L'indépendance belge

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30 september 1916
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s.n. 1916, 30 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7sn21/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY « CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : CAMCn, cenTCiiiiDnr «r»«^ ,, Mri d QC!mTTmrqx TUDOR H( USE. TUDOR ST.. LONDON. E C U. PLACE DE LA BOURSE. SAMEDI 30 SEPTEMBRE 1916. X cStttÎSSo 1 r> TF1 FPwniur . riTV ,QC„ tpi cdu . ( 31 I -5 7 et c ♦ x . . .. on . ABONNEMENTS : H MOIS. 17 shillings. I conservation par LE PROGRES, téléphoné : city 3960. 1238 75 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 29 sept. U an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Vendredi, midi. Le gros effort de ces jours derniers sur le frout de la Somme a été suivi par une accalmie qu'explique la nécessité, du côté des Alliés, de réorganiser le terrain conquis et de préparer les positions d'artillerie en vue d'une nouvelle avance. Les deux communiqués français d'hier ne signalent que des bombardements sans attaques d'infanterie, mais les communiqués britanniques parlent de nouveaux progrès faits à l'ouest et au sud-ouest d'Eaucourt-l'Abbaye, dont les avant-postes de nos Alliés sont éloignés de 800 mètres à peine. Des oombats violents se poursuivent également au nord de Thiepval,' de l'autre côté de la route de Bapaume à Albert, où la redoute "Schwaben," qui occupe une position dominante sur une crête au nord de Thiejval, d'où la vue embrasse toute la partie septentrionale de la vallée de l'Ancre, a été enlevée dans sa plus grande partie. Le nombre des prisonniers s'est encore accru de 600 au cours des dernières vingt-quatre heures. Dans son télégramme d'hier, le général sir D. Haig fait remarquer que les pertes britanniques pendant ces derniers jours ont été minimes, vu les résultats atteints. Elles ne se chiffrent, en effet, qu'au double des seules pertes allemandes en prisonniers, et une division, fortement engagée pourtant, n'a pas eu plus de tués et de blessés qu'elle a fait de prisonniers.Il est intéressant d'apprendre par les rapports trouvés sur les officiers faits prisonniers, que le haut commandement allemand reconnaît la supériorité et de l'artillerie, et de l'infanterie britanniques. Jusqu'à présent, conclut le rapport d'un officier boche, nos instructions, établies conformément aux leçons de l'expérience, étaient basées sur le système des tranchées, mais nos troupes sur la Somme n'ont plus trouvé de tranchées du tout ! L armée britannique a le droit d'être fière de ce tribut payé par un ennemi qui, pas plus tard qu'hier, par la bouche du Chanoelier de l'Empire, a déclaré, du haut de la tribune du Reichstag, "que tout homme d'Etat qui n'est pas préparé à faire usage contre la Grande-Bretagne de tout moyen propre à être utilisé dans la guerre mérite d'être pendu." U est vrai que le chancelier n'a usé ce langage que pour se défendre contre les violentes attaques dont il èst l'objet de la part du groupe Reventlow et de quelques hypernationalistes, qui lui reprochent de ne pas faire uné guerre sous-marine plus rigoureuse, mais il n'en est pas moins intéressant de constater combien est grande la rage impuissante des Allemands, qui se voient poussés dans leurs derniers retranchements et qui se rendent compte que l'heure redoutee du règlement final des comptes approche. Ces mêmes Allemands, brutaux et suffisants qui, lors du déluge de fer et de feu lancé sur Verdun il v a aueloues mois, essayaient de convaincre les Fran- - çais de "l'inutilité de toute résistance > contre la supériorité du matériel alle-1 mand" et se demandaient pourquoi, ils i continuaient de se laisser massacrer, - pleurnichent aujourd'hui à la vue de "leurs braives soldats fauchés par la mi- - traille des Alliés" ! Ils osent parler de s "boucherie," eux qui ont collé au mur - des centaines de victimes innocentes . et qui saluent avec des cris de joie cha-i que nouvelle liste de victimes de leurs raids de Zeppelins ! Mais toutes ces plaintes ne sont qu'une comédie jouée à l'intention des neutres, qu'il s'agit d'apitoyer et d'intéresser au ■ sort de cette pauvre Allemagne, dont les • rêves d'hégémonie mondiale s'écroulent. O11 dit que M. Gérard, ministre des ; Etats-Unis à Berlin, vient de partir : pour Copenhague (et Washington, dit- 1 o«), après l'immensité des sacriiices consentis, il ne saurait plus être question ni d'une paix blanche ni d'une paix boiteuse; il faut, comme vient de le dire M. Lloyd George à un représentant de l'Associated Press de New-York, que le combat engagé soit continué jusqu'à la fin et qu'il se termine par un "knock-out,"Quant aux neutres qui n'ont rien fait pour empêcher cette guerre, qui n'ont pas encore trouvé un mot de blâme pour les violateurs des traités internationaux et des lois de l'humanité, ils ne sauraient prétendre au rôle de médiateurs, que les Allemands sont si impatients de leur voir assumer. D'ailleurs, l'Allemagne fait la guerre presqu'autant aux neutres qu'aux Alliés. et les marines naarehuiidea Scandinaves, hollandaise, espagnole, voire même grecque, en savent quelque chose. Les Espagnols menacent de saisir les navires allemands qui se trouvent dans les ports de la presqu'île ibérique pour se dédommager de la perte de tonnage subie du fait des sous-marins allemands; quant aux Grecs, ils semblent arrivés au point critique tant redouté par les germanophiles de l'entourage du roi et les créatures du baron Schenck. Une seule porte reste ouverte à la Grèce pour sortir de l'anarchie: l'abandon d'une politique qui menace l'unité nationale. C'est ce que MM. Véni-zélos et Condouriotis, chefs du Gouvernement Provisoire établi à La Canée, dans leur proclamation, conseillent au roi Constantin, faute de quoi ils feront eux-mêmes "tout ce qui est nécessaire pour sauver le pays de la ruine qui le menace." On dit que le roi est très impressionné par l'ampleur du mouvement réformiste et par l'attitude pro-vénizéliste prise par les ex-ministres de la guerre général Kal-laris et général Danelis. La CARTE de l'EUROPEde DEMAIN III.—(Suite et fin.) RUSSIE. En dehors de l'acquisition toute évei tuelle de Constantinople et de la recoi stitution intégrale -de l'ancienne P< logne sous le sceptre d'un Romanof, 1 carte de la Russie d'Europe ne subir pas de grands changements. Elle s'it corporera sans doute la Bukovine. C'e> en Arménie que "empire moscovite s payera de ses peines et c'est le Turc qi réglera la note. La sphère d'influenc russe pourra s'étendre du Taurus Arm< nien au port de Samsoun, région dati laquelle elle a depuis longtemps d'impoi tants intérêts économiques. ITALIE. Le régime provisoire du Dodécanès est destiné à devenir définitif. L'Itali réclame surtout les terres italiennes soi mises à l'Autriche : le Trentin, urffe pai tie de la Carniale et l'Istrie. Désormai donc, la splendide région des Dolomite lui appartiendra toute entière. Botze reprendra sur nos cartes le nom italie de Bolzano. Méran, Cortina d'Ampe; zo, la Marmolada, le Stelvio verror flotter le drapeau tricolore. Les touriste du monde civilisé, décidés à boycotte sans pitié nos ennemis, reprendront ave émotion le chemin des Alpes Dolomit f|ues, théâtre splendide arrosé aujoui d hui du sang le plus généreux et le plu pur. FRANCE. Ee programme oes revendication françaises est très court: restitution, d ■ ♦ « l'Alsace-Lorraine. Ce programme-là, c peut l'affirmer sans crainte, sera int gralement réalisé. 1- GRANDE-BRETAGNE. 3" Les revendications territoriales eur la péennes de la Grande-Bretagne n'ont j. a mais été formulées. Je serais étonr que cette Puissance ne profitât pas < l'écrasement de la Prusse pour répan ;e la petite erreur commise par elle c J' échangeant jadis Héligoland conti :e Zanzibar. Lé Portugal évidemment conservei 1S ses limites actuelles en Europe. BELGIQUE. Arrivons à la Bellgique. La question est fort délicate à trait* Ie actuellement. Des convenances de pol 10 tique internationale ne permettent p< l~ d'envisager le problème dans son entie D'autre part, l'ignorance dans laquel 1S nous sommes à Londres des vues et d< 's désirs de nos compatriotes restés en Be 11 gique occupée, doit nous inciter à ur n extrême prudence. La Belgique ne fa pas une guerre de conquête. Elle défen 1 ' son soi national'et son indépendance vi< ;s lée. Après la guerre, elle veut l'un entie T l'autre intact, rien de plus, rien de moin: •c Mais est-ce à dire qu'elle ne sortira ps du conflit grandie matériellement cornrr ellle l'est moralement? En 1814, les AII1 s mands lui enlevèrent les cantons wallor de l'Eiffel. En 1839, elle dut abandonna le Luxembourg. Ce sont là des