L'indépendance belge

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s.n. 1914, 15 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844n86/
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S lO Centimes EN BELGIQUE ET A PARIS c 83' ANNÉE Vendredi 15 mai 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTIûî 1 rue des 3ablcs, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de ia Sours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE GELGIQUE. ilt an. 23 fr. 6 mit, lOff. 3 «ait, 5 f iUXEi,î30UHG(Br.-8J » 28 if. * .5 fr. " 8f lIBiSGEB » 45 fi. » 22 fi. » ttt ÉDITION HEBDOirADAiKS iiniercaiiaasli 6* d'Outn-miiri » r.VGLS, PARAISSANT LE MERCREDI Un an * SX franc mois ISS franc L'INDÉPENDANCE \° 13» Vendredi 15 mai 1914 Les annonces sont reçues l A BRUXELLES : aur bureaux du joifjfri* A. PARIS ; ii, place de la Bourse* A LONDRES : chez MM, Jonn-F, Jones <5 G3, ï& ^ Snow Hill, E, C.; à l'Agence Havas, n° li2^k Cheapsicie E, G. ; et chez Neyroud <& Fils, IM Soa 14-48, Queen Victoria Street, et T. B. Browne^ î.td, n° 403, Queen Victoria Street. §l AMSTERDAM : chez jS'ijgn & Van ûitmar, Rokio, g*' & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 113, jjfcft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et EiX SUISSE, aui Agences rie la Maison Rudolï Moss^ ]ft ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milant Turin et Rome. trois icrnoNs PAS JOUR, — SE PAGES BELGE «ftSr&YAXIQff SAS LE PHQGBES - Édition du matin JLujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. - La situation à Tampico. — Pronostics. En Allemagne. — Le débat au Reichstag. — Discours de M." yon Jagow. — La loi sur les jésuites. En Albanie. — La commission de délimitation.En Autriche. — Importante entrevue h Carlsbad. — Les délégations. En Italie. — Nouvelles secousses sismi-ques.En Turquie. — Ouverture du Parlement. Lettre d'Autriche. Quelle sera l'attitude des socialistes à la Chambre ? En France. — Les iraudes électorales cléricales de Lille. — Fermeture de l'établissement congrégeiniste d'Annappes. — Nouveaux détails. — Les cartes d'électeurs seraient îausses. — La prise de Tazza. En Belgique. — La droite et la réforme ■ électorale. Chronique mondaine. Les théâtres à Bruxelles. Les théâtres à Paris. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de 1a lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépèches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édi-îion, publiée le matin, BRUXELLES, l\ mai Revue Politique Nous disions hier que dans les conditions où le problème se trouve posé, il semble bien difficile que la médiation .des, Républiques de l'Amérique latine .donne des résultats à bref clé-lai en ce gui concerne le conflit entre les Etats-Unis et le Mexique. Pourtant malgré les .difficultés auxquelles on se heurte, malgré les incidents qui viennent chaque jour compliquer la situation, on affecte à Washington beaucoup d'optimisme. A l'issue d'une conférence tenue mardi ù la Maison Blanche et à laquelle assistaient les membres du cabinet, le président Wilson aurait exprimé sa conviction que la médiation aboutira. Il faut souhaiter que le président des Etats-Unis ne se trompe pas, cette fois, dans ses calculs politiques, et il no l'ait aucun doute que le gouvernement de Washington désire une solution par la médiation, tout en escomptant la chute du président Huerfa, sous les coups répétés que lui portent les constitutionnaiistes, avant que les négociations aient donné un résultat positif. En fait, les Etats-Unis se trouvent pris à leur propre tactique : la politique du président Wilson tendait, simplement à intimider le général Huerta, mais celui-ci ayant résisté à toutes les pressions, il a bien fallu aller jusqu'au bout et 'intervenir _ au Mexique. Par l'enchaînement des événements, cette, intervention peut, entraîner les Américains dans uns aventure grosse de conséquences mauvaises, cai tout, n'est pas dit par la simple occupation de M Vera-Cruz, et tout ne sera pas dit paî la prise de Mexico. Le présidenl Wilson voudrait naturellement ne pas se laisser acculer à cette extrémité, U conquête et l'annexion du Mexique il é-t-ant pas dans ses intentions. Il se trouve emporté trop loin par son premiei élan et, surtout, il se trouve paralysé dans lu politique générale des Etats-Unis par cette aventure mexicaine. C'est là qu'est actuellement le poinl sombre pour le cabinet de Washington Par son intervention au Mexique, le; Etats-Unis ont perdu la liberté de leurs mouvements dans toutes les autres questions internationales, et il se trouvé _ ce qui était inévitable — éjue d'autres puissances cherchent à profiter des circonstances pour s'assurer des avantages qu'elles n'auraient pas osé poursuivre si le gouvernement de Washington disposait de tous ses moyens d'action. La fameuse doctrine de Monroë risque ic: d'être plus d'une fois mise en échec C'est l'Allemagne qui fait la première tentative qui puisse être désagréable aux Américains : .le ministre d'Allemagne à Port-au-Prince a négocié avec le gouvernement haïtien un arrangemen aux termes duquel l'Allemagne conseil lirait indirectement à Haïti, par l'intermédiaire d'une compagnie de n.àviga tion, un emprunt de dix millions con Ire la cession d'une station de cliarboi allemande au môle Saint-Nicolas et l'in stilution d'une commission de contrôli des douanes haïtiennes sous la directioi d'un président allemand. L'Allemagn prendrait ainsi pied à Haïti alors qu'oi sait parfaitement que les Etats-Unis son Hostiles à toute action de ce genre d' la part dés puissances européennes dan les pays d'Amérique. En d'autres temps on eut vu le cabinet de Washingtoi proteste:- énergiquement contre cette action diplomatique de l'Allemagne; er raison de ses soucis actuels au Mexique, il hésite à prendre une altitude net-U et à maintenir lermement le point de - vue traditionnel américain. Sa faiblesse est évidente. Un journal américain, le « New-York Herald », dit, que les ifafor-i mations reçues montrent que tous les pays du littoral de, la mer des Caraïbe: . marquent un mépris croissant-pour les injonctions des Etats-Unis : meme Panama refuse d'exécuter ses conventions avec les Etats-Unis, et le secrétaire d'Etat, M. Bryan, ne veut pas exercei une pression. Ce sont là évidemment des indice; graves quand on prétend, comme les Etats-Unis, exercer une véritable tutelle i politique sur tous les pays d'Amérique, et le prestige du gouvernement de Washington pourrait s'en ressentir assez dangereusement. Chaque fois que les gouvernements de Rome et de Vienne s'appliquent à resserrer les liens qui les unissent, des manifestations se produisent-, soit en Italie soit en Autriche, qui démontrent que les sentiments des deux nations l'une à l'égard de l'autre se concilient difficilement avec les intentions des deux gouvernements. A ce point de vue, la récente entrevue du comte Berchtold et du marquis di San Giuliano a eu d'assez tristes lendemains : de violentes manifestations antiautrichiennes ont été organisées par les étudiants dans plusieurs villes italiennes, et les journaux , ont même rapporté qu'un drapeau autri-; chien aurait été brûlé : ce fait a été ofi'i-. ciellement démenti, mais l'énergique ré-. pression des troubles à laquelle a dû ' procéder la police italienne, notamment 1 à Catanzaro. prouve suffisamment que i les manifestations antiautrichiennes fu-, rent- très violentes. Il ne faut donc pas s'étonner que ces incidents aient eu un écho dans les milieux parlementaires des deux pays. A la Chambre italienne,: M. Salandra a été interpellé .sur la façon dont, la force publique réprima les .manifestations, et il a dégagé la responsabilité clu gouvernement en déclarant formellement qu'il : ne tolérerait pas le renouvellement de semblables démonstrations. A Budapest, i au coûts de la séance de mardi de la Délégation hongroise, le comte Berchtold, interpellé, a déclaré que l'importance dès manifestations antiautrichiennes en Italie avait été exagérée et qu'il espérait que la conversation engagée à ce sujet ' avec le gouvernement italien donnerait ' des, résultats satisfaisants. En Italie, le ; gouvernement désavoue nettement les J manifestations ; en Autriche-Hongrie, " de gouvernement s'applique à atténuer ' l'effet, produit, par ces manifestations. [ Les deux gouvernements sont donc dans 5 leur rôle puisqu'ils ont partie liée dans s le . domaine international, mais tous 1 leurs efforts ne parviennent pas à dis-1 simuler le manque de confiance récipro-" que et le manque de cordialité qui carac-" térissnt les relations entre les deux na-■ tions. Le Mexique et les Etats-Unis . • —.——. A TAMPICO Washington, mercredi, 13 mai. 1 Le contre-ami,rai Mayo rapporte qu'à - 2 -heures, aujourd'hui mercredi, les deux - canonnières iédérales mexicaines «Bravo; 1 et itSaragosai) ont quitté la rivière Panucc 1 a Tampico et ont mouillé près des vais- - seaux de guerre étrangers. I.es officiers de marine étrangers consi-: .eren-t ce départ comme un signe que les r ré baltes sont sur. le point d'entrer à Tam- - pico. 3 Une dépêche envoyée une heure plus t tard par l'amiral Mayo indique que les fé-3 déraux ont commencé ù. évacuer Tampicc i à I heure de l'après-midi. -D'autre part, 1' « iivening Mail » de - New-York publie une dépêche de Wasliing-r ton faisant connaître que le ministre de la 5 guerre, M. Garrison, a dit aujourd'hui à - une délégation de réfugiés que l'administration espérait que les forces constitution- t nalisles entreraient (Jons que!que£»-7wi:s'ei • complète possession de Tampico et qu'on 3 a lieu de croire qu'elles protégeront les 5 Américains désireux de ; «tourner aux ex-; ploîtati'ons de pétrole. (a; 3 Opinions et pronostics New-York, mercredi, 13 mai. ' Un diplomate français bien informé de? choses du Mexique exprime sur l'attitude du général liuivta une opinion semblable j a celle de M. O'Shuugnes-jy. Il ajoute que ié président Wilson a cependant toujours j une très grande confiance dans l'issue des , événements. Le Président se' montre persuadé qu'il parviendra à une solution paî ^ une politique d'attente vigilante sans' avoii I i recourir aux armes. Il'faut remarquer à ce sujet que dans le discours prononcé aux obsèques des morts ramenés de la Vera-Crnz, le Président i déclaré que c'est u.n honneur de mourir ai ^ cours d'une guerre faite pour le bien de ■ 'iumanité. ,, On ■ - '■!!-' i" que les troupes amérirai r, nés pourraient parvenir assez aisément ? n Mexico, mais que les fédéraux se reforme n raient ensuite et commenceraient une I ue-rre de guérillas qui rendrai' la situa-e lion intenable. (a s Washington, jeudi, 1-i- mai. î. Le rapport du contre-amiral Mayo sur 1. n prise cie Tampico relate que les rebelles fu ,c- rent. obligés de continuer la lutte jusqu'à! ;n cœur du la ville et qu'hier dans l'après-mi u di, juste au moment où on recevait la non •te veilé de la chute de Tampico, une fusiliad; :le violente se. poursuivait sur la Plazza, tan se dis que. les grosses pièces de siège cont.i le lisaient de.se faire, entendre. ,r- Le rapport du contre-amiral Mayo. n'< eg mentionne ni les pertes en hommes, ni le: eg dommages matériels. D'après e^tains es agents des rebelles, les fédéraux battent ei a_ retraite'le long de la voie ferrée, espéran ls atteindre-Pachula et regagner ensuite indi re rectement la capitale. Les rebelles sont el. maîtres de la voie ferrée de Tampico1 £ Monterey. Le département d'Etat a entamé imirié diatement des négociations afin d'obtenii je des rebelles qu'ils permettent' aux étrangers de retourner dans la région des ppiU de pétrole. . Le département dit également que le général G-arcia .Pena a remplacé le généra Mass comme commandant des fédéraux p je fa Vera-Cruz. ls tâouvefies de i Etranger t ALBANIE gj La commission cie délimitation «2 Rome, mercredi, 13 mai. ii- L'île note officieuse Uit :'La nouvelle