L'indépendance belge

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15 februari 1916
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s.n. 1916, 15 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk9531w/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI ; ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 55 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction-cttdoh hotjse, ttjdor st., london, e.c. TEI.EPHOWE: CITV 3960. M# l II » Il II Il irg—■——— I I ■■ Il «M—■——i bureau a paris : 11. place de la bourse. . (311-57 et TELEPH.. 1238-75, LONDRES, MARDI 15 FEVRIER 1Ô16 w <3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) abonnements: )& mois, 17 shillings, f conservation par le progrès. 11 an, 32 shillings. 1 SOMMAIREé LA SITUATION : Actions locales sur le front occidental. — Les Puissances Centrales de îa Roumanie.—Préparatifs allemands devant Saîoniqne. — La perte du croiseur " Arethusa."— La guerre sous* marine et les Etats-Unis, Des Dardanelles à Salonique, — Général Berthaut. Billet Pari» sien.—Jean Bernard. En Belgique. Etc. LA SITUATION. — M4 Mardi, midi. Le front occidental continsue d'être le théâtre d'actions locales assez sérieuses, j et les succès et échecs allemands y al-1 ternent avec des échecs et des succès de nos Alliés. . Du côté de Prise, Ses Français ont repris la plus grande partie du terrain perdu l'autre jour et toute une compagnie allemande y a été décimée ou faite prisonnière. Les contre-attaques dg l'ennemi furent toutes repoirssées. En Champagne, où les Allemands semblent avoir concentré des forces im-posantes, une lutte sévère eut lieu à l'est tic 3a route Somme-Py-Tahure. L'ennemi parvint à s'emparer des tranchées avancées et s'y .maintint malgré un feu très violent de l'artillerie française et l'explosion des mines préparées à l'avance.Le communiqué allemand affirme que l'étendue des tranchées conquises dans ce secteur dépasse 700 mètres et plus de 300 hommes dont 7 officiers auraient été faits prisonniers. En Alsace également, du côté de Seppois, c'est-à-dire à peu de distance de la frontière suisse, les Allemands s'emparèrent, après un violent bombardement, de 220 mètres de tranchées avancées. Les Français les en expulsèrent presqu'immédiatement, mais nos alliés, soumis à un feu d'artillerie concentré qui bouleversa les boyaux, furent finalement obligés d "abandonner 1a position. Au nord de Soissons, une tentative allemande de déboucher par la rive droite de l'Aisne fut arrêtée net par un feu de barrage de l'artillerie française. Sur les autres parties du front l'artillerie a été très active, et les aviateurs n'ont pas chômé. C'est ainsi que sur 3e front britannique il n'y eut, dimanche, pas moins de 17 engagements aériens. Au sud du canal de La Bassée, les Allemands ont fait exploser huit mines en' vingt-quatre heures. Les villes du nord de l'Italie semblent avoir été choisies pair les aviateurs ennemis pour y semer 3a ruine et îa terreur. Des bombes ont été lancées sur Milan, Monza et Bergaime, faisant près de 80 victimes dont 8 tués. Les dégâts matériels sont légers, mais seuil le hasard a protégé du vandalisme teuton les trésors ^architecture dont regorgent, les villes visitées. , Les forces allemandes, dont l'apparition avait été signalée l'autre jour à îa rentière grecque, sont en réalité des troupes bulgares revêtues d'uniformes «'emaads. i ourtant certains symptômes indiquent qu'il se prépare quelque chose du rote de Salonique. Le " Giornale 1UUa parle de la concentration de F«s de 200,000 hommes, prétendument exclusivement allemandes, entre Ghev- ■ feft', Doiran et Stroumitza, La marine des Alliés joue de malheur depuis quelques jours. Après îa perte de I' " Amiral Charmer," officiellement confirmée—le croiseur a été torpillé le 8 février sur