L'indépendance belge

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s.n. 1918, 09 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7pz50/
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CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: I PENNY* LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE...... 5 CENTS - mu ■——I—a———————IIII—IIIB———I—T—I IIIIII I I MM—I •«■■tMWBEMg———ia—————O—■—— «MtW»W—a—PB————a*1 "»»■»■ ■ _ _ _ __ ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: JEUDI 9 MAI 1918 . % ABONNEMENTSil S17 TUDOl* HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4, 11, PLACE DE LA BOURSE. _ . ABONNi<MJîâNlS-j 6 MOIS, 17 SHILLIJNOrS TÉLÉPHONÇ: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le m©iPCP©d3 S mas * Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi midi. Pour la première fois peut-être, les Allemands, qui furent toujours favori-,-és par le temps depuis le début de la guerre, sont arrêtés par la pluie. Toutefois cette situation ne peut être que momentanée à cette époque de l'année, et i! est certain qu'au retour des jours ensoleillés les routes et les champs qui ne se trouvent pas dans le voisinage immédiat des coure d'eau sillonnant à travers les plaines grasses de Flandre ne tarderont pas à rendre possib1" de nouveaux et sanglants combats. La région sablonneuse de Nieuport échappant partiellement aux inconvénient des pluies constantes a été la scène d'une affaire assez vive dans laquelle nos ibraves soldats se sont distingués une foi-, de plus. En effet, mardi matin les Aile mands ouvraient un /violent bombardement sur le secteur de la côte, puis lançaient une forte attaque sur les avant-poster belges devant Nieuport, pendant que les aviateurs "boches appuyant l'infanterie,, criblaient de balles nos tranchées avancées à l'aide de leurs mitrailleuses et jetaient des bombes sur Nieu-port-Ville. Les Belges tinrent tête à l'avance ennemie et la tentative boche, malgré la multiplicité des moyens mis eu œuvre pour en assurer le succès, échoua, les assaillants ayant subi des pertes ser sibles sans avoir obtenu le plus léger avantage. Dans la nuit dé lundi l'artillerie fut très active sur la plus grande partie du frpnt au nord de la Lys. Il résulte de documents trouvés sur des prisonniers que le feu dont les pièces franco-britannique harcelant l'adversaire, spécialement dans les secteurs du front septentrional, est des plus destructifs, et le? Ai.oinands sqnfc obligé» de douent J-.V instructions à leurs troupes afin d'essayer de les mettre à l'abri de ses effets meurtriers.L'activité de l'artillerie a également été assez violente en certains points du front de la Somme, et principalement sur le front de Villens Bretonneux-Hailles, ainsi que sur les deux rives de l'Avre. Les opérations d'infanterie ont été limitées à des entreprises secondaires, dues le plus souvent à l'initiative des troupes alliées. Dans le secteur de Neu-ville-Vitasse, au sud d'Arras, les Canadiens ont exécuté un raid victorieux et un coup de main ennemi a été repoussé près de Boyelles, au sud de Neuville-Vitasse. Des actions toutes locales ont également perfnis aux troupes britanniques d'améliorer leur ligne dans le bois de Vaire au nord-est de Villers-Breton-neux. Da leur côté les troupes du général Pétain ont refoulé des détachements ennemis tentant de pénétrer dans les avant-postes à l'ouest de Hangard, et ont fait plusieurs .prisonniers au cours d'attaques locales dans le même secteur. Sur le reste du front français il n'y a rien d'important à signaler en dehors de l'échec d'un coup de main ennemi au sud de l'Hartmannsweilerkopf. La presse autrichienne annonce périodiquement que les troupes germano-austro-hongroises vont déclancher un mouvement offensif en Italie; cependant ce mouvement ne se manifeste jamais. Les correspondants de guerre des journaux de Vienne et d'ailleurs reparlent une fois de plus de ces' grandes attaques, mais ils font remarquex qu'après un hiver comme celui qui a sévi cette année dans les Alpes, on ne peut s'attendre à les voir -lancer avant la fin du mois de mai. A ce moment d'autres impossibilités apparaîtront sans doute pour retarder oette offensive, que l'on annonce pour mettre un terme, dan: une certaine mesure, aux dissensions intérieures de l'empire dualiste. Entre-temps, les patrouilles autrichiennes continuent à montrer une assez grande activité. Nombre d'entre-elles ont été dispersées notamment à l'ouest du Mont Stablel, dans la vallée de la Chiese et sui les versants du mont Altissimo. L'ar tillerie ennemie a effectué par intermit tence des tirs destructifs sur les ligne* italiennes dans le Val Brenta, tandis qut les batteries de nos Alliés concentraient leur feu sur des troupes ennemies er marche, au sud de Cismon. Sur le front macédonien les duelf d'artillerie ont également été très vifs mais les opérations d'infanterie ont été limitées à de vaines tentatives de raid; ennemis sur différents points du front. Un communiqué serbe signale la part brillante prise par des troupes yougoslaves dans les récentes opérations en Macédoine. Un détachement yougo-slave a repoussé, en effet, une puissante attaque dans la région de Dobropolie et-, passant à l'offensive, s'est emparé des ligues ennemies sur une profondeur de 150 mètres environ sur un front de près de 300 mètres. En Russie les événements restent toujours très embrouillés. D'une part on annonce que Lénine a signé un armistice en vue d'une négociation de paix avec les troupes, germano-ukraniennes. D'autre part, on signale de Vienne que les Allemands ont désarmé une division ukranienne à Kieff. La presse allemande, et notamment la "Vossische Zeitung," met en doute les sentiments germanophiles du nouvel hetman Skoropadski, dont la conduite cependant fut toujours nettement favorable aux Empires Cen-' traux. Un communiqué allemand signale que des bateaux russes ont bombardé des bâtiments du port de Marioupol, dans 'a Mer d'Azoff. Nous enregistrons cette information sous toute réserve; elle pourrait bien avoir été inventée pour donner aux Teutons le prétexte de s'emparer des navires de guerre qui ne sont pas encore tombés entre leurs mains. Les troupes austro-allemandes sont, ne l'oublions pas, à Taganrog, autre port de la Mer d'Azoff, à moins de 80 kilomètres de Marioupol.Le correspondant de 1' "Echo de Paris" à Zurich apprend que des troubles sérieux se sont produits parmi les équipages de la flotte austro-hongroise. La mutinerie fut supprimée avec la plus brutale sévérité. Toutefois, de nombreuses" mutations ont été faites dans le haut commandement, lequel a été renforcé par quantité d'officiers de marine allemands. Après l'armée, voici la flotte austro-hongroise asservie à l'Allemagne. « • * Mardi matin fut signé à Bucarest le traité de paix'entre la Roumanie et les Puissances Centrales. C'était von Kuhl-mann qui présidait. Le texte du traité sera publié sous peu. Nous ignorons donc encore toutes les conditions auxquelles la malheureuse Roumanie aura dû souscrire.* * * Un fait très grave vient de se produire ici. Le général-major Frederick Maurice, de l'état-major impérial,' tout récemment encore directeur des opérations militaires, vient de publier dans le "Daily Chronicle" une lettre ouverte dans laquelle, en termes peu mesurés, il accuçe le ministère -d'avoir donné à la Chambre des Communes des renseignements inexacts. Il déclare qu'il a cru devoir mettre son devoir de citoyen avant son devoir de soldat. M. Bonar Law a fait immédiatement connaître que le gouvernement était décidé, puisque sa bonne foi était suspectée, à soumettre ses affirmations suspectées à un tribunal d'honneur composé de deux juges, qui seraient ainsi en dehors de toute intrigue politique. Il a, en même temps, fait déférer le général F. Mau-rioe à un conseil de guerre. Il n'est pas possible, en effet, de tolérer un tel manquement à la discipline posé par un général, alors que l'ennemi est toujours là. Le général F. Maurice, fût-il dans ; la vérité, quel effet les déclarations du ministère dénoncées ont-elles pu apporter a la direction de la guerre ? Et si, par une manœuvre ; politique,le gouvernement Lloyd George-; Bonar Law était amené à se retirer en , ce moment, nous avons le sentiment que ce serait le plus précieux encouragement que l'on puisse donner aux partisans de la paix allemande. Nous publierons demain un intéressant ; article du général Berthaut sur l'offensive allemande. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL n L'OFFENSIVE ALLEMANDE le !t Mettons toutes nos forces en œuvre "" L' "Echo de Paris" dit que M. Cle-menceau a visité les "Poilus" dans-leurs tranchées et que parmi eux il a reçu la confirmation de son sentiment» de ecn-fiance dans l'invincibilité des forces ,n franco-britanniques. Le journal ajoute: 56 "Les troupes ar'-éricaines continuent à arriver en grand nombre. La réalisation -l" du bloo de l'Entente, tant au point de es vue militaire qu'économique, les Etats-ljl Unis compris, ne pourra être empêché, e- pas plus pendant qu'après la guerre, par l'offensive désespérée du parti militaire 3- en Allemagne." I; D'autre part, le critique militaire du rs "Petit Journal1' félicite le peuple bri-i- tannique d'avoiï compris que c'est en France qu'il est nécessaire d'employer la 16 grande masse de leurs troupes et qu'il est g. inutile de maintenir en Angleterre une la force importante inoccupée en vue de re-pousser d'une invasion possible. Après r. avoir énuméré quelques-unes des considé-3r rations historiques relatives aux difficul-es tés presque insurmontables des invasions r-e par mer, en général, le critique conclut; es "Evidemment, la Grande-Bretagne doit ls se protéger, mais il ne faut pas pou-r cela 3r qu'elle immobilise un grand nombre 1- d'hommes. Elle l'a compris aujourdh'ui et elle agit en conséquence." a- ——" —■ es Souvenirs du Front * LE CHASVIP DE BATAILLE 15 - m ^ D'Henri Lair. ck, dans le "Figaro" : Vous avez lu, ces temps derniers, bien s des articles sur l'offensive du Nord. Us i- parlaient de ligne de partage des eaux, de système hydrographique. Pourrai-je après eux donner une physionomie de ce je terrain?... es 'D'abord, Ypres. Il y a des gens qui ]- croient que c'est une ville. Je parlais té d'Ypres, récemment, avec un officier an-ic glais. Et il disait: la — Pourquoi parlons-nous de ce qui s- n'existe pas? Car il n'y a plus d'Ypres. C est un amas de cailloux dans la boue. C'est un océan de boue, liquide quand il pleut, seulement collante quand il n'a plu que ' la veille. Et des trous d'obus pleins d'eau jaune, à perte de vue... La surface , de la lune. J'ai vu des chevaux d'ar-J tillerie, tombés, rouler interminablement sans reprendre pied", et se relever re gris, luisants, visqueux comme des poi?-sons tirés de la vase. Ypres,'Langemark, •r Passehendaelé, Ce sont des noms. De )n bien grands noms pour -.quelques pierres informes dans ce désert de brume et d'eau. Voilà ce que vous diront ceux , qui connaissent Ypres, qui l'ont vu, et e~ assez vu... Je pense que ce sera une des-c~ cription suffisante. A travers Vlamertinghe,où il ne restait de la gare qu'un banc intact (je n'invente pas), Ja chaussée pavée, émaillée 16 de trous d'obus, conduit à Poperinghe, u" nœud de routes, longue ville, plate et monotone comme un hiver flamand. e~ C'était un grand centre de bîasseries. 1€ Tout autour, dans la campagne, les po-111 teaux à houblon se dressaient, réliés par des fils de fer et chargés de longues feuilles. Lors de la bataille des Flandres, Poperinghe devint le rendez-vous des Gothas, les bombes pleuvaient toute la nuit. La population était partie, les mercantis eux-mêmes disparurent. Us ^ avaient construit, hors la ville, des 11 j>etites cabanes en fer blanc, comme les er zoniers d'Issy. C'était un spectacle curieu t. Derrière Poperinghe, le pavé grimpe au Mont-Cassel, où est perchée Cassel, \iile pittoresque, qui tirait son intérêt de ses s'ieilles maisons, des belles jeunes filles de l'hôtel du Sauvage, et de sa vue admirable sur toute la plaine, jusqu'à re Hazebrouck, et sur le front dont on e" voyait la nuit les fftsées... Au sud d'Ypres, Westoutre, Renin-ghelst, villages bas, en briques rouges, , embués de pluie, empestés de l'odeur fade de la bière, l'odeur des Flandres: terre mouillée, charbon, bière pâle... Plus en avant, Dickebusch, un vilain endroit,i avec de dangereux carrefours. U- C'est là que commençait le front: les routes désertes, les pancartes, les rares sentinelles dans leurs abris en sacs à terre. Une légère crête s'elève à droite près d'une ferme en ruines, et abouti à Kemmel. Au pied du mont Kemmel, devant un châlet suisse qui "doit être parti aux quatre vents, il y avait un délicieux petit château. La propriétaire, quand elle s'en alla, en 1914, avait laissé son ombrelle dans l'antichambre. Je l'y retrouvai un beau jour... Tout était resté comme dans une maison habitée. Mais des obus tombaient dans le jardin. Un beau parc tranquille, car il était en vue et on s'y montrait peu. Des cygnes glissaient sur le lac paisible... Les tranchées commençaient là, mais le secteur était calme. Il a bien changé... Les villages autour de Bailleul ressemblent à Kemmel: Locre, avec un autre joli château, et Meterew, pas Meteremt. C'est un gros village avec une église pointue, et des maisons rouges, qui avaient l'air important. Meteren est maintenant entre les lignes, et .on s'y bat à la grenade. Au sud de Meteren, une route étroite serpente jusqu'à Hazebrouck. Le paysage est très vide. Des champs de betteraves coupés de lignes de peupliers. Le terrain a des creux où l'eau des pluies d'hiver s'accumulait jusqu'à tout inonder. Alors les camions passaient, dans l'eau jusqu'aux essieux, entourés ds belles gerbes blanches. L'été, la plaine est jaune. Les moindres meules et les clochers s'y voient de loin ; les villages noirs et rouges sont tous pareils. C'est le front actuel de nos armées. De Metereni, un affreux pavé conduit) à Bailleul, ville toute en longueur, au-tous d'un vaste square encombré des légumes du marché. L'hôtel de ville était superbe, tout en briques de couleur grenat. Il y avait, à Bailleul, un commerce très riche et des gens aimables parfois. La quincaillière de la place avait fait une grosse fortune. Elle prenait fccms lôa jours à l'Intendance anglaise des commandes de 40,000 francs. On vendait beaucoup" de dentelles et de beaux raisins; gkiires des serres locales. Mais bien plus que la vieille église, que les thés pour officiers, que les dentelles et les raisins, la célébrité de Bailleul, c'était Tina. Tina était un ange, la fille d'un cabare-tier. U n'y a pas un officier britannique qui ne l'ait admirée. Elle avait 20 ans, des cheveux blonds délicieux, un visage exquis et candide, et ces yeux purs et sans malice-, qu'ont les actrices anglaises. Elle vendait les journaux et, malgré sa gloire, servait d'un air sage. On allait seulement Ja regarder... Car c'est un pays monotone, où autrefois, derrière un front très dur, les gros bourgs vivaient bien tranquilles. Maintenant les vagues grises des Allemands brisent sur tous ces fossés, sur ces rangées de peupliers où les uniformes bruns comme la terre ou bleus comme le ciel les guettent, couchés derrière les haies. Bailleul, dominée par ses tours, est vide et en cendres. - Je me demande où est allée Tina, où sont tous ceux qui nous recevaient bien au passage. Et je pense avec mélancolie à ce qu'ont pu devenir,au feu des mitrail ïeuses, le petit château, de Kemmel et l'ombrelle rose, la frêle passerelle, les heaux arbres penchés sur l'eau noire, et les cygnes... HENRI LAUWICK. UNE ATTAQUE CONTRE LE GOUVERNEMENT Le gen. sir F. Maurioe, qui était jusque tout récemment directeur des opérations militaires et a donné sa démission lorsque sir Henry Wilson est devenu chef d'état-major en remplacement de sir William Robertson, vient d'attirer l'attention sur lui par l'envoi à la presse de la lettre suivante : "Mon attention a été attirée sur des réponses données à la Chambre des Communes, le 23 avril, par M. Bonar Law à des questions posées par M.' Lambert, Col. Burn et M. Pringle, au sujet de l'extension du front britannique en France. Ces réponses contiennent certaines inexactitudes qui donnent dans l'ensemble une impression complètement en désaccord avec les faits. Je ne puis entrer ici dans la discussion au sujet de tous les faits, mais le compte-rendu de la Chambre se termine comme suit: "M. Pringle: Cette question a-t-elle été soumise au Conseil de Guerre de Versailles à un moment quelconque? — M. Bonar Law: Cette question particulière n'a pas été discutée par le Conseil de Versailles." "J'étais à Versailles lorsque cette ques tion a été décidée par le Conseil Suprême de la Guerre, auquel elle avait été soumise. Ceci est la dernière d'une série do déclarations inexactes qui ont été faites récemment à la Chambre des Communes par le gouvernement actuel. "Le 9 avril, le Premier Ministre a dit: 'Quelle était la position au commence- , ment de la bataille ? Malgré les sérieuses pertes de 1917, l'armée en France était beaucoup plus forte le 1er janvier 1918 que le 1er janvier 1917.' "Cette déclaration implique que la force combattante de sir Douglas Haig, la veille de la bataille qui commença le 21 mars, n'avait pas été diminuée. Cela n'est pas correct. * "Dans le même discours, le Premier Ministre a dit: "En Mésopotamie, il n'y a qu'une division blanche en tout et en Egypte et en Palestine il n'y a que trois divisions blanches; le reste sont des Indiens ou des troupes mêlées avec une très petite proportion de troupes britanniques dans oes divisions. Je parle de divisions d'infanterie. "Ceci n'est pas correct. "La présente lettre, Monsieur, n'est pas le résultat d'une conspiration mili- • taire. Elle n'a été montrée à aucun sol- . dat. Je suis par naissance et conviction un démocrate aussi sincère que le Premier Ministre, et la dernière chose que je désirerais c'est de voir le gouvernement de notre pays entre les mains de soldats. "Mes raisons pour avoir pris la grave résolution d'écrire oette lettre sont que beaucoup de militaires savent que les déclarations visées plus haut sont incorrectes, et ce fait produit une méfiance envers le gouvernement qui ne peut que mener à compromettre le splendide moral de nos troupes à un moment où tout devrait être fait pour l'élever. "C'est pourquoi j'ai décidé, tout en me rendant compte des conséquences pour moi-même, que mon devoir comme citoyen doit l'emporter sur tqp» devoir de soldât, et je vous prie de publier oette lettre dans l'espoir que le Parlement pourra juger utile d'ordonner une enquête au sujet de mes déclarations." L'AFFAIRE DU ' BONNET ROUGE * Les débats ont été particulièrement intéressants hier. M. Dumas, le fonctionnaire de la police qui obtint des passeports pour Duval et Marion, déclara qu'il avait chargé ceux-ci d'obtenir des informations au sujet de la situation intérieure de l'Allemagne. U savait pourtant que Marion avait été condamné deux fois pour fraudes et une fois pour désertion. U paya 200 francs à Duval et Marion pour leur voyage. M. Duya-1 ajouta, qu'il n'avait rien fait sans l'assentiment de M. Laurent, préfet de police à l'époque, et le lieutenant "Mornet décida de convoquer celui-ci. Le lieutenant Bruyant, chef du service du Moral au grand quartier-général, donna de nombreux détails sur les efforts faits par le haut commandement français pour que le gouvernement prenne des mesures contre le "Bonnet Rouge" et !a "Tranchée Républicaine" après l'arrêt de l'offensive française en avril 1917. Le,, témoin exprima avec véhémence son éton-nement de ce que M. Leymarie (ex-chef du cabinet de M. Malvy) ait déclaré qu'il ignorait quelle était la politique du "Bonnet Rouge," n'ayant pas eu le temps de la suivre, alors que le témoin avait personnellement attiré l'attention de M. Leymarie sur les articles dont .-e plaignait le quartier-général et avait demandé que des mesures soient prises contre le journal. D'après le témoin, M. Leymarie encouragea toute la presse pacifiste et le fit par principe; jamais il ne fit rien pour aider le haut commandement pour extirper le défaitisme. — (Times.) nFRNTFRF RFITRF Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 18 matin. Comme résultat d'opérations locales heureuses exécutées la nuit dernière, notre ligne entre, la Somme et l'Ancre a été avancée sur une courte distance en trois localités. Nous avons capturé plusieurs prisonniers. L'artillerie ennemie a été awtive au cours de la nuit entre Locre et Robecq et dans le voisinage de Saint-Julien. De bonne heure ce matin, l'artillerie ennemie a développé une activité croissante dans le secteur Meteren-Kemmel. 69e annéa y-.* /**"• Ho

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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