pu- r- uuée dans la « Neiie Freie Presse » con- i- cernant des dissén's-ons ' et la suspension x îles travaux ae'la'commission d-é a-tsrimita- •i- tion du nord de l'Albanie-est inexacte: Des i- divergences ont. s-urgi entre'les délégués, é- mais non sur des'questions de'fond. (a; ft EN EPÎRE le Durazzo, jeudi', 14 mai. .1- Le prince Bibdoa est arrivé ici hier appelé'par le prince d'Albanie. On dit qu'il la ?s ,éte de 3,UU(J hommes environ, réunis dans ;S le nord de la principauté,' il va se rendre s. dans l'Albanie du'sud pour y renforcer les a troupes du gouvernement. (a) et ALLEMAGNE ;'i AU REICHSTAG le Le P^eichstag discute le budget des ccdo- I nies. Le secrétaire d'iitat, docteiir S.olt, dit j que le .nouveau Kamerun est un pays fi-i--.g tile dont l'acquisition est importante pour n l'Empire. L'orateur propose à-ceux qui re-H présentent le territoire de la Sangha comf1 me continuellement inondé l'exemple delà j[ Nigeria, pays marécageux, que les Anglais ]p transformèrent-en une colonie florissante. 3S Nous voulons, dit-il, faire la même chose p dans la Sangha. La maladie: du sommeil y b], règne et noua avons obtenu déjà des suc-- cè's dans la lutte contre le fléau. Aucun je Européen n'a succombé. Nous espérons ar-!g river à anéantir la maladie. (a) s- * * 0- Le budget des affaires étrangères Discours de M. vori Jagow 1- Au coiu's de la discussion en deuxième lecture du budget des afiaues. étrangères, * M. von Jagow, remplaçant le chancelier de l'Empire, prend la paroie. Depuis le uernier discours du chancelier .ci, dit-il, la detente genéràie en Europe a iait des progrès. Nous espérons que la li-S uiddation de la situation créée par la crise «es Balkans est désormais ■ assurée par l'acceptation par les intéressés des décisions de 1-onut'es et de. Bukarest comme oase de la paix. Il faut ardemment souhaiter qu'aucune des parties ne mettra obsta-;'à cie à l'exécution de ces traités, et que les ix difficultés inévitables dans un si .grand bou-01, reversement s'arrangeront à l'amiable, co M. von Jagow espère que la régénération .s- de i'Eiupii\; ottoman aunne pourra éire que favorisée et que le régime de, la paix ;i- parmi les divers éléments des territoires es nouvellement partagés arrivera à s'établir n- pratiquement. M. von Jagow se réjouit de l'acceptation ùs par la Turquie des conseils des puissances ;é- louchant lés réformes en Arménie. Nous co travaillons, dit-il, dans la mesure du possible au maintien de la paix dans- les Balle kans.Les.difficu.tés rencontrées par lenou-g. veau souverain d'Albanie n'ont, rien d'im-la pré/u. Le.retrait des troupes grecques de à l'Aloanie méridionale et la médiation de la ;s. Commission de contrôle entr e- les insurgés n. et le gouvernement albanais laissent es-., pérei- que le calme s'établira lè aussi bien-jn tôt. 11 n'y a aucune raison de croire que 'a oS consolidation progressive de l'Albanie soit x. une utopie. à) Si nous jetons un coup d'œil rétrospectif oiir ics événements des Balkans, nous pouvons constater avec satisfaction qu'on a pu jusqu'ici, grà'è à l'action décidée et à l'entente de la Triplice, ainsi.qu'à l'accord amical avec l'Angleterre, la Russie et la -|J- Krar.ee, défen 're entièrement les intérêts "<! légitimes des monarques alliés. (Applau-116 dissements.) ,rs M. von Jagow loue l'attitude sage, me-cs surée et médiatrice de la Roumanie; la sa-■r" gesse de son souverain est une garantie ar qu'il persévérera dans sa politique et que, 111 d'accord avec ses anciens alliés, i! collaborera au maintien de la paix établie par les i0 décisions de Bukarest et de Londres. (Vifs 'ts applaudissements.) 1 Les principes qui nous ont. guidés jus-lu qu'à présent resteront aussi les nôtres dans c'p avenir. Sans méc. nnattré ies droits el les "itérèts des autres puis-arices et une "' nieine sympa!hie pour le développement A les Etats balkaniques, nous serons te». |p iurs prêts à défendre énergiquement no no a'opres intérêts et ceux de nos allié.