terre s essentiellement belges, des rameaux d< e tachés de not;e vieille souche nationali Les Luxembourgeois se souviennent qu'ils furent unis à nos provinces pendant de longs siècles, et lie jour où la question du retour à l'ancienne mère-e patrie sera posée, les résultats d'un vote populaire ne sont pas douteux. D'autre s part, la nécessité de se protéger contre '» de nouvelles agressions de la part de la 6 Prusse pourrait peut-être engager la Bel-■" gique à revendiquer un accroissement e vers l'est. La constitution d'un nouvel r Etat rhénan, uni par un régime écono-s mique spécial à la Belgique, solutionne-" rait la question sans modifier l'équilibre s interne de notre patrie, tout en lui maintenant ce hinterland rhénan qui lui est e indispensable au point de vue économi->, que. Le Rhin deviendrait alors la grande i barrière séparant à l'ouest l'Europe civi-s lisée de l'Allemagne. Le régime de l'Escaut, dont les évé-s nememts de ces trois dernières années ont r démontré l'absurdité, doit être complète-- ment modifié. Il faut que ce fleuve, depuis la Mer du Nord jusqu'à notre frontière devienne complètement libre, et que nos amis aient l'accès du port d'Anvers à notre gré et à leur gré. Nous subissons encore aujourd'hui la peine de <> notre défaite de 1831. Cela doit cesser : ! la victoire des Alliés, viotoire dont nous . fûmes un facteur déterminant, doit en 3 effacer jusqu'aux dernières traces en ce j qui concerne tout au moins la neutralité 3 imposée par le Congrès de Londres, le j, régime hybride de l'Escaut et, comme je . l'ai dit plus haut, en ce qui concerne la question du Luxembourg. [ COLONIES. r Après avoir partagé l'Allemagne et j. l'Autriche. . sur le papier, procédons à . une tentative de partage des colonies allemandes. Dans ce domaine non plus, 3 on ne peut donner que des indications fort générales. Toutefois, une question a préalable se pose : les Alliés vont-iils priver iTAllemagrié de la totalité de son empire h'! ? >' lui la:- -""a-t'on a rien? La logique de notre thèse, qui se base sur la nécessité de la dissolution de l'Empire germanique et le fétablisse-ment de l'autonomie des Etats allé-' mands, nous amène à conduire dans le sens de la suppression de tout domaine colonial allemand. Les colonies boches, ' en effet, sont des colonies de l'Empire et 1 non de la Prusse, de la Saxe ou de la Bavière." La disparition de l'Empire en 5 fait des biens sans maître, que les Alliés pourront se partager. Dans ce partage, 1 il est à présumer que la politique de cha-; cun sera de grouper ses possessions ; coloniales et d'y incorporer dans la mesure possible les enclaves allemandes. :, AFRIQUE. u Togo et le Cameroun se rattacheron ainsi à l'Empire colonial français; li "e Sud-Ouest Africain se partagera entre li e Portugal et la Grande-Bretagne ; l'Afri que Orientale allemande permettra ; é l'Angleterre de réaliser son rêve : li e chemin de fer du Cap au Caire. La Bel .r gique, toutefois, a pris une telle part ; 1- la conquête de cette dernière colonii qu'elle a droit à la récompense de s; 1 valeur. L'accès du Victoria Nyanza, uni partie de l'est des rives du Tanganyiki Î seraient d'un avantage économique indé niable pour notre colonie. Elle réclamen aussi, nous n'en doutons pas, un régi.nn de faveur sur les deux voies de chemii n de fer Monbaza-Florence et Dar-es-Sa lam-Oujiji, qui deviendront ainsi le: voies les plus courtes et les moins dis pendieuses pour la trafic entre la Belgi H que, le Katanga et Stanleyville. [_ Le peu d'étendue des côtes maritime1 ^ du Congo Belge engagera peut-êtn e notre gouvernement à ouvrir avec i' r Portugal des négociations po'i l'acqu; n sition de Cabinda. Cette petite enclavi e a été conservée au Portugal lors di Traité de Berlin pour des raisons pure a ment dynastiques ou protocolaires, 1< roi de Portugal ayant parmi ses titre: celui de roi ou Seignéur de Cabinda Elle n'a aucune valeur pour le Portuga et constitue un sérieux obstacle au dé r veloppement du Mayumbé. Il s'agit 1; . d'une simple rectification de frontière: s et des compensations peuvent aisémen •. être données au Portugal dans d'autre: e parties de l'Afrique. s ASIE. e En Asie, l'Allemagne a perdu défini t tivement Kiao Tchéou et tous les droit: j qu'elle prétendait s'arroger sur h _ Shantung. La question des concessions aile . mandes en Chine ne doit pas nous lais s ser indifférents. Il y a plus d'un an e j'avais l'occasion d'attirer l'attention di - gouvernement belge sur l'importanc* s économique de la concession allemandt r de Hankow sur le Yang-tsé Kiang. C'es s lq citadelle du commerce boche en Ex - trême-Orient et sa perte serait beaucoup . plus sensible aux intérêts économique: de nos ennemis que celle de Kiao Tchéou. L'Italie et la Belgique,,dont les intérêts sont destinés à devenir si importants en Extrême-Orient, y trouveraient, en se partageant cette concession, des points d'appui précieux. Elles y gagneraient chacune une concession parfaitement organisée et outillée de façon à devenir le terminus d'importantes lignes de naviQa-tion.L'Asie subira encore d'autres transformations. Nous avons mentionné les revendicalions russes en Arménie. Le chef religieux de La Mecque s'est déclaré indépendant de la souveraineté turque. L'Angleterre occupe le nord du Golfe Persique. De l'ancien empire turc, il ne subsiste plus qu'une partie de l'Asie Mineure et de la Mésopotamie. J'estime que si le partage de l'Asie Mineure est impossible à effectuer, tout au rrioins les Alliés y occuperont-ils chacun une sphère d'influence et auront ainsi le quasi-monopole de la mise en valeur de ces régions si riches. Les liens séculaires entre la Syrie et la France seront rendus p'us étroits par la suppression de toute compétition allemande. L'Italie a jeté son dévolu sur les rives du Golfe d'Alexan-drette, et si la Grèce avait voulu suivre virilement la ligne de conduite que lui traçait Vénizélos, elle aurait aujourd'hui l'assurance d'obtenir toute la côte asiatique qui s'élend de Smyrne à Hissar-lick, près de l'ancienne Troie. La population y est d'origine grecque et n'a jamais oublié qu'elle était l'un des champions avancés de l'Hellénisme. Dans l'Asie Mineure, pays riche et fertile, ce qui importe avant tout, c'est l'influence économique. Ce que les Eu--opéens y désirent, • ce sont les concessions, ports, chemins de fer, mines, etc. Le développement de leur influence apportera aux populations qui l'occupent une amélioration sensible de leur sort, car la défaite de la Turquie aura comme résultat évident de chasser du pouvoi/ îe groupe odieux des Jeunes-Turcs, entre les mains desquels ce vaste empire otto man aura mis si peu de temps à sombrer à peu près définitivement. L'OCEANIE. Le Japor; partagera avec la France et la Grande-Bretagne les multiples petites îles allemandes du Pacifique ; peu importai tes peut-êt-e au point d"; vue territorial, ces îles ne seront pas à dédaigner le jour où le Canal de Panama sera ouvert à la navigation d'une façon normale et régulière. L'affaire des Antilles Danoises démontre à l'évidence la valeur de la possession de points d'appui sur la ligne que suivra désormais la navigation entre l'Europe et l'Extrême-Orient.! L'Allemagne battue et abattue, décimée et ruinée, pourrait méditer alors les enseignements de Bismarck : " Il ne faut laisser aux vaincus que les yeux pour pleurer." Le Châtiment sera dur et la chute d'autant plus forte que l'Allemagne sera tombée de plus haut. L'Histoire impartiale dira que' jamais châtiment ne fut mieux mérité... En terminant cette trop longue étude, qu'il me soit permis d'insister sur un point. Elle ne doit pas être prise au pied' de la lettre. Il est impossible, il serait enfantin de déclarer 'ex cathedra' un an au moins avant la fin de la guerre, que telle sera la carte de l'Europe future et des colonies après le Congrès de la Paix. Ce qu'il faut faire, ce qu'il est indispensable de faire, c'est de poser, dans leur ensemble, les divers problèmes de demain, de montrer les difficultés de la tâche et de préciser les aspirations nationales et économiques des nations en lutte aujourd'hui contre les Empires du Centre. La réalisation du vaste programme, dont je ne trace ici qu'une vague ébauche, est-elle possible? . On peut l'espérer, nul ne saurait l'affirmer. Elle serait en tous les cas de nature à rendre durable et définitive la paix du monde. PAUL DU CHAINE, Avocat près la Cour d'Appel de Bruxelles. LETTRE D'UN NEUTRE. L'Alimentation en Allemagne. (Z>e notre envoyé spécial.) On peut lire, de temps à autre, dan les journaux neutres germanophiles, de articles donnant les prix-courants de te ou tel produit alimentaire en Allemagne Ces prix sont tellement modérés qu'o: est tenté de douter de leur exactitude Nous devons à la vérité de dire qu'ils n sont pas fictifs, mais il y a lieu de fair remarquer que dans la plupart des cas lorsqu'on entre dans un magasin pou acheter ces produits, on rfeçoit invariable ment la réponse qu'il n'y en a plus,ou bien s'il s'agit d'un magasin de la commun ou de l'Etat, on ne délivre, par exernpl qu'un hdreng par famille de cinq person nés ou 100 grammes de fruits ou de lé gumes, et ainsi de suite. Il faut complé ter ses emplettes ailleurs, et là les pri: qu'on paye sont toujours plus cher ou< ceux annoncés officiellement. A l'heure actuelle il n'existe guèr d'article qu'on puisse acheter en quanti tés illimitées. Ce n'est'pas seulement 1< cas pour les produits alimentaires poui lesquels il faut produire sa "carte de mé nage," mais il en<est de même pour le effets d'habillement, chaussettes, linge chaussures, etc. Pour avoir, par exem pile, un nouveau costume il faut produir un certificat de la commune; de mêmi pour les bottines, etc., et ces certificat ne sont obtenus que difficilement. Il m suffit pas d'avoir un trou dans sa eu lotte pour pouvoir en acheter une autre il faut que le vêtement soit complète ment usé ! Les tissus et le cuir sont trè: rares et beaucoup de personnes porten des sabots. Voici; parmi les produits alimentaires les plug indispensables, les quantités allouées par personne et par semaine 90 grammes de beurre ; 90 grammes de lard ou de graisse ; 250 grammes de viande; 1,750 grammes de pain; 3,500 grammes de pommes de terre ; un œuf ; 150 grammes de sucre ; environ un kilo de riz ou un kilo de pois séchés. Quelques communes donnent bien moins que cela, par exemple, la ville de Pankow ne donne que 125 grammes de vMndo par semaine. Depuis quelque temps on ne donne plus que de la viande de bœuf et de vache; les civils ne reçoivent pour ainsi dire plus ni veau ni porc, ces "'délicatesses" étant réservées aux soldats: On avait promis qu'à partir des mois d'août et de septembre, les rations seraient augmentées, et on avait notamment précisé que chaque enfant entre 12 et 17 ans recevrait 50 grammes de farine par jour ; les autorités allemandes avaient espéré recevoir ce surplus de la Roumanie. Ce pays ayant fait cause commune avec les pays de l'Entente, la promgsse n'a pu être tenue, et cela explique pourquoi la haine du peuple allemand contre les Roumains est si intense. Un autre résultat direct de la guerre avec la Roumanie est qu'à partir du 28 août, jour de la déclaration de guerre, une nouvelle loi a interdit l'emploi du pétrole pour l'éclairage. Mais cela n'a pas empêché le chancelier de déclarer froidement que la guerre avec la Roumanie ne crée aucune nouvelle difficulté et qu'il n'y a pas lieu de s'en soucier. Z. ! LES BELGES AU BRÉSIL s t Nous lisons dans le " Jornal do Corr s mercio, " de Rio de Janeiro, à la date d 24 août : Comme l'ont déjà annoncé tous le journaux, nous attendons le 29 de c - mois U'arrivée, à bord de " Drina," de s députés belges Mélot et Buysse, le pre e mier élu par Namur et le second reprt ^entant la ville de Gard. Le ministre de l'extérieur a reçu d " notre ministre à Sainte-Adresse, M. Bar > ros Moreira, la communication de la mi^ -■ sion confiée par le gouvernement de 1 e Belgique à ces parlementaires, qui son s chargés dS venir remercier, au nom d t leur nation et de leur gouvernement, ! - geste de sympathie de notre parlement 3 qui a inséré dans ses annales la confe s rence magistrale réalisée à Buenos-Ayre 1- par notre ambassadeur, le Dr Ruy Bar-u bosa, et dans laquelle il prend la défense des droits des neutres, violés brutale-■s ment par l'agression allemande, e Nous avons tâché d'obtenir des :n-s formations plus sû"-es et plus détaillée; - au sujet de cet'.e i.i'ssion. Notre repré- - rentan1- a été reçu fort aimablement à h légation de Belgique par le ministre M e A. Delcoigne. Son Excellence a hier •- voulu nous expliquer quelle a été la mis-s^on confiée aux deux représentants di r\ peup'e belge. Aussitôt que le gouver-it nement belge eut connaissance de l'acte e hautement significatif du Sénat et de h e Chambre du Brésil, il chargea officielle-ment MM. Mélot et Buysse de présente! - à leurs collègues brésiliens lès expres-s sions les olus sincères du peuple belge. S'ème année, No 232

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