L'indépendance belge

1892 0
28 januari 1914
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s.n. 1914, 28 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dv0w/
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RIO OœXLTirfL 333. @ SI EN v . • B 85' ANNÉE Mercredi 28 janvier 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 y y rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Boufs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BElfilQUE. Un an 20 fr. 6 mois, 10 fr. 3 moit. 5 fr, ÎUXEMBOURGlSr.-D.) » 28 fr. » .5 fr. » â tr. ETDAKGEB " 40 fr. » 22 tr. 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE internationale it d Qutrt-tneri Vj PAGES, RABAISSANT LE MERCREDI Un ao *ilî i'raneê moinM 12» irauci L'INDÉPENDANCE .V Mercredi 28 janvier 1914 Les annonces sont reçues t - bruxelles î ans bureaux au . PARIS : il, place de la Bourse# , LONDRES : cbez MM« Jonn-F. Joae3 & G5, o° j» Snow Bill, E. C.; à f Agence Haras, n® 113* Cheapsicie E. C. ; ei cbez Neyroud & Fils, LfcL nos 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browaefc Ltd. n° 163, Queeu Victoria Street. . AMSTERDAM : cbez Nijgh & Van Ditmar, ftokin, 2® , ROTTERDAM ; même lirrae, MVynhaven. 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences de la MaLon Rudolf Moss^ H ITALIE : chez MM. Iiaasenstein & Vog 1er, à Mi km Turin et Home. ^TLVV-ÏORii. ; T.B, Browae, Ltd, East42nd StreeU TROIS ÉDITTOTiTS PAR JGEB., — STX PACJEft *RWY iSJB* j£2* Jei JLi %3SP JMI eS^SESVATJfllS fAE IX FRÛGEÈS Édition du soir - Aujourd'hui : P.avue politique. LA SITUATION EN ALBANIE. — I, *110Le anglaise et la réponse des puissances. — L'altitude de l'Autriche. — Une bande albanaise fait irruption en Grèce. En Turquie. — Les pourparlers russo-turcs. — L'entente turco-buigarc. — Les préparatifs militaires contre Mitylène. En Angleterre. — Le mouvement gréviste dans 'a métropole. — Les charbonniers. — Lock-out dans l'industrie du bâtiment. — Fin de la grève dans l'Afrique du Sud. Aux Etats-Unis. — La politique des Etats-Unis à l'égard du Mexique.' Un raz-de-marée. Electïification des 'chemins de fer. Au Portugal. - - Bruit de crise ministérielle. — Un attentat. -- Réunion du Congrès.Lettre d'Italie.' Notes du Jour, par J.-B. En France. — Les emprnuts grec et turc. En Belgique. — Chez l'ennemi. Mort de Xavier Neujearu Chronique mondaine. Les Théâtres à Paris. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses da nos correspondante.:Les 'dépêches suivies de la lettre A 30nt celles qui ont paru. d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies :1a la lettre B sont celles qui ont paru i'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches Suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième ,ôdi-Soo, publiée le malin. BRUXELLES 27 janvieij Revue Politique La situation au Mexique continue à inspirer les plus vives inquiétudes. La guerre civile se poursuit avec acharnement entre fédéraux et constitutionna-listes, tantôt les uns tantôt les autres prenant'le dessus. En l'ait, on se rend -oiupto que les constitut-ionnalistes gagnent du terrain, mais ils ne sont pas plus capables de remporter sur leurs adversaires une victoire décisive que le gouvernement du président Huerta a'est capable de les réduire définitivement à l'impuissance. Comme, d'autre part, les Elats-Unis ne modifient pas ieur altitude à l'égard du gouvernement provisoire et que le Mexique se trouve Je ce l'ait dans l'impossibilité de pouvoir escompter aucun appui financier jlranger, l'impression subsiste que le général Huerta devra finir par céder. Les dépêchés américaines font entrevoir sa retraite prochaine : il abandonnerait la présidence provisoire de la République, où sa situation serait devenue, .ntenable, pour j-rendre le Haut commandement des troupes fédérales en utto contre les constitutionnalistes.Seu-einent, avànt de se retirer, le général tïuerta désignerait lui-même son suc-jes'Seur à la présidence provisoire. Cornue nul n'ignore que le gouvernement :1e Washington n'admettra pas davan-ingie le .gouvernement d'un lieutenant du général Huerta que le gouvernement du général Huerta lui-même, on aurait recours à M. de La Barra, qui remplaça M. Diaz comme président provisoire, avant l'élection de M. Madero, H qui a la ' réputation d'un diplomate rte réelle valeur. On s'efforcerait d'obtenir par l'intermédiaire de M. Lind, l'aient officieux américain, l'adhésion des États-Unis à cette combinaison. Le cabinet de Washington se prête-ra-t-.il à cet arrangement? Il est certain que M. Wilson est absolument sincère quand il se défend de toute idée de conquête américaine au Mexique, mais on ne peut contester, d'autre pari, que certains éléments américains convoitent les richesses naturelles'du Mexique et cherchent à déterminer une intervention armée qui pourrait avoir les conséquences politiques les plus graves. Le président W ilson a convoqué hier à la Maison-Blanche tes membres le la commission étrangère du Sénat et il est évident que la question du Mexique a fait l'objet d'un examen approfondi. A en croire certaines informations, qui n'ont pas encore été confirmées de source officieuse, l'ordre aurait été donné à l'amiral Fletclier, commandant l'escadre américaine mouillée à la Vera-Cruz, d'envoyer des marins et. des troupes d'infanterie ;'t Mexico dès qu'il recevrait la nouvelle de la chute du président Huerta. Ces troupes américaines resteraient dans la capitale du Mexique jusqu'à l'élection régulière du nouveau président de la République. Cela équivaudrait, en somme, à une occupation provisoire qui aurait tout le caractère d'une intervention armée des Etats-Unis dans les affaires du Mexique. Les Mexicains, pas plus les eonstitulioinralisl.es que les fédéraux, n'admettront cette intervention américaine et, si elle doit se produire dans la forme annoncée, rlle jirovoijuera certainement une résistance désespérée de leur part. C'est' là l'éventualité la plus dangereuse de demain. La victoire remportée à Milan par Amilcar Cipriani, qui a triomphé dans une éleclion partielle par 11,200 voix contre 5,850 voix obtenues par 1e candidat libéral, émeut beaucoup le monde politique italien. On veut y voir une soudaine affirmation des progrès énormes réalisés depuis les élections générales dernières, par le socialisme révo-tionnaire. En réalité, il ne semble pas que, l'on doive prendre les .choses au tragique : ce n'est pas tant le socialisme révolutionnaire qui a triomphé à Milan que la personnalité très , sympathique & Amilcar Cipriani, qui est une des belles figures du révolutionnarism-e romantique et qui mérite tous les respects par le courage, l'ardeur.et le désintéressement. avec lesquels il a défendu ses idées toute sa vie durant. 11 est probable d'ailleurs que l'élu révolutionnaire de Milan ne pourra pas siéger au Parlement. En effet, il a subi de nombreuses condamnations politiques, toutes très honorables d'ailleurs, et la loi ita-' lienne exclut de l'éligibilité les citoyens condamnés à plusieurs reprises à" des peines dépassant cinq années de prison. Dans ces conditions, .il est probable que l'élection d'Amilcar Cipriani ne sera pas validée. Nous disions hier que l'on n'est que médiocrement rassuré sur les intentions de la Turquie, malgré les déclarations pacifistes faites çà et là par des personnalités officielles turques.On sera vite convaincu, en effet, que la Turquie cherche l'occasion d'attaquer Ta Grèce à propos de la question des îles et qu'elle a étroitement partie liée avec la Bulgarie. Ce qui tend à confirmer cette impression, c'est qu'à Belgrade et-à Athènes on publie des indications très précises sur les menées turco-bulgares en Macédoine et en Thrace. C'est ainsi que le comité révolutionnaire bulgare en Thrace. serait en rapports avec la Ligue de défense nationale turque, les dciix organisations s'occupant de recruter'des bandes qui franchiraient prochainement les frontières grecques et serbes. > D'autre. part, on fait remarquer que Talaat bey a^rencontré dernièrement, M. Guenadieiï, l'ancien ministre des affaires étrangères de Bulgarie, à Mustapha- , Paclia, et que leur entrevue a été très cordiale. En ces. dernières semaines des négociations se sont poursuivies activement entre Constantinople et Sofia et l'on est convaincu dans les milieux diplomatiques qu© si une convention militaire entre la Turquie et la Bulgarie n'est pas signée, du moins il existe entre les deux pays un accord verbal qui sortirait tous ses effets en cas de guerre turco-grecque.. Reste à savoir pourtant si le gouvernement jeune-turc poussera l'audace jusqu'à méconnaître systématiquement la volonté de l'Europe. Reste à savoir, surtout, si l'anarchie politique régnant'à Constantinople permettrait encore aux Turcs do s'engager dans une nouvelle aventure belliqueuse. La Situation en Albanie Bande albanaise sur territoire grec Athènes, lundi, 20 janvier. Une bande de 150 Albanais, conduite par les chefs Salih Boudka et Malian Panariti, est entrée sur. le territoire grec, a occupé le village de Treska, dans le district de Colenia, et a arrêté trois prêtres épirotes. (a) La réponse des puissances à la note anglaise Londres, lundi, janvier Suivant une informa lion communiquée aux u a-maux, on attend sous peu la réponse des puissances' à la dernière note oritanmque. La Grande-Bretagne a préparé, entre-temps, le texte des u-eux communications qui seront soumises simultanément a Cous uni un opie et & Athènes, après l'approbation des puissances. Ce>s commt nidations exposent les décisions connue? reativement à la frontière de l'Kpire et un* lies d.<o (la meir Jbgée et proposent que l'évacuation grecque s'accomplisse le plus tôt possible, sans toutefois .ixer de date, i^ile* font oe l'évacuation do l'Albanie la condition do la possc ion linale des îles par la Grèce. Ces communications enregistrent avec pliùsir la nouvelle assurance de l'Italie, qu'elle restituera les îles à la Turquie.L'exécution des clauses du traité do Lausanne et la remise des îles de la mer Egée sont des choses concernant l'Italie et la Turquie. Néanmoins, les puissances éprouvent naturellement ue l'intérêt a.u sujet du sort Jeu îles dont elle:, ont déterminé l'attribution linaie. Les communications ne mentionnent pas les légères modifications de la '.'rontière d'Lpire réclamées par M. Yenizelos. Ces modiltentions qui font actuelle nent l'objet de discussions ne rencontreront, dit-on, aucunr objection sérieuse. (c) L'attitude de l'Autriche La « Wiener AUgemeine Zeitung » se déclare en mesure- d'affirmer que l'Autri-che-Hongrie ne fait aucune espèce do préparatifs militaires en vue d'une intervention éventuelle en Albanie et que les bruits contraires sont dépourvus' de fondement. Une mesure de ce genre serait d'autant moins justifiée que les nouvelles parvenues au sujet de la situation en Albanie sont tout à fait rassurantes. ' (c) ■ Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE Démission prochaine de Zorn de Bulach Strasbourg^ lundi, 20 janvier. On annonce de bonne source que le baron Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat, AU»I. Pietri, sous-secrétaire d'Etat à la justice et Mandela sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, donneront leur démission de ministre dès que la tête de l'Empereur, sera passée. On ajoute que le baron Zorn de; "Bulach a l'intention de qu '.ter le pouvoir dans les premiers jours de février. (c). M. Venizelos chez le chancelier Berlin, lundi, 26 janvier. M. Venizelos, président du conseil hellénique, a. rendu visité hier au chancelier M. de Bethmann-HoUweg. {a) ANGLETERRE LA GRÈVE DES CHARBONNIERS 40,000 ouvriers chôment Londres, lundi, 2S janvier.. Ni les négociants en charbon ni les camionneurs et portefaix ne voulant céder, M. Askwith, le grand conciliateur du Board of Trade, vient d'offrir ses bons offices aux deux parties. Le syndicat des portefaix a promis de donner demain une réponse. Le s. .-.dicat avait refusé aujourd'hui l'arbitrage o. 3.rt par la Chambre de commerce. Cependant! un oertain nombre de porteurs travaillent, surtout, pour quatrei.,-gociants qui se sont séparés de l'associa. " t.ion des patrons. Il y a parmi eux quelques jaunes. Presque tous les chantiers de construction sont fermés parce que les patrons de la corporation .du bâtiment ont déclaré le lock-out. Quarante mille ouvriers du bâtiment sont réduits au chômage. Les ouvriers du bâtiment Londresl lundi, 2G janvier; Le syndicat de la corporation des ouvriers du bâtiment a prescrit à tous sfcs membres d'abandonner tous les afeliers et chantiers où l'on a. congédié des ouvriers qui avaient refusé de signer un document rédigé par les patrons et imposant kierta.'-nes conditions à leur personnel. (a) LE MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AFRIQUE DU SUD Grève terminée Durban, lundi, 20 janvier; La grève des chemins de fer est considérée comme terminée (c) Le Cap, lundi, 20 janvier. Le député travailliste Cresswell a été grâcié de la peine d'emprisonnement prononcée contre lui à l'occasion de la récente grève. (a) Explosion à bord du « Mauretania » Liverpool, lundi, 26 janvier. Une explosion s'est produite à bord du (i Mauretania » dans les docks. Il y a quatre morts et huit blessés. Ceux-ci sont mutilés. Toutes les victimes sont des ajusteurs qui travaillaient dans la chambre des machines. C'est une bonbonne contenant du gaz comprimé qui a fait explosion. (a) AUTRtCHE-HONGRiE La santé de l'archiduc François-Ferdinand On mande de Vienne au «Petit Journal» : On a de vives inquiétudes au sujet de la santé de l'archiduc François-Ferdinand. (a) t- Suivant la «Wiener AUgemeine Z«i-tung» la formule du comte Vitali, sortie des négociations préliminaires relatives aux chemins de fer orientaux et qui a été soumise aux gouvernements austro-hongrois et serbe rencontre une grande opposition. Or doute que la proposition formulée à Vienne soit acceptée. (c) BULGARIE Reprise des relations avec la Grèce Sofia, lundi, 26 janvier. On apprend de bonne source que par l'entremise de la légation de Russie le gou- ■ vernement bulgare a fait connaître au cabinet d'Athènes qu'il était, disposé à reprendre les relations diplomatiques et que dès maintenant il était prêt à envoyer un chargé d'affaires si la Grèce en faisait autant ta) — Le ministre de Bulgarie à Constantinople, en ce moment à. Sofia, qualifie d'inventions les déclarations qui lui ont été imputées par le correspondant d'un journal de Constantinople et d'après lesquelles la Bulgarie prendrait nécessairement part à une guerre éventuelle entre la Turquie et la .Grèce. M. 'Iontciieff .ajoute que la question des lies n'intéresse pas la Bulgarie, (c) CHINE Soulèvement et massacres De Marseille à la « Presse Associée » : Les dépêches arrivées par le courrier do Chine signalent qu'un soulèvement s'est produit dans le Yunnan. Plus de 2,500 sol-, dats se sont révoltés. Ils ont nommé un général en chef, puis ont tué de nombreux fonctionnair es, officiers et soldats qui s'opposaient à eux. Ils ont coupé les communi-: cations et "ont proclamé-leur indépendance. . UU C5U1Ï : On a fait aussitôt appel au^ iroupes ré-1 • gujières, qui livrèrent un .combat aux rebelles. Ceux-ci eurent de grosses pertes. ïji chef rebelle fut tué et coupé en morceaux, 'tout, fut brûlé. En déroute, les coupables ont. disparu et se livrent actuellement au ipi'1'age. (a) ETATS-UNIS Démenti présidentiel Washington, lundi, 20 janvier. Le président Wilson traite de fantaisiste l'information suivant laquelle on débarquerait des marins des Etats-Unis pour maintenir la circulation du chemin de fer entre Mexico et la Vera-Cruz au cas où le général Hœrta serait forcé d'abatoionneir la présidence. Le gouvernement dtivgènérat Ifuerta. ést en voie de décomposition. La cpnvôcation par la Maison-Blanéhtf1'de la commission dc.s affaires extérieures n'est pas due à un changement dans la situation. (a) Electrijication des chemins de îer Londres, lundi, 20 janvier. On mande dé Chicago au « Daily Tele-grapli » que quarante compagnies de chemins de fer dont les lignes entrent à Chicago. viennent d'élaborer un • vaste projet commun d'électrification aux termes duquel aucune machine à vapeur n'approcherait plus à moins de 10 milles de la ville. Les plans seront terminés dans quelques semaines. I.es travaux de réalisation commenceront immédiatement après, (a) Raz-de-marée On mande de San-Francisco à' « Excel-sior » : A la suite d'un raz-de-marée, des inondations se produisirent. San-Barbara est isolée depuis vingt-quatre heures. On craint pour les habitants, qui sont plusieurs, milliers. (a) ITALIE Grève d'avocats Rome, lundi, 26 janvier. Des journaux signalent des grèves d'avocats dans diverses villes de la province de Pouilles pour protester notamment contre l'insuffisance du personnel des tribu .îaux Ce) PORTUGAL Crise ministérielle en vie Lisbonne, lundi, 2fi janvier. Dans les milieux politiques on dit que -M. Alfcrnso Costa, président du conseil, présentera la démission du cabinet. Le président de la République, M. de Arriaga, consulterait les chefs politiques sur la formation d'un ministère de concentration, (a) Un attentat Lisbonne, lundi, 26 janvier. 10 h. 40 du soir. Une manifestation *>n l'honneur de M. Alfonso Costa, président du conseil, avait été organisée ce soir sur la place du Roeio, à Lisbonne. Au moment où le cortège défilait clans H rue Carmo une bombe a éclaté.. Plusieurs personnes ont été blessées, (a) Réunion de congrès Lisbonne, lundi, 20 janvier. Le Congrès s'est réuni aujourd'hui M. Braamcamp, qui préside, déclare que la première partie de l'ordre du jour, celle qui détermine la convocation du Congrès, étant constitutionnelle, il en présidera la discussion. Mais que la seconde ne l'étant pas, parce que, en remettant au Congrès le soin de trancher le différend qui s'est élevé entre le gouvernement et le Sénat, il porte atteinte aux prérogatives sénatoriales, il remettra la présidence au président de la Chambre quand cette partie viendra en discussion. La première partie do l'ordre | du jour ayant été aprouvée, les membres de l'opposition, sénateurs et députés, se sont retirés du local du Congrès. Un tumulte' a éclaté à ce moment dans la salle et dans les galeries. M. Alfonso Costa a alors proposé le retrait de la seconde par-, tie. Ce retrait a été approuvé. Au cours de la discussion de la première partie, une molion de confiance dans le gouvernement avait été adoptée par 114 voix contre 93. (a) RUSSIE Hommage à M. Delcassê Saint-Pétersbourg, lundi, 26 janvier. La nomination de M. Deloassé dans l'Ordre de Saint-André est favorablement accueillie par les journaux. Ils soulignent l'extrême rareté de la remise de cet ordre ii un diplomate. Le « Novoié Vr.emia » estime que cette haute récompense est une manifestation tout à fait exceptionnelle de l'alliance franco-russe. La1 « Gazette de Cologne » déclare que l'attribution du collier de Saint-André est la meilleure preuve que M. Delcassé, ambassadeur, a été à la hauteur de la situation. Ij6 journal considère sa nomination comme une nouvelle consécration de la solidité de l'alliance, malgré ses détracteurs et. ses adversaires. (a) Nouvel emprunt ... Saint-Pétersbourg, lundi, 20 janvier. On déclare que les pourparlers. engagés en vue de la conclusion d'un emprunt russe sont en bonne voie. Mais les nouvelles suive" ' lesquelles cet emprunt serait déjà signé sont prématurées. (c) SUÈDE Divorce princier Sboekho'm, lundi, îù janvier Le Roi a chargé deux dignitaires de la Cour de se rendre à Saint-Pétersbourg pour régler avec dciux représentants de l'Em-pe-'eur de Russie le divorce du duc et de la ■ -liesse ' de Sudermanie. (c) Lettre d'Italie o iiuhi o (jui i croijyiL\J>u,ni./ Les entrevues de M. Venizelos et de M. di San Giuliano. — A quoi ont-elles abouti ? — L'Italie et l'Autriche en Albanie. — Une surenchère diplomatique dans la baie de Valona. ROME, 17 janvier. Lîs indications qui ont été publiées sur le résultat des conversations qui ont eu lieu à Rome entre M. Venizelos et M, le marquis di San Guiliano sont presque toutes inexactes ou tendancieuses. La, vérité est que le secret a été bien gardé des deux côtés sur ce point intéressant de l'histoire diplomatique contemporaine. Lo seul fait bien acquis ar... yeux de ceux qui, malgré'tout, sont au courant de ce qui a pu se passer dans cette rencontre, c'est que chacun des deux interlocuteurs a couché sur ces positions et que la politique des deux puissances intéressées n'a subi aucun fléchissement. Il y a eu peut-être du côté de l'Italie quelques concessions de forme, sur des points de détail presque insignifiants- mais le seul fruit de ces entretiens a été la reconnaissance, de part et d'autre, que chacun pouvait poursuivre la réalisation de son programme sans pousser les choses de façon à créer un état d'antagonisme chronique entre les deux nations et de manière au contraire qu'après la solution de tous les problèmes soulevés par la crise orientale l'Italie et la Grèce pourraient renouer leurs relations sur un terrain de parfaite cordialité, comme deux joueurs qui ont joué loyalement une partie dans laquelle aucun des deux , n'a pu se considérer comme battu. Il est certain que, sur la question de la frontière méridionale de l'Albanie aussi bien q - sur celle du Dodécanèsfe, la thèse italienne et la thèse hellénique étaient inconciliables. Cependant, sur ce dernier point, l'Italie a donné indirectement une satisfaction à la Grèce en déclarant encore une fois, et, cette fois-ci, d'ùne façon catégorique, qu'elle évacuera entièrement le Dodécanèse lorsque la Turquie aura tenu tous les ^engagements compris dans le traité do Lausanne et cela sans avoir l'air d'insister sur une indemnité pour les frais* supportés pendant l'occupation, c'est-à-dire sur une prétention que le texte du dit traité ne justifie en aucune façon. Léo îles du Dodécanèse devraient donc être restituées à la Turquie et on semblait toucher au moment où cette restitution devait avoir lieu, car on ne signalait plus la présence de réguliers ottomans parmi les Arabes qui continuent leur résistance armée en Tripoli-taine et en Gyrénaïque. Mais on dirait que la Turquie n'est pas très anxieuse de rentrer en possession des îles occupées par les troupes italiennes, car voici qu'on nous signale le passage à travers l'Egypte d'un certain nombre d'officiers turcs qui vont se rendre, à travers la frontière égyptienne, aux camps arabes,- dans le but, naturellement, d'imprimer un nouvel élan à la résistance des indigènes. l^es mauvaises langues disent que l'Italie et la Turquie sont d'accord pour berner les puissances qui ont le plus vif désir de solutionner cette question c' îles, qui peut devenir, en se perpétuant, la source de graves complications. Mais je crois savoir que ce soupçon est injuste, car l'Italie est sincèrement désireuse de pouvoir se consacrer à l'œuvre de reconstitution économique que réclame le préjudice causé à sa finance et à sa prospérité industrielle et commerciale par la prolongation d'une crise d'où se dégage, à chaque instant, lo péril d'une conflagration générale. Notre marché est très faible et très troublé; la mouvement des affaires su-bil un temps d'arrêt inquiétant, le numéraire commence à faire défaut, l'industrie souffre et le commerce languit, en dépit des statistiques officielles par lesquelles on s'efforce de dissimuler le mal, qu'on peut avouer sans faire aucun tort à ce pays, car on sait qu'il s'agit d'un phénomène général et que même les pays les plus riches, comme la France et l'Angleterre, se ressentent du malaise engendré par l'incertitude qui règne encore sur la tournure que peuvent prendre les événements et sur les complications qui pourront surgir d'un moment à l'autre tant que toutes les questions balkaniques n'auront pas été liquidées et solutionnées définitivement-.Je crois donc que c'est plutôt du côté de Constantinople qu'il faut chercher la raison de certaines initiatives, comme celle qui a eu pour objet l'envoi de nouveaux réguliers turcs en Cyrénaï-que. sans compliquer encore l'effet que que peuvent produire ces initiatives par l'hypothèse de complicités dont le machiavélisme serait plutôt grotesque qu'inquiétant. I^a politique ottomane est peut-être la seule en Europe qui puisse croire avoir un intérêt queicon-, qiu à brouiller les cartes et à prolonger et compliquer les difficultés et les embarras contre lesquels lutte la diplomatie européenne. C'est du côté de l'Albanie plutôt que du côté des îles que le ciel s'assombrit en ce moment et, à R.ome, 011 n'est pas sans a-ppréhensions au sujet des surprises que peut nous réserver cet Etat acéphale dont la création est le trait le plus inexplicable de . la politique élaboT Irée au sein de la Conférence de Londres. Quand on dit que l'Albanie n'a nas de gouvernement, on se trompe, car, en réalité, elle en a plusieurs et, ce qui est vraiment étrange, c'est que la commission internationale chargée de veiller provisoirement sur les destinées naissantes de la nation albanaise les reconnaît tous indistinctement et trai* te, par exemple, avec Essad pacha, aussi bien qu'avec Iviamil pacha. L'Albanie est une création artificielle, une fiction; elle n'est que le fruit de la jalousie austro-italienne et, sans cette jalousie, nul ne se serait jamais avisé qu'il y avait, sur la rive orientale de l'Adriatique, quelques tribus de montagnards, encore plongés dans un état de barbarie féodale, qu'on pouvait amalgamer en leur donnant les apparences d'une nation. L'Albanie ressemble un peu à la fille biblique que deux mères se disputaient et dont Salomon a réglé lo sort par un jugement resté célèbre. Mais où trouver, dans l'Europe moderne, le bon juge qui tranche lo débat, car il y a débat, par un arrêt capable de déjouer les prétentions injustes? J'ai bien peur que l'Albanie ne soit condamnée à subir, un jour oiî l'autre, le sort auquel, grâce à la sagesse de Salomon, a échappé la fitlô de la Bible et que le juge qui statuerai en dernier ressort sur sa destinée na soit précisément lo sabre qui la cou-i pera en deux. En attendant, la jalousie. austro-italienne prend des formes qui mettent une note de gaie-té dans les sombrog préoccupations où nous plongent les affaires d'Orient. Vous savez que l'Italie et l'Autriche ont fondé une banque en commun qui est censée devoir favorise? l'essor économique du pays, mais qui est, en réalité, un instrument dont c-e9 deux puissances se servent, en se surveillant toutefois jalousement, de façon à co que 111 l'une ni l'autre ne puisse tirer la couverture de son côté. Cette banque a émis des bons sur un côté desquels ont lit : « Banque italo-autri-chienne t, tandis que l'autre côté porta ce titre : « Banque austro-italienne Histoire, comme vous voyez, d'avoiil chacun sa part de prestige aux yeux du public qui manie ces bons. Vous n'ignorez pas non p-lus; que, dès, le début de la crise, l'Autriche et l'Italie ont envoyé dans lé port de Valona» deux torpilleurs. Mais, à un momeni donné, le commandant du torpilleur autrichien, qui n'avait qu'un mât, s'esï .aperçu que le torpilleur italien en avait deux." C'était'gfa^e, etr Ce 'douMe -mât pouvait faire pencher la balance dea influences du côté de l'Italie. Le consul autrichien écrivit en toute hâte ci Vienne et le torpilleur autrichien, dont la mâture trop sommaire compromet-tai!, le prestige de l'empire des Habsbourg', a été remplacé par le a Pan-ther », qui a deux mâts et qui maintenant se balance superbement, dans la! port de Valona, à côté du torpilleur italien. Le commandant de celui-ci s'est aperçu, à son tour, que le « Panther 't ne se contentait pas d'avoir autant det mâts que le stationnaire italien, et qu'il mesurait quelques mètres de plus suit sa longueur. La balance risque ainsi de pencher de l'autre côté. Il n'est pas dit que le consul italien n'a pas écrit à son gouvernement pour lui demander de lui envoyer un torpilleur plus imposant et qu'en poussant toujours pluâ loin cette manière de surenchère l'Ita-> lie et l'Autriche ne finiront pas par mettre deux magnifiques dreactnought.9 en présence dans la baie-de Volona, et cela dans le seul but d'épater les Albanais. Et voilà de quels fils sont cousues quelquefois les malices de la diplomatie.SILVIO, ^ FRANCE Notes du Jour (De notre correspondant.) Christiania. Passer douze heures dans un wagon,, endosser un habit noir, faire une conférence et repartir deux heures après, recommencer un voyage de nuit dans les mêmes conditions n'est pas un exercice favorable pour "oter, même en courant, les. impressions de voyage. Si on me demandait ; « De Stockholm à Christiania, qu'avez-vous vu? », force serait de répondre : « A droite et à gauche du wagon, de la neige et de laglace, delà glace et de la neige. » C'est à travers une double haie de neige que l'automobile nous conduit à l'hôtel. Le commerce do cette grande ville do 225,000 habitants ne s'en trouve nullement gêné et dans toutes les rues c'est un va-et-vient incessant; les traîneaux vont au grand trot de petits chevaux nerveux habitués à courir sur la glace et la grande artère de. la ville, la « rue Charles Jean », qu'il faut prononcer « Karl Johamyode», présente dans toute sa longueur une animation extraordinaire.Un des coins qu'on vous montre tout en premier, et c'est aussi curieux qu'original, c'est la « Dampkjokken » qu'on peut traduire par « cuisine à vapeur », qui date de plus de cinquante ans et où on distribue' tous les jours de quinze cents à deux mille repas variant de cinquante à soixante-quinze centimes. Evidemment, il y a mieux, -mais, comme dit la chanson : « C'est plus cher ». Nous sommes ici dans un pays dont on vante les mœurs simples et on m'a raconté que le nouveau roi que la Norvège s'est donné depuis la séparation avec la Suède, Haâkon VII, ne se gêne | pas pour prendre tranquillement le [ tramway, pour s'en aller vaquer à ses

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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