-, lo [a" uirs où et qiuind il y aura motif de •a' dre. (Vifs applaudissements,) M. von Jagow continu^ : Nos rapports la ivec la Russie ' ont, ces temps derniers, 'u- oeaucoup préoccupé l'opinion publique. Le i chancelier, regrette tout particulièremen • (Je ne pouvoir vous dire lui-même ca qi • suit : Uns condamnation contre les aére r Hautes allemands a, ces temps derniers ■ produit une vive sensation. Nous avon prie le. gouvernement russe de nous con muniquer'-ies dispositifs du jugement. Ju: 1 que-là, je ne puis m'étendre davantage su 1 cet-té. affaire. Incontestablement, le mauve -mênts germanophobe déjà ancien d'un 1 partie de la presse russe s'est, ces temp derniers, accentué toujours davantage. (Vif mouvements,d'attention.) El a provoqué un campagne presque systématique sous le formes Jes ptos diverses. Ceux qui entre tiennent cette campagne ne peuvent sV tonner que, finalement, l'écho leur répon ce qu'on leur a crié. (Vifs applaudisse ments.) Mais te gouvernement impérial 11 peut être rendu responsable de certaine manifestations- individuelles dans la press . allemande. La réaction en Allemagne a ét la suite de l'action qui avait commenc dans une partie de la presse russe M. von Jagow croit voir la cause de ce état de choses dans l'hostilité de la press étrangère, qui..est toujours prête à utilise pour ses fins telle eu telle manifestatio d'officier de réserve trop zélé ou d'associé tion d'un patriotisme un peu débordan Je ne puis que rappeler ce que le chancelle a di t ici il y a un an : Nous ne connaisson aucune opposition de fait qui pourrait en pêcher l'existence pacifique, l'un à côté d l'autre, des deux empires allemand et rus se, De même, les difficultés commerciale qui pourraient prochainement surgir s régleront avec du bon vouloir des deux ci tés. Il paraît d'autant plus condamnable d provoquer un antagonisme artificiel e d'exciter les passions nationales. (Apprc bation.) A notre époque extra-nerveust avec l'infl-u-enoe de la presse sur la mente lilé des peuples, c'est jouer avec le fet (Nouvelle approbation.) Une telle irritatio mutuelle n'est pas propre favoriser un liquidation ■ avantageuse des affaires cou rantes, mais j'espère que les efforts de deux gouvernements réussiront à endigue ccs courants dangereux. L'opinion que le intérêts des deux pays seront sauvegardé de la meilleure façon par des rapports d bon voisinage est juste et est approuvé pa l'Histoire. J'ai des raisons de supposer qu le gouvernement russe est également dis posé, malgré les menées que j'ai signalées à tenir à ces rapports de bon voisinage. Le secrétaire d'Etat dit ne pouvoir rie' ct'ïiîmiiniqfier au sujet des négocierions' e: cours en Orient. ,Iss n'ai rien de nouveau ajouter à ce que.j'ai dit lors de la.premièr lecture; du budget sur les négociations ave l'Angleterre. Elles se poursuivent des deu. côtés dans l'esprit amical qui règne, d'ai leurs, on dehors de cela, dans nos pela tions avec ce pays., Nous avons eu auss lies négociations avec la France, Bien qu'e les fussent en première ligne d'ordre f: nantie,r. et technique, je émois cependanl an point de vue politique, pouvoir me fél: ci-ter de ce que nous sommes arrivés ave notre voisin occidental ù une entente qi fait disparaître les motifs de friction. Touchant le Mexique, M. von Jagow re grelte les dommages subis par les inté rêts allemands. Les démarches prêkmina. res sont faites, dit-il, pour présenter de réclamations dès que l'ordre sera rétabl. M. von Jagow rappelle l'accueil fait dan l'Amérique du Sud au prince Henri d Prusse, accueil qui témoigne que les Répi biiques sud-américaines sont convaincue de Ta sincérité du désir, de l'Allemagne d 'développer ses intérêts économiques dan ces pays sans arrière-pensée politi [ite. M. von Jagow termine en disant : J vous demande, Messieurs, votre appu Nous travaillons de toutes nos forces au deux grandes taches qui nous incombent assurer la sécurité de l'Allemagne, qui s trouve élans une situation géographiqu qui n'est pas précisément heureuse, et dé velopper nos rorces économiques et civili satrices. Nous n'avons aucune raison d mépriser lé succès.(Vifs applaudissements. Discours de M. Wendel Le député socialiste M. Wenuel reproch, aux. déclarations de M. von Jagow de n rien- apprendre qui ne soit déjà connu d tout le .nonde. Le ne sont pas les soldai, et les cuirassés qui rendront au prestig» de rAlieniagne ce que l'affaire de Savent iui ei ôté. L'orateur critique la création artificielu de. l'Albanie: et l'envoi de la mission Limui -von .Sanders à Constantinopie. L'Allema gne est atteinte en ce moment d'une sort, de phobie de la légion, dit l'orateur. On r cependant. constaté officiellement qu'il n'; a pas de racolage français en Allemagne. L'orateur déciare que les socialistes veir lent la paix avec la France. Le peupl français ne veut pas davantage la guerre On peut dire qu'il n'y a pas de Vosges,mai sèu ement des poteaux-frontière entre le: deux peuples, et si de l'autre côté des Vos ges on crie « Vive l'Allemagne I » moi, ji crie « Vive la France!» (Applaudissement; sur las bancs socialistes. Rires ironique: sur les autres bancs.) Discours de M. Spahn Le député Spahn, du Centre, prend U parole. Il défend les mesures militaires prises par l'Allemagne. L'Allemagne ni prétend pas à l'hégémonie, mais elle veu être à la tété de i, civilisation. Son urmé< est une garantie de paix. La Triplice est in dispensabie et spécialement l'alliance aus ,-allemande est une nécessité vitaie pr»u Allemagne* L'orateur recommande un accord av-i ,ng;cterre qui, en particulier, pourrai 1er l'Alleu: igne ù combattre les projer • la Russie contre l'intégrité teiriloria'i e la Chine. La liip.c-Entenle n'arriver, ■s, selon lui, ù fa.re dispar aître les oppo lions i -onciiiabbs qu'elle contient dan; ■on sein, mais, malgré cela, la Triple-En .ente enserre maintenant l'Allemagne noi seulement à l'est et à l'ouest, mais auss iu cord. d ANGLETERRE CHAMBRE DES COMMUNES ' La Chambre .vote les articles du billabc j5 lissant le privilège qui permettait à unm£ ' me électeur de voter dans plusieurs cii conscriptions lors d'une même élection, (a : AUTRICHE-HONGRiE s La santé de François-Joseph s Vienne, jeudi, 14 mai. e L'Empereur a eu une bonne nuit. Le s symptômes de catarrhe restent inchangés - mais l'état général est complètement .satis - faisant. (a) Importante entrevue e Carlsbad, meroreeli, 13 mai. s L'entrevue qu'ont eu hier le général d e Molkte e tîe général de Iloetzenelorf, che é d'état-major de l'armée autrichienne! pa & ralt avoir eu une sérieuse importance. Le général de Hoetzendorf est arrivé i t (i heures du soir, venant de Vienne, et es e reparti à minuit. (a r q Un noble condamné pour vol et chantage Vienne, jeudi, 14 mai. r Dans le procès contre le baron Heni s StralendoiTf et la femme de chambre Boejt; - pour vol du journal de la comtesse Ver: e E&terhazy, vol commis dans un but d :- chantage,Stralendorff a été condamné pou s vol et chantage à un an de cachot et à li e perte de ses titres de noblesse. La femm. - de chambre a été acepiittée. (a) 1 A LA D£L£CATI0N AUTRICHIENNE Le rapport présenté par le marquis d< ' Bacqueheim sur le budget des affaires étran gères expose que la commission de la dé • légation a constaté avec satisfaction qui 1 le ministre des affaires étrangères a réus e si par ses efforts à conserver les bienfait: de la paix. s Le rapport dit aussi : Le pays a vu.avei satisfaction M. Doumergue affirmer dan: s un discours qu'il prononça à. la Chambri 3 française le 10 mars que l'Autriche-Hon s grie était un élément de paix et de tran r quiilité en Europe. Ces paroles empreinte: e de sentiments amicaux méritent d'être no tées avec sympathie. (a ' ITALIE ^ Ls président du Conseil albanais à Rom< i Roms, jeudi, 14 mai. e Le président du conseil albanais TUrkhai c pacha est arrivé. Il a été reçu par M. Bar £ basso, chef de cabinet du marquis di Sein . Giuliano. (a Election annulée i Rome, mercredi, 13 mai. La Chambre, sur la proposition unanim - de sa commission de vérification des pou , voirs, a annulé à l'unanimité l'élection di - général Umbriaco dans le collège de Va-11: e Lueiana, à cause de la pression religieusi 1 exercée par les prêtres qui dans la chaire dans le confessionnal et dans les maison: - prononçaient l'excommunication contre le électeurs qui voteraient pour . M. Talamo - adversaire du général Umbriaco. (a Nouvelles secousses sismiques 3 Catane, mercredi, 13 mai. 2 Le directeur de l'observatoire géodyna mique annonce que deux secousses d, g tremblement de terre, qui n'ont pas caus „ de dégâts, ont jeté la panique parmi le , populations de Lanquelossa, de Randezzi et de Hineo. j Le cratère de l'Elna continue à émettr-une quantité de cendres mêlée à de la fu ^ mée (a : Catane, jeudi, 14 mai. 3 Cette nuit et ce matin on a ressenti à Mi j lo, Lingua, Glo?so, Santa Venerino e " Giarro des seoousses réitérées de tremble ment dé terre, dont quelques-unes fortes , Elites ont produit une vive panique parm ', la population, mais elles n'ont causé au cun dommage. L'Etna continue à lancer de la fumée e des cendres. L'Etna a détruit cinq mille maisons Home, jeudi, 14 mai. Selon le professeur Ricco, directeur de l'observatoire de l'Etna, la récente catas trophe est due à un écroulement intérieui qui s'est produit dans la partie orientale île l'Etna .La ville de Catane eût été près, que entièrement détruite si te phénomènt s'étnt manifesté au sud. C;s écroulements intérieurs provoquenl ' toujours une recrudescence d'uctivité du volcan; aussi peut-on craindre une véritable éruption de l'Etna. L'observutoire -a eu tous ses intruments détruits; il est resté lui-même Intact grâce a sa construction antisismique. Ls nombre des maisons détruites s'élève à 5,000; la plupart sont de petits bâtiments .nés seront reconstruites en bois, selon es principes antisismiques. ta RUSSIE Contre l'acooiisme Saint-Pétersbourg, mercredi, 13 mai. 1 Le conseil de l'Empire a adopté un pro jet concernant les mesures à prendre pour la tempérance chez le peuple et fixant. U ' dépense annuelle de l'Etat à 10 millions ai jeu de 20 millions proposés pair la com îission. (a La nationalité russe Saint-Pétersbourg, mercredi, 13 mal. Le ministère de l'intérieur a élaboré ui ojat de loi sur les conditions d'acquisi on et de perte des droits de sujet rus-e. On demandera aux étrangers la re îonciation préalable à leur nationalité porn /quérir la nationalité russe. Tout étran ger devra vivre en Russie cinq tins. Lr nationalité est étendue ù la femme et à se: enfants mineurs. Le druit est fixé à f0( i roubles par famille. Les étrangers ayant aeguia la nations Eté russe seront inscrits comme petiti bourgeois ou paysans s'ils ne possèdent pas des étroits à la condition supérieure. Ils seront appelés à l'accomplissement ef* . fectif du service militaire en Russie. (a) Le 1er mai russe ' Saint-Pétersbourg, jeudi, 14 mai. A l'occasion du 1" mai environ 50,000 ouvriers des usines Poutiloff, Obuchow et d'autre,s établissements plus petits se sont mis en grève. Plusieurs ouvriers ont été 3 blessés au cours de la répression d'une tentative de manifestation. (a) TURQUIE L'ouverture de la session parlementaire Constantinopie, mercredi, 13 mai. Aujourd'hui, dans une réunion prépara» 3 toire, les députés-unionistes ont choisi pou: f présielent. de la Chambre Hallil bey, député ■ de Castamani; pour premier vice-président, l'émir llali pacha, député de Damas; com-t me second vice-président, Hussein Djavid t bey, député de Constantinopie, et, pour lea-) d?r. du parti unioniste, à la Chambre, Seiei bey, député do Smyrne. Dans les milieux renseignas, on affirme que si le eliscours du Trône rejette la responsabilité de la guerre balkanique sur la i cabinet présidé par. Mouklilar pacha, Kia-' mil pacha et les députés unionistes de-i manderont que les membres de ce cabinet 3 soient traduits devant une Haute Cour. Talaat bey arrivera cette nuit. Envef i paclia est attendu demain. î On attend aussi demain les ambassadeurs de Russie et d'Italie. Les sénateurs Ba.tzatia,. roumain, Poppo-vieil, serbe, et'Tiikohh, bulgare, présenteront leur démission au Sénat. (a) SERB5E A LA SKOUPCHTINA A ta Skoupchtina on a repris aujour* d'hui la discussion de l'interpellation re!a« livé au mécontentement 'parmi les officiers., M. Drakovitcti, député jeune-radical, a présenté un ordre du jour insistant sur la nécessité de maintenir la concorde dans l'armée et'de faire rc-speoter la suprématie du pouvoir civil. M. Paehitch, ministre de l'intérieur, esl - venu déclarer de son côté qu'il n'existait ) pas de mécontentement parmi les officiers. Il a ajouté qu'en dépit de leur programme démocratique, les jeunes-radicaux, j, par_ leur, attitude,, se .sont "éclarés en fa* veor du régime militaire. La séance a été ensuite suspendue. A la reprise, l'assemblée, ' par 77 voiï contre 50, adopte l'ordre du jour pur et simple présenté par M. Yankovitch. La séance a été ensuite levée. (a)' - . ■ TSi lettre d5ls!tri^ho I U I1U1I IUIIU (De notre co-i ■espondant.) > Une éventualité prévue. — La vacance du 3 Trône et les prophètes de malheur. — ■ Los prétendus copartageants de la ma. ) narchie austro-hongroise. — Une fantasmagorie. — Le Roi est mort, vive le Roi i — « Si l'Autriche-Hongrie n'existait pas, il faudrait l'inventer ». ; VIENNE, 9 mai. ! Si tout ne trompe, pas, à l'heure où ja J vous écris ces lignes, i'enipereur-roi 5 François-Joseph est définitivement hors ^ de {langer. A vrai dire, il ne semble pas avoir été très sérieusement menacé, ' puisque, au cours de son indisposition, il n'a presque rien changé à sa manière de vivre, se levant régulièrement il , 4 heures, travaillant toute la matinée à ' l'expédition des affaires d'Etat soumises à son approbation et, dans l'après-midi, j donnant, comme à l'ordinaire,, audience . aux personnes qui. avaient, à lui parier» Néanmoins, étant donné son âge avancé,. I une affection bronchique d'aussi longue durée n'a pas laissé que d'inquiéter vivement l'opinion publique. Et ainsi, une fois de plus, on a eu la preuve éclatante de la sympathie profonde et de l'énorme popularité dont. est. l'objet, tant, en eleçà qu'au delà de la Leitha, ie monarque austro-hongrois. Je constate ici un fait universellement connu, sans me croire obiigé de le commenter.On peut admettre, vu surtout l'excellente constitution dont il est doté, que l'Empereur-Roi vivra encore des années. Mais, enlin, la vieillesse, c'est la vieillesse. Elle accorde parfois des sursis : jamais des congés illimités. François-Joseph, qui esl, présentement, dans sa quatre-vingt-quatrième année, s'approche donc de plus en plus du ternie de sa longue vi». 11 est, par conséquent, permis d'envisager l'hypothèse de la vacance du Trône. De cette vacance, plus ou moins prochaine, on s'occupe depuis lc igtemps déjà, moins ici, où tout le monde croit et espère en une longévité exceptionnelle du souverain, que dans certains milieux étrangers. Des publi-- cistes, à mon avis insuffisamment in-formés et peut-être aussi trop-exclusive-[ ment dominés par des préventions, n'ont . pas hésité à prédire la dislocation de. la ! monarchie austro-hongroise comme devant coïncider, plus ou moins, avec la disparition du vieux monarque. Je n'offusquerai sûrement pas vos lec-1 teurs avertis en disant, sans vouloir ■ d'ailleurs désobliger personne, que cette prédiction est une extravagance qu'on ne devrait pas rencontrer sous la plume • d'écrivains politiques sérieux. De fait, la dislocation, ou si l'on pré-r fère, le démembrement de la monarchie r austro-hongroise, en admettant que cela • signifie vraiment quelque chose, ce dont on peut douter, ne pourrait signifier ■ qu'un partage. Un partage, soit, mais

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