iammarskjdtd s's trouva'dans l'irnpo ) sibr-lité de refuser son concours. Les efforts pour, la formation d'un cal net ayant parfaitement réussi, il c-spè pouvoir être utile au pays. Le but du ministère est de faire se>n po ire sible. en vue d'une .solution rapide et sati dé- faisante de la question de la défense nati en- nale. Le prestige de la Suède s'était fort jnc ment aeïcru par les récents sacrifices p trio tiques. Il serait très regrettable que } prestige, et en même, temps, la sûreté q en dépend, disparussent. 11. ne faut pas qi l'étranger, qui connaît souvent mal la Su jn- ait, l'impression d'un pays divisé pr } des querelles au prix de sa sûreté. Le co llit résultant de certains différends entre Roi et l'ancien ministère ne parait nul! ;on ment au nouveau gouvernement de natu JJir à retarder 'a solution de-la question de ^ défense nationale. n Le ministère compie proposer au Roi qr <aj le nouveau projet de défense soit yréeeti au Riksdag après la dissolution de la s conde Chambre et les nouvelles élection Le ministère supplie tous, les partis « laisser de côté pouç'te moment les auiri ;j questione, si importantes et si justifléi v^f soitin-t-elles. ■ 1^* On aura recours pour assurer les no velles dépenses à un impôt spécial, qui s ra appliqué là où il pèsera le moins. I ministère insiste expressément sur-point que le byt uniqerç de l'augmenta tic de troupes vise la défense'de ia neutrali r du pays. T' La déclaration du ministère a été salui rai- Par 'a de la Première Chainb peu' tles applaudissements. ofa Elle a été sévèrement critiquée, à la S conde Chambre, par M. Branting, au rro s€. des socialistes, et par le professeur Ed^ .) à la place de M. Staaf indisposé. M. Eden doute beaucoup que le ministè: puisse résoudre, la question de la défens Le ministre de la justice et 1s présîde: 'L'° du conseil ont lu plus tard dans les det LU? Oiambres une déclaration supplémentai. disemt que, d'après l'avis du Conseil d'i 10n ta.t, rien ne justifierait une lutte basée si ou" le discours patriotique du Roi aux paysan j°° Connaissant l'esprit consciencieuseme: ei3 constitutionnel du souverain, le gouvern ment est convaincu que le Roi n'a null ment agi et n'agira jamais contre l'cspr atJ de la Constitution, (a) ral es* — Une adresse a été remise à i ancie f®' ministre M. Staaf, par une délégation, a " nom des treize cents professeurs et éti diants des quatre universités de' Suède [jn. Le , président de la délégation a exprin .j l'espoir' que l'œuvre du ministre libér n'est pas définitivement terminée, ma Ier qu'elle est seulement interrompue. ( ur- TURQUIE LVi" La haute commission financière LU,X Constantinople, mercredi, 18 février. 7e Le conseil des ministres a approuvé ur , ' proposition du ministre des finances te: dante à la nomination d'un spécialis ^an étranger comme membre de la haute cor r1®1 mission financière. ■d'" Le ministre des affaires étrangères a e me chargé des démare'uês à ce sujet. (c) la rte Les résultais des élections un Constantinople, mercredi, 18 février, ne. Djavid bey, ancien ministre dès finance tvi- a été élu député du sandjak des Dard efs nelles. .'E- Les élections ne sont pas encore terrr res nées. On donne actuellement les chiffr-i ) suivants : Elus 259, dont 94 Turcs, 70 Arabes, ; Grecs, 18 Arméniens et 3 israélites. La grande majorité des députés est fav us" rable au comité Jeune-Turc. (c) ua- Les relations turco-serbes ter Constantinople, mercredi, 18 février, jur Les-pourparlers do paix turco-serbes o: us- fait aujourd'hui un greuid pas vers une s luiion favorable. La Porte et le chargé d'à de faines de l'ambassade de Russie, qui a é en. choisi comme arbitre par les deux pui >its sances, sont tombés d'accord sur les poin ae- encore en litige. L'accord intervenu a é oix envoyé, au gouvernement s-erbe pour appr bation. . (c sete # » ûe Constantinople, mercredi, 18 février, 'al" On annonce de source turque bien info de mée qu'à la suite dé pourparlers le charj i la- d'affaires de Russie et Halil bey ont t-rom sa" un mode de solution pour toutes les que >)■ tions litigieuses. Lo projet de traité de paix turco-serb qui a été élaboré a été transmis à Be grade. On assure que le secrétaire général il liai mini-stère des affaires étrangères de So en- bie, M. Stefanovitclr, viendrait ici pour s gner le traité, le délégué actuel, M. Paz! bre vitcli, devant être définitivement rappelé, ifil- " W • •"-•Mvnuc, *nu, I.IW it.— OllVOojJ FRANCE ... ^ 10 ïMoïes du Jour ' ho rtr/.re correspondant./ Auguste Vacquerie, qui fut un grani joiu-naliste, un nomme de lettres rsmor quable et un auteur dramatique de pre ii.ler pian, élisait que l'inuôpendanoi est une vertu parisienne permettant d< s; dire du bien du talent de sïs adversai u res politiques, tout e-n combattant leur, . idées quand on les juge pernicieuses Auguste Vacquerie mettait, d'ailleurs ces principes en pratiques, et Jules Cla ?s retie — un autre grand journaliste -'e écrivait à ce sujet : « Chose curieuse, ce polémiste, qui m !l transigeait pas eivec Ic.s idées, >;et\'a i t m e" pas faire naître l'irrémédiable haiïli -l chez les hommes. Il avait, des adversai e' res qui, tout en le combattant, l'hono raient. Il faisait du journeilisme ui champ-clos et non un coupe-gorge;. I "* a'verit le charme jusque dans la colère-. : e 9e 5 Pcn°®es d'hier me venaient a l'es prit en lisant un livre nouveau d'ui 7 jeuiie écrivain, qui porte fièrement ui s_ nom céièbre, Guy de Cassagnac, ut °- des Pris du fougueux Paul de Cassagnai ^ dont, pendant eie: longues années, nou n- combiutim.es .les lenueinces et les proeé » dés politiques, mais auquel nous ran n dions la justice due à son inconteséubli -,c à sa fougue pour des opinion qu'il défendit toute sa vie avec une rar. |r bravoure. Le fils a hérité des opinion :i" et des .procédés fougueux du père. ie En dehors du journaliste, avec ie-qué L'- nous ne saurions nous rencontrer, sinoi 0 pour contrcverser, puisque nous som mes aux antipodes, il y a le romande qui manifeste un talent solide, déjà mûr |? «n talent captivant et original, ce qu est assez rare par ce temps de produc e" tion hâtive. M. Guy de Cassagnac, qu *• vient, de faire recevoir, au Théâtre Sa rah-Bernhardt, une. pièce:» Tout- i s coup », trois actes, on collaboratioi ;s avec son frère, a déjà écrit deux romans 1' « Agitateur », que je n'ai pss beau J" coup aimé, et « Quand- la nuit fut vè nuo »..., qui vient de-paraître et q& •e m'a paru ele tout premier ordre. Etn ■s un articiier fécond, polémiquer teJus le 111 jours dans un journal U'-opposition, fr ro lé per à droite pour attaquer, à gauchi pour se. défendre et trouver encore 1 e temps de conférencier, d'écrire des ro 'e maris, des pièces de théâtre, dénote ui tempérament singulièrement, robuste c- un travailleur acharné excitant la curio sité des observateurs qui regardent pas i, ser les'hommes importants de ce pay; qui s'attachent à tant de besognes diver 'e ses. e- « Après avoir écrit un roman de rai it son (P « Agitateur »), dit M. Guy de Cas x sagnac, eh tête ele la préjace de son nou ~e veau livre, j'ai pensé qu'il serait coura geux d'écrire un livre, à la fois simpL n et sentimental, dans une époque qu s. n'e-st ni ceci, ni cela. » L'auteur nou; avertit qu'il a voulu réaliser un romur o* de psychologie et de souffrance, e- « Nous avons l'outrecuidance de c-roi it re, écrit-il, ejue du thème antique di l'Amour nous avons tiré quelqué chosi de nouveau : un cas sentimental ass& n rare, mais qui, par cela même, méritai u d'être noté et décrit. » 1_ La trame est d'une simplicité voulue Nous nous trouvons en présence de troi; 'é personnages : Gilbert, Irène et Didier 11 qui vivent, palpitent et souffrent dan: is un pays de convention — ce qui a per c) d'importance. « Quand l'amour consti tue le fond du sujet, des caractères e du décor, tout le reste importe peu. » Gilbert est un romancier qui est- de venu-aveugle; il a auprès de lui sa fem ,e me Irène qui le soigne avec une affec i. tion de roman qu'on rencontre parfoii le dans la vie privée, mais qui n'en es i- Pas moins roman; sque, tant elle est ex ceptionnelle. Un ami ele Gilbert, le pein té tre Didier-, vient, s'installer auprès di pauvre infirme. Vous devinez- ce qui vt arriver-. Oui,' pas tout de suite; le dram< psychologique commence par la jalou sie qui s'empare d'Irène. Jalouse ? Di s, quoi donc? i- Irène est jalouse d'elle-même, car celle que Gilbert aime, c'est la femme qu'elle i- était quand la cécité est venue plongei :s son mari dans la nuit, et, elle sent bier que ce qu'adore le pauvre homme, c< -0 sont les formes d'hier — une nature qu n'est plus celle d'aujourd'hui. Ce senti 3" ment est, d'ailleurs, vite chassé par ur plus violent et qui devait nécessairemen surgir, l'amour pour Didier, qui devien son amant, sous les yeux éteints du pau . vro romancier, qui sait tout. Les deu> 1 coupables s'enfuient en Espagne. Pui: j" c'est le romords sous une forme doulou jT reuse qui conduit Didier à se suicider en se laissant envelopper par les vague; de la mer. Irène revient vers son pau vre mari, qui savait tout: «Vous aves ^ lutté l'un contre l'autre, et rien de cette lutte ne m'a échappé», lui dit-il. «Votre amour pour Didier, c'est moi qui en fu: l'artisan inconscient peut-être mai.' certain, c'est moi qui vous ai poussés "* l'un vers l'autre avec la volonté de vous arrêter à temps, mais avec celle de créei e pour vous deux un intérêt, nouveau à de meurer près de moi. Oui, oui, j'ai fail cette chose monstrueuse. » La femme j qu'il a aimée, celle dont Irène était ja louse, est bien morte. La malheureuse, brisée, dolente, s'éloigne à nouveau pen 11 dant que l'aveugle , rêve à son épouse adorée depuis longtemps disparue. On ferme le livre sous un sentiment > douloureux. C'est nouveau, curieux, pénible par moments, mais d'un intérêt ^véritable. Peiut-on laisser ce livre sur

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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