L'indépendance belge

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24 september 1917
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s.n. 1917, 24 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gk3t/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: u pLACI"DE LA BOURSE LUNDI 24 SEPTEMBRE 1917. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ] 5, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. ' i 31 1-5 7 ot c - - . ■ __ , ABONNEMENTS : | 3 MOIS. 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { fas-f 5. E" Ueate 3 Londres a 3 h- le Samedi 22 Sept. \ j AN. j2 SHILLINGS. J Ï,A SITUATION Samedi midi. La journée d'hier a été caractérisée ea Flandre par de multiples contre-attaques ennemies et la consolidation de leurs gains par les troupes du maréchal Haig. Les combats les plus violents ont eu lieu au sud-ouest de Gheluvelt à l'endroit appelé Hameaux de la Tour où nos alliés capturèrent de nouvelles trancliees et plusieurs points fortifiés dont la perte a dû être très sensible à l'ennemi puisqu'il a riposté dans ce secteur par une contre-attaque très vigoureuse cjui n'a été repoussée qu'après une lutte acharnée. Tous lçs efforts de l'adversaire, tant sur l'aile droite du front d'attaque britannique que sur la gauche, n'ont eu d'autre résultat que de rendre plus sen-sigle son échec de la veille, accru des pertes nouvelles que sa tentative a entraînées. Tous les renseignements concordent. à dire que ces pertes ont été ertraordinairernent sévères en tués, et quant aux prisonniers, leur nombre a ét'é porté, au total de* 3,000. Le temps clair a permis aux aéroplane? de prendre une part active dans la lutte et les correspondants de guerre racontent que non seulement la vigilance des hom-meS-volants a permis de signaler l'es points de concentration allemande d'où devaient partir les contre-attaques ennemies, qui furent ensuite soumises à un feu d'artillerie intense, mais que leui audace a puissamment contribué au succès de la bataille. Evoluant à une faible altitude, les aviateurs mitraillèrent les troupes ennemies élans les tranchées, pendant la marche et dans les bivouacs. Au total il ne tirèrent pas moihs de 28,000 cartouches tout en participant à de multiples combats aériens (seize appareils ennemis mis hors de combat) et en 59 livrant à des vols d'obrervation ou de reconnaissance. En outre, 267 bombes ont été lancées sur les gares, les aérodromes et les cantonnements ennemis. A l'est de Saint-Julien, nos alliés ont légèrement progressé et une contre-attaque allemande à l'est de Langcmarck a été repoussée. Berlin avoue "une avance ennemie sur un kilomètre, de profondeur dans notre M>ne défensive" et parle de pertes très sévères subies par l'assaillant, qui attaquait, dit le communiqué ennemi, avec au moins neuf divisons, dont plusieurs australiennes, supportées par des tanks et des projecteurs de flammes ! La quatrième armée allemande, qui a eu à supporter le choc de l'offensive britannique, est commandée par le général Sixt von Arnim (es-gouverneur de Liège au début de la campagne). Ses troupes ont reçu pour mission, paraît-il, de tenir au pris des plus gros sacrifices, car tout recul dans le secteur des Flandres met en danger la sécurité de toute l'aile droite allemande du front occidental. Or, nos ennemis ont tout intérêt, nous 1 aîons dit, à maintenir jusqu'au bout l'occupation de la Belgique, dont la détention doit leur valoir, ils ne s'en cachent pas, des conditions de paix relativement bénignes. Chose remarquable, dans leur réponse à la note du Pape, les Puissances Centrales s'abstiennent de parler de Ta Belgique martyrisée — tel le criminel qui évite de parler de sa victime — quoiqu'elles se jettent avec enthousiasme sur la branche d'olivier que leur tend Benoît XV. L empereur Charles reconnaît que le raonde ne peut être réorganisé que sur la base de l'élimination de la force armée, r,ii maintien de la force morale du droit et du règne de la justice et de la légalité Ir'ternationales. Convaincu que le renforcent du sens du droit régénérera moralement l'humanité, Charles Y se rallie a 1 idée d'une réduction générale, simultanée et graduelle des armements ; à la Proclamation de la liberté des mers et à 1 aibitrage obligatoire en ce qui concerne ks conflits internationaux! L Empereur attend cependant des assu- lances garantissant le libre développement de la monarchie austro-hongroise et ne doute pas que les autres questions trouveront facilement une solution s'ilis pirant de la justice et tenant compte des "conditions d'existence" des deux parties. En somme, l'empereur Charles dit clairement qu'il est prêt'à négocier la paix et on peut lire entre les lignes qu'il est préparé à faire lés sacrifices nécessaires à condition qu'on ne cherche pas à l'étrangler. Quant à la réponsé de Guillaume II, elle est, dans sës grandes lignes, identique à celle de l'empereur Charles et ne s'en distingue que par une hypocrite protestation de son profond amour pour la paix ! Le Kaiser rengaîrie ses théories sur le "Faustrecht" (droit d-i poing armé), du "Not kennt kein Gebot" , et du "Deutschland ueber ailes" pour prôner (un peu tard) les beautés du droit qui doit primer la force! A ce point de vue, la conversion du Kaiser est complète et, sincère ou non, elle constitue une victoire morale impor-; tante pour lè3 Alliés. Les allusions de la note allemande, qui accepte le.principe du désarmement et de l'arbitrage, à la "sauvegarde des int;é-; rêts vitaux de l'Empire et du peuple i allemands," à la reprise des relations éco-. nomiques et à un rapprochement intellec-1 tuel, indiquent les points sur lesquels se confineront les futurs échanges de notes qui doivent paver la route de la paix. Telle qu'elle est, la réponse allemande ne saurait nous inspirer confiance, émanant d'un chef d'Etat qui a failli à toutes les lois de l'honneur. Tout 1 ce qui vient de lui ne peut que nous être suspect et les révélations que vient de i faire M. Lansing sur les machinations ■ criminelles de la diplomatie inspiré© par Guillaume II (complétées par les renseignements du correspondant du "Times" ; de traiter atec un chef d'Etat aussi dépourvu de scrupules. Tant que les diri- ■ géants actuels sont au pouvoir en Alle-! magne, toute négociation avec eux ne : saurait être qu'un jeu de dupe. Il n'y a pas de paix ni d'entente possible avec la dynastie des Hohenzollern, elle ne l'est qu'avec le peuple allemand, à condition que celui-ei se sépare des bandits qui la gouvernent. La parole est à la démocratie allemande. Les nouvelles de Pétrograd ne sont, encore une fois, pas brillantes. Le général Alexeieff a donné sa démission comme chef d'état-major à la suite de divergences de vues profondes avec M. Ke-rensky et le ministre de la guerre, et tout le monde comprendra le geste de l'ex-gé-néralissime qui, pas plus que ses prédécesseurs, ne veut assumer la responsabilité des événements dont on veut le faire indirectement complice. Les nouveaux maîtres qui sont à la tête de l'armée ont une singulière façon de comprendre sa réorganisation. Le ministre de la, guerre, général Verkhovskv, ressemble à ce personnage qui mangeait ses enfants pour leur conserver un père. II commence par décapiter l'armée en la privant de tous les chefs dont les idées politiques déplaisent au Soviet, dont il est l'exécuteur des hautes-œuvres (Alexeieff, Russky et Dragomiroff sont écartés) et réduit l'armée d'un tiers ! L'écâ-r-tèlement après la décapitation, quoi 1 Cette mesure est dictée par le fait, dit un communiqué russe, qu'un dixième seulement des troupes se trouvent au ■ front alors que les neuf-dixièmes sont à l'arrière et coûtent les yeux de la tête au gouvernement. Présentée sons cette forme, la mesure, en somme, équivaudrait au désarmement des embusqués, mais s'il est vrai que les neuf-dixièmes de l'armée russe sont à l'arrière, le mal dont souffre notre alliée est plus grave que nous le pensions. Nous renonçons à déchiffrer l'énigme russe et nous nous bornerons à l'avenir à enregistrer, au jour ie jour, le développement des événements. IÙ GUERRE EUROPEENS «RMiCISS HW.US sous-marin allié contre cinq navires de guerre allemands ^ journaux suédois signalent que Pr6s de l'île d'Oeland, au large de la côte SUedoi3e) dans la Baltique méridionale, combat a eu lieu jeudi, entre cinq ïavi)'83 de guerre allemands et un sous-®arin, supposé être britannique. Le rasultat du combat est inconnu, mais les navires allemands prirent la fuite vers l'est. Le sous-marin était grand et d'un typ? moderne, armé de gros canons. «sfiTi» msems L'action des aviateurs britanniques Le 20 septembre, au cours de deux premières heures de l'attaque britannique, des nuages peu élevés-et une pluie fh" rendirent les vols presque impossibles. Cependant les aviateurs britannique, s'élevèrent à une faible altitude et j^ tèrent des bombes sur un aérodrom ennemi près de Courtrai ef tirèrent suides corps d'infanterie allemands. Des que le temps s'améliora, l'activité aérienne devint plus grande. Le contact fut maintenu avec les troupes britanniques avançant et les aéroplanes, comme les ballons, donnèrent d'excellentes informations à l'aitillerie. A diverses reprises, ils localisèrent des troupes ennemies s'apprêtant à livrer des contre-attaques, les signalant à l'artillerie qui les dispersa. Alors que 'l'attaque progressait, les aviateurs britanniques, vol'ant à une hauteur variant entre 30 et 300 mètres, tirèrent à l'aide de leurs mitrailleuses plus de 28,000 balles sur l'infanterie allemande dans les tranchées et dans les cratères d'obus, ainsi que sur les renforts arrivant sur le champ de bataille et sur les batteries, les mitrailleuses, les transports, etc. Dans la journée, 68 bombes furent jetées sur la gare de Ledeghem, 9G sur deux ' aérodromes au nord-est de Lille et 103 sur des logements, baraquements et dépôts de munitions dans la région de combat. Dans la nuit, malgré le temps défavorable, deux bombes furent jetées sur les gares de Ledeghem, de Roulers et de Menin. Vers le milieu de la journée, les aviateurs allemands montrèrent une très grande activité, tentant d'entraver l'œuvre des appareils britanniques. Dans la soirée, lorsque le temps s'améliora, ils se tinrent à l'est de la ligne et déclinèrent tout combat. Dix aéroplanes ennemis furent détruits . et six autres furent contraints d'atterrir en mauvais état. Dix apparèils britanniques ne sont pas rentrés. Bix avions boches hors de combat Les 19 et 20 septembre les pilotes fran-1 çais ont abattu deux aéroplanes allemands et en ont contraint huit autres atterir en mauvais état. LES COMPt.OT8 ALIESMS08 AUX ETSÏg-UJiiS U» exposé des intrigues allemandes en Amérique est préparé par le Comité d'informations publiques. > Un certain nombre de photographie^ les plus intéressantes accompagnent cette déclaration, publiée par le gouvernement des Etats-Unis. Parmi celles-ci se trouvent un fac-similé du reçu donné à l'ambassade allemande de Washington pour un montant de 5,000 dollars (Fr. 25,000) par le capitaine Archibald, qui fut pincé en transportant les dépêches de l'ambassadeur d'Autriohe, et un reçu de 1,000 dollars (Fr. 5,000) d'Edwin Emerson, qui était allé en Allemagne comme correspondant de guerre du "New-York World." (Ce journal renonça aux services d'Emerson quand l'allure de ses dépêches se révéla proallemande.) Il y a aussi des photographies de rapports secrets du Bureau allemand d'investigations, montrant que le capitaine von Papen était au courant et autorisait le payement, par Kônig (de la Hamburg-Amerika Linie) de Fr. 750 à l'homme qui devait faire sauter les navires des Alliés au moyen de bombes ressemblant à des morceaux de charbon, dont un exemplaire avait été montré à K&nig. Le Bureau du service secret En automne 1914, alors que les complots contre le Canada s'organisaient aux Etats-Unis, il fut établi au No 60 de Wall Street, à New-York, un bureau d'annonces dirigé par un grand et suave personnage, d'aspect teuton, Wolf von Igel. Ce bureau avait deux caractéristiques: la première, c'est qu'il fut spécialement fréquenté, pendant les deux années d'une existence tranquille et dépourvue d'affaires, par des Allemands qui n'avaient absolument rien de commun avec la publicité; l'autre caractéristique était la présence d'un grand coffre-fort portant les armes du gouvernement allemand. Dans ce bureau entrèrent, un matin d'avril 1916 (alors que von Igel se disposait à transporter à l'ambassade d'Allemagne un tas de papiers qu'il avait retiré du cofl're-foyt), quatre agents du •■ei vice secret du Département de la justice des Etats-Unis, qui se frayèrent un ■hemin parmi les gardiens et mirent von Igel en état d'arrestation. Les agents ■ortirent leurs révolvers, qui ne produi-irent sur von Igel aucun effet. ".Te suis ci en territoire allemand, cria-t-il; ti-■ez et ce sera la guerre." On ne tira pas. Mais après une lutte ■iroîôngée les agents l'emportèrent et ertains papiers furent saisif: L'ambas--a.de d'Allemagne protesta immédiate ment : les jiapiers saisis étaient des papiers officiels; ils étaient sacro-saints; les prérogatives diplomatiques d'une nation amie avaient été violées et la personne de son représentant insultée. Le Département d'État répondit que les bureaux du No 60 de Wall Street étaient décrits dans le contrat cle location comme un bureau privé d'annonçes commerciales et que von Igel n'était pas accrédité comme représeiftant do l'Allemagne.Quand les documents furent examinés ■ au Département de la justice, la raison de la résistance acharnée de von Igel i devint claire; ils donnaient la preuve, 1 —sous forme de lettres, télégrammes, : notes, chèques, reçus, grands livres, livres de caisse, codes chiffrés, liste d'es- ■ pions, etc. — que le gouvernement alle-: mand, par ses représentants auprès d'une nation amie, prenait part à: (1) La violation des lois des Etats-Unis;(2) La destruction de vies et de biens à bord des navires marchands en haute • mer ; (3) Des complots révolutionnaires irlandais contre la Grande-Bretagne; ! (4:) L'excitation, au Mexique, de sen-. timents hostiles aux Etats-Unis; (5) La subversion d'écrivains améri-. cains pour donner des conférences; ; (6) Des distributions d'argent pour . la propagande.; (7) Le maintien d'un système d'es-> pionnage sous le couvert d'un bureau ; de renseignements commerciaux; (8) L'octroi de subsides à ce bureau . pour fomenter des troubles ouvriers . dans les usines de munitions ; (9) La fabrication de bombes, etc. : L'exposé offiçiel des Etats-Unis, très long, donne une série de détails qui fournissent notamment la preuve de 'a ■ participation de l'Allemagne à l'affaire ■ Ca-sement et l'attribution de subventions 1 à un grand nombre de personnes, journaux, etc. Tentative de corruption M. Lansing, secrétaire'd'fetat, fait publier ce jour le message suivant, cnvové le 22 janvier 1917, par le comte Berns-torff, alors ambassadeur d'Allemagne s aux Etats-Unis, au ministère des affaires ; étrangères à Berlin. "Je vous demande l'autorisation de ^ distribuer jusqu'à 5Q,000 dollars (Fr. ■250,000), afin d'influencer le Congrès, comme dans des circonstances antérieures, par l'intermédiaire de l'organisme que vous connaissez, ce qui pourra peut-être éviter la guerre. Entretenais je commence à agir dans ce sens. Une déclaration officielle allemande en faveur de l'Irlande serait également hautement désirable en ces circonstances pour obtenir l'appui de l'influence irlan-' daise ici." L'INCIDENT GERMANO-ARGENTIN On croit la rupture imminente Le correspondant du "Timesn à Buenos-Aires pense que la rupture entre l'Argentine et l'Allemagne est imminente. On croit que le président se rangera à l'avis du Sénat sans attendre la confirmation de la Chambre. Il paraîtrait que Washington est en possession de certains messages du comte Luxburg contenant des allusions peu flatteuses pour le président. Le gouvernement a envoyé à Washington, pour y être déchiffrées, des copies de tous les messages envoyés et reçus par la Légation de Suède à Buenos-Aires. Entretemps les pro-allemands prennent une part active à l'organisation des grèves en Argentine. Des grévistes ont tiré sur un train et tué un officier. Les soldats ont riposté ; un gréviste a été tué et plusieurs blessés. AUTOUR de la GUEBBE ALLEMAGNE —M. Maxmilien Harden conféren-ciant jeudi à Berlin, a dit : "Je suis convaincu que la paix peut encore être ob-tenue cette année si l'Allemagne promei d'abandonner le droit de gouverner ls Belgique." Ces paroles ont soulevé des manifestations hostiles, et de nombreuses personnes, indignées, ont quitta la salle. — Suivant le "Lokal Anzeiger," îe ro: de Bavière a em'ové des perles d'un« valeur de Fr. 625,000 dans un pays neutre, pour y être vendues. BELGIQUE — A la fin d'août, les civils de Bruges, sans distinction d'âge ou de fortune, ont été réquisitionnés en grand nombre et rxpédiés derrière le front allemand poui Iv fairp des travaux. D'autre part, les réquisitions continuent : dans la province d'Anvers, matelas, couvertures de laine, draps le lit, chemises de toîîe, sont systématiquement enlevés. JtT en est de même dans la région de Lokeren. Dans l'Etappengebiet de Termonde tous les selliers et forgerons ont été forcés de travailler pour les Allemands. — Le "Telegraaf" annonce que le travail forcé pour les civils belges a été introduit à Courtrai, même pourries fils de familles nobles. Plus de '10,000 Belges ; ont été envoyé dans un camp â Ledeghem, à une heure du front d'Ypres. ETATS-UNIS -1- M. Backer, secrétaire du -département de la_guerre, annonce officiellement ' que les Etats-Unis ont l'intention de ' faire une deuxième levée d'un demi million de conscrits et que les plavns de 1 l'état-major général prévoient l'appel d'une armée de 2,300,000 hommes, pour cette année. Il a fait cette déclantitioift ea soumettant une demande de fsrédit ! supplémentaire de Fr. I^SjOOO'cÔOO. ' Incidemment, M. Backer a dit que le département de la guerre avait décidé de ■ faire passer la visite médicale aux 9,500,000 l^pmmes pouvant être appelés ■ sous le drapeaux suivant la loi s.ur le service militaire obligatoire. , — Le budget de la guerre d'un import de Fr. 55,000,000,000 qui a déjà été adopté par le Sénat, vient d'être approuvé par la Chambre des Repré'sen- ■ tants et envoyé à la Maison Blanche joour 1 être soumis à la signature du président. Ce budget prévoit une somme da Fr. 1 20,000,000,000 pour emprunts aux > Alliés. FRANCE — La Chambre a examiné la requête ' du procureur de la République demandant l'autorisation de poursuites conatre M. Turmel, et a adopté sans discussion une résolution accordant une suspension de l'immunité parlementaire'poitr le déupté des Côtes-du Nord. — M. Métin, sous-secrétaire cFEtai du blocus, a fait connaître à la réunion du conseil des ministres tenue hier, au 1 Palais Bourbon, les résultats de sa r.tîis-sion en Grande-Bretagne, avant pour : but d'assurer une fermeture hermétique i- du blocus par une. coordination immédiate des efforts des Puissances alliées. — Le ministre du commerce a créé une commission d'information ayant pour mission d'étudier les voies et. moyens d'intensifier la production française du papier. La commission compr<3ncl ' onze fabricants de papier et imprimeurs, ' et onze membres du comité inter-mmis-tériel de la presse. — L'information disant que M. Paijn-levé avait l'intention de créer un ncfli-veau sous-secrétariat d'Etat qui serait chargé de contrôle de l'armée est prématurée. Il est néanmoins question de constituer un contr-ôle mobile de l'armée, mais la forme de ce contrôle n'est pas encore décidée. — Le "Temps" annonce que la pre-4 mière distribution des chaussures dites "nationales" (confection sur le même [ type), aura lieu dans la première semaine d'octobre. Le nombre total de chaussures devant être distribuées s'élève à un demi-million de paires. ; GRANt)K-BT?KT^NE — Le Norvégien Alfred Hagn, jugé , par la Cour martiale dè ,Londres, a été | condamné à mort pour espionnage au i bénéfice de l'Allemagne. Sa peine a été . commuée en, celle des travaux forças à i perpétuité. i — Une explosion â'est produite dans une usine de munitions en Irlande. Neuf ■ personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées. — Quatre ballons captifs ont brisé leurs amarres dans les environs de Londres. Deux aviateurs ont été tués. :GKECE — Le général Papoulas, qui avait donné l'ordre, le 1er décembre, de tirer sur les troupes alliées, a été arrêté à Missolonghi. RUSSIE — Le ministère de l'instruction publique annonce officiellement que les établissements de hautes études de Pétro- ■ grad seront fermés au cours de cette année scolaire, à l'exception de la faculté de médecine. — Les démocrates révolutionnaires ont organisé jeudi à Moscou, une manifestation pour célébrer l'échec définitif du mouvement du général Korniloff. Des corps de troupes ont défilé devant les représentants des délégués des,ouvriers et soldats ainsi que des paysans, en poussant des acclamations et en chantant des hymnes révolutionnaires. — Suivant la "Kreuz-Zeitun,g," environ 320,000 Polonais combattent dans l'armée russe. jgème anéfc No 225

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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