L'indépendance belge

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24 januari 1918
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s.n. 1918, 24 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61cs7s/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. \ , CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOR HOTJSE. TUDOR ST., E.CN. U. PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 JEUDI 24 JANVIER 1913 En vente à Londres à 3 h. te mercredi 23 janvier (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS: - 6 MOIS r" SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN. Si SHILLINGS. LA SITUATION i Mercredi midi. Les promesses faites par le gouvernement autrichien aux délégués ouvriers ont eu effet immédiat. Le travail a ét« repris, dit-on, dans un grand nombre d'usines^et au oours„des nombreux meetings qui continuent d'avoir lieu, les chefs ouvriers ont recommandé la repris* immédiate du travail. On a ■ l'impression que la situatiou s'est améliorée— au point de vue de no; ennemies — mais il faut tenir compte du fait que la censure austro-allemande est devenue plus sévère et ri© laisse plus transpirer qu'une partie de la vérité. Les journaux austro-hongrois ne sont pas arrivés en Hollande où la situation est jugée comme grave. Des troubles sérieux auraient éclaté dans la monarchie dualiste et la grève aurait gagné la Bohême, la Galicie, et la Hongrie. A la suite de ces nouvelles et de la gravité de la situation économique, les valeurs autrichiennes à la Bourse d'Amsterdam ont subi une baisse sérieuse, mais il ne faudrait pas s'exagérer l'importance de ces faits et conclure que c'est le commencement de la fin chez nos ennemis. Mais ce ne sont pas moins des symptômes intéressants, qui prouvent incontestablement que les idées marchent. Et elles marchent, nous pouvons le dire, ' dans le sens du progrès démocratique-, car la grève a été une mise en demeure formelle de la part du prolétariat autrichien, qui a signifié au gouvernement qu'il ne îe suivra pas dans la politique annexionniste que Berlin entend lui imposer.C'est là un progrès sérieux, et il y a lieti d'espérer que le" prolétariat allemand non seulement comprendra la signification profonde de cette manifestation des classes laborieuses autrichiennes, mais qu'il imitera celles-ci pour le plus grand bien de l'humanité. Car c'est du prolétariat allemand que doit venir le geste libérateur qui, plus sûrement que le fracas des armes, fera crouler l'idole inhumaine du militarisme prussien. Heureusement, les signes précurseurs du revirement des masses en Allemagne .se multiplient, et M. Camille Huysmans a sans doute eu raison de dire, à Notting-ham, "qu'il savait, de science personnelle, que les discours modérés prononcés aux Etats-Unis et en Grande-Breta-gne avaient produit plus d'effet sur le peuple allemand que ne l'admettaient les journaux allemands et autrichiens." Les pangermanistes, qui sentent le danger, redoublent d'efforts et se livrent à une propagande effrénée en vue de faire pièce aux anti-annexionnistes et aux anti-militaristes, dont le nombre s'-ac-croit de jour en jour. La Ligue de la Patrie, de création récente, mais qui", déjà, compte des sections dans des milliers de districts, organise un peu partout des meetings, et il est consolant d'apprendre que rares sont ceux qui lie suscitent une opposition plus ou moins violente. A Cologne, un de ces meetings a dégénéré en une manifestation socialiste et, 'signe caractéristique, l'auditoire i entonné la "Marseillaise!" A Dort-mund, à Stuttgart, à Bonn, des incidents violents se sont produits également, et il semble bien que ce sont les pangermanistes, extrémistes . de la droite, qui, par leur propagande impérialiste, soient désignés pour être l'instrument de la réaction attêndue. Oui, les discours démocratiques de MM. Wilson'et Lloyd George ont produit de l'effet chez nos adversaires, et nous sommes heureux d'apprendre qu'il est question de réuriir une nouvelle Conférence des Alliés, soit à Paris, soit à Londres, en vue de fixer définitivement le minimum des demandes des Puissances Alliées. Nous avons préconisé depuis longtemps cette "procédure," et nous estimons que si les Alliés l'avaient suivie il y a quelques mois, ils se seraient épargnés bien des déboires. Prouvons, par un pacte solennel, que nous ne poursuivons aucune politique impérialiste — ni individuellement, ni globalement — que nous nous battons pour des principes justes, c'est-à-dire humanitaires, dépourvus de tout nationalisme étroit comme de toute arrière-pensée intéressée. Montrons à nos enne-■mis que nous ne sommes pas mûs par un esprit de vengeance, mais par un esprit de justice, et nous attirerons dans notre camp la foule de ceux qui, chez nos ad- versaires, souffrent de l'injustice de leurs maîtres et bourreaux. C'est ainsi i seulement que nous parviendrons à af-i franchir l'Allemagne et à faire un pas décisif vers la paix mondiale. Il est indéniable que les socialistes . sont, mieux que quiconque, à même de i nous aider, efficacement, dans cette tâche, et c'est ce qui fait que le mouvement socialiste et ouvrier prend une impor-i tance que certains peuvent regretter, mais qu'on ne saurait ignorer. Pour notre part, nous estimons que nos gouvernements feraient œuvre sage en s'appuyant le plus solidement possible . au socialisme, ou, plus exactement, au prolétariat, "colonne vertébrale de la société moderne." C'est avec sa collaboration que nous pouvons, le plus sûre.-ment, atteindre l'adversaire dans ses œuvres vives, et nous n'avons pas le droit de refuser le concours socialiste, du moment qu'il nous est 'offert loyalement. U y a lieu de discuter à perte' de vue sur oe chapitre, que la grande Conférence ouvrière de Nottingham a rendu d'une brûlante actualité. On peut ne pas partager l'opinion de M. Camille Huysmans lorsqu'il estime qu'il n'y a pas d'autre issu© possible à cette guerre-qu'une issu© par négociation, et que, si la Conférence de Stockholm avait été autorisée, les Révolutionnaires russes n'auraient pas été poussés aux extrémités auxquelles ils se sont laissés entraîner, mais nous estimons qu'il a parfaitement raison en demandant la concrétisation du programme inter-allié, et nous ne voyons pas bien où est le danger d'une conférence "internationale" de tous les parti s "ouvriers, du nïbmerit 'que l'accord entre les partis ouvriers et les gouvernements alliés est aussi complet, sur les ooints essentiels, que c'est 1© cas chez nous. M. Lloyd George, en discutant cette question l'autre jour devant les délé-gnés ouvriers anglais, a reconnu qu'il n'avait aucune objection de principe contre une conférence ' de ce genre, mais qu'il en ayait rejeté l'idée, après mûre réflexion, parc© qu'il estimait qu'en autorisant les socialistes à s'aboucher avec des délégués ennemis, il serait difficile de refuser pareille autorisatioh à d'autres sections de la communauté. Cet argument n'est pas, à notre avis, péremptoire, car il faut reconnaître que dans une guerre démocratique, qui se propos© d'abattr© l'autocratie militariste, le prolétariat joue un rôle prépondérant, puisque c'est lui qui doit constituer la base du futur Etat. Quant à l'argument du délégué russe Litvinoff, qui ©stime "qu© la Révolution russe est justifiée par Brest-Litovsk," il pèche par la base. Brest-Litovsk a été possible malgré la défection et la trahison russe, uniquement parce' que les démocraties de l'Occident tenaient en bride les Puissances Centrales, qui, sans cela, au lieu d'aller discuter à Brest-Litovsk, auraient été à Pétrogradi et à Moscou dicter leurs conditions et auraient pendu haut et court ceux qui prétendent diriger la Russie en démocrates mais qui, en réalité, sont eux-mêmes les jouets d'une bande de criminels de bas étage. Que deviendrait l'idée démocratique dans le monde si, demain, les Alliés d'Occident imitaient l'exemple des Bolshé-vistes ? Les négociations de Brest-Litovsk nous ont suffisamment éclairés sur c~ chapitre sans o.u'il soit nécessaire d'il sister. 1» V | La politique des Alliés offre quelques points faibles qu'il ne sert à rien de cacher ©t qui, nécessairement, viendront un jour sur le tapis. C'est le cas, notamment, pour la question irlandaise, dont la solution se ressentira, forcément, de la discussion faite autour de la libre disposition"des peuples. Personne ne peut nier que si cette question pouvait être résolu© par le gouver nement britannique, dans le sens du principe préconisé à l'égard des peuples dépendants des^Puissances Centrales, ce serait une des plus belles victoires que ; nos alliés aient Jamais eu à enregistrer: L car les victoires remportées sur soi-même " sont les plus glorieuses. : LA GUERRE EUROPEENNE . ♦ » * * SUR LE FRONT OCCIDENTAL Activité en Champagne i Le communiqué français d'hier après- i midi signale une tentative allemande in- ■ fructueuse à l'ouest de la Ferme de Na-i varin et la capture de prisonniers dans t la région d'Auberive par des patrouilles . françaises. Le communiqué du soir dit ■ qu'un raid ennemi sur de petits postes - au nord de Reims a échoué, et que les ; troupes françaises ont fait à leur tour un ■ raid victorieux dans iés*lignes allemandes à l'ouest de la Ferme de Navarin, pénétrant jusqu'à la troisième parallèle ennemie. Après avoir exécuté des travaux destructifs étendus, les détachements français ont regagné leurs positions, ramenant une douzaine de prisonniers. - • L'activité d'artillerie a été assez vive sur le front Bezonvaux-Bois de Chaume, sur la rive droite de la Meuse. Actions de patrouilles Lundi soir, une tentative de raid ennemi a échoué à l'est d'Ypres et les troupes britanniques ont capturé deux mitrailleuses dans des rencontres de patrouilles dans là mèmé région. Mardi matin, les Allemands ont pénétré dans un petrt posté ©fàtannique au sud de St-Quentin et ont emmené deux prisonniers. L'artillerie ennemie a montré une certaine activité pendant la journée' sur le front de Cambrai. OPERATIONS NAVALES Le combat naval au lar£e d'Imbros L'Amirauté a reçu un récit complet de l'action navale qui s'est produite dimanche matin'au large de l'île Imbros, dans la mer Egée. Le "Goeben" et le "Breslau" furent aperçus par le destroyer britannique "Lizard" en patrouille, au moment où ils naviguaient vers le nord de l'île. Le "Lizard" donna l'alarme et ouvrit le feu. Pendant que le "Goeben" attaquait les monitors britanniques dans la baie Kusu, au nord-est d'Imbros, le "Breslau" tenait le "Lizard" à distance. Bientôt le "Lizard" fut rejoint par le destroyer "Ti-giess" et ces deux petites unités essayèrent de protéger les monitors en créant un rideau de fumée. Dès que les monitors furent coulés, le "Goeben" et Je "Breslau" tournèrent vers le sud, suivit par les destroyers britanniques. Le "Breslau" s'engagea dans un champ de mines et coula ; le "Goeben" continua sa course. Quatre destroyers allemands et un vieux croiseur turc furent aperçus alors, sortant du détroit ; les deux destroyers britanniques dirigèrent leur poursuite contre eux. Les bateaux ennemis rebroussèrent rapidement chemin, l'un d'eux fut touché et prit feu. Finalement, le "Goeben" fut détourné de son chemin par des aéroplanes britanniques et forcé de se diriger vers les Dardanelles. En s'y engageant, i! heurta une mine. A une vitesse réduite et donnant fortement de la bande, escorté par les destroyers et des hydroplanes ennemis, il s'efforça d'atteindre le défilé des Dardanelles avant de s'échouer. Dans sa course il fut touché deux fois par des bombes lancées par des aéroplanes britanniques. Les "Lizard" et "Tigress" continuèrent leur attaque jusqu'au moment où ils furent arrêtés par les batteries de la côte. Lundi après-midi, le "Goeben" était toujours échoué dans le défilé, servant de cible aux hydroplanes britanniques.OPERATIONS AERIENNES Raids britanniques en Allemagné Les aviateurs britanniques ont exécutés des raids en Allemagne, où ils ont jeté deux tonnes de bombes sur les acieries de Thionville, sur de grands dépôts de chemins de fer à Bernsdorf (à 48 k. au sud-est de Metz! et sur la jonc- \ \ tion de chemin de fer d'Arneville, juste au sud de Metz. Tous les appareil^ britanniques, sauf un, sont rentrés de çette expédition. Deux cents bombes ont- également été- jetées sur des aérodromes dans les environs de Courtrai et s tir les logements ennemis à Roulers et Rum-beke. < LE CONGRES DE JNOTTINCHÂM . Le Congrès du Parti ouvrier qui se réunit aujourd'hui, mercredi, à Nottingham, a été précédé d'une réunion spéciale des délégués pour la réception des partis socialistes étrangers, parmi lesquels M. Vandervelde, M. Huysmans; M. Renaudél, du parti Socialiste français ; et M. Litvinoîï, envoyé du gouvernement bolshéviste russe. M. Huysmans, expliquant les raisons d" son attitude et du Comité organisateur de Stockholm, dit que, dans leur esprit, les forces militaires des sociétés capitalistes se trouvent comme des murs d'airain les unes en face des autres, incapables de se vaincre les unes les autres, incapables d'obtenir une réelle décision militaire. Ayant cette conviction, il était tout naturel que nous ayons cherché une autre issue. Notre conviction s'est accentuée par le fait que sur les fronts d'Orient il n'y a guère eu de résistance et que les armées allemandes et autrichiennes ont été en majorité amenées sur le front occidental, où elles sont à peu près de même force. "Si la Russie a été poussée vers les partis extrêmes, c'est parce que notre politique n'a pas été comprise et suivie. "Nous pensions que si les pays de l'Entente exprimaient clairement leurs . buts-,de. guerre d. leurs condition--' pour un accord général, les travailleurs d'Allemagne et d'Autriche seraient enfin forcés d'agir de la même manière que nous. Les discours modérés prononcés récemment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ont, je le sais, produit sur le peuple allemand plus d'impression que les journaux allemands et autrichiens ne le disaient. "Je suis venu vous apporter l'accord de nos amis sur la tactique que vous vous proposez de suivre et qui est, si nous comprenons bien, la suivante : Les travailleurs britanniques exprimeront d'abord leurs buts de guerre sur des bases modérées, démocratiques et acceptables ; ces buts sçront discutés ensuite à une réunion des travailleurs inter-al-liés ; après quoi notre déclaration générale sera soumise à une conférence internationale de tous les travailleurs." M. Litvinoffi, le représentant du gouvernement russe à Londres, défendit ensuite les Bolshévistes et leurs excès, et justifia notamment les mesures prises contre l'assemblée ' constituante par la raison que "cette assemblée s'était montrée opposée à la volonté de la classe ouvrière. " Il déclara que les négociations de Brest-Litovsk avaient eu et auraient encore des conséquences capitales. M. Vandervelde prit ensuite la parole. "Dans tous les pays, dit-il, il y a un mouvement grandissant en faveur d'une paix démocratique, mais non pas d'une paix sans victoire, car la démocratie doit vaincre le militarisme à l'étranger et à l'intérieur. De notre côté cette victoire intérieure est déjà atteinte, mais il faut encore que les travailleurs des divers pays de l'Entente se mettent d'accord entre eux. A" cet égard, j'ai, certaines réserves à faire en ce qui concerne les vues du Labour Party au sujet des colonies africaines. L'internationalisation, dans l'état actuel des choses, signifierait la quasi-dépossession de la Belgique et du Portugal. Quand l'accord complet aura été réalisé entre les démocraties alliées, celles-ci doivent faire appel aux démocraties des Puissances Centrales pour choisir entre la démocratie et l'autocratie. L'avenir de l'Internationale dépend de leur réponse. Mais, quelle que soit la réponse, les démocrates alliées lutteront jusqu'au bout pour le droit du peuple." M. Renaudel déclara qu'en écoutant le délégué russe il n'avait pu s'empêcher de sentir certaines divergences de vues avec lui. Il fit remarquer que jusqu'à présent on n'avait pu obtenir des négociateurs allemands de Brest-Litovsk un mot en faveur des principes exposés par lîj délégation russe. De même que M. Vandervelde, il ne voit qu'une solution: les'peuples allemand et autrichien doi vent faire leur devoir et se débarrasser du militarisme. L'Allemagne doit soumettre les points en litige "au jugement du monde et particulièrement la question d'Alsace-Lorraine. Ceci n'est fias une simple question de territoire, mais c'est une ré-affirmation du droit, sans laquelle là formule russe serait inutile. M. Renaudel ajouta que la désannexion devait précéder un plébiscite de la population de ces deux provinces, ce qui souleva des marques de désapprobation. M. Longuet déclara que la France désirait la réparation du crime de 1871, mais que la question' devait être décidée par le peuple d'Alsace-Lorraine. , M. R. MâcDonald dit que si la paix n'assurait pas l'indépendance de la Belgique, ce serait une fausse paix et des guerres nouvelles seraient inévitables. LES EVENEMENTS EN RUSSIE . L'assassinat des chefs cadets Nous avons annoncé hier que MM. Shingareff et Kokoshkin.esajiciens ministres cadets, avaient été assassinés par les gardes rouges. Il résulte de renseignements complémentaires que lps deux leaders ont été tués à coups de revolver et de baïonnettes dans leur lit à l'hôpital Marie de Pétrograd. Ce double meurtre a profondément indigné la population et les Commissaires du peuple, contraints par l'opinion publique, ont ordonné la recherche des assassins. Combats en Ukraine. Suivant une information maximaliste, des détachements de troupes des Soviets ont été envoyés de Kharkoff à Poltavà pour attaquer les troupes de la Rada de Kiëff commandées' par des "officiers nobles de naissance et d'officiers fugitifs, et leur ont infligé une défaite. La ville serait aux mains des troupes des Soviets. LES VOLS ALLEMANDS —Suivant le journal "Les Nouvelles" de La Haye, les Allemands ont réquisitionné à la Société du Gaz et d'Electricité d© Montignies-sur-Sambre et à la Société d'Electricité d© Roux, 20 p.c. en poids du reseau de cuivre, soit plus de 24,000 kilogrammes, à livrer avant le 10 février prochain. BWHMWMWMMi mw\ mm IIHII WIIW M liyW IIHIIIW— AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — Des bruits pessimistes- sur l'issue d© la convention irlandaise causent une grande anxiété à Washington. Le correspondant du "Times" dans cette ville dit que si un accord n'intervenait pas, il y aurait une explosion de séntiments défavorables qui aurait' une répercussion ' directe sur la participation de l'Amérique à la guerre. On est d'avis en général que le gouvernement britannique en cas d'échec de la convention, doit êtr© prêt à accepter les décisions de la majorité et à les imposer à la minorité. — Des inondations dues à la fonte rapide de la neige ont eu lieu dans la vallée de la Tamise et ont causé des dommages sérieux aux récoltes. La neige elle-même a produit des dégâts parmi lès arbres fruitiers. ITALIE — La "Freie Zeitung," le journal que l?s républicains allemands publient en Suisse, écrit: "Nous ne savons pas si l'"Avanti" est vendu à l'Allemagne, rtiais £.ous savons par des témoins que le député allemand Erzberger s'est vanté, dans les couloirs du Reichstag, d'avoir acheté l'ofgane. officiel des socialistes unifiés italiens." La "Freie Zeitung" dit savoir en outre qu'à la direction de la presse des affaires étrangères à Berlin, on avait recommandé de , ne pas faire l'éloge de l'"Avanti," pour ne pas diminuer la valeur de la campagne "profitable" que ce journal faisait pour l'Allemagne.PAYS-BAS — Au cours d'un© réunion de marins appartenant à l'Union centrale des ouvriers des transport, tenue à Rotterdam, 11 a été unanimement décidé de refuser de servir à bord de bateaux se rendant en Grande-Bretagne, à moins que ceux-ci ne soient accompagnés par un convoi britannique. 89p année Mo 21

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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