L'indépendance belge

1071 0
13 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 13 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xh7j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

I gSèinc année. No 242 L' INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT; 15 CENTIMES (HOLLANDE; 6 CENTS) iïSKfS&ïoisss^Si »■ 'itUEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.i \ 2 3 g-"7 £ SAMEDI 13 OCTOBRE 1917. A£ En vente à Londres à 3 h. le vendredi 12 octobre. A f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. .1 ABONNEMENTS 4 j MOIS. 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRES, l ! AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION .Vendredi, midi. Les opérations sur le front des Flan-L 011t été contrariées par de fortes pluies tombées pendant la nuit do lner-jredi à jeudi. Le temps s'est remis au beau et les aviateurs, dont lp rôle devient le plus en plus important, ont pu reprendre l'air, prenant des pichés sur état des positions ennemies et servant d'observateurs à l'artillerie. Celle-ci se ivre depuis quelques jours à un contre-lattage vigoureux des batteries alle-oaudes, auquel l'artillerie belge parti-ipe d'une façon très active et très ef-ective.Les aviateurs britanniques se montent particulièrement entreprenants, le ne laissent aucun repos à l'ennemi, u'ils harcèlent dans ses cantonnements t bivouacs, et l'audace des hommes-vo-a,nts est telle qu'ils s'attaquent même ux servants des canons contre-a vioiTs >rsque le tir de ceux-ci devient trop énant. Quant aux combats aériens, ils sont avenue quotidiens, et le joiîr n'est pas loigné où nous assisterons à de véri-ables batailles livrées dans les airs. Déjà j communiqué de Berlin fait allusion à n engagement aérien dans le secteur de oimebeke-Zandvoorde, auquel, s'il faut n croire nos ennemis, ne participèrent as moins de 80 appareils. Les Allemands disent avoir abattu rois appareils et le dernier communiqué iritannique signale cinq avions allemands mis hors de combat contre quatre iritanniques manquant à l'appel. [ Us disent-, 'd'autre part, avoir descendu 1 ans le courant du mois de septembre S ballons captifs et 374 aéroplanes, 'dont 167 en arrière des lignes alle-îandes" (ce qui prouve que nos avia-ëuïs attaquent presque toujours l'entai chez lui). Berlin n'ose pas avouer ! total des pertes allemandes en avions t se contente de dire qu'au cours de ombats aériens 82 aéroplanes et 5 ba-1-ims captifs allemands ont été perdus. tUne autre consiste à changer en tentâmes ennemies les attaques allemandes ui ont échoué. C'est ainsi que Berlin jarie d'une attaque française re,poussée lans la région de Draibank, alors qu'il ï'agit, en réalité, d'une contre-attaque allemande repoussée par les Français à lest, de Draibank, entre la ferme de Bapegoed et celle de la Victoire.-P Sur le front de Verdun, qui, avec celui j'Ypres, constitue le principal souci de ips ennemis^ l'activité est toujours très lin de. ' Les Allemands, après leur léger succès lans le secteur du Bois de Chaume, ont enouvelé leur tentative en prenant pour ibjectif les tranchées françaises au. nord le la Côte 344. Ils réussirent à prendre jied momentanément dans les éléments ivancés d'une des tranchées de nos al-jés, mais à la suite d'une lutte très vive, ennemi fut obligé xl'évacuer les posions -françaises. : La ténacité des Allemands clans le sec-|ir de Verdums'explique par la crainte 1" ont nos ennemis de voir une offensive ! déçlançher de ce côté concurremment ?ec celle -des Flan dres, L état-major allemand, qui a déjà fort ■ taire pour résister au flot franeo-bri-snnique qui lui mange ses divisions fie a une, sera impuissant à faire face ce ^vel ennemi, dont l'ombre se pro-Méjà à l'horizon. Or, le géant améri- 1 P> a qui sera dévolu la tâche cie mette knock-out le colosse teuton, qui déjà ^aucelle, n'est pas le mythe dont par-jPjj les