les côtes de la Syrie, — voici qu'on annonce la perte du croiseur anglais "Arethusa," coulé dans la Mer du Nord à la suite de l'entrée en contact avec une mine. Mais tandis que tout l'équipage du croiseur français, â l'exception d'un seul marin, repêché sur un radeau à côté de 14 cadavres, a péri, tout l'équipage de 1' "Arethusa," sauf une dizaine d'hommes, a pu être sauvé. L' "Arethusa," on se souvient, a pris part aux combats navals dans la Baie d'Heligofond et à proximité du Dogger-bank, où une partie de la flotte allemande fut coulée ou sérieusement endommagée. En Arménie, un des forts d'Erzeroum a été capturé par les Russes, et les Turcs sont activement poursuivis. En Mésopotamie, la situation est appelée à se modifier prochainement. Le temps s'est amélioré, et îa colonne Ayî-mer pourra bientôt reprendre sa marche en avant. Un aéroplane turc a lancé deux bombes sur Kut el Amara, dont la garnison britannique est assiégée maintenant depuis 70 jours. Le rapport dn général Townsliend dit que tout va bien. De Bukarest on signale un important conseil tenu par le Roi avec le chef de cabinet et le ministre des affaires étrangères. Le Roi a reçu ensuite en audience l'ex-président de la Chambre.On sait que les Puissances Centrales ont adressé il y a quelques jours une demande d'explications au gouvernement roumain relative à la vente de blé aux Alliés et à certaines candidatures électorales. On annonce maintenant que la Bulgarie demande le libre passage par la Roumanie de 180 wagons de produits alimentaires. Il est incontestable que les Puissances Centrales exercent en ce moment une pression sérieuse contre îa Roumanie. Celle-ci, comme l'affirme M. Take To-n.escu dans une interview accordée au ' " Petit Parisien," est décidée à résister à ^ toutes les menaces allemandes. Si 1 état - major austro-germano - bulgare prépare un nouveau coup de théâtre dans les Balkans, il devra compter avec une armée roumaine entièrement mobilisée et qui, depuis longtemps, est prête à toutes les éventualités. On attend d'un moment â l'autre la décision du président Wilson quant à la notification allemande relative à la nou- < velle guerre sous-marine. Entretemps,M. Wilson s'est déclaré d'accord à voir sa • candidature posée pour les prochaines i élections présidentielles. On croit qu'il i aura comme compétiteur M. Roosevelt. < Des Dardanelles à Salonique. La lui ta 7„* I'Jl lutte dans les Balkans tr'nd de plus en plus d'importé, comme en témoigne la fàente offensive française. ^ous avons donc fait appel connaissances techniques si connues du général français Bc'tkaut) l'éminent critique tni* litaire, pour qu'il expose à nos acteurs ses vues sur Vexpëdi-''On des Dardanetlcs et Saloni-Que.Son premier article précise m'Sons qui ont milité en faveur de l'abandon de Gallipoli : !! second, que nous publierons 11 térieurentent, nous parlera de ' Monique, où se joueront bien* ! les destinées de plusieurs Peuples balkaniques. Un ensemble. Les opérations des corps ex* factionnaires anglais et fran- Çâ'S Çn Or'mrtt ...» s eri Orient constituent un -ensemble. Si on veut en saisir portée et le but, en examiner iort et le faible, il ne faut séparer l'opération de Salo-fque de celle des, Dardanelles, r et îa comparaison est instructive, ;t lorsqu'on met en présence les conditions i- de l'une et de l'autre. Aujourd'hui, notre situation â Saîonicjuecstencoretranquille. Les positions que nous y occupons sont bien étudiées, occupées en conséquence, déjà solides et bien pourvues d'artillerie, si nous en croyons les plus récentes informations, nous pouvons attendre avec confiance une offensive ennemie qui peut-être ne se produira pas, précisément parce que nous sommes préparés â la re-i ce voir. Plus le temps passera, plus les " chances qui pouvaient être favorables à cette offensive diminueront, et par suite sa probabilité même ne fera que diminuer aussi. Toutefois, il n'est pas possible d'affirmer qu'elle n'aura pas lieu, et on annonce de puissants préparatifs en vue de son exécution. Aux Dardanelles, l'état de choses était, depuis très longtemps, statîon-naire, et du moment que nous avons re-, nonce à y poursuivre un objectif qui, comme on le verra plus loin, ne pouvait * plus être atteint, il n'y avait pas de j raison pour que cet état stationnaire ne se prolongeât pas. Les troupes qui j d'abord ont été retirées de la presqu'île t de Gallipoli par les Anglais ne laissent pas en péri! celles qui restent, parce que } le front s'appuyant en toute état de I cause à la mer, de chaque côté, les coti-; ditions topographiques permettent de ré» duire Je développement de ce front dans des proportions voulues, eu égard aux effectifs jusqu'à la dernière limite pour qu'il ne perde pas sa solidité. Aujour-' d'huî, l'affaire des Dardanelles est termi-[ née. La situation actuelle de nos corps | expéditionnaires d'Orient permet d'exâ-■ miner sommairement ce qui a été fait j et ce qui peut se faire en toute liberté , d'esprit. 11 y a peu de temps encore, cela j n'eut pas été possible. I. Les Dardanelles. , Parlons des Dardanelles d'abord. J'ai . lu quelque part que l'opération aurait pu . être très accélérée et très simplifiée, si, . au lieu de prendre la pointe de Seddul-Bahr comme lieu de débarque rfient, nous avions choisi le fond du Goîfe de Saros. : Du premier coup, nous -étions à . l'isthme de Boulaïr, sur la route de i Constantînople, nous supprimions 80 : kilomètres de parcours en pays ennemi, toute la longueur de la presqu'île de Gallipoli, et les Dardanelles étaient tournées ! Or, si nous avions agi de cette façon, nous aurions commis la plus impardonnable des imprudences et la plus insigne des folies, et il n'est pas nécessaire d'être bien fort en art militaire pour le comprendre. Les fonds douteux, mal connus, du golfe de Saros, où la navigation d'un certain tirant d'eau ne pénètre guère, obligeant nos transports à rester loin au large, augmentant de beaucoup le trajet dangereux du débarquement par les chalands; les feux de l'ennemi pouvaient être dirigés de partout contre nous, à portée efficace, sur les trois quarts d'un cercle de 4 â 5 kilomètres de rayon, dont nous aurions occupé le centre. Nous aurions eu l'ennemi au nord, à l'ouest et au sud. Le seul passage pour nos navires aurait été au sud-est, et partout sous le canon des défenseurs, à courte distance ! Aller débarquer au fond d'un entonnoir dont l'adversaire occupe les bords serait incontestablement une des plus lourdes fautes qui se puissent commettre. Ce serait courir à un désastre certain. Les chefs qui ont charge de mener â bierl une affaire aussi délicate malgré la présence de l'ennemi savent ce qu'ils font. S'ils ne réussissent pas toujours quand il s'agit de mettre â exécution uil projet scabreux en tout état de cause, du moins les mesures qu'ils prennent ont-elles pour but et pour effet d'en tirer le moins mauvais parti possible. Conditions différentes. Les conditions du débarquement & Seddui'-Bahr étaient l'inverse de celles du Golfe de Saros. Au lieu d'opérer dans un fond, nous opérions «tir une pointe en avant de laquelle les feux de nos navires se croisaient efficacement, battant tout le terrain des abords, tandis que l'ennemi, pris d'enfilade de droite et de gauche, n'avait pas îa place nécessaire pour déployer .ses forces. Et cependant, malgré ces circonstances favorables, notre position est restée dies plus critiques pendant 48 heures au moins. Elle n'est devenue stable qu'à force d'énergie, et grâce à la protection des retranchements élevés d'abord à la hâte, sous Je feu violent de l'ennemi. Nous étions â 80 kilomètres de Boulaïr, il est vrai jamais nous .n'avions pas i à conquérir, comme on se l'est imaginé, îa totalité de îa presqu'île, jusqu'à la i i ligne fortifiée de l'isthme. 13 ne s'agissait ; nullement de marcher sur Constanti- < nople par la voie de terre, manœuvre qui i eût exigé l'emploi d'unie,grande armée. < Il suffisait que nous arrivions à pous rert- i dre maîtres du terrain jusqu'à l'issue ; —, intérieure de l'étranglement du détroit, pour permettre à la flotte de passer et d'aller, sans plus rencontrer d'obstacles, menacer Constantinople d'un bombardement par mer, contre lequel cette ville est sans protection aucune. Or, de Seddul-Bahr à la sortie du couloir étroit, i! n'y a que 25 kilomètres. Selon joutes probabilités, l'affaire pouvait réussir, à la condition d'être conduite avec décision par toutes nos forces réunies, tant flottes alliées que corps de' débarquement, et surtout à la condition quse les préparatifs en fussent faits discrètement, le projet tenu secret, en évitant avec 1e plus grand soin de donner l'éveil par une canonnade préalable. Il était très facile de faire prendre le change à l'ennemi en se gardant bien de se montrer aux Dardanelles, et en embarquant à Marseille et à Toulon toutes tes troupes françaises et anglaises, avec l'Egypte comme objectif avoué et annoncé publiquement. Par un heureux concours de circonstances, les Turcs menaçaient précisément le canal de Suez. Effectué dans ces conditions, le débarquement à Seddul-Bahr prenait les Turcs au dépourvu, car on a bien vu, lors du premier bombardement des batteries de l'entrée du détroit qu'il ne s'attendaient à rien de semblable. Quelques jours auraient suffi pour que les flottes alliées fussent devant (fonstan-tinop'e, en mesure d'imposer leur volonté. Le début des opérations. Mais, ce n'est pas ainsi, à beaucoup près, que les choses se sont passées. Après quelques coups de canon tirés en novembre 1914 contre les batteries de l'entrée du détroit, démonstrations dont il eût mieux valu s'abstenir,' le 19 février 1915, nous apprenions que douze vaisseaux de haut rang, anglais et français, sous les ordres du vice-amiral anglais Carden, bombardaient les ports turcs, dont deux étaient déjà détruits sur îa rive asiatique, à l'entrée du passage. Puis, le bombardement se poursuivait, avec plus ou moins d'intensité, la flotte commençant à pénétrer, de façon à exercer son action jusqu'aux défenses de Kilid-Bahr et Tchanak,c'est-à-dire à l'endroit où commence 'a partie retrécie, à 30 kilomètres au delà de la pointe de Seddul-Bahr. ' C'était une très brillante affaire, faisant le plus grand honneur à la marine des Alliés, et entreprise par elle seule, à l'exclusion de l'armée de terre. Le but visé dépassait cette fois la portée d'une simple démonstration. Il s'agissait d'obtenir un résultat pratique de grande importance: ouvrir le Bosphore aux Russes, afin de leur permettre de recevoir par cette voie du matériel et des munitions de l'Europe Occidentale, et en même temps d'exporter les produits de leur empire. Il faut voir,- dans ce manque de coopération de l'armée de terre avec la marine, une conséquence du défaut d'unité de commandement, et peut-être aussi, bien hors de propos, un nouvel effet de la vieille rivalité de gloire, très noble, mais très peu pratique, do«t il y a tant d'exemples autérieurs, entre les deux armées de terre et de mer. Quel triomphe pour la flotte, si elle réussissait avec ses seules ressources et ses seules forces, à écraser îa défense des Dardanelles et à passer ï Les Tares organisent la défense. Mais malheureusement, la flotte ne passait pas. Les jours s'ajoutaient aux jours, puis les semaines aux semaines, sans nous apporter d'autres nouvelles que celle de la suite du bombardement, auquel les ouvrages et batteries du passage étroit, suria côte d'Europe, échappaient, protégées jusqu'à M.aïtos par les hauteurs du cap de Kilid-Bahr, formant écran. Et entretemps, les Turcs parvenaient à se ressaisir ; ils reprenaient . leur sang-froid ; les t officiers allemands ■ accouraient et organisaient la défense ; des canons nouveaux étaient amenés et mis en batterie. Le passage s'encombrait de torpilles et de mines sous-marines de toute sorte. Nos chalutiers ; les draguaient bien, mais elles se renou- i velaient sans cesse, apportées par le ■ sens favorable du courant qui vient de . la mer de Marmara, et elles pouvaient, < en toute facilité, être mises à l'eau de 1 n'importe quel point de l'une ou de l'au- : tre rive. Tant et si bien que le 18 ou le 1 19 mars, pour avoir essayé de s'avancer i un peu plus loin, trois cuirassés sau- t taient, et deux autres quittaient le com- 1 bat, gravement atteints. j Alors, il falHut reconnaître l'erreur t qu'on avait commise en croyant pouvoir • se limiter à une demi-mesure. Une expé- i dation par terre s'imposait, combinée 1 avec l'opération maritime. Bile fut pré- i parée au v;u et au su de tout le monde, I sans la moindre discrétion. Et Je 26 i ïoiVv c'est-à-dire quarante jours après t llllUillllllillllililillll III1111 lHiilIllIilllIIIIHIIIIIIlllli!!) " Excursion dans le centre de Londres par Motor^Bus " On peut se procurer gratuitement des exemplaires de cette brochure en s'adres-sant à : , The Advertising Manager, Electric Railvray House, Broadway, Westminster, S,W, llll!lllill!illHIIII!illllllll!HllllllllllllllSliiil!illllllllilli r MUIMIIIM nui 5 ; le grave échec de la marine, et plus de r cinq mois ap;£s lés premiers coups de 5 canon tirés contre les forts de l'entrée du : détroit, le débarquement des corps ex-t pédiitionnaire commençait à Seddul-Bahr. Les Turcs, ainsi prévenus depuis j si longtemps, nous attendaient sur des 3 positions garnies d'ouvrages, couvertes , d'obstacles, et formidablement armées. . Grâce à l'énergie de nos chefs et à l'ad-j mirabîe valeur de nos soldats, en grand danger d'être jetés à l'a mer, le débarque-t ment réussit cependant, et pour ceux qui savaient, ce fut un grand soulagement de l'apprendire. Plus d'illusnions. Depuis, la lutte a été incessante; mais ; il n'y avait plus à se faire illusion. L'o-ptratioin des Darda neL'ies, réussie comme ; débarquement, comme occupation d'une ' partie de lai presqu'île, manquait son but ' utile, 3'ouiverture du passage. Une seule considération pouvait nous engager à persévérer : la difficulté pour les Turcs â entretenir leur matériel de guerre et à recevoir des munitions. Notre front, d'abord très étroit, barrant tout juste la pointe de Seddul-Bahr, s'étendit peu à peu sur îa gauche, en restant toujours appuyé au rivage de part et d'autre. L'artillerie de la flotte contribuait d'une façon très efficace à son développement, battant sans cesse le terrain en avant et prenant à revers 8es positions turques, sur une espace dont 3a largeur d'un rivage à l'autre ne dépasse pas une vingtaine de kilomètres. Plus tard, suite de l'extension du front, un nouveau débarquement des Anglais dans la Baie de Suvla fut effectué, pour essayer d'investir leg positions des Turcs autour de Maïtos. Mais avec le temps, ces positions s'étaient transformées en véritables forteresses. Peut-être, cependant, les Alliés en seraient-ils venus à bout,si d'autres opérations plus urgentes, celles de Salonique, n'avaient fait passer au second place l'intérêt du forcement des Dardanelles. En effet, les Allemands ayant ouvert le passage à travers la Serbie, les Turcs se trouvaient par cette voie ravitaillés en munitions et en maté-rielj ils pouvaient être renforcés £ar unç 87èiae année, No. 39

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