L'indépendance belge

1048 0
27 augustus 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 27 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833ns2k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLAIVOE s 5 CENTS) 'tr ,rnT_ T?t?nArTION» "" BUREAU A PARIS- ADMINISTRATION M BEDACniDN . ^ pLACB Dfl LA Û0L H3E, 5. DANB STR, IIIGH HOLBORN, W.C.l. ( gj |-5Ï Qt TÉLÉPHONÉ : HOLBORN 1773-4 TELEPM.l | '233-7 S. LUMD8 27 AOUT 1917. En vante à Londres à 3 h. le samedi 25 août f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ") ABONNEMENTS ; 4 u MOIS, 17 SHILLINGS. S-CoNSER VATION PAR LE PkoghÈS, Il AN, 32 SHILLINGS. J T. A SITUATION — I Samedi, midi. La bataille de l'Isonzg prend les pro portions d'un véritable désastre autri chien, et la situation pour nos ennemi | dans ce secteur devient sérieuse. Dan son dernier èammimiqué, le général Ca dorna annonce la capture de nouvelle positions, l'échec de toutes les contre attaques ennemies et un accroissemen important des prisonniers et du butin. Plus 'de 500 officiers et 20,000 prison niers ont été évacués jusqu'à présen vers l'arrière et les canons capturés s chiffrent à soixante. Les monitors britanniques qui ce opèrent avec la flotte italienne, et le aviateurs-mitrailleurs qui harcèlent l'en nemi dans ses tranchées et paralysent se contre-attaques ont beaucoup con tri bué au succès de nos alliés. La fameuse position du Mont Her 11 mada est virtuellement tournée ; les Ita I liens eu occupent toutes les pentes infé rieures et progressent par bonds succès sifs vers le sommet, où l'ennemi a con I centré, dit-on, plus de 500 canons ! L'ar tillerie de nos alliés bombarde sans arrê les batteries ennemies et le duel est de [ venu infernal. Le correspondant du "Corriere dell: Sera" annonce que sur une très grand partie du front les Autrichiens semblen avoir retiré leur artillerie moyenne e de campagne, car seuls Jeà gros calibre continuent de tirer. S'il en était ainsi il faudrait s'attendre à une débâcle au trichienne et à une retraite générale cailles pertes en hommes chez I'ennem | ont'été terribles. C'est par milliers qu< ■ les cadavres autrichiens s'accumulen | sur le champ de bataille, et certains ré giments (le 100e et le 56e) ont été com pièteinent annihilés ! L'enthousiasme de Italiens est à leur comble et ils sentent 1; victoire proche. A Verdun, nos ailliés français ne lais sent pas le temps à l'ennemi de respire] I et de se ressaisir. Hier ils ajoutèrent î I leurs gains des jours précédents l'impor tante position de la Côte 304 ainsi qu< le Bois Camar-d qui la borde du côt< ouest, puis, avançant tou-jo'urs, ils enle vèrewt ide haute lutt-ei un chapelet d< positions fortifiées et ne s'arrêtèren qu'au bord du ruisseau des Forges ! L'avance en profondeur de nos amis i été, par endroits, -de deux kilomètres, ei I les fameux bastions avancés: le Mort Homme et la Côte 304, qui furent l'ob I jet de combats homériques, sont une foi: [ de plus français. Les troupes du généra-Pétain réoccupent maintenant les hau teurs dominantes de la rive gauche de lf Meuse et l'ennemi est privé non seule ment de positions d'une importance ca pitale, mais aussi de postes d'observatioi de tout premier ordre. L'étendue et la rapidité du succès d< nos amis sont réellement déroutantes el le général Petaiu vient d'accomplir ur des faits d'armes les plus remarquable; de cette guerre. Il mérite réellement le titre de sauveur de Verdun que vient d< lui conférer le ministre de la guerre, er lui accordant au nom du gouvernemeni la Grand'Croix de la Légion d'Honneur Jamais .cette'haute distinction ne fui mieux méritée. La défaite allemande à Verdun est significative de la détresse dans laquelle se trouvent nos ennemis, et les preuves de cette détresse vont aller en augmentant très rapidement. Chaque jour voit s'accroître la supériorité des Alliés en hommes et en matériel, et le déclin che? l'adversaire hâtera très probablement la fin de la guerre. Les meilleurs régiments allemands ont été sacrifiés déjà sans qu'ils soient parvenus à arrêter l'élan des Français et des Canadiens. A Verdun, c'est la sixième division (troupes brande-bourgeoises) qui est détruite (2,794 hommes et 69 officiers ont été faits prisoniers), et à Lens c'est la Garde prussienne qui a été littéralement fauchée. On peut donc dire sans exagérer que la fleur de l'armée allemande a été • sacrifiée cet été par. l'état-major alle-; mand dans le vain espoir d'écarter le s désastre inévitable. Depuis le début de la bataille d'Ar-i ras, 9 avril, les Alliés ont fait un totai - de 1*67,780 prisonniers (dont 90,000 Al-: lemands provenant des fronts franco britanniques), et ces pertes, ajoutées au; - tués et blessés, ont dû très largemem t entailler les réserves disponibles de l'ad-î versaire et affaiblir sérieusement les effectifs des divisions en campagne. L'heure approche où le réservoir hu-s main chez nos ennemis sera à sec et où ils - n'auront d'autre alternative que de mou-s rir sur place ou de cherche* le salut dans la retraite. L'été ne se passera certainement pas - sans' d'importants changements dans la - situation générale et nous avons tout - lieu de suivre avec optimisme le dévelop- ■ pement des événements. Dans le secteur des Flandres, nos ■ alliés britanniques ont été violemment - contre-attaqués et les Allemands ont ■ réussi à les refouler légèrement le long de la route d'Ypres à Menin. La lutte i dans cette région a été des plus vio-; lentes pendant toute la journée, t Au sud-est de Saint-Julien (du côté t de Fortuin) les troupes britanniques ont s progressé un peu, mais dans l'ensembk i les Allemands ont bénéficié de la dimi- - nution des opérations aériennes, rendue: ' difficiles paf la tempête. Dans le secteur de Lens, la lutte n'esl ! pa-s moins âpre, et il est évident que ' l'Yser et Lens sont les deux points sui ' qui, momentanément, l'ennemi concentre son attention. L'avance britannique au ' sud de Lens : occupation du Crassiei : vert, à proximité des ateliers du chemin de fer, a déclanché de furieuses oontre-attaques allemandes, mais nos amis se maintiennent solidement dans ' les tranchées ennemies au nord-ouest du crassier. Les Allemands font grand état des ! tanks britanniques qu'ils ont mis hors ' d'usage, mais cette arme nouvelle, dont 1 l'ennemi verra encore de nombreus ' échantillons, a rendu d'immenses services tant en Flandre que devant Lens, et on raconte au sujet de leurs équipages 1 des aventures d'un intérêt palpitant. La chute de Lens ne saurait tarder, mais sachant l'effet déplorable qu'élit 1 produira en Allemagne, l'état-majoi ennemi essaie, par de nouveaux sacrifices, de retarder cette douloureuse échéance. Car une fois que Lens sera tombée, c'est Lille qui est menacée et Lille est k dernier pivot de manœuvre des armées allemandes du Nord, la dernière étape avant la retraite sur la Meuse. La chute de Lens marquera le commencement de la débâcle, car elle se traduira par le découragement dans l'armée et une recrudescence de l'agitation populaire en Allemagne. Déjà le Dr Michaelis est l'objet de vives attaques, et son mépris des prérogatives parlementaires pourrait provoquer une nouvelle crise de la chancellerie.Quant à la situation en Russie elle est toujours incertaine. L'avance allemande vers Riga (progrès le long de la rivière Aa) influencera dans un sens favorable, il faut l'espérer, les résolutions du Congrès de Moscou, qui se réunit demain, et auquel participent des représentants de tous les partis politiques et des corps constitués de la Russie. La campagne des extrémistes et des socialistes contre le général Korniloff a provoqué une espèce de mise en demeure de la part des cosaque«, qui oonsidèrent Korniloff comme le seul homme capable de réorganiser l'armée, maie voici qu'il est question d'une grève des cheminots, et on sait ce qu'une grève de ce genre, à l'heure actuelle, signifierait t " Attendons les événements. smaims aeriennes Nouveaux raids en Belgique Aux première^ heures de la matinée <3 j": '!i. des raids de bombardement on été exécutés par le R.N.A.S. sur les ob jectifs militaires suivante : (a) le? dépôts de Middelkerke; (b) les dépôts de Raversydé (au nord-est de Middelker-ke); (o) l'aérodrome d'Houttave (à 16 kilomètres environ au nord-ouest de Bruges). Nombreuses tonnes de bombes ont été jetées. Tous nos pilotes ainsi que leurs appareils sont rentrés indemnes.Les expéditions françaises en Aliemagn! Un télégramme semi-officiel de Berlir dit qu'au cours de l'attaque aérienm ennemie de la nuit du 21 août, mm 1 jeune fille a'été tuée à Metz. Aucun dé gât militaire n'aurait été fait à Ensis " heim, Fribourg et ' Schlet-tstadt, mai: ' une femme et cinq enfants auraient ét< " blessés. LA -OSSFEREiOE OE STOCKHOLM 5 En réponse à une demande faite pai de nombreuses sociétés affiliées à l'"In ternationale," afin de connaître la date de la conférence de Stockholm, 1, comité organisateur a annoncé qu'il nt pouvait faire aucune déclaration défi nitive sur cette question avant que le ' conférence des socialistes de l'Entent.■ qui doit se tenir à Londres les 27 et 2i août prochains, n'ait eu lieu. LA TRAHISON 00 RGi CONSTANTIN Nous croyons intéressant de reveni: sur le "Livre blanc" grec et de publie: quelques documents cueillis dans ce re cueil de documents diplomatiques, qu 1 montre que Guillaume II connaissait, ai : moins "dès le 22 juillet 1914," le fa ! meux ultinîatum à -la Serbie qui devai ■ déolancher la guerre mondiale. Nou 5 savons que cette date n'est pas la plu ancienne en ce qui concerne l'origine d' cette décision ; aussi publions-n-Ous li date ci-dessus, sans infirmer nos infor mations, puisées à des sources autori sées, relatives à la séance secrète de Ber lin du 5 juillet 1914. Le document auquel nous emprunton les quelques extraits qui suivent, con tient soixante-dix-sept pièces, qui con cernent, nous l'avons déjà dit, le trait et les conventions mi^aires gréco-ser i bes, les débuts de la guerre européens et enfin l'entrée des Germano-Bulgare s en Macédoine: A la date du 24 juillet 1914 (nouveai : style), M. Streit, ministre des affaire ; étrangères, télégraphie à M. Vénizelos qui se trouve en Europe : "Le chargé d'affaires cPAllemagne es ; venu me lire strictement confidentielle ment une dépêche de son gouvernemen suivant laquelle la tournure des événe ■ ments ne paraît pas exclure un confli • armé austro-serbe. Le gouvernement- im périal sera aux côtés de son allié.' En c cas, la Bulgarie en profiterait probable ment. On ne sait pas si la Turquie res ■ tera indifférente. Il serait désirable qu ; la Grèce s'éloignât à temps de la Serbie . Un arrangement avec la Turquie au su . jet d'une neutralité mutuelle paraîtrai . indiqué. Je me suis réservé avant de ré , pondre à ces suggestions, de communi quer avec -Votre Excellence et avec L roi, tout en assurant que le gouverne . ment royal ne manquerait pas d'agi: ! dans le sens de la conservation de li paix et tout en indiquant les difficulté; de notre situation, pour le cas d'uni participation de la Bulgarie, à la suit< , des obligations que nous avons assumée et en ce qui concerne l'isolement où nou: resterions si un cas analogue se pré sentait plus tard pour la Serbie dan: un conflit gréco-bulgare." A la date du 22 juillet 1914 (anciei style), M. Théotokis, ministre de Grèci à Berlin, télégraphie de Berlin : "L'empereur vient de me télégra phier en me priant de me rendre che: lui. Aussitôt introduit, le Kaiser m< donna lecture d'un télégramme qu'i venait de recevoir du roi Constantin e me pria de répondre ce qui suit: "L'empereur fait savoir qu'une al liance a été conclue aujourd'hui entr< l'Allemagne et la Turquie. La Bulgarii et la Roumanie se rangent également di côté de l'Allemagne. Les navires aile mands qui se trouvent en Méditerranéi vont s'unir à la flotte turque et agir ensemble. Par ce procédé, le roi des Hellènes constatera que tous les Etats balkaniques se sont rangés aux côtés de l'Allemagne dans la lutte entreprise contre le slavisnie." Le Kaiser, en portant ces considérations à la connaissance de Votre Ma jesté, la prie, en, faisant appel au camarade, au maréchal allemand dont l'armée allemande s'enorgueillit et en rappelant à son beau-frère que la Grèce a I gardé Cavalla, grâce à l'appui du Kaiser, la prie de vouloir bien mobiliser son armée, de se placer aux côtés de 'l'empereur et dê marcher ensemble la main clans la main contre le elavisme et l'ennemi commun. Si la Grèce ne se range pas aux côtés de l'Allemagne, alors tout sera rompu entre la Grèce et l'empire. L'empereur a ajouté : "Ce que je demande aujourd'hui, c'est de mettre à exécution ce que les deux souverains ont discuté souvent." A la date du 25 juillet, le roi Constantin a repondu à cette lettre, dans les termes que nous avons publié dans notre nuhiéro de mercredi dernier. M. Théotokis, revenant à la charge, a télégraphié au roi Constantin le 22 juillet (ancien style): "Après avoir vu l'empereur, j'ai eu une longue conversation avec von Jagow, qui m'a confirmé sous le sceau du secret absolu, la conclusion d'une alliance entre la Turquie et l'Allemagne. Les troupes turques seront placées sous le haut commandement du sultan et de généraux turcs, mais Liman von Sanders interviendra dans la direction. Von Jagow estipie que notre sauvegarde veut que nous marchions avec les autres Ej»ts balkaniques contre la Russie et la Serbie. Ayant fait objserver les dangers auxquels nous soihmes exposés par suite de notre situation géographique, von Jagow a répondu qu'il ne croyait pas que l'Angleterre agirait contre la Grèce. M. Théotokis ajoutait: "Si nous acceptons de nous rendre à l'appel de l'empereur, je crois que nous devrions demander des précisions sur ce qu'il nous demande de faire et ce qu'il nous assurerait en cas de réussite. J'ai l'impression qu'il n'aurait aucune objection à nous voir nous agrandir aux dépens de la Serbie." M. Théotokis conclut: "Je vous supplie de peser d'une manière méticuleuse les conséquences immenses dans la présent et l'avenir qu'en-traîne/ait un refus de notre part, de nous rendre à l'appel de l'empereur." Le même M. Théotokis avait, du reste, le courage de télégraphier à M. Streit, le 25 juillet (ancien style), ce qui suit : , "Si l'Allemagne et l'Autriche sont victorieuses contre la Russie, il est incontestable que la- Bulgarie s'agrandira aux dépens de la Serbie et la Roumanie aux dépens de la Russie. Je ne pense pas que nous ayons intérêt à voir cet agrandissement que nous ne pouvons empêcher, sans tâcher de nous agrandir aussi. Le seul moyen de réussir serait de coopérer avec les Bulgares contre les Serbes qui seront tellement réduits qu'ils ne pourront jamais renaître. Nous devons nous entendre avec les Bulgares pour rester neutres tant qu'ils le resteront, et agir dès qu'ils agiront. Berlin n'aurait aucune objection à nous voir prendre des compensations sur l'Albanie, qui, avec la- Serbie inexistante, ne présentera plus pour l'Autriche des raisons qui ont contribué à ce qu'elle fût créée et maintenue. Je conçois les scrupules Qu'une pareille politique pourrait vous inspirer à l'égard des rapports que nous avions avec la Serbie, mais actuellement il s'agit de notre existence et de profiter, autant que possible, du déclanqhement général." Il serait intéressant de savoir si ces révélations constituent un fait nouveau, ignoré au moment où M. Jonnart est intervenu de maîtresse façon pour mettre fin à l'ambroglio grec. S'il en était ainsi, il y aurait peut-être lieu de revenir sur certains dispositions prises en faveur du roi Constantin, dont la trahison, aujourd'hui rendu lumineuse... et publique, invite à moins de sollicitude.AUTOUR de la GUERRF ALLEMAGNE -* Paj Ordre du gouverneur militaire de Coîogïie, tous les habitants de cette ville —i hommes et femmes — doivent assister à charger et à décharger les wa gons de chemin de fer afin cl'empecher la congestion du trafic. -—■ La visite que vient de faire M. 'Michaelis au quartier-général, aurait certaine relation avec le nouveau statut à accorder à l'Alsace-Lorraine. C'est la même question qui fut examinée à la réunion des partis du Reichstag, et au cours de la conférence entre le chancelier et les chefs de parti, à l'issue de cette réunion. Depuis quelque temps, les agents officieux de l'Allemagne dans les pays neutres laissent entendre que le chancelier Michaelis fera, dans son prochain discours au Reichstag, une déclaration sensationnelle relativement à l'Alsace-Lorraine. Certains journaux suisses notamment se sont faits l'écho de ces bruite. Il ne s'agirait de rien moins que d'une promesse faite au nom du Kaiser d'accorder à l'Alsace-Lorraine son autonomie. Le piège est grossier. Nous savons d'ores et déjà de quelle autonomie le Kaiser veut gratifier la terre d'empire. Il lui accorderait d'être libre... sous le principat de son second fils, le prince Eitel ! ARGENTINE — Jusqu'à présent l'Allemagne n'a pas encore répondu à la dernière note que lui a adressé le gouvernèment argentin au sujet du torpillage en juin dernier du "Toro." BELGIQUE — Le Roi d'Espagne a obtenu des autorités allemandes le retour à Bruxelles du comte d'Oultremont, un des déportés pour les soi-disant mauvais traitements réservés par les Belges aux Allemands capturés en Afrique Orientale. ETATS - UNIS —M. le président Wilson a chaleureusement souhaité la bienvenue, hier, à la mission japonaise aux Etats-Unis, dont la présence est un témoignage d'amitié entre les deux nations. — Le gouvernement des Etats-Unis a acocrdé à la Russie un nouvel emprunt de Fr. 500,000,000. Ceci porte le total des emprunts obtenus par la Russie aux Etats-Unis à Fr. 1,375,000,000. G R A N DE-B R E TA G N E — Un cabinet de coalitiop est en formation en Australie du SucT. M. Peake restera président du Conseil. — On mande de Sydney que les agents britanniques ont demandé au ministre des douanes d'interdire l'Importation de manchons pour becs de gaz des pays neutres, parce qu'ils ont des raisons de croire qu'ils sont d'origine allemande. RUSSIE — Le Gouvernement Provisoire, désireux de convoquer l'Assemblée Constituante le plus tôt possible, avait fixé au 30 septembre la date des élections. Cependant, étant donné que la plus grande partie du travail ingrat de l'élaboration des listes des électeurs incombe aux municipalités ou zemtsvos, qui doivent être elle-mêmes élues par le suffrage universel, le Gouvernement a été obligé d'ajourner les élections pour la Constituante au 25 novembre, afin de permettre l'achèvement de ces listes. L'ouverture de l'assemblée a été fixée au 11 décembre. ■—■ Le général Korniloff a rappelé sous les armes, tous les hommes aptes au service, faisant partie du conseil des délégués ouvriers et soldats de l'Ukraine. — Le gouvernement roumain a transporté provisoirement son siège à Odessa. — Le procès du" général Sukhomli-noff, ancien ministre de la guerre, accusé de haute trahison, et sa femme, accusée ■d'être sa complice, a été porté jeudi devant le département de cassation du Sénat, assisté pour la première fois en Russie d'un jury. Comme on le sait, le général et Mme Sukhomlinoff nient leur culpabilité. Le sénateur Tagantzeff, émi-nente autorité eu jurisprudence criminelle, préside le tribunal Le nombre des témoins dépasse 200. Parmi ceux-ci figurent M. Rodzianko, président de la Douma : M. Milioukoff ; l'ex-grand-cluc Serge, en sa qualité d'ancien inspecteur général d'artillerie; le général Poliva-noff, ancien ministre de la guerre; l'amiral Gregorovitch, ancien ministre de la marine, etc. Le procès est public. 88ème année. No 201

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes