L'indépendance belge

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s.n. 1916, 10 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk94747s4j/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 OENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: I Î0DOR HOUSfe, TUDÔ'R ST., LONDON. E C. ■ ' TELEPHONE: CITY 3960. BtTREATT A PARIS: 11. PLAGE DE LA BOURSE TELEPH.: {** MERCREDI 10 MAI 1916. En vente à Londres à 3 h. te mardi 9 mai. (i MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: -î 6 MOIS, 17 SHILLINGS. ' CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 52 SHILLINGS. j LA SITUATION. JU/.C Jk. WJL JL Makdi, midi. lies Allemands ne sont pas restés longtemps maîtres de la tranchée de communication qu'ils avaient conquise au prix de lourds sacrifices entre le Mort Hom-pie et la Côte 304. Grâce à une vigoureuse contre-attaque, les Français en ont expulsé l'ennemi et ont fait une cinquantaine de prisonniers. Sur la rive droite jje la Meuse nos Alliés ont» également refoulé les Allemands de la plus grande partie des éléments de tranchées que i»ux-ci avaient occupés la veille au sud Pu Bois d'Haudromont et à la gauche ^u fort de Douaumont. Depuis lors les [Allemands ont fait une tentative nouvelle dirigée contre les positions françaises à l'ouest de la Côte 304 (Côte 287), tuais le communiqué français de minuit | dit que cette attaque a été arrêtée par le ; feu de barrage de l'artillerie et des mi I ^railleuses françaises. Le bombardement fur tout le front de Verdun ne se ralentit d'ailleurs par moments que pour re-trefi'dre avec plus de violence après. La tactique que poursuit l'ennemi est bien ! faite pour dérouter l'adversaire, et par i inoments on a l'impression que le Kron-fcrinz — dont on dit à tort sans doute | qu'il avait été éloigné du front — est pris d'un accès de rage qui lui fait sa-trifier des milliers d'hommes à pure 1 perte, ou tout au moins pour des succès Éphémères et purement locaux. L'affaire [le la Côte 304 dans laquelle un nouveau s forps d'armée avait été engagé, n'a eu pour résultat, comme on l'a vu, qu'un i gain, déjà eu partie reperdu, de quelques éléments de tranchées, et en admet-• tînt comme exacts les chiffres allemands, la capture d'un millier de prisonniers. Mais tout cela ne saurait rien changer â l'échec de l'offensive allemande contre j les Hauts de Meuse'ni aux projets des ! lAUiés que l'ennemi s'efforce de bon le -[ verser. Ce que sont ces projets, nous | l'ignorons, mais le débarquement des I troupes russes et l'arrivée des troupes [ australiennes et néo-zélandaises en France, où elles occupent une section du front, constituent des symptômes encourageants.L'insistance que mettent les Alle-I (uands à parler de la paix prouve que |ios ennemis sentent approcher le mo-! tuent où leur jactance ne sera plus de (aise. D'ailleurs, s'ils parlent tant de la paix, c'est plutôt pour calmer l'opinion publique chez eux, qui commence à en | frvoir assez de se nourrir de pain fait ftvec de la farine de paille et du sang, p« beurre et de graisse artificiels, et qui toit tous les jours se restreindre la maigre pitance que lui octroyé un gouvernement acculé aux pires expédients afin S'écarter, pour quelques semaines, le ppectre de la faim, qui déjà projette son Dmbre sur les Empires du Centre. Sans doute, les Allemands tiendront Encore, en se serrant le ventre, car ils t'en sont pas encore réduits, comme les parisiens en 1870, à se nourrir de rats, Jnais quand une nation entière commence k 6entir la faim, quand les enfants manquent de lait et que les maladies commencent à faire des ravages dans les rangs de la population, l'enthousiasme disparaît rapidement. Il n'y a qu'à ou-mr un journal allemand pour s'en rendre compte. Ijes décrets officiels réglementant la vente des denrées alimentaires, les discussions sur la pénurie des Vivres et la substitution des produits ihni i i , i -, «fr > ■ que les comptes-rendus des opérations de . guerre. L'Allemagne est déjà vaincue, elle le . sait, mais elle ne veut pas encore en convenir parce que, n'étant pas encore épui-. sçe militairement, elle espère lasser ses adversaires eu prolongeant une lutte qui ne peut se terminer que par la défaite ir-j rémédiable de ceux qui ont voulu . instaurer le régime de la foroe brutale , primant le droit. Elle sera vaincue par j cette force au service du droit et devra [ se plier devant le droit qu'elle a cru pou-j voir violer impunément. . 11 est ridicule dans la situation où elle se trouve d'oser parler, comme elle le . fait, d'une paix dont elle dicterait les conditions. Les termes que reproduit une partie de la presse américaine et où il } est encore toujours question d'une "nouvelle Belgique," (lisez une Belgique . politiquement et économiquement dépendante de l'Allemagne), d'une Pologne et d'une Courlande détachées , de la Russie, etc., prouvent qus ( l'Allemagne officielle, l'Allemagne mili-. tariste ne cherche pas la paix et qu'elle trompe le peuple allemand à ce sujet , comme elle l'a trompé au sujet de la guerre. Dans ces conditions, aussi pénible qu'il , soit de le dire — à la pensée de toutes , les misères que cela doit entraîner fatale-, ment—il faut que la guerre se poursuive, j De lourds sacrifices sont encore néces-( saires car.il n'est pas possible que le plus , monstrueux des crimes reste impuni. Déjà le revirement commence à se produire en Allemagne, et le nombre de ceux qui font leur mea culpa et répudient leur gouvernement augmente. La , minorité d'aujourd'hui sera majorité de-, main, et alors, mais alors seulement, les J cris de paix pourront trouver un écho. Les "incidents" irlandais ont fait l'ob-, jet lundi, à la Chambre des Communes, | d'un débat au cours duquel M. Red-, mond, chef des nationalistes irlandais, a r demandé à M. Asquith "si le gouvernement se rendait compte du rapide développement du mécontentement que la continuation des exécutions militaires suscitait parmi d'importantes sections de la population qui ne sympathisaient pas ' avec le mouvement insurrectionnel, et si le chef du cabinet ne voulait pas faire cesser immédiatement ces exécutions ?" M. Asquith a répondu "que le gouvernement avait la plus entière confiance dans le général Maxwell et que la peine ' suprême n'était prononcée que contre ceux responsables au premier degré. M. Ginnell ayant demandé que les exécutions cessassent jusqu'à ce que le gouvernement ait eu l'occasion de discuter la question, M. Asquith s'est refusé à prendre pareil engagement. On a appris peu après que le matin même quatre rebelles avaient encore été exécutés et quantité d'autres condam-: nés à de lourdes peinés' de servitude : pénale. Quant à sir Roger CaSement, il sera jugé au début de la semaine prochaine. Dans une note qu'il a fait remettre à Berlin et dont on trouvera le texte' plus loin, le gouvernement de Washington prend acte des promesses allemandes au sujet- de la guerre sous-marine, mais décline absolument la suggestion d'intervenir au sujet de l'attitude des Alliés à l'égard des neutres. C'est une fin de non recevoir catégorique et qui concorde .avec les prévisions dont nous nous sommes faits l'écho. I UN CONGRÈS PATHÉTIQUE. IÏIais d'un autre côté, les pays de l'Ei: fente proclament que leur accord devr Ittwivre à la guerre, et que la solidarit peuples alliés qui s'est affirmée su ',s champs de bataille se manifester dorénavant entre eux dans toutes le activités de la paix. Avec les Empires du Centre t-riom pnerait l'esprit de conquête et de domi nation. Le droit n'existerait plus alor flue comme un succédané de la force. • Alliés sont les champions de 1 Civilisation que le christianisme, et, plu ard, la philosophie du XVIIIe siècle e â Grande Révolution, ont basée sur le îr,ee3 de justice et d'égalité, de libert rfie fraternité universelle. 'elle est la signification profonde di prodigieux conflit. -lais ce serait une erreur de croir ■l'ie les lignes des armées belligérante '"mitent exactement le domaine de: "s'a principes en lutte. Entre la solida | fles peuples et les égoïsmes natio 'ai|x, des combats se livrent à l'arrièn spectacle en est parfois pathétique J JIX.1.JIJLJ.JUA JL V* \J JL, n- Le programme de Ja conférence inter-ra parlementaire du commerce, qui n'étaii pas officielle, encore qu'elle ait été ho-lr norée de la présence de M. le présidenl de la République française, et d'un conseiller de la légation de Belgique, mai: îb qui offrait cet immense intérêt de réunir pour la première fois plus de 20C [i- parlementaires de tous les pays de l'En-i- tente, semblait comporter des question: rs de tout repos: l'internationalisation de: lois sur les sociétés, la circulation métal-la lique, la création d'un office internatio-is nal des brevets, la réparation des dom-et mages de guerre, la législation concer-es nant le transport des marchandises, té etc... Tous les événements do ce temps jïar-!u ticipent de la grandeur du drame qui se jouo actuellement entre les nations, re Une " Conférence interparlementaire es du commerce " peut ainsi devenir émou--s vante, et ce fut le cas de celle qui s'est S- tenue à Paris du 27 au 30 avril, et dont a- 1' " Indépendance " du 3 mai a rendu *e compte. II s'agissait là d'économie poli-e. tique, et l'on pourrait- croire que les dé bats en furent arides et froids comme une statistique. Laissons de côté la politique, disent certains, et consacrons-, nous à l'étude des questions d'intérêt' matériels, par quoi nous ferons renaitrë , en Belgique, quand notre territoire nous aura-été rendu, la prospérité d'autrefois.5 Mais la pensée humaine ne se laisse ; pas ainsi diviser. Elle est une. Les systèmes économiques se rattachent aux ( grands courants intellectuels qui se , heurtent dans la gigantesque mêlée dont . nous sommes les contemporains. ( On se bat-, du côté des Alliés, pour la liberté des peuples, pour la civilisation. Or le progrès de la civilisation se confond , avec celui des relations entre le? hommes. ^ La Germanie est mise hors de l'hu-j manité, et longtemps encore aprè: ^ que la paix aura été conclue, les nations seront en état de légitime défense à son b égard, et devront se protéger contre sa [ fourberie et ses entreprises déloyales. Mais la question essentielle, celle du . régime douanier qu'adopteront les pays s alliés, a dominé en réalité toutes les délibérations du Congrès, bien qu'elle ne > fût pas inscrite à l'ordre du jour. 1 faut, a-t-on dit et répété, que les pays ' de l'Entente forment un bloc économique qui s'opposera à l'autre bloc déjà i constitué par les Empires du Centre. Quel autre moyen de le former, ce bloc économique, que d'abolir entre les pay: alliés les frontières douanières, et de n'entraver par aucun moyeu brutal ni sournois, la circulation des produits que la généralité des hommes ont intérêt à pouvoir échanger librement. C'est tout le problème, et tandis qu'on paraissait discuter autre chose, on ne songeait qu'à lui. Même il s'est présenté dans toute sa netteté, tandis qu'on s'occupait du régime commercial des co lonies. Au système des droits préférentiels et différentiels consacrant en somme la mainmise d'un peuple sur une région habitée par un autre peuple, a été opposé l'idéal du libre-échange in-tercblotiial et même de l'internationali sation des colonies. Ce serait une cruelle ironie, a-t-on dit, que la grande guerre pour la liberté des peuples aboutît à l'accentuation des droits de certaines des nations alliées, et non pas de toutes, sur des possessions coloniales qui seraient soustraites directement ou indirectement à l'activité économique d'autres nations civilisées. ( Mais plus palpitante encore parce > qu'elle étreignait la réalité immédiate, , parce qu'elle était une représentation synthétique du heurt des égoïsmes na-. tionaux, et de la solidarité internatio- > nale qui s'élabore dans le sang et dans la douleur, fut la scène où le fameux î inventeur Marconi, revêtu d'un unifor- - me de lieutenant du génie de l'armée italienne, s'adressant aux délégués an- 3 glais dans leur propre langue, les adjura ï d'intervenir auprès de leur gouverne-î ment pour amener la réduction du coût - des transports par mer entre le3 pays de l'Entente. ? La découverte à laquelle est attaché s le nom du jeune sénateur italien, en a c fait un bienfaiteur de l'humanité. La i simplicité d'allure de cet homme honoré t -lu monde entier, sa modestie et même sa timidité rendaient plus poignant son ap-i pel. Il venait expliquer à nos amis an- • glais que l'Italie, qui s'est jointe aux 1 Alliés de tout cœur pour servir la cause s de la justice et de la civilisation, et qui est prête à tout sacrifier à cette cause, • ne peut s'empêcher de trouver excessif 3 le prix auquel elle se voit obligée de s payer le charbon de Cardiff, qui lui est i indispensable pour fabriquer des canons i et des munitions. C'est la même note que fit- entendre M. 1 Luzzatti, l'illustre et vieil homme d'E-5 tat, relativement à la question du - change J Et l'émotion avec laquelle leur répon-1 dit sir John Randles, président du s " Commercial Committee" de la Cham- - bre des Communes, ne fut pas moins 1 saisissante que celle des Italiens, quand ils avaient exprimé leurs doléances. 3 Nous avions avant la guerre, a dit 3 sir John Randles, une armée de 250,000 î hommes. Nous en avons dès maintenant i appelé cinq millions sous les drapeaux. 3 Le gouvernement a réquisitionné près 1 de trois-quarts de nos navires de commerce. Et n'oubliez pas que nous avons i à maintenir le crédit de la Grande-» Bretagne, qui est le crédit des Alliés. Tout de même, il ne faudrait pas que i ce crédit de la Grande-Bretagne s'édifiât - sur la ruine de ses Alliés. C'est à coup sûr cette pensée qui fai- - sait trembler la voix calme de sir » John Randles. l'i percevait l'accusation i d'égoïsme qui pourrait atteindre sa pa- - trie, en dépit de l'immensité de ses sacri- • fices à la cause commune. i Mais de la grande nation qui depuis î vingt ans a si puissamment évolue vers la - démocratie, et qui vient de vaincre ses - répugnances pour l'égalitaire obliga-!" tiOn des charges militaires, on peut at-i tendre la compréhension et la réalisation du plus noble idéal quand l'heure eu 3 sera venue. C'est en somme cet espoir qu'accla-î mèrent les délégués de la Conférence en , voyant M. Luzzatti et sir John Randles, après leur échange de vues, se serrer la - main en signe d'une cordialité que de - loyales discussions ne -sauraient altérer. 3 ' EMILE ROYER, : Député de Tournai-Atli. LETTRE DE HOLLANDE s Le Congo belge. s Belle et substantielle conférence que vient de donner à La Haye M. Denyn, i chef de cabinet du ministre des colonies. Conférencier sympathique, exposé i clair, convaincant. Il a fait grande im-3 pression sur les nombreux Belges et Hollandais qui se pressaient dans l'auditoire ; du beau gymnasium de la Résidence. M. ! le ministre Poullet et M. le baron Fallon - assistaient à la conférence-. Fr. Van Cau-i welaert a présenté le conférencier et M. i Albéric Rolin", notre président du Comité : officiel, l'a remercié. Le sénateur socia-; liste hollandais Henri Van Koll, un spécialiste en matière coloniale, ainsi que , des personnalités importantes du monde coloniale de Hollande, avaient tenu à entendre la belle démonstration de M. Denyn : La Belgique a sur sa colonie des droits comme pas un peuple n'en a sur les siennes. La conférence sera publiée en Fran-. çais et en Néerlandais par l'Office belge "Patrie et Liberté." L'opinion hollandaise et la Grande-Bretagne.; L'affaire de la céssion de 30 p.c. de tonnage aux Anglais a, cela ne peut se 1 nier, fortement indisposé la population. La presse s'est naturellement fait l'écho ; du mécontentement général. Il eût été : sage de s'expliquer publiquement et d'exposer les raisons, car il y a des raisons bien sérieuses, qui font envisager la mesure britannique sous un jour tout autre que celui d'une atteinte à la liberté du trafic d'un pays neutre. Le "Vaderland," dans un article intitulé: "Attitude équivoque de l'Angleterre," s'est plaint très amèrement: "Dans cette guerre nous sommes prochaque puissance qui respecte nos droits souverains et notre honneur et dignité comme nation; mais nous sommes antichaque pays qui ne fait pas cela." Le "Maasbode" déclare: "L'Angleterre choisit la méthode la plus maladroite pour prouver sa thèse préférée, disant qu'elle est entrée en guerre pour ie l'indépendance des petites nations." i, Et ce journal ajoute un peu naïve-j- ment : îé "Quel autre but peut-il y avoir en i- ceci, si ce n'e.-t le gain de tennige. pour 1- le commerce anglais?" -e C'eût été, me dit-on, le moment d'exa-[. miner une autre donnée du problème: n le tonnage consacré via la Hollande au i- ravitaillement de l'Allemagne. Celui-ci, [. prétend un statisticien s'appuyant sui ;é des chiffres officiels, a été en 1915 de i- 1,183,459 tonnes de marchandises pas-sant directement en Allemagne, sans :e compter les produits qui, après transfor-[e mation, sont réexportés vers les mêmes i- pays et sans compter aussi les produits [. que la Hollande doit importer j^our remis placer ceux de son pays qui sont fournis ir à l'Allemagne. On voit que le problème est plus com-i- plexe qu'on ne le croit, et qu'il serait ;e équitable et intéressant de pouvoir l'examiner sous toutes ses faces, ce que ne manquent évidemment pas de faire les autorités des deux pays en cause. e Une conférence socialiste international. ® Le bureau socialiste international an-i. nonce par un manifeste qu'il convoque o pour la 26 juin une conférence des délé-é gués de tous les partis socialistes et st ouvriers des pays neutres "pour se rendre i- compte sans délai des problèmes politi-r ques qui à leur avis, à l'occasion des con-t dirions de paix, exigeront une solution." é "Ces problèmes, dit le manifeste, comportent aussi bien la terminaison de la i- guerre que la question de rendre impos-;- sible de nouvelles guerres." L'appel du bureau se termine par ces i- mots : s "La guerre a soulevé de graves conflits é dans les rangs du prolétariat socialiste. D'autre part, il devient de plus en plus clair chaque jour que le capitalisme sor-tira renforcé de la guerre. Pour surmon-.- ter oette situation et libérer la classe ou-Trière, il est nécessaire que les prolétaires l — mi—iinmni—.iinii—ii——■■«m m m l > Quelques notes sur l'histoire de la i "General" Omnibus l No 6 —EALING ET LES OMNIBUS Dans les premiers jours de son esisteace la "General" Compagnie exploitait nu service entre Baling, qui n'était alors qu'uu village, et Lonclon Bridge. L'itinéraire suivait alors la même route que celle clu Motor-Bus Uo 17, mais le terminus de la ligne était situé au 1 " Green llan," à un mille environ à l'ouest du Railway Hôtel, d'où partent actuellement les Motor-Bus vers la ville. l En 1861 fut installée la première ligne fie tramways sur rail sur une partie de cet itinéraire — de Marble Arcli à Notfcing Hill Gâte — une chose nouvelle mais ■' désagréable et qui fut suspendue quelques mois plus tard. Les " General " buses cou ( tinuent néanmoins leur carrière. 3 Dans la dernière décade du siècle dernier, t le service des-omnibus à, chevaux encre la -Railway Tavern et ïottenham Court Roa 1 fut suspendu et remplacé par nu autre service partant d'Oxford Circus et traversant EaliDg jusque Hauwell : les dimanches s plusieurs bus de ce dernier service circulent jusqu'à HayeS, au pris de Ish. 6d. parcours simple et de 2sb. 6d. billet de retour. j. Comparaison entre certaines durées de parcours et certains tarifs actuels avec ceux d'il y a cinquante ans : ^ 1916. 1866. ! Durée Durée en Tarif. en Tarif, minutes. minutes. " Ealirçget London Bridge 76 5d. 105 lsh. 55 Acton Gâte (As-kew lioad) et 1 Notting Hill... 17 lia. 28 4d. 3 Acton Gâte (As-kew Road) et Oxford Circus 34 2&d. 47 ,6d. Marble Arch et Bank 29 2d. 39 4d. Boute 17 — Ealing et London Bridge. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway îlouse, Broadway, Westminster, S.W. llHHIIIIHIlllillIllllllllHlIlllIllIilllIlIllliilHHIlilllIiillI de tous les pays sans distinction de race ' ni de nationalité se retrouvent à nouveau ensemble." Le ma'niféste ne porte pas de signature. Il émane du Comité exécutif des partis •• affiliés. M. I'redericq. Voici comment réminent et sympa-t tliique professeur de Gand fut arrêté î - Bruxelles. Il avait été appelé chez le gouverneur allemand. Celui-ci lui demanda s'il entrerait dans ses intentions d'accepter la place de recteur de l'Université , flamande de Gand. •— Mais certainement, Monsieur le • gouverneur, ce serait un grand honneur > pour moi. — J'en, suis enchanté, .répond von Bis-; sing. Monsieur le professeur, je vous 'en . remercie. 3 — Seulement, reprend P. Fredericq, s j'y mettrai une petite condition. — Laquelle ? ' 3 — C'est que ma nomination soit signée par Sa Majesté Albert 1er, roi des Belges ! Quelques minutes après, l'excellent - professeur était enfermé rue de la Loi et s apprenait qu'il allait être déporté en j Allemagne. P. Fredericq demande de pouvoir se faire apporter un repas du restaurant : — Comment ! Monsieur le professeur, mais vous allez nous faire l'honneur d'accepter de dîner avec nos officiers. A table, les Boches s'intéressent au grand patriote gantois, le questionnent et essayent de le faire parler. — Etes-vous déjà allé en Allemagne, Monsieur le professeur 2 — Mais certainement, répond Fredericq, souvent même. — Où donc ? -— J'ai fait en. Allemagne des cures multiples... mais sans résultat... je voulais maigrir.,, et jamais je n'y suis parvenu... je revenais toujours plus., empâté qu'au départ... Seulement, cette fois-ci, la cure, j'en suis certain, aura un effet merveilleux., j'en suis absolument convaincu. Et voilà comment nos savants spirituels et patriotes se paient la tête des' I $jeme année. No. 109

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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