L'indépendance belge

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29 augustus 1918
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s.n. 1918, 29 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qk79/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMÉRO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : bureau A PARIS: JEUDI 29 AOUT 1918 (3 mois, 9 shillings jl'UDOK HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, place DE LA BOURSE abonnements -j 6 mois, 17 shillings téléphoné: city 3960 tele.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 H. le mercredi 28 août (i an 32 shillings LA SITUATION îueiueui iinui. La troisième armée britannique a encore augmenté sensiblement ses gains au cours de ces dernières quarante-huit îeures, et a dépassé en certains points ts positions occupées par les Alliés en 1917, après la fameuse retraite stratégique allemande sur la ligne d'Hinden-Dtirg. . Au nord' de la Scarpe, aux contins de .aligne tenue par les Britanniques depuis mars avant le recul vers Amiens, des bataillons anglais ont pris le village d'Ar-leux-en-Gohelle, et se sont emparés de l'ancienne ligne de front ennemie au sud de ce village. Sur leur droite, des régiments écossais ont occupé Gavrelle, la i ' Colline Verte (Greenland Hi)l) et le vil-age de Rœux. ■ Au sud de la Scarpe, les Canadiens ont -efoulé, sur une grande profondeur, les ! .roupes ennemies défendant les positions entre cette rivière et la Sensée. Ils ont emporté successivement Chérisy, Vis-en-; Artois et le bois de Sart, tout en faisant ; de nombreux prisonniers. Les troupes ( écossaises en liaison avec eux sur leur | droite ont traversé la Sensée et se Sont installées dans Fontaine-les-Croisilles, ainsi que sur les coteaux de l'éperon qui s'élève au sud de ce village, faisant, elles aussi, des centaines de prisonniers. Au sud et au nord de Bapaume la lutte a encore été opiniâtre, bien que cette dernière ville ait été, suivant le " Matin," évacué par l'ennemi. La garde prussienne, employée pour sauver les situations désespérées, a été amenée dans cette région pour tenter d'arrêter les avances de-nos alliés par des contre-atta-i ques violentes, mais tous les efforts dé-1. pensés par ces troupes d'élite sont restés "^■yains,. Entre Croisilles et Bapaume de;-, balai lions anglais et nêo-zclahdais oiîl non seulement brisé la réaction ennemie, | mais ont encore progressé en plusieurs endroits dans la direction d'Ecoust Saint-; Mein, de Noreuil, de Vraucourt et de Vaulx-Vraucourt, et ont pris ti'assaut le village de Beugnatre. Au sud de Bapaume des bataillons anglais et gallois ont également gagné du terraip et ont définitivement rejeté les Allemands de Longueval, qui fut l'objet d'une chaude contestation, ainsi que des bois de Del-villç et de Bernafay. Iîes deux côtés de la Somme, nos alliés se sont aussi admirablement comportés et ont obtenu des succès très "appréciables. Au nord du fleuve ils se sont établi:, de vive force sur les hauteurs à l'est de Maricourt, avançant dans la direction de Maurepas, tandis qu'au sud de la Sorpmè ils ont pris Fontaine-les-Cappy et les bois entre ce village et le fleuve, tout sn faisant de nombreux prisonniers. ta première'armée française a- repris undi sa marche en avant. Après avoiî emporté Fresnov et Saint-Mart, les divisons du général Debeney ont déclenché une nouvelle attaque générale d'un pomt au sud de Chaulnes, jusqu'au delà dê Roye, ville qui fut capturée dans un assaut d'un élan irrésistible. Au cotfrs de leur avance les vaillantes phalanges françaises ont emporté également les vil-ages.de Hallu, de Fransart, de Crémery.. de Gruny, de Carrépuits, de Lancourt et de Crapeaumesnil, transportant leur ligne à 4 kilomètres de leur front initial. Uans la journée de lundi nos alliés ont ■'it 1,100 prisonniers, et ce chiffre a été sensiblement augmenté au cours des opérations d'hier. "ans la région de Lassigny et entre Oise Èt l'Aisne, les actions d'artillerie ont encore augmenté d'intensité, et les-troupes du général Mangin ont repoussé une puissante contre-attaque ennemie à l'ouest de Chavigny, et progressé sur une profondeur de plus d'un kilomètre au cours d'une opération locale dans la région de Bagneux-, au nord de Soissons. Sur le front d'attaque qui s'étend \ir-tuellement de Gavrelle à Soisoons, la lutte se poursuit donc ardente, le" maréchal Foch, tenant en haleine plus de 800,000 hommes des meilleures troupes ennemies, et obligeant le maréchal Hin-denburg et son maitre stratège, le général Ludendorff, à accepter le combat là où il le décide souverainement. Aujourd'hui, l'état-major allemand a renoncé à l'attaque et se tient sur la dé-, •fensive, bat en retraite et perd en prisonniers et en tués plus d'hommes que lorsqu'il avançait. Ses communiqués renom ellent chaque jour l'affirmation que " l'ennemi," voulant percer les lignes allemandes, ' a étJ icpoussé avec des pertes sanglantes," mais chaque fois ses troupes, après avoir consenti à des sacrifices énormes, reculent et se retranchent sur des positions qu'elles perdent le lendemain. C'est ce que la " Deutsche Tageszeitung" appelle une victoire, lorsqu'elle imprime que " stratégiquement l'Entente a déjà perdu une bataille gigantesque!" Sur le reste du front occidental à signaler des combats locaux le long de la Vesle, entre Bazoches et Fismes, dans lesquels nos alliés américains se sont.jdis-tingués. Mettons aussi en relief une opération assez importante exécutée par les troupes belges sur un front de trois, kilomètres, au sud et au nord du chemin de fer de Langemarck. Ici, nos vaillants fantassins ont atteint tous leurs, objectifs, en dépit d'une résistance opiniâtre et d'une contre-attaque ennemie, et ont in-'141- des pertes, sanglante» a l'adversaire, tout en capturant 90 prisonftiers, appartenant ài six régiments différents, ainsi qu'un nombreux matériel de guerre. En Italie, il y a eu de vives 'actions d'artillerie dans la région nord-occidentale du Grappa et sur le Montello. Une attaque d'infanterie ennemie a été promptement repoussée dans la vallée du Concei et des détachements britanniques ont exécuté, à l'ouest d'Asiago, un brillant coup de main, qui leur permit de faire 270 prisonniers et de captuicr des, mitrailleuses. En Albanie, la situation semble s'être stabilisée, bien que le récent communiqué de Vienne affirme que les troupes autrichiennes ont encore gagné du terrain au sud de Fieri et de Bérat, et qu'elles ont occupé les positions françaises des deux côtés de la vallée de la Tomorica. La version française de cette action dit que les troupes austro-hongroises ont subi un violent échec au cours de cette attaque et que c'est sans être inquiété par l'ennemi que des détachements français ont opéré un rajustement de leur ligne pour se tenir en- contact avec les troupes italiennes. Le but de l'offensive franco-italienne de juillèt dernier était de mettre Valona à l'abri d'une attaque des montagnes Malucastra, dominant cette ville. Cet objectif fut brillamment atteint et jusqu'à présent toutes les tentatives ennemies pour reprendre ces positions stratégiques sont restées vaines. Aucune information d'ordre militaire ne nous est parvenue de Russie ou de Sibérie, en dehors d'un mouvement exécuté par un bataillon d'infanterie et quelques piquets de cavalerie russes, pour mettre en échec la tentative des Bolshé-vistes et des prisonniers austro-alle-,mands, de couper les communications entre Vladivostok et Kharbine, dans le voisinage de Nikolsk. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'avance britannique Un coup d'œil sur' la carte nous mon-'re qye sur toute la longueur du front d attaque britannique tous les saillants °nt, pour ainsi dire, disparu, et que toutes les irrégularités ont été redressées, si bien que sur une distance de plus que quarante kilomètre^, de Roye à Bapaume, la ligne de combat se dirige directement du sud au nord, tandis que plus au nprd, de Bapaume à au delà de la Scarpe, elle est plus ou moins droite, sauf à l'endroit où les Canadiens ont prononcé un saillant à la suite def leurs attaques au delà de Monchy-le-Preux. Sur toute la longueur du front de bataille, il ^ n'est pas un endroit où les troupes britanniques n'aient pas avarice de trois à quatre kilomètres, et au sud de la Somme elles sont en moyenne à 20 kilomètres du front qu'elles occupaient il y a t'-ois semaines. Le gain de terrain réalisé actuellement par les troupes de sir D. Haig représente de 240 à 320 kilo, carrés, tandis que le chiffre îles prisonniers capturés s'élève à 50,000, dont 23,000 depuis le 21 août dernier. Une conséquence de la retraite Le " Nieuwe Courant " dit que le trafic sur le chemin de fer Dalljeim-Roer-mond-Helmond est influencé par les événements du front occidental. Maintenant que les Allemands battent en retraite, les wagons chargés de planches, qui, il y a quelques semaines, avaient quitté l'Allemagne pour la Belgique, retournent avec leur chargement de Belgique en Allemagne.Gros canon exposé à Paris Le gro^s canon destiné à bombarder Amiens et dont nos amis anglais se sont emparés aux environs de Corbie, a été exposé à la gare de l'a,venue de Suffren. Le public, par cette splendide journée dominicale, s'est porté en. masse vers le Champ-de-Mars pour contempler le splendide trophée pris à l'enneqii. Sur les flancs du monstre, de chaque côté, on lit cette inscription en grandes lettres blanches: 's Captured by the Bri-tish 4th Army, August Sth, 1918 (capturé par la 4e armée britannique le 8 août 1918). D'autres inscriptions s'étalent un peu partout, mais en allemand celles-là: Spécial wagon: Station Essen. — Essen 214,112, etc., qui ressortent sur le camouflage jaune, Vert et blanc du train entier. Le canon, qui est d'un récent modèle, pèse 149 tonnes. Le tube.seul a une longueur de 8 mètres. Sa portée maximum est de 31 à 32 kilomètres, et il est théoriquement hors d'usage après 200 coups. Le personnel au complet qui lui est affecté est de 50 hommes, dont 14 nique-ment pour le mettre en action. Il ne se meut pas sur un axe mobile,'et on 11..' peut modifier son tir qu'en changeant la direction des rails qui le supportent. Dans les wagons sont restés une grande quantité d'obus avec leur coiffe d'acier ; 011 sait qr.e cette coiffe est destinée!' à Accélérer la vitesse ; elle l'augmente dans une proportion de 80 pieds anglais par mille. L'obus avec sa coiffe pèse 620 pounds (le pied anglais vaiit 0 m. 3048; le m,lie 1,609 m. 318; le pound«453 gr. 593).—(" Le Matin.") OPERATIONS NAVALES La mer rend des cadavres allemands Sur la côte ouest du Jutland, près de Thyborôn, environ 130 cadavrès de marins allemands ont été poussés à la côte. Tous appartenaient à des équipages de destroyers. La construction navale Dix-neuf- noûvqaux navires ont été lancés la semaine dernière aux Etats-Unis, dont neuf navires d'acier et dix navires en bois, d'un tonnage total de 85,150 tonnes. Le nombre total de navires lancés depuis que 'le programme américain a pris corps est de 553, d'un tonnage total de 2,923,973 tonnes. Le nombre de navires livrés est de 281, jaugeant ^ensemble 1,725,731 tonnes. • Steamer à citernes détruit Un steamer à citernes de 9,674 tonnes, le " Lake Manitoba," a pris fey dans le dock de Montréal (Canada) et a été détruit, avec sa cargaison de pétrole brut. La perte est évaluée à 7,500,000 francs. OPÉRATIONS AERIENNES L'activité britannique Le 26-aoùt: Malgré des nuages et ues pluies \iolentes, nos aviateurs ont accompli un travail considérable, signalant les positions atteintes successivement par nos troupes, lançant au moyen de parachutes des munitions à nos mitrailleurs, et attaquant les troupes et transports ennemis. Au cours des 24 heures 26 tonnes et demie de bombes ont été jetées, quatre appareils ennemis furent détruits et un désemparé ; neuf appareils britanniques manquent. — (Quartier-général.)* # * Des-détails -parvenus au sujet du ré-cént raid sur Mayence disent que l'attaque fut faite d'une hauteur de 65 à 10 mètres, les pilotes ayant évité difficilement certaines cheminées. Les réflee-teurs étaient dirigés presque horizontalement, et un intense barrage, presque parallèle au pfan des toits, tenta vainement d'abattre les aéroplanes. Des dommages considérables ont été causés. Tous ies appareils britanniques -sont rentrés.— (Détachement Indépendant.) * * ï Du 19 au 25 août, les aviateurs coopérant avec la marine ont exécuté des raids sur les objectifs suivants : Docks de Bruges, môle et canal de Zeebrugge, docks d'Ostende, Saint-Pierre-Capelle, Middelkerke, Westènde, Maria Aalter, les aérodromes d'Oostacker. Ghistelles, Mariakefke et Vlisseghem. Environ 27 tônnes de bombes ont été lancées. A Bruges des coups directs atteignirent un abri pour sous-marins, des hangars situés des deux côtés du bassin ouest fu-■rent également atteints, et deux violents incendies éclatèrent dans les docks. Nos escadrilles de combat ont détruit cinq appareils ennemis et en ont désemparé cinq autres. Quatre appareils britanniques sont manquants. Des hydroplanes, des aéroplanes et des dirigeables ont, pendant la même période, continué leurs patrouilles contre sous-marins et aviateurs ennemis, ainsi que leurs opérations d'escorte. Des sous-marins ennemis ont été aperçus et attaqués et des mines localisées et détruites. —(Amirauté.) LES DEUX STRATEGIES Du commandant de Civrieux, dans .le "Matin": "On ne saurait trop insister sur la notion de l'étendue embrassée par»la bataille offensive des armées alliées, depuis qu'allumée en Tardenois sur le décisif écli.eo allemand en Champagne, cette bataille s'est développée jusqu'à la Flandre. Car, dans les conditions de là guerre moderne, en présence des ressources immenses dont disposent les adversaires, seule "l'amplitude des opération* supprime leur précarité et assure au succès des lendemains qui ne soient pat éphémères. "Il est évident, en effet, que quel~ qn» soient les résultats obtenus'par la m aïs?. et même par la surprise sur un fvor : limité, tôt ou tard une offensive parti?He sera barrée au0fond de la poclie qu'elle-.même aura creusée, puisque le défen?eur aura conservé la latitude d'appeler au point critique ses différentes réserves, ailleurs inutilisées. "Et lorsque oes réserves seront acco-i-rues en nombre, le vainqueur temporaire toujours sera enveloppé dans sa eonquêt?, devenue sinon son tombeau, du moins le théâtre de sa coûteuse et démoralisante défaite. "Ludendorff, par deux fois, vient de subir les conséquences d'une méthode stratégique qui prétendait pi-océder par successives taches d'huile, dessinant sur la carte à l'intérieur des lignes adverses des saillants profonds, bases d'actions futures. Cette méthode supposait chez le« Alliés le maintien d'une immobilité absolue; en même temps que-, somme toute, elle prouvait l'insuffisance relative -des moyens de combat restants à l'Allemagne après quatre années de guerre. "Tout autre est la manière du maréchal Fooh, senne par l'afflux incessant des forces américaines. Et nous retrouvons en elle l'application des principes qui, dans la variation des procédés, conduisirent dans le passé aux victoires indiscutées. Par elle, l'ennemi est fixé, grâce à une extension raisonnée et,progressive du front de bataille. Il perd ainsi, avec la disposition denses réserves, la liberté de sa manœuvre- défensive, alors qu'au cctotraire- son assaillant-, évoluant derrière un rideau offensif, frappe où il vetut- et quand il veut. "Dès lors, nulle poche dangereuse n'est créée; car on ne peut appeler ainsi une faible oonvexité développée sur deux ou trois cents kilomètres, au long de laquelle, en des mouvements rythmés, une dizaine d'arfnées se déploient, en s'é-tayant les unes sur les autres. De la Lys à la Vesle, après tant de progrès accomplis,' les Alliés s'avancent, sans offrir la moindre prise à une riposte latérale." LES EVENEMENTS EN RUSSIE M. Miliukoff et les Cadets Suivant la " Norddeutsche Zeitung," M. Miliukoff aurait adressé la déclaration personnelle suivante au parti des Cadets avant de quitter ce parti : " En présence des conditions actuelles nous ne devons nous laisser guider que par nos propres intérêts. La supposition que la destinée de la Russie dépend ' de l'issue de la guerre serait exacte, si notre pays était dans les conditions où se trouve la Belgique. Mais, en présence' de tout ce qui s'est passé, nous pouvons difficilement espérer que les Alliés, après la guerre, désireront ou seront capables de nous rendre ce que nous avons perdu, à moins que nous ne nous aidions nous-mêmes ! ' ' En ce qui concerne le traité de Brest-Litovsk, M. Miliukoff dit: " Les Cadets oeuvent refuser de reconnaître cette paix, mais cette paix existe et nous lie pour l'avenir jusqu'au moment où elle sera modifiée ou annulée par les Soviets-de Russie. Comme la reconnaissance d'une partie de ce traité par un gouvernement plus .stable .ne peut être désavantageuse pour l'Allemagne, cela, donne une possibilité de concessions. Ceci ne sont pas des illusions." M. Miliukoff conteste aussi bien la nécessité d'une alliance avec l'Allemagne, que l'obligation de la Russie de combattre aux côtés des Alliés, étant donné l'impuissance de la Russie, et proteste contre l'opposition des Cadets à entrer en contact avec l'Allemagne et à l'appeler à leur secours dans le but de créer un gouvernement stable et de rétablir l'ordre." . La paix russo=finlandaise Des télégrammes d'Helsingfors annoncent que les négociations de paix qui se poursuivaient à Berlin entre la Finlande et la Russie ont été rompues, sans qu'une date ait été fixée pour leur reprise. Les négociations étaient arrivées depuis quelques jours à un arrêt sur les questions de la part de la Finlande dans les dépenses de guerre de la Russie, et du paiement par la Russie d'une indemnité pour le dommage causé par la participation des troupes russes à la révolution fin. landaise. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — La "Post" de Munich annonce que 40 statues et monuments de bronze et de cuivra vont être fondus à Munich par 1: autorités militaires; y compris des f-têtues ds l'empereur Louis, du roi de Bavière Louis II, Schiller, Goethe, etc. AUTRICHE-HONGRIE — Le bétail en Bohême et en Moravie e-t réduit à 60 p.c. de oe qu'il était avant Li guerre. FRANCE — L' "Humanité" dit q>ie Caillaux, qui souffre d'artério-sclérose, a été examiné par le docteur Sooquet, qui déclare qu'il a besoin de beaucoup de soins et d'un traitement spécial. Il serait question de placer cet inculpé au régime des accusés politiques. — Me de Moro-Giafferri, avocat de M. Charles Humbert, a demandé au lieutenant Jousselin de prescrire une enquête sur les relations que M. Alphonsè Lenoir, père de l'inculpé actuel, eut non seulement avec le sénateur de la Meuse, mais avec tous les hommes politiques français qui se sont occupés de finances internationales. Me de Moro-Giafferri demande, notamment, que l'enquête porte sur le rôle joué par M. Alphonse Lenoir dans le dernier emprunt turc. Les résultats de cette enquête pourraient, d'après l'avocat, donner a l'affaire une orientation nouvelle. GRANDE-BRETAGNE — M.-Page, l'ambassadeur des Etats-Unis à Londres, quitte son poste pour motifs de santé, s<es médecins lui ayant prescrit un repos absolu. 11 séra unanimement regretté. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 15 matin. Hier, nos troupes au sud de la Somme ont pris Foucaumont, que l'ennemi occupait fortement avec des mitrailleuses. Au nord de la Somme nous avons attaqué et capturé-la plus grande partie du Bois des Trônes, faisant un certain nombre de prisonniers d'une- division de la Garde prussienne.Au sud de'la Soarpe, des troupes de la' Ire armée ont amélioré leurs positions des deux ctôés de la route d'Arras à Cambrai et ont atteint les confins de Hauoourt, Remy et Boiry-Notre-Dame. Au nord de la Scarpe l'ennemi a lancé de fortes contre-attaques tout le long de la ligne du chemin de fer Arras-Douai, forçant nos troupes avancées à reculer-sur quelques centaines de mètres jusqu'aux anciennes tranchées allemandes de Greenland Hill, où l'attaque ennemie fut brisée- sous notre feu. Des troupes britanniques ont exécuté nne heureuse opération locale en dehors de la route Neuf-Berquin-Estaire, avançant notre ligne sur un front d'environ 6i kilomètres et faisant un certain nombre de prisonniers. <}9e année No 203

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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