dirigeants allemands. omme l'a dit avec satisfaction f f Page, ambassadeur des Etats-Unis jWs de la Cour de Saint-James, l'On- 1 ' Sam entend jouer «on rôle. Dix mil- : 10 " d hommes valides, âgés de 21 à ' [ans> ent été enregistrés; 1,500,000 ' prêts prochainement à être en-Vin rn ^rance une autre armée de ' î ' 'ir"^ hommes sera prête dans le cou-14 début de 1*918 ! * I• 11 point de vue de l'aviation, il y a ' on;,' 'n0ment aux Etats-Unis 20,000 aé-I,., '"!!es tous types en voie de con-I 100,000 aviateurs à l'entrai- i > et en ce qui concerne les avances f faites aux Alliés, sous forme d'ern prunts, elles atteignent le total impo sant de quinze milliards de francs ! Voilà, .senible-t-il, une réserve qu n'est pas à dédaigner, et les Allemand! n'en feront pas toujours fi. Il est- intéressant-, à ce point de vue de signaler les déclarations optimiste* faites par M. Lloyd George à une délé gation d'agriculteurs, à laquelle il a dr qu'il était en mesuré d'annoncer d'un* façon catégorique que, "grâce à l'intel-ligence et au courage mis en oeuvre, 1< danger résultant du sous-marin dimi nuait rapidement," et que les perte1 nettes subies pendant le mois écoulc étaient moins graves que celles de n'importe quel mois de-l'année précédente! C'est là une déclaration qui provoquera. chez nos ennemis une désillusior aussi grande que celle, non moins importante, faite par le Premier (à la délégation venue pour demander la créât io: d'un ministère de l'hygiène publique) av sujet de l'Alsace-Lorraine. ''Quelle qu< soit la durée de la guerre," a dil M. Lloyd George, "quelle que soit k pression exercée sur nos ressources, le Grande-Bretagne entend rester aux côtés de sa vaillante alliée la France jusqu'à ce qu'elle ait libéré ses enfants op primés du joug humiliant' sous leque' les tient l'étranger." Cette déclaration si nette produira une profon'de impression en France et el-k encouragera nos glorieux alliés à supporter vaillamment les lourds sacrifices que la guerre exigera encore d'eux. Les paroles du Premier Ministre britannique, suivant de si près la prétentieuse affirmation du baron von Kuhlmann au Reichstag, feront comprendra à nos -adversaires que les temps sont passés où ils pouvaient affecter de parler en maîtres à l'Europe. Si les dirigeants allemands voulaient réellement la paix à laquelle aspirent les populations des Puissances Centrales, ils parleraient un langage autre que celui dont ils se servent et des déclarations dans le genre de celles des députés Stre-semann, Wermuth et comte Westarp, porte-paroles des partis national-libéral et conservateur, repoussant le désarmement l'indépendance de la Belgique et la renonciation à toute indemnité de guerre, devraient soulever une tempête de protestations. Il n'en est- rien, et l'Allemagne, l'Allemagne officielle, les cadres de l'Empire des Hohenzollern, sont restés les conquérants criminels qui ont déchaîné la guerre, et dont le monde civilisé réclame et attend le châtiment. Comme l'a dit très judicieusement M. Asquith à Liverpool, le gouvernement^al-lemand n'a répondu jusqu'à présent aux propositions de paix des Alliés que par des parole-s équivoques, des phrases ambiguës, des dénégations catégoriques et le silence. Rien n'est plus exact, et le peuple allemand n'a qu'à s'en prendre -au Kaiser et à sa clique s'il trouve que la guerre se prolonge indûment. M. Asquith, en ce qui concerne la question de l'Alsace-Lorraine, n'a pas été moins catégorique que M. Lloyd George, ît il a dit que l'Allemagne, contrairement à l'avis idu plus grand homme l'Etat allemand, n'a gardé les deux provinces annexées 'que pour humilier la France. Il a ajouté qu'une guerre de compromis serait une calamité et que, malgré la paralysie momentanée de la Russie, les Alliés disposaient de forces matérielles et morales qui ne pouvaient laisser aucun doute sur le succès final de a cause des' Alliés. Mais rien ne prouve que la Russie se intentera, jusqu'à la fin des "hostilités, i jouer le rôle passif qu'elle joue depuis a Révolution. Pour le moment-, elle con-:inue d'immobiliser les armées anstro-îllemandes et à repousser les attaques ocales que l'ennemi déclanche de temps 3, autre Mans les secteurs du nord, et e gouvernement russe reconstitué qui rient'de publier son programme, affirme, le.la façon la plus .catégorique, sa vo-onté inébranlable de refouler l'envahis-;eur et de supporter les Alliés de toutes ;es forces. PAS DE PAIX BOITEUSE Un discours de M. Asquith M. Asquith parlant hier soir à ur - meeting organisé à Liverpool par le National War Aims Committee, a ré- i pété la déclaration qu'il avait faîte ; dans son récent discours de Leeçls ei disant que c'est au militarisme prussien que la Grande-Bretagne fait la guerre et demandant une preuve matérielle de la sincérité du désir de pais du gouvernement allemand. Voici les principaux points du discours de M. . Asquith : Une cessation des hostilités ne serait qu'une halte précaire à moins qu'elle . ne procure des sauvegardes adéquate» et durables contre une reprise de la lutte. Il y a certainement une réelle demande de paix en Allemagne et au ' Reichstag. même il y a des signes de révolte. Mais le facteur dominant est le gouvernement allemand. Celui-ci pa'rle-t-il sérieusement] Il a soigneusement évité de répondre -à des questions directes, ce qui n'est pas sérieux. Les réadjustements territoriaux réclamés par les Alliés n'impliquent pas d'annexions agressives. Us signifient simplement la restitution de leurs frontières naturelles à des nations auxquelles du tort a été fait, et par consé-qigent le paiement d'une dette réclamé dépuis longtemps par la justice. La seule contribution définie de Heri Kuhlmann à la cause de la paix est une catégorique dénégation du droit.de la France à l'Alsace-Lorraine. Quant à la 1 restauration sincère de la Belgique comme condition de paix, il garde à ce sujet un silence..significatif. Notre guerre est menée contre le militarisme prussien, dont la répugnance à accepter des changements justes en eux-mêmes, mais fatals à ses plans, est le plus solide obstacle à une solution - durable. Le pire qui puisse arriver au monde c'est une paix boiteuse qui ne ferait que contenir les germes de troubles futurs et donner aux nations le temps de respirer pour une lutte déeisive. Seule une paiç réelle et durable peut justifier les souffrances et les sacrifices causés par cette guerre. Si celle-ci doit être une épreuve d'endurance, l'avenir est plein d'espoir pour nous, car la prépondérance matérielle aussi bien que morale se trouve manifestement et d'une manière croissante 'du côté des Alliés. LA QUESTION DE L'ALSACE-LORRAINEUne promesse de M. Lloyd George Au cours de sa réponse à une cléputa-tion de diverses organisations qu'il a reçue hier, M. Lloyd George a dit: "Je ne puis concevoir aucune déclaration plus propre à prolonger cette terrible guerre que celle que vient de faire Herr von Kuhlmann au Reichstag, en annonçant qu'à aucune condition* l'Allemagne ne ferait de concessions la France au sujet de l'Alsace-Lorraine. Et- il ne peut y avoir de doute pour personne quant- à la signification de cette déclaration. Mais quelle que doive être la durée de' cette guerre, là Grande-Bretagne entend soutenir sa vaillante alliée la France, jusqu'à ce qu'elle aura délivré ses enfants opprimés de la dégradation du joug étranger." Un nouveau royaume La "Vossische Zeitung" apprend que la majorité du Reichstag est en faveur de la constitution de l'Alsace-Lorraine en une monarchie faisant partie de l'Empire allemand, avec des garanties démocratiques et parlementaires.- Le Gouvernement impérial aurait abandonné le projet d'attribuer l'Alsace à la Bavière et la Lorraine à la Prusse. Ou cite le nom' du prince Karl-Antoine de Hohen-zollern.UNE ACTION ALLIEE CONTRE LES PAYS-BAS Interruption des communications commerciales La légation de Grande-Bretagne aux Pays-Bas 'annonce que toute communica tion commerciale par aâble avec la Hollande sera interrompue* par ordre du gouvernement britannique jusqu'à ce que le gouvernement néerlandais consent à mettre fin au transit des sables, graviers et déchets de métaux à travers la Hollande, venant d'Allemagne et à destination de la Belgique. Cette communication a éié transmise à la presse néerlandaise.Les sables, le gravier et les déchets . de métaux qui sont envoyés en Belgique via la Hollande sont employés par les Allemands dans un but militaire et le gouvernement britannique avait envoyé à ce sujet une note au gouvernement néerlandais, lui demandant une cessation complète de -ce trafic "en. présence de certaines concessions britanniques bien connues.-' Le gouvernement néerlandais avait promis „de faire cesser ce trafic, mais pour des raisons diverses, la date à laquelle il devait être arrêté avait été reculée. Menace d'arrêt de la navigation néerlandaise , Un communiqué à la date de jeudi, - publié par le ministère des affaires étrangères néerlandais, annonce que, suivant une dépêche du ministre des Pays-Bas à "Washington, le gouvernement des Etats-Unis a décidé de ne plus accorder des facilités pour faire du charbon aux bateaux en route pour les pays voisinant l'Allemagne. Aussi, à moins que les Etats-Unis n'autorisent spé-, cialement la navigation vers la Hollande, le trafic par mer entre les Pays-Bas et les colonies devient impossible en ce moment, puisque l'approvisonne-ment en charbon de soute ne peut davantage se l'aire en Afrique du Sud. De même, le trafic avec l'Amérique du _ Sud sera entravé. - Des négociations entreprises par .'e ministre néerlandais et une délégation hollandaise avec le gouvernement des Etats-Unis sont toujours en cours,mais, ajoute le communiqué, elles sont restées jusqu'à présent, sans résultat. - Une longue déclaration a été publiée par M. Van den Wielen, chef de la mission néerlandaise aux Etats-Unis, qui s'est- vainement efforcé d'obtenir quelque atténuation à l'embargo sur les produits alimentaires et le fourrage. U décrit la Hollande comme se trouvant dans "un grand embarras." "La Hollande, dit-il, a déjà entamé son-c-heptel pour parer à la disette du fourrage. Saiïs lè fourrage des Etats-Unis, la Hollande devra abattre au moins 50 p.c. de son bétail. Nous ne possédons pas suffisamment de frigori-fères pour nous permettre de tenir la viande fraîche, et nous n'avons pas le matériel nécessaire pour construire des bâtiments frigorifiques. Même, si nous avions le matériel, nous n'avons pas le charbon indispensable pour les entre- ■L * _ ? J »> • L'AFFAIRE BOLS PACHA Les câbles de la Deutsche Bank Un coup de théâtre s'est produit à New-York quand Hugo Schmidt, le représentant de la Deutsche Bank, mystérieusement disparu depuis trois mois, a fait 'une brusque réapparition devant l'Attorney-Général: Merton Lewis. Au cour,-5 d'une longue entrevue", Hugo Schmidt, voyant que tout était déjà presque connu, se décida à parler. Il avoua avoir servi d'intermédiaire entre Bernstorff et la Deutsche Bank pour les versements d'argent à Bolo paclia. En outre, il donna une clef permettant de déchiffrer les télégrammes en langage convenu échangés à cette époque entre les Etats-Unis et Berlin, et- qui jusqu'ici n'avaient- pas pu être traduits. Cinq radiotélégrammes relatifs à l'affaire Bolo pacha furent, en'mars 1916, échangés entre Berlin et New-York. Ces cinq radiotélégrammes, traduits en langage clair, sont les suivants : "6 mars 1916.—Direction de la Deutsche Bank. — Communiquez avec la Wil-hehnstrasse et télégraphiez si l'argent est mis à la disposition de Bernstorff. — HUGO SCHMIDT. La réponse ne<se fit pas attendre ; elle fut la suivante 9 mars 1916. Hugo Schmidt. En réponse à votre câble au sujet de Bernstorff, la Garanty Trust Company recevra l'argent à notre compïe. Vous pourr'ez en disposer conformément à notre lettre du 24 novembre 1914 à la Garanty Trust. DEUTSCHE BANK. Schmidt envoya, le 13 mars, un deuxième radiotélégramme ainsi comju : Reçu votre wireless. Payé à Bernstorff 500,000 dollars par l'intermédiaire de la Guaranty Trust. Bernstorff réclame encore 1,100,000 dollars' qu'il versera graduellement. SCHMIDT. La réponse arriva le 17 mars. Elle était ainsi conçue : Pouvez disposer sur Guaranty Trust, , pour le compte de Bernstorff, de 1,700,000 dollars. Un troisième radiotélégramme fut envoyé le 18 mars; il disait: J'ai remis à nouveau à Bernstorff 200,000 dollars. SCHMIDT. Dans les radiotélégrammes ci-dessus, les noms propres avaient été changés, ce qui rendait le déehiffrage des dépêches difficile. La Wilhelmstrasse s'appelait William Foxley; Bernstorff s'appelait Gladhill ; la Guaranty Trust sap-pelait Frecl Ilooven, et les chiffres relatifs à l'argent étaient tous diminués , de trois zéros. Le président Monier n'a pas recommandé Bolo en Amérique Un des collaborateurs du "Matin" s'est présenté chez le premier président Monier pour lui demander si, ainsi que l'a inséré le "World," il aurait remis à Bolo une lettre d'introduction pour la banque Morgan, lettre dont l'inculpé aurait fait usage auprès de cet établissement, en même temps que d'une lettre du même genre de M. Charles Hum-bert.Je n,e connais absolument personne en Amérique, nous a répondu M. le président Monier. Je ne connais aucunement la banque Morgan. Je ne suis même jamais entré dans sa succursale à Paris. Je n'ai donc pu accréditer Bolo, ni directement, ni indirectement, auprès de qui que ce soit en Amérique, et toute information à cet égard est complètement dénuée de fondement. Le rôle de M. Cavallini La presse française a souvent cité le nom de M. Cavallini, descendant- d'une noble famille italienne, qui, après avoir gaspillé son patrimoine dans de nombreuses entreprises financières, "s'en vint à Paris, dans l'espoir d'y refaire son fortune. Les journaux parisiens ont affirmé que c'est dans la grand'ville, comme l'appelait Molière, que P. Bolo fit la connaissance de M. Cavallini, avec lequel il fut bientôt, lié d'amitié. Il servit d'intermédiaire entre Bolo et l'ex-Khédive d'Egypte, qui devait lui conférer le titre de Pacha, il lui confia de fortes sommes, déposées en Suisse, et avancées par les mêmes banques que celles qui placèrent les nombreux millions dans les établissements financiers américains au crédit du même Bolo. Les fréquentes allusions faites à M. Cavallini par le "Matin,"* ont valu à notre confrère parisien le droit de réponse suivant : Rome, 6 octobre. — Jusqu'à présent je n'ai pas cru devoir démentir les nouvelles inexactes publiées sur mon compte par les journaux français, mais je proteste avec la plus grande énergie contre l'é# allégations publiées par le "Matin" dans son numéro 12273. Je n'ai jamais été l'intermédiaire entre Bolo et l'Allemagne. Je ne connais personne dans ce pays. J'ai eu des rapports avec Bolo pour des -affaires particulières du Khédive. Toutes mes relations directes et indirectes avec Bolo ont cessé deux mois avant notre guerre. Prière de publier ce télégramme. — "Cavallini." L'Italie veut toute la lumière M. Orlando, ministre de l'intérieur, a donné tous pouvoirs au chef de la Sûreté, afin que la lumière entière soit faite sur les intrigues de Bolo en Italie. L'enquête portera sur les nombreuses affaires que le pacha y fit en 1910. AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — La naturalisation hongroise a été accordée à la princesse Louise»de Belgique, à qui la permission de vivre en Hongrie avait été jusqu'ici refusée par la police de Vienne, et qui avait résidé jusqu'à présent à Munich.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes