L'indépendance belge

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s.n. 1914, 12 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xw47p8vk9q/
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II iO EN BELGIQUE ET il PARIS JB 85» ANNÉE Jeudi 12 mars 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 Ïî rue fie* Hablea, Bruxelle* BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BE15I0IIE. Un m 20 fr. £ «m, 10 ir. 3 moii, S fr. iUÎEK80ail8!6r.-B.i 28 Ir ■'< 5 |r » Sfr. nilMEl » 40 Ir, •> 22 If. Bfc, ÉDITION HEBDOMADAIRE ilnisrnatioml: it fOilri-neil 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI CTo au franu Bis. moi» ïîj frt)lle» L'INDÈPENDANCE mois ïsmoss bar jora, — str pages BELGE €ÛH£ERYAHGS SAS LE PB0&K63 X° 71 Jeudi 12 mars 1914 Les annonces sont reçues: A BRUXELLES : aux bureaux au jou~jiaI« A PARIS : il, place de la Bourse* A LONDRES : ciiez MM. John-F. Jones & C°, a® Snow HilL, E. C.; à l'Agence Haras, n° liJL Cheapside E, G. ; ei chez Nevroud & Fils, LbL n°* 14-18, Queen Victoria Street, et T. B, BrowiMk Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. jt AMSTERDAM ; cnez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, S* & ROTTERDAM s même firme, Wynhaven, 113, gft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mossi£ » ITALIE : chez MM. Haaaenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. HSfëW-YOR&s T.B, Browae, Lui, East^1"* Street* ^litiAn t\ 11 snîp ■ -Aujourd'hui : Revue politique. LA SITUATION EN ALBANIE. — Le; Ëpirotes protestent. — L'attitude de lt Tiiple-Alliano — Déclarations de M. Zo graphos. En Angleterre. — Aux Communes. — U > ,-jwdalisme des suffragettes. En Italie. — La crise ministérielle. En Bulgarie. — Le : '-ultal des élection: et la situation parlementaire. Au Mexique. — La bataille de Torréon. Eïi Turquie. — Les Grecs ottomans. — Le; relations 1 urco-bulgares. Lettre de Turquie. Notes du jour, pur J.-B. En Fiance. — La politique étrangère. — Déclarations d-e M. Doumergue. — La ré' forme électorale au Sénat. En Belgique. — "tcialisme et anticléricalisme.Chronique mondaine. Les Théâtres à ^ruxelles. Les Théâtres à Paris. Chronique industrielle et scientifique. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants. e.'j_L Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. I- ...... . ■' ' BRUXELLES, 11 mars Revue Politique M. Doumergue, président du conseil et. ministre des atïaires étrangères de J'rance, a Cuit lm-r des déclarations qui empruntent aux circonstances une importance considérable. Au cours de la discussion générale du budget des affaires étrangères, le ministre a affirmé hautement le caractère pacifique de la politique extérieure que poursuit la France appuyée sur son alliance avec la Kussie et son étroite amitié avec l'Angleterre. Il a proclamé, aux applaudissements de toute la Chambre, qu'on peut émettre l'espoir que la paix prévaudra sur les menées des fauteurs de troubles. La France est résolue à garder dans le monde la place due à son passé glorieux et au labeur de ses enfants; c'est 'pourquoi elle s'appuie sur une armée et une marine fortes, non qu'elle veuille menacer qui que ce soit, mais parce qu'elle entend veiller à sa sauvegarde et défendre les idées de justice et de liberté. Voilà un langage ferme et précis que l'on sera unanime à applaudir\et. qui constitue une heureuse réplique à la campagne par laquelle, dans certains milieux étrangers, on s'efforce depuis .quelques jours à pousser à un conflit a usso-alWmand qui serait par la force des choses un conflit général. Nous avons dit' à cette place à quel point îa campagne de la presse allemande contre la R-ussie était déplorable; comment elle se poursuivait systématiquement sans qu'aucun fait précis permette de conclure à des complications entre Berlin et St-Pétersbourg sur des questions précises de la politique extérieure. On pouvait se demander si les éléments pangermanistes ne cherchaient pas à provoquer une grossière querelle et à préparer le terrain pour une brutale agression. La situation ainsi créée était 'd'autant plus angoissante que le gouvernement allemand n'avait pas cru devoir ■ réagir tout d'abord contre cette campagne. A Saint-Pétersbourg on s'empressa de démentir le bruit lancé par des journaux allemands que la Russie prépare la guerre; voici qu'à Paris M. Doumergue affirme hautement que la France entend travailler loyalement au maintien de la paix. Ce n'est donc ni de la Russie ni de la France qu'on doit redouter une provocation et l'on conçoit fort bien que les gouvernements russe et français aient voulu de. la sorte dégager leur responsabilité d'une situation de fait pouvant mener aux plus graves aventures. 11 semble d'ailleurs que la presse allemande, après avoir mis tout en œuvre pour alarmer profondément l'opinion publique, se soit brusquement calmée. C'est à peine si elle fait encore allusion au grand péril dont elle prétendait que l'Allemagne était menacée.Des journaux autorisés déclarent même que les relations entre Berlin et Saint-Pétersbourg n'ont été altérées à aucun moment. Alors pourquoi la presse allemande s'appliqua-trelle laborieusement à faire croire qu'on était à la veille de la guerre, que la guerre était inévitable, que l'Allemagne courait le plus grave danger? Alors pourquoi des journaux dont l'influence est d'autant plus grande qu'on les croit généralement inspirés ont-ils été jusqu'à dire que la situation actuelle était aussi tendue que la situation qui existait aux plus mauvaises heures de la crise marocaine et même que la situation qui existait à la veille de la guerre de 1870? Certaine presse allemande commis dans cette affaire une mauvais action, car elle a risqué d'ébranler ] confiance que l'on doit avoir dans 1 5 bon sens allemand et elle a prouvé, pa 1 un « bluff » criminel, qu'il y a de l'autr côté du Rhin des éléments qui pousser à toutes les aventures sans s'inquiéti1: ! le moins du monde des ruines qu'elle accumuleraient en Europe. 11 est foi heureux, en vérité, que le gouvernemer 1 allemand sache résister au besoin à 1 pression de ces éléments et que dan les autres capitales on ait suffisammon de sangifroid pour se garder de tout réplique énergique à des manœuvre qui seraient ridicules si elles n'étaien par-dessus tout odieuses. Les élections pour le Sobranié bul gare sont terminées et les dépêches d source officielle constatent qu'elles abou tissent à une victoire du gouvernement On sait dans quelles conditions se pre duisit la dissolution de la Chambr presque au lendemain des première élections qui suivirent la guerre, L consultation du pays, qui se faisait pou la première fois avec application de 1 représentation proportionnelle, attest une profonde désaffection des parti historiques, qu'on rendait responsable des déceptions éprouvées par la natioi à la suite de la guerre malheureuse con tre la Serbie, la Grèce et la Roumanie Le ministère au pouvoir, aux prise avec de grosses difficultés intérieures ne disposait pas d'une véritable majorit au Sobranié, où il devait composer ave. les groupes de l'opposition, notammen avec le parti agraire. Dans l'espoir d< cette coalition, qui ne se fit- pas en fil de compte, M. Radoslavoff remani; même son cabinet en sacrifiant M. Ghe nadieff, contre lequel portaient surlou les efforts de l'opposition. D'autre pari le parti socialiste était parvenu du pre mier coup à enlever une quarantaine d. sièges, ce qui pouvait constituer un dan ger pour la monarchie. La dissolution s'est naturellemen faite au profit du gouvernement. Le dépêches ont signalé les actes de près sion officielle qui se produisirent ai cours de la campagne électorale, nolairi ment dans les provinces annexées. Il n> faut donc pas trop s'étonner qu'à quel ques mois de distance les consultation; du pays donnent des résultats, très diX férents. Ce sont les socialistes qui voien leur part de représentation considéra blement, réduite au profit du parti mi nistériel. Ils ne disposent plus que di 23 ou 24 sièges dans le nouveau Sobria né. Le groupe agraire, de son côté, es réduit à 50 sièges. Encore que tous le: résultats nê soient pas officiellemen établis, on considère que dans le non veau Parlement les ministériels dispo seront de 128 sièges contre 117 siège: aux partis d'opposition. Cette majorit< de onze voix n'est, pas considérable mais elle est suffisante pour permette au cabinet Radoslavoff de gouverner Reste à_ savoir dans quelle mesure 1< Sobranié ainsi composé représenti exactement le pays et quelle sera sor autorité morale devant une nation pro fondément divisée par l'esprit de parti Il faut souhaiter que les dirigeants bul gares sauront s'inspirer de toute la pru dence que commandent les circonstan ces, car le relèvement moral et matérie de la Bulgarie doit dominer toutes leur; préoccupations. LA Situation en Albanie Déclarations de M. Zographos (De noire correspondant.) Janùia, mardi, 10 nuus. (Viâ Moite.) M. Zognaphos a fait aujourd'hui la dé-claration suivante : « .Voue me demandez, a-t-i-1 dit à un interviewer, une déclaratior sur la tendance à la résistance en Epire, Notre note aux puissances vous donne le* renseignements demandés. L'Europe connaît l'exacte vérité; ses agents n'ont pu te borner avec des mensonges criminels; èll< sait qu'elle livre près de 150,000 chrétiens policés à l'anarchie dans l'AJtoanie musulmane. Elle connaît les mœurs et la mentalité des Albanais, le sort qui attend Jes victimes. Cependant, par abnégation natio nale, les Ëpirotes se sont soumis à toutes las exigence, espérant toutefois qu'on nt les livrerait pas comme un troupeau à ur maître nouveaiu,mais qu'on leur garantirai une existence digne d'êtres hu-mainS. Cette espérance même est démentie. Ne pouvanl plus comprendre la raison de la persécution, voyant tout un peuple ruiné, l'Epirs a pris la résolution de défendre son sol el de ne livrer que des ruines fumantes à ceux qui semblent convoiter ce pays, Vide de ses habitants. » AVant de répondre h mon pays d'origine qui me faisait l'honneur de demandai mon concours, j'ai voulu tenter un derniei effort en m'adressant aux puissances. Ma tentative fut vaine. Maintenant les moyens pacifiques sont é(puisés.L'autanomie est dé clarée. Nous devons la maintenir. Déjà 1e sang a coulé, un des nôtres est tombé sous les balles des soldats grecs. Voilà le pre mier résultat d\ine pression exercée sut les Grecs. (c) Les Ëpirotes protestent Janina, mardi, 10 mars. Un meeting a eu lieu dimanche. Les habitants ont protesté énergiquement contrf les décisions des puissances et plus particulièrement, contre les mesures, du gouvernement, grec, qui cherche à empêcher par tous les moyens la lutte des Ëpirotes. Plu- a sieurs discours ont été prononcés. Des té-., e légranunes de protestation ont été envoyés a au Rcà, au gouvernement et aux àmbassu-e deua's à Athènes. r »* * e L'évacuation a commencé hier. ' Le dis-,t triât de Colonia a été remis à 1» gèitdar-r merle albanaise sans incident. (a) s •t L'Attitude de la Triple-Alliance ,t Athènes,. mardi, 10 mais, a Une communication verbale a été faite à s M. Venizelos, au nom de la Triple-Allian-t ce, au sfujcit die la communication du gou-3 verciement grec demandant diverses amé-S lioralions au régime de l'Epine. Cette com-t munication fut interprétée comme une acceptation des prétentions grecques, cepei> dan-t M. YemzeJos a réclamé des préci-- sions concernant les privilèges des coin-3 munautés religieuses, la liberté scolaire, l'emploi de lia laûigue grecque. 11 dernaji-dera en outre une rectification de frau-tière près de Kotitza, moyennant quoi il croit pouvoir rassurer las Ëpirotes annexés à l'Albanie. A la Chambre M. Thoolokis ayant préconisé une politique germanophile, M. Vc-nizelos démontra, tous les avantage, assurés à la Girèce et obtenus grâce à l'appui de la Uriple-Entemte, et notamment de la France. (.) Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE t AU PARLEMENT D'ALSACE-LORRAJNE ; Mardi après-midii, la deuxième Chambre 1 du Parlement d'Alsaoe-Loijraiue, à l'occa-1 sion de la troisième Isotuoe du budget, a - ouvert la discussion sur la politique géné-t rade. ■ Le dC-puté centriste Hauss est revenu sur " l'affaire de Saverne. Il s'est attaché à mon-' -treir combien dans cette affaire le peuple d'Alsace-Lorraine était resité incompris et méconnu et combien il a été offensé et in-_ sulit'é. 11 faudra, dit-il, que le nouveau gou-5 veamement sache sauvegarder l'honneur du peuple alsacien-lorrain. S'il ne veut pas 1 participer au travail de la Ligue de défense ^ qtui vient d'être fondée, il faudra tout au ' moine que son action soit parallèle à celle [ de la ligue. M est facile de vivre avec les ' Alsaciens-Lorrains. Il suffit de renoncer à " te politique des coups d'épingle. L'orateur insiste sur la nécessité pour le pouvoir civil de ne pas se laisser influen-" cea* par lie pouvoir militaire. Il est urgent ' que le gouvernement ne se laisse pilUs com-" mander non seulement par le général _ Deimling, mais par le moindre sous-offi-? cier. M. Wolff, du groupe progressiste, demande au gouvernement de préciser sa ; position vis-à-vis de la Ligue de défense ? die l'Aâsace-Lorraine et de donner au pays l'assurance que l'élément militaire ne sor-; tira plus de.ses attributions, M. Zimmer, du parti lorrain, voudrait ' que le gouvernement renonce aux mesures [ vexaitoires et demande qu'il soit plus large en accordant des permis de séjour aux étmamgiers et en donnant une plus grande importance à l'enseignement du français ' dans les écoles bilingues. M. de Roedern, le nouveau secrétaire d'Etat, prend alors la parole. Il affirme, i sans pouvoir faire une déclaration gou-; vern«mentale, qu'il sauvegardera les intérêts des associations lorraines en dissuoant leurs inquiétades. Enfin, il sera avec le ! peuple dans sa défense contre l'acrimonie d'Outre-Rhin. Le secrétaire d'Etat recueillit les bravos des députés en affirinant qu'il s'est déjà efforcé de redresser: certaines erreurs de Berlin. M. de Roedem affirme ensuite qu'an cours de la deuxième lecture du budget il a pu reconnaître le bie-n-fondé de beauoou-p de vœux exprimés par les députés. 11 fera son possible pour les réaliser. Il est d'avis que le gouvernement pourra agir .l'accord avec la Ctombre et travailler avec elle. |a) * '" * Dans son discours à la seconde Oliambre du Paitaneint, le baron de Roedern, secrétaire d'Etat, refuse de dévelop(par son programme, a,t t'en du quie ce programme ne peut être établi que sur la base d'une con-naisisonce plus précise de la situation. Le gouvernement s'est mis en rapports avec les milieux militaires compétents pour élucider les informations parues dians les journaux de l'Allemagne du Nord relativement à des attaquies contre tes -militaires. Ajprès enquête, les informations en ques-: tion seraient inexactes. D'ailleurs les fausses informations n'ont pas été inventées dans l'Allemagne du Nond. Au contraire, elles ont pris naissance, par suite de cer-1 tains besoins de nouvelles à. sensation, en Alsace-Lorraine même. Dans les grandes qwesitions politiques générales U n'y a pas lieu de s'attendre avec le Chancelier de l'Empire à des divergences de vues sérieuses à ta Chambre des seigneurs, mais il pourrait bien y en avoir jjour les questions économiques et administratives. (a) ANGLETERRE La « Venus » de Velasquez abîmée par une suffragette , Londres, mardi, 10 mars. La National Gallery a été fermée aussitôt après l'attentat èominis par la suffragette. Le public ne sera plus admis jusqu'à nouvel ordre. La « Venus » de Velasquez est connue sous le nom de <c Rokeby Velasquez » en raison de son long séjour à Rokeby, dans le comté d'Iork. Elle est connue en Esipagn-e sous - le nom- de u Venus au miroir ». L'attentat a été commis ce matin vers 10 h. 1/2. Un grand nombre de visiteurs se trouvaient en ce moment dans ta Galery, l'entrée du musée étant libre le mardi. L'attention du public fut attirée sou dain dans la salle où se trouve la « Ve nus » par un bris de glace. On vit aior-, une femme armée d'une petite hacbetti qui frappait à coups redoublés sur !e ta bieau. Oiî se précipita aussitôt sur elle mais elie avait eu le temps d'endommagei gravement la toile. 11 y a eu un moment di panique parce que le public craignait qui l'attentat lie fût que le commencemenl d'un coup de main concerté oontre les tré sors artistiques du musée. La suffragette, miss Marie Riohardson, a comparu aujourd'hui devant le tribunal dt Bowstreet ssous l'inculpation d'avoir caust à lu « Venus » de Velasquez un dommage de 10,000 livres. Elle a déclaré qu'elle avail tenté do détruire l'une des plus belles figures mythologiques pour protester contre le gouvernement, qui. selon elle, en arrêtant M"* Pan-klHH'st, essaie de détruire l'œuvre du plus beau caractère contemporain, (c) Dans la presse Londres, mardi, 10 mars. Le ti Times » annonce qu'en raison de la situation politique actuelle, son numére quotidien complet se vendra, à pairtir de lundi, 10 centimes dans le Royaume-Uni est 30 centimes sur le Continent. (a) CHAMBRE DES COMMUNES En déposant le budget de la guerre, le colonel SeeJy dit que quoique l'armée active soit en déficit de 8,000 hommes, il y a un excédent de 13,000 réservistes. En conséquence, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. D'autre part, on prépare activement les dispositions en vue de la mobilisation. On a maintenant un corps expéditionnaire de 162,000 hommes anmés et équipés. 50,000 hommes de ce corps peuvent, dans un délai de quelques heures, être prêts à se porter sur n'importe quel point 'du monde. On prend des mesures pour donner aux hommes sortis des rangs l'éducation nécessaire afin d'aï river au grade d'officier. Le système de publicité récemment établi a attiré sous les drapeaux un millier d'engagés volontaires de plus que pendant l'année 1913. Quoiqu'il manque encore 50,000 hommes dans l'armée territoriale, le recrutement a été cette année le plus important qu'on ait eu jusqu'ici. L'armée de rései-ve comprend maintenant 217,000 hommes. Enfin, l'entraînement des troupes a augmenté de valeur. (a) BRÉSIL Dans l'Etat de Ceara Rio de Janeiro, mardi, 10 mars .Selon line note officielle, étant' donné l'impossibilité de pacifier Ceara par des moyens normaux, le gouvernement prendra des" mesures extraordinaires prévues par la Constitution. L'ordre sera rétabli, le respect les lois assuré, conformément aux promesses faites aux habitants de Ceara et aux dévolu incombant au gouvernement fétléral. (a) BULGARIE La situation parlementaire Sofia, mardi 10 mars. Lee élections ayant donné au gouvernement unie solide majorité à la Chambre, il lui devient inutile de conclure des compromis avec les partis ccmstit-utionnefe d'opposition. (a) Les élections Selon des renseignements complémentaires, le gouvernement obtient 128 sièges contre 117 à l'opposition. (a) ESPAGNE Les élections Madrid, mardi, 10 mars. Voici les derniers renseignemenits officiels reçus sut: les résultats de3 élections législatives. Sont élus . 233 conservateurs, 80 libérau-XTromamaniates, 30 l&êraux-dé-inocnaiteis, 21 républicains de la coalition répmhlicaine-sociai-iste, 11 républicains-ré-fonmstes, 4 traditioninalistes, 5 catholiques. Les résultais de sept circonscriptions ne sont pas ertcove connus. (a) HONDURAS Incendie désastreux La Nouveilie-Orléans, mardi, 10 mars. Un télégramme sans fil de Coiba (Honduras) annonce qu'un incendie a détruit plusieurs pâtés de maisons. D'autres sont menacés. On évalue les pertes à dix militants die dollars. (a) ITALIE La crise ministérielle Rome, mardi, 10 mars. La u Tribuua » dit que M. GioUtti aurait désigné au Roi M. Sonnino comme étant le mieux placé pour recueillit1 sa succession. (e) Rome, mardi, 10 mars. La principale question qui se posera devant le nouveau ministère sera celle des mesures financières. Le cabinet Giolitti avait proposé à la Chambre tout un ensemble de mesures destinées à procurer au Trésor cent millions jugés nécessaires et parmi lesquelles notamment l'augmentation des taxes sur les suoeessions. M. Sonnino serait, dit-on, absolument opposé à cette dernière, mesure. Parmi les ministres actuels susceptibles de conserver leur portefeuille, on cite le contre-amiral Mille, ministre de la marine, et le marquis di San Giulàano, ministre des affaires étrangères. Certains députés favorables à l'idée d'un emprunt continuent à mettre en avant le nom de M. Luzzatti pour former le cabinet. (a) Rome, mardi, 10 mars. Oïl parie dans les couloirs de la Chambre de i la possibilité de former une combinaison ministérielle avec une majorité analogue à celle du cabinet Giolitti et dans laquelle seulement les radicaux seraient remplacés par les socialistes-réformistes,. :-e qui permettrait d'établir un programme le réformes économiques destinées à don-oer, dans une certaine mesure, satisfaction à la classe laborieuse. On laisserait ie cité la question cléricale. .(a) A LA CHAMBRE Séance de mardi M. Giolitti annonce qu'en raison de la situation parlementaire, le cabinet a remis sa démission entre les mains du Roi, qui s'est réservé de l'examiner. En attendant la décision du souverain, les ministres restent à leur poste pour l'expédition des affaires courantes. Sur la demande de M. Giolitti, la Chambre s'ajourne « sine die u. M. Giolitti a fait une communication semblable au Sénat. (c) MEXIQUE La bataille de Torreon Londres, mercredi, 11 mars. Unie dépêche d'El-Paso au « New-York Herald » alnnonce qu'une grande bataille a eu lieu près de Torreon. Les rebelles, qui avaient attaqué la ville, ont été battus. De chaque côté on déclare que l'enmeimi a perdu 700 tués et 700 blessés. Les troupes du général Huerta s'avancent en cinq colonnes. On raconte que Lui'z Torrassa, pour le-quell les rebelles demandaient, une rançon de 100,000 livres, a été mis en liberté par ordre du général Villa et qu'il est panti aujourd'hui pour El-Paso.. (a) MONTÉNÉGRO — La Skoupchtina a adopté la loi concernant la colonisation des nouveaux territoires. Cette loi contient des prescriptions sur la répartition des colons et sur l'aide à fournir à leurs efforts au moyen d'une banque hypothécaire qui va être créée. (a) RUSSIE —■ On mande de Saiint-Pétansbourg au ii Temps » : La commission qui s'occupe des questions militaires et maritimes à la Chambre, l'ancienne commission de défense nationale à la troisième Douma, a eu à son tour, après la commission du budget, à s'occuper du contrat pasisé par le ministère de la guerre avec la maison Wickeirs pour l'usine de Tsarytsine. Deux membres de oett-e commission ont fait remarquer que ledit contrat ne répondait nullement aux intérêts du Trésor. Il ressort des explications qui ont été fournies à la commission que la maison Wickers a exigé et obtenu du ministère de la gmenre la garantie d'un montant de commandes de 100 million/s. Les membres de la commission militaire et maritime ont demandé comment le ministère de la guerre avait pu signer un contrat pour 10, années quand les assignations de crédit doivent être votées par la Douma, qui peut les refuser. Les représentante du ministère n'ont pu fournit: d'explications à ce sujet. (a) — On mande de Kieff : Des manii-festa-tions ont eu lieu à l'occasion diu centième anniversaire de la naissance du poète petit-r-ussien Scliewtochenko. De nombreux agents de police ont parcouru la viiiHe, s'efforçont d'empêcher ta foule de chanter des chante révolutionnaires. Un grand nombre d'étudiants ont été arrèUte. Les écoles supérieures et l'Université étaiemt occupées par la police. A l'Institut commercial une bagarre s'eist prod/uite entre étudiants appartenant à deux groupe- m-p-rii.c «iii'ffv*iTwn f.Q t'a 1 TURQUIE Les Belges en Turquie (De notre correspondant) Gonistantinople, mardi, 10 mars. On ne sait rien ici dans les cercles diplomatiques sur le prétendu engagement de quinze officiers belges pour l'instruction et le commandement de la gendarmerie en Anatalie. De même est ignorée la désignation du général Déguise comme l'un des deux inspecteurs généraux qui seront nommés pour les deux zones d'insipection des réformes dans les six vilayets anatoliens visés par le projet russo-allemand dernièrement accepté par la Porte. Il est possible que des arrangements de cette nature soient actuellement envisagés par les cabinets des grandes puissances. Mais, jusqu'ici, rien n'a transpiré de oes rapports entre chancelleries, et tout ce que 1,'on dit à ce sujet est prématuré. Pour que des officiers belges reviennent en Turquie en plus grand nombre que ceux qui y avaient été engagés jadis lors des réformes macédoniennes, il faut que 'la France, qui est maintenant largement représentée dans la gendarmerie en Anatolie et qui pourrait encore étendre son rôle dans ce domaine spécial, consente à leur faire place. On admet pourtant a la Porte que des officiers belges puissent être nommés en Anatalie, car, en dehors des deux zones orientales d'inspection, il y a les autres, celles siur lesquelles ne se porte pas l'attention spéciale des puissances et où il faudra aussi réorgansier la gendarmerie. Quant, au poste d'inspecteur général des réformes, la Porte n'aiurait rien à objecter à la désignation d'un fonctionnaire supérieur belge si ce choix lui était communiqué. (a) Plaintes des Grecs ottomans Constantinople, mardi, 10 mars. Le patriarolie œcuménique ayant reçu des rapports de divers métropolites d'Asie-Mineure sur la situation économique que '.e boycottage crée aux marchands grecs otto-rnains a fait remettre au ministre de l'intérieur une relation des faits signalés. Il en demande la cessation . Le journal « Ikdam », commentant les faits cités par le patriarche, cherche à démontrer qu'il n'y a pas là boycottage. 11 pose en principe la liberté commerciale et le dévedopement économique musulman-favorisés naturellement par les coreligionnaires. Il reproche en même temps aux commerçants greœ d'attribuer devant l'opinion publique européenne une origine inexacte à leur union économique. Le journal ériiïmère las décisions prisés dans la réunion des dits commerçants et considère comme exagérée la menace faite aux négo-| riants européens d'arrêter toutes les. com mandes vu l'impossibilité de faire façe aux échéances. Le journal conclut qu'un certain réveil économique se manifeste dans l'élément musulman. (c) Constantinople, mardi, 10 mars. Le patriarche œc/uménique, qui avait fait une démairche auprès du ministre de l'intérieur, s'est rendu ensuite auprès du grand-vézir à qui il a également exposé les doléances des Grecs. On dit que le patrieir-che n'a pas reçii un accueil favorable. La Porte refuse au patriarche le droit de soumettra des griefs dans certaines affaires. (aj Les négociations turco-bulgares Constantinople, mardi 10 mars. Les négociations du traité de commerce turco-bulgare ont été repiises aujourd'hui. Suivant un communiqué officiel du burea»i de la presse les délégués se sont réunis ce matin et ont examiné les tableaux des importations et des exiporfationis turco-bulga* res. (a) Tremblement de terre en Arménie Constantinople, mardi, 10 mars. Suivant des nouvelles officielles émanant du ministère de l'intérieur, un violent tremblement de terre a été ressenti le 6 mars à Billis et à Ahlat. Dans cette dernière lo-i calité 142 maisons se sont écroulées. Deux enfants ont. été tués. Dans d'autres localités les dégâts sont également importants, (a) — On aimonoe de source officielle que Djiavid bey prend le portefeuille des finances en remplacement de Rifaat bey, qui devient président de ta Cour des Comptes. Djemal bey échange avec Mahmoud pacba le portefeuille des travaux publics contre celui de la marine. (a) — Rifaat bey, qui a quitte le ministère pour des raisons de santé, ainsi qu'on l'annonce officiellement, ne prendra pas la présidence de la cour des comptes. Un iradé impérial te nomme sénateur. (a) — On a payé un mois d'appointements aux fonctionnaires du ministère des finan> ces. (a) Lettre de Turquie (De notre correspondant) Le boycottage des commerçants grecs et arméniens. — L& lutte d'influences à SoBa. — Les Grecs de la Thrace bulgare. CONSTANTINOPLE, le 5 mars. Les négociants grecs et arméniens établis ici se préparent à demander un moratorium au gouvernement et, cela,, en guise plutôt de protestation contre le boycottage sourd dont ils sont l'objet de la part des Turcs et des musulmans en général. Ce boycottage, procédant d'une entente secrète qui s'est faite au lendemain de la guerre balkanique par suite de l'idée que les sujets ottomajis appartenant aux deux races susdites sont, au fond, des ennemis de la Turquie et qu'il n'y a rien à en attendre en cas de crise nationale, ne veut point cesser, en effet. Les commerçants susdits en pâlissent matériellement et moralement, car la suspicion qui pèse sur. eux les expose dans le présent et dans l'avenir. Aussi, est-ce de propos délibéré qu'ils songent à s'adresser au gouvernement pour le mettre, comme on dit-, au pied du mur. Si le moratorium n'est pas accordé, l'on doit, en bonne justice, l'aire mettre fin au boycottage sous peine die déchaîner une crise commerciale se répercutant dans le domaine fiscal à un moment où le trésor ottoman est déjà bien embarrassé. Dans le cas contraire, avec le moratorium, le boycottage pourrait, peut-être continuer pour quelque temps,, mais, aussi, avec les inconvénients que présente ce régime d'exception qui n'est partout qu'un pis-alleri Simultanément,l'on parle d'une démarche que feraient auprès de leurs ambassades les représentants de maisons allemandes et autrichiennes se plaignant de la situation commerciale actuelle en Turquie et signalant, les effets désastreux qu'elle peut avoir pour l'industrie de leurs pays. A la, veille de l'augmentation douanière de 't pour cent, ces plaintes sont évidemment, receva-bles. Il reste à voir si elles seront soutenues par les gouvernements, qui savent. que tout dépend en fait du comité Union et Progrès. * * * Selon des nouvelles de source diplomatique que la Porte a reçues dernièrement de Sofia, il se livre dans cette ville un combat acharné entre l'influence russe et l'influence austro-hongroise qui y domine depuis que le tsar Ferdinand a appelé au pouvoir les libéraux et nationaux-libéraux bulgares après avoir pris certains engagements dans son dernier voyage à Vienne. La lutte se poursuit surtout autour de l'alliance balkanique que la Russie veut, reconstituer en réconciliant Serbes et Bulgares de façon à ce qu'au moins les trois royaumes slaves forment un bloc, à défaut d'une alliance générale où entreraient aussi là Grèce et la Roumanie. La diplomatie austro-hongroise, appuyée sur l'Allemagne, s'efforce, au contraire,, d'attiser l'inimitié des dirigeants actuels de la Bulgarie vis-à-vis de la Serbie et de la Grèce afin qu'aucun accord ne soit possible et, en même temps, elle conseille à la Roumanie de ne pas se mêler des querelles balkaniques, l'antagonisme serbo-gréco-bulgare suffisant à' maintenir le traité de Bukarest. De Vienne arrive la même note avec l'annonce de certains préparatifs militaires poursuivis en grand secret et qui ne peuvent être dirigés .que contre la Rus-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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