L'indépendance belge

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28 januari 1916
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s.n. 1916, 28 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08391/
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87ème aj!aé9r No. 24 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI i ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION : TDDOE HOUSE, IUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: 11, PLAÇAI DE LA BOURSE. TELEPH. : {111*1 ** LONDRES, VENDREDI 28 JANVIER 1916. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS } ABONNEMENTS: MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' »• ' — i SOMMAIRE. LA SITUATION: Signes de démoralisation chez l'ennemi.— Echec des tentatives allemandes sur le front occidental. — La situation en Albanie. — Prorogation du Parlement britannique. — Déclaration royale.—Attaques turques repoussées en Arménie. Le Blocus anglais. —P. De Wilde. Billet Parisien.— Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Les secours écossais en Belgique.— Georges Paquot. Les échos. Le plus fort.—Camille Roussel. Les socialistes et la guerre. — Louis Pierard. En Belgique. Les Nôtres. Mariage. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Le Parlement britannique a été prorogé, hier soir, après que le Roi eut Sanctionné les différents projets et amendements votés au cours de la session et dont les plus importants sont ceux concernant le service militaire obligatoire, le commerce avec les sujets ennemis, et les munitions. Dans le rescrit qui déclare la session close, le Roi dit " qu'il se sent soutenu par la détermination de tout son peuple, qui veut porter 'le drapeau national jusqu'à la victoire (finale et décisive," