L'indépendance belge

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08 december 1915
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s.n. 1915, 08 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883m3n/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENN BELGE. CONTINENT: 15 CENTIME /uni I AMntr . c ACIUTC \ ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON. E TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : n II, PLACE DE LA BOURSE. tcikh. (311-57 TELEPH.. , 238-75. t LONDRES, MERCREDI 8 DECEMBRE 1Ê ( S MOIS, 9 SHILLINGS 5. ABONNEMENTS: i 6 MOIS, 17 SHILLINGS 1 1 AN. 32 SHILLINGS. 3- ) 3. Ç Conservation par le Progrès SOMMAIRE. LA SITUATION: Nouvelles déclarations du roi Constantin.-L'armée serbe compte encore 200,000 combattants.—Les Allemand sont fatigués de la guerre.—Mesures contre les machinations alk mandes aux Etats-Unis.—Le message du président Wilson. La chute de l'Amérique.—A. de Lavaux. Lettre des Etats-L m s —F. C. Pick. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Havre.— Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. Uneréserv de l'armée.—Henry Segaert. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Les déclarations faites hier au représentant du "Times" par le roi Constantin sont complétées aujourd'hui pai celles, plus catégoriques encore, faites ai: représentant de l'Associated Press de New-York. Le souverain g'rec est d avis que l'aventure balkanique est vouée ^ à ur échec, et, très "généreusement," il nou< offre l'appui de son armée ''si nous promettons en nous retirant sur territoire grec que c'est pour nous réembarquei à Salonique et que nous considérons k partie balkanique comme terminée." Plus loin le Roi proteste contre les conditions stipulées pa,r les Alliés et qui équivalent presque, dite' 1, à u-n ultimatum ! I ajoute qu'il ne veut pas que la Grèce soil au contrainte ou persuadée d'abandonner sa neutralité et qu'elle entend maintenir sa "souveraineté et son droit souverain de se protéger si nécessaire. Interrogé sur la question de savoir cf qu'il ferait si les Puissances de l'Entente employaient des mesures coercitives i l'égard de la Grèce, le roi déclara qu'elle protesterait contre la violation de ses droits qu'elle résisterait passivement aussi longtemps qu'elle le pourra humainement et qu'après... elle démobiliserai' et attendrait le cours d-es événements. Quant à la nature de ces événements le Roi semble avoir là-dessus des idée; très personnelles puisqu'il déclare que les Alliés, pour accomplir quoi que « soit dans les Balkans, devront dispos» de 400,000 hommes, et qu'il se dit as suré que les Germano-Bulgares ne man queront pas de poursuivre les Alliés sui territoire grec, 'transformant ainsi la Grèce en une seconde Pologne ! Le Roi avait décidément raison de dire qu'il était un soldat et n'entendai' pas grand'chose à la politique. En présence de toutes ces déclarations et des vaines discussions sur des sujets secondaires, il est réconfortant de constater que les Alliés poursuivent activement et imperturbablement le débarquement de troupes et de matériel de guerre à Salonique. Le but de nos ennemis étant de nous chasser des Balkans, le nôtre est toul indiqué: nous y maintenir et nous } fortifier de plus en plus. Aux dernières informations, les Alliés ont effectué une nouvelle rectification- de: leur front, trop exposé, sur la Tcherna et ?e Vardar. Ils occupent, 'nous dit-on, la ligne Demir-Kapu-Doiran et se préparent à recevoir le choc des armées du général von Mackensen, qui attaqueront, croit-on, te flanc franco-britanni-(que par Stroumitza. A l'ouest, Bulgares et Autrichiens restent en contact avec les groupes serbes des armées du nord et du s.ud qui se retirent vers l'intérieur de 3'Albanie et du Monténégro et on croit que le bombardement du port de San Giovanni di Médua par les Autrichiens forme partie d'un mouvement concentrique qui a pour but d'achever la "déroute " des Serbes. Les communiqués germano-bulgares qui disaient l'armée serbe anéantie, dispersée et hors d'état de nuire, sont é- démentis par les derniers rapports aus-n_ tro-hongrois qui affirment que le total ar des soldats serbes réfugiés en Montene-iu gro et en Albanie doit être évalué à environ 200,000 et cju'il est absolument nécessaire de continuer la poursuite ue pour éviter un retour offensif de leur in part. Ces chiffres concordent avec ctus us cités par le ministre serbe à Athènes, M. f> Balougtsich, qui dit qu'avec les classes re de 1916 et 1917 appelées sous les dra-er peaux le roi Pierre dispose encore d'une la armée de 250,000 hommes dont la prochaine -réapparition sur -lef théâtre des opérations réserve des surprises n désagréables à l'ennemi. Déjà, la " promenade militaire en ; Serbie " a coûté 70,000 hommes aux " Austro-Allemands, et les opérations n~ sont loin, comme on voit, d'être n" finies. Lin officier neutre, venant d'Allemagne, dépeint la situation intérieure ce dans l'empire comme très sérieuse. Les pertes en hommes subies par les armées ^ du Kaiser sont, dit-il, irréparables, et les "e Allemands en sont réduits à renvoyer sur es le front des soldats en congé pour bles-rît sures ! Le mécontentement parmi les i.1" classes laborieuses et la bourgeoisie croit de jour en jour, et le découragement se lit sur toutes les figures. s- On essaye de combattre le pessimisme es de la population par l'annonce de l'immi-ue nence d'une grande offensive sur le front °e occidental et en Egypte, mais la foule se >er préoccupe beaucoup plus, en ce moment, is- de la question des vivres que des opéra-n- tions militaires. ur Les rapports entre 'les Etats-Unis et 3a l'Allemagne trahissent une certaine tension. L'enquête gouvernementale au suie jet des complots al-lema.nds et de la pro-lit pagande pro-germa.nknie a fourni aux autorités américaines les preuves de la ■a_ complicité plus ou moins directe de cer-es tains personnages officiels allemands nt flui -ne sont probablement pas étnangè-nt res à la demande en rappel des attachés |^_ allemands. de La tradition diplomatique veut qu'une demande de ce genre soit acceptée sans us plus, rrtais le comte Bernstorff, payant ut d'audace, insiste auprès du gouverne-v ment américain pour connaître les motifs dé cette mesure ! On croit savoir à New-York que le gouvernement répu-.biicain, considérant cette question la comme impertinente, n'y donnera au-n cu'tie réponse. Cellle-ci, d'ailleurs, est contenue tout iu entière dans le message lu hier au Con-e. grès américain par le président Wilson. ù- (Perdant patience à la fin, il dénonce en termes énergiques les m achination s (ig pno-germaniques, et préconise des lois T. efficaces permettant d'extirper les oréa-UJ -tures déloyales, passionnées et an archive ques qui essayent d'empoisonner la vie 1Ç publique aux Etats-Unis. ni Le message traite encore de la ques-ie tion de l'a neutralité des Etats-Unis, des ui nécessités de la défense nationale, de la es cuoctrine de Monroe, du panaméricanisme et de la création d'une marine es marchande américaine. e, Nous aurons l'occasion d'v revenir. LA CHUTE DE L'AMÉRIQUE. UNE FANTAISIE. Dans le dernier numéro de l'intéressante "Revue" dirigée par M. Jean Finot, M. l'abbé Félix Klein nous fait connaître un livre intéressant et amusant qui vient de paraître en Amérique : "America Fallen" (la Chute de l'Amérique).L'auteur de cette œuvre, toute de fantaisie, est M. J. Bernard Walker, un avocat éminent du barreau de New-iYork,Président de la Ligue pour le Développement de la Marine des Etats-Unis, l'un des principaux promoteurs de la Ligue de Sécurité Nationale, M. Bernard Walker a voulu présenter, sous une forme saisissante, la situation dangereuse actuelle de la grande République américaine. Avec un développement de côtes considérable, ayant des richesses incalcula* - bles à défendre et à protéger, les Etats-1 Unis sont, sous le rapport défensif, ce t que notre Belgique était avant 1914. On - sait ce qu'il nous en a coûté, et M. Ber-: nard Walker a voulu montrer aux Amé- - ricains ce qui pourrait aussi leur advenir s'ils continuaient à mettre toute leur con- - fiance "dans la foi des traités." î Comment finit la guerre. Dans son livre d'histoire, tout d'ima- - gination, M. Walker raconte d'abord , la fin de la guerre. Selon lui une armée i alliée formidable entre en Hollande et - se dirige brusquement sur la Westpha-> lie, qu'elle occupe rapidement. Attaquée - de toutes parts et ne pouvant plus s'ap- ■ provisionner en munitions, l'Allemagne doit demander la paix et accepte la mé- ■ diation de la Suisse. Les questions terri- - toriales étudiées et mûries sont facile ment tranchées ; on n'enlève à l'Allemagne que l'Alsace-I . jrraine.Mais les Alliés réclament 75 milliards d'indemnité et, de plus, l'Angleterre propose le partage de la flotte allemande entre les nations victorieuses.Von Biilou repousse énergiquement ces deux dernières demandes des Alliés et la conférence se sépare. Elle s'ajourne à huitaine, laissant 1e monde en-, tier dans l'anxiété. A îa réouverture à la grande stupéfaction des délégués l'Allemagne accepte de payer tes 75 mi 11 lards ,si les Alliés abandonnent leur proposition de démem-t brer la flotte allemande. L'Angleterre . résiste biesn un peu, mais finalement on j se met d'accord sur la proposition alle-. mandie et la paix est signée le 1er mars , 1916. t 75 milliards d'indemnité, où les prendre? ~ D'après M. Walker, voici ce qui s'était passé. Le Kaiser avait réuni en conseil secret -son chancelier, son secré-' taire des affaires étrangères, son chef 3 d'état-major, l'amiral en chef, le chef du [ Bureau de la Presse et M. de Biilow, et ' il leur avait tenu le discours que M. * Walker donne ,au -complet et qui peut se ' résumer ainsi : ■? ''Nous nous inclinons devant la Providence; mais la culture a-l'emande est trop néoes-1 saire au bien, de l'humanité P9ur que nous ne C sortions pas grandis de oette rude épreuve. N'ou-^ bhez pas que nous n'y Avons rien perdu de notre pi-estige militaire, ni de nos vraies forces terri-■foriales. L'ALaace-Lorraine fut toujours peur noua une source d'embarras; et notre avenir colonial m'était pas où nous le croyions1. Il est, entendez-a îQici bien, dan« TAmérique du Sud. Ne m'objectez pas l'opposition des EiAts-Ucnis, ni ce grand 5 bluff qu'ils appellent îa "doctrine de Monroe." 5 II n'y avait de «érieux derrière ce fantôme que ^ la proroeeiao de l'appui anglais; et j'y ai pourvu par uns clause secrète du traité de Genève, rnoyen-na-nt La cessàon de nos droits eur la, v^vlléo de l'Eu-phrate. Avec 1a neutralité, maintenant assurée, de la flotte anglaise, il devient po&sibie pour l'Ai' lema^ne de n»le\"er d'un, ooup le prestige de s«s t iurmea, et d'en finir avec la fameuse doctrine et 5 de .transférer de nos épaules eur odles des Etats-Unis, le fardeau de 75 milliards que nous n in-âigé le traité d'hier. - Etate-TJnié^ ' craint, en réaffirmant par a/ote récent du Congrès, la dociiéne de t Moutoç-, d'interdii^a en particulier, aux nations étrangères, toute acquisition de port ou de station de ciiarbott à une dietanoe ioivraîcembLabie > du Canal de Panama. Avec leur exclusion des Asiatiques et leur soutien de la porte ouverte en Chine, c'est 14 une mamiste d'intervenir dans la politique mondiale qui euppoeerait de leur part £ une forte pré para.tion contre toute espèce d'éventualité. Cette préparation, vou» savez qu'elle n'existe point et qu'on ne troui'e pas, à Washington, cette balance néceeeaiîe qu'on a teruiouns maintenue ici entre les projets et le» moyens de réalisation. Le Oocigrès d-es Etats-Unis, jaLoux et déâamt de ce qu'il lui plaît de nommer le militarisme. a constamment fermé l'oreille aux avertissements dea autorités oempétentee ; il en eet arrivé à soutenir aujourd'hui une politique internationale de grande envergure avec une marine de troisième ordre et avec une armée telle qu'une grande nation militaire n'a même pas besoin d'en tenir compte. Si le coup dont nous devons, en cette heurs cruelle, frapper les Etats-Unis, peut faire comprendre la nécessité de tenir pr«t*e, à l'avenir, leur flotte et leur armée, anon regret d'avoir à les combattre eera, du moins, atténué par l'idée du grand bien qu'ils tireront de la leçon."En ce moment on annonce l'ambassadeur de Danemark et le Kaiser s'interrompt pour signer le contrat d'acquisition par l'Allemagne de l'île de Saint Thomas, une des Antilles, à l'est de L Porto Rico, que le Danemark lui cède pour 125 millions. Le ministre de Danemark une fois sorti, Guillaume II acheva devant le grand1 conseil l'exposé de son plan : " Quand je vous autorisais, Biilow, à payer d'une contribution de 75 milliard® le salut de notre flofrbe, je savais déjà où prendre cette somme formidable, et qu« pas un pfennig n'en serait extorqué à notre cher peuple. Il y a, de l'autre côté de l'Atlantique, un trésor de 750 milliards, dont le tiers se trouve eur le3 côtes à la portée d'une force expéditionnaire et des caaionâ d'une flotte ennemie. C'est pour eau ver ana flotte que j'ai subi l'indemnité ; c'est ma flotte qui se chargera d'en lever le montant. Et elle le lèvera, selon toute justice, eur ceux qui sont moralement responsables de notre défaite. Les Etats-Unis ont pu observer à la lettre les lois do 1« neutralité; ils. n'en ont pas respecté l'esprit, lorsqu'ils ont fourni à nos adversaires i les armes et les munition© sous le poids, desquelles, à la fin, nous devions succomber. Oui, c'est justice qu'ils paient pour tous : les soixante-quinze milliards qu'exigent les Alliés, et les 25 t milliards dont nous avons, nous aussi, besoin. " lies circonstances, du reste, sont des plus favorables pour notre expédition. La principale flotte des Etats-Unis mouille à Vera-Cruz, et la plus grande partie des forces régulières surveillent les frontière mexicaines : c'est ce qu'ils appellent une politique d'expectative vigilante. Les navires plus ' anciens se promènent sur le® côtes du Pacifique.. 1 Quoi de plus naturel pour notre flotte, à nous, si longtemps» inaotive, que de prendre maintenant la haute mer pour une série de grandes manœuvres? Après une revue, que je passerai devant " Héligoland, nous l'enverrons dans l'Atlantique, . en apparence pour ces manœuvres, en réalité pour une descente sur les cotes des Etats-Unis. Le plan d'invasion existe; il n'y a qu'à le mettre au point. Pas d© temps à perdre. J'ai fixé la date du 1er avril." La censure et l'état de siège sont 1 maintenus soi-disant jusqu'au rapatri- : ment de toutes les troupes. Mais 200,000 t hommes sont embarqués nuitamment - dans les grands ports de la Baltique et : les navires marchands allemands qui - étaient détenus dans les ports : neutres sont transformés en transports. ■ Deux cent mille soldats d'élite sont donc - ainsi dirigés vers les Etats-Unis et après « une revue générale de la flotte par lg 1 na- Kaiser celle-ci se met en route le 20 liés mars pour de prétendues grandes ma-de «œuvres. ,f'e Déclaration de guerre aux Etats-Unis. Le matin même une dépêche était par-^ tie de Berlin annonçant aux journaux d'Amérique que l'Allemagne était en-,a trée en pourparlers avec le Danemark pour acheter l'île de Saint-Thomas. Le cabinet de Washington ne croit pas à cette nouvelle et ne s'en émeut guère. a ' " Le 24, le secrétaire des affaires étran-P, gères réunissait des délégués des grands 'H's journaux, leur faisait part de la négation >Tn" très nette du gouvernement allemand l'rc qu'il y eut en ce moment des pourpar-1ers avec le Danemark ; donc la situation L'e" était "excellente" (un oliché que les 31 s Belges ont aussi connu). Mais le 31, l'Allemagne se démas-re? quait : une dépêche officielle faisait con-qu; naître qu'il n'y avait pas de pourparlers en le 24 parce que l'achat était conclu de-puis longtemps, et Saint-Thomas allait, j5e|- en effet, servir de base navale à l'Allema- dti £ne* _ A Les membres" du cabinet américain se •yf réunissent alors "et un ultimatum est dé-sft cidé en effet : ou l'Allemagne annule ison achat, ou les Etats-Unis abdiquent la doctrine de Monroe ou c'est la guerre. ce; '«xa- La neutralité de l'Angleterre. Les intentions des Puissances sont otre sondées et l'Angleterre répond aussi-"•rf- tôt : •—Je viens d'avoir un entretien avec dez- l'Ambassadeur d'Angleterre sur l'atti->iec- tude de son gouvernement e» oas d'hos-tOités : " Je suis avisé, m'a-t-il répon-qn<j diu, que les Etats-Unis s'étant abstenus itvu d'élever la moindre protestation contre la violation de ia neutralité belge, con-lr£^ tre la pose die mines «ai haute mer, le ''Al- bomba-rdlement des villes ouvertes et les aufcres violations des lois rccoonties de *.U- g^rre, tes sympathies de la nation in- anglaise ont été a ce point refroidise>s,que tout ce que peut promettre son « dé gouvernement, au cas où vous vous ion* trouveriez aux prises avec l'Allemagne sur la doctrine de Monroe, c'est une at-^ titude de stricte neutralité. ' ' ^ Les forces des Etats-Unis sur terre et Urt sur mer. Le Pirésâdenit. consulte alors les chefs aBh- d'état-major df.s armées d'e terre et de omis mer, et c'est ici que M. Walker dé-montre à ses compatriotes leur dange-lifn. reuse position'. Les Allemands ont deux rtis- fois pkiis de Dreadnouights, leur arbil-lërle est supérieure, Heur flotte est oom-pacte et celle . des Etats-Unis dis-'>m« persée. Sur terre les Etats-Unis ne disposent que de 30,000 hommes de troupes régu-», à lières, plus 16,000 hommes gardant les gret côtes, en outre 104,000 miliciens, dont ; ,ue. 60,000 seulement, sont prêts à un service immédiat. Bref, pour toute l'éten-(Sa. due des Etats-Unis il n'y a que 90,000 ter. hommes à mettre en ligne de bataille, et isi_ sans parcs d'artillerie, sans équipage, L]nt sans trains de munitions. On pourrait de lever un million d'hommes c'est cer-ède tain, mais sans équipement, sans armes, sans canons, sans 'entraînement que fe-•0js raient-ils? 'e Ultimatum à New.York. Néanmoins la guerre est déclarée par l'Allemagne et la flotte allemande se <5e présente le 31 m<ars vis-à-vis de New-tS York. utre . . , ,-yds, Le vaosceau amiral eut a peine jeté l'ancre >rtéè su'*™ olialoupe, ave3 drapeau blano, en partit 'une P0-Ur -ondre au quai. Un capitaine d'état-major que à torre. monta daras une automobile toute qUi prête et fila sur l'hôtel de ville, l'heure était un peu matinale pour une visite officielle (neuf heu-qui res ^ mais il supposait que le maire vite, s^rs-it à son poste et ne le ferait pae attendre. ]es Cinq minutes après, le prerruer magistrat do ecté New-York convoquait à son bureau les directeurs .iTes Principales banques et institutions finaoières d<^- £*°ur tenir oe petit discours : "J'ai, Messieurs, le pénible devoir de vous an-nenoer, m vous ne le savez déjà, que tous i 25 Ie9 torts de 1a ville sont au pouvoir d'une force Q expéditionnaire allemande, laquelle s'en e®4 em-, parée i>ar surprise ce matin aussitôt que fnt a-r-otte rivée de Washington la nouvelle d'une déclaration plus d6 «'lierre de Berlin. Neuf Dieadnoughts ennemis les tiennent la -cité eous le feu de quatre-vingt-dix UTie gros canons. Et voici l'ultimatum que m'adresse plus l'amiral en chef : * "J'ai ordre de mon gouvernement de vous de-mander une rançon de vingt-cinq milliards, dont lant l'engagement doit être, avec une avance en or de œu. deux milliards oinq cents millions, remis à bord rant &v vaisseau amiral clans un délai de 24 heures, aue, soi^. au plus tard, deanain 2 avril à 9 heures du vour matin. Faute de quoi, j'ouvrirai le feu sur votre ville. Si, durant cette trfeve de 24 heures, il se »ttre produit le moindre mouvement de troupes régu-fo,te lie res ou de la garde nationale, je commencerai, aussitôt, le bombardement. — Buchner, commandant en chef." Ont Le maire, après cette lecture, pria l'officier tri- porteur du message de vouloir bien attendre la 300 réponse dans une piccs voisine; et la délibération commença. dit «j} faut d'abord nous rendre compte de la si-tua.tion vraie et convoquer le major-général," «ng-quî sor*3- quelqu'un. H'ts 1 ^,es^ dépendit le maire, " et il sera là d'un moment à l'autre. Mais, en attendant, "ts. que pensez-vous de 1a situation?" >IîC "J© pense," répondit un des gros banquiers, fameux comme pacifiste, et comme philanthrope, "je pense que voilà un poisson d'avril colossal. * 'ë Vingt-cinq milliards, cinq fois l'indtaunité que lNQS. ) mon ami Bismarck exigea, de la France a près* la guerre de 1870. Non, je ne puis croire qu'un» pareille démarche, ni cette invasion monstrueuse d'un territoire non hostile, soient le fait de mon ami le Kaieer. Je me rappelle qu'il me disait • un jour à Potsdam.." Ces intéressants souvenirs furent interrompus par l'entrée du major-général, à qui le maire teft* dit, sans rien dire, le texte de l'uLtimatum. " Général," lui demanda-t-il, dès qu'en tut ^ achevée la lecture, nou3 vous avons appelé pour , savoir de vous quelle® sont les conditions militai* res et navales' et ce que New-"York peut "faire pour t échapper à l'alternative." " Monsieur le maire, 1a ville ne peut rien. Nous voici face à face avec la catastrophe que le peuple et son Congrès ont toujours refusé de parer, > malgré les adjurations incessantes des autorités l militaires. Les forts sont aux mains de l'ennemi; j nos navires de guerre sont à Yera Cruz, et le peu qui en restait ici avec les sous-marins et les torpilleurs ont été coulés ce matin à l'aube. î^es 1 quelques troupes disponibles commencent à <pe rassembler; mais, san» compter que toutes réunies ne aeraient peut-être pas de taille à combattre les forces débarquées, qui augmentent d'heure en heure, il ne faut pas oublier qu'une tentative de concentration entraînerait, aux termes de l'ultimatum» un bombardement immédiat. Monsieur le maire, si vous voulez sauver New-Ybrk, desnt îa valeur est estimée, je crois, à quelque cent (milliards, je ne voaa pas d'autre moyen que d'en souscrire, en effet, vingt-oinq, et d'en, réunir deux et demi dans le3 vingt-quatre heures." . New.York et Boston capitulent.—La flotte américaine anéantie. 1 Une commission fut nommé et décida une oontreproposition de cinq milliards. L'après-midi et la soirée se passèrent sans réponse. Le lendemain, 2 avril, à 9 heures du matin, les canons répondaient, et New-York devait capituler une heure plus tard. Boston cède peu de temps après et doit verser 15 milliards. L'amiral allait ensuite au-devant de îa flotte américaine qu'il anéantissait com« plètement. Marche sur Washington. Pendant oc temps une troupe de 5,000 cyclistes avec mitrailleuses avait débarqué dans la Baie do Chesapeake un peu ' en-dessous d'Annapolis. Si bien préparée qu'elle fût, la surprise fut à demi-déjouée. Un grand re-| porter qui s'étîîit attardé à la campagne | chez des amis aperçut la troupe des cyclistes allemands au moment d'enfour-* cher lui-même sa machine; il les reconnut pour Tes avoir souvent vus dans la t dernière guerre, et fut assez heureux pour les devancer à Washington, non, il , est vrai, sans avoir entendu siffler les balles autour de sa tête, ni même sans en avoir reçu une à la jambe gauche. A 3 h. 30 il entrait, couvert de sang et de sueur, au Central téléphonique de Washington et s'écriait à bout de îor-< ces: "Les Allemands arrivent ! Débarqués à Anna polis. Ici dans une demi* heure. Prévenez les membres du gouvernement de partir par la gare de l'Union « Envoyez taxis, vite,vite,pour l'amour du pays. Au Président d'abord." Et il resta oomme mort. Les employés le connaissaient, ils prirent l'avertissement au sérieux, et se débrouillèrent si bien qu'au lever du jour, pendant que l'ennemi entrait dans la ville, un train express sortait où se trouvaient le Président, les ministres, avec les principaux fonctionnaires de la guerre, de la marine et des finances. Le Président annonçait que le siège du gouvernement était transféré à Pitts-burg. L'armée allemande, qui avait pu opérer en isécurité son débarquement, marchait sur Pittsburg. Le passage desi Alleghanies fut courageusement défendu par les troupes des Etats-Unis, mais comme elles comptaient 100,000 hom-, mes au maximum non exercés et ne dis-6 posant que de 350 canons contre 150,000 ' Allemands avec 850 pièces d'artillerie, , les Américains durent succomber. Le gouvernement se transporta à Cin-5 cinnati, où un envoyé du commandant j en chef des armées allemandes vint ap-s porter la proposition de paix : indemnité 5 de 60 milliards et renonciation à la doctrine de Monroe. s Le chef d'état-major des troupes amé-» ricaines exposa alors la situation au Président comme suit : ! "L'ennemi, maître absolu de la côte et s de nos régions les plus riches, peut dé-: barquer autant d'hommes qu'il lui plaît et les faire vivre sur le pays. Maître des - grands ports, il peut récolter des ' douanes qui forment la moitié de nos re-[ venus et nous faire subir tous ses frais , de guerre en même temps que nous por-1 terons les nôtres. A supposer que nous ' puissions lever et équiper de nouvelles . armées, il ne tiendra qu'à lui, sauf com-, plication imprévue en Europe, d'augmenter les siennes proportionnelle-. ment... ' — Sur un appel du Président, inter-1 rompit à cet endroit le secrétaire d'Etat des affaires étrangères, nos cent millions . de citoyens donneront dans les vingt-quatre heures dix millions de volon-1 taires. — Vous oubliez, reprit le chef d'état-, major, que le recrutement ne sera pas ' possible dans les régions occupées,* les j plus populeuses. Mais la difficulté n'est S6ème ann No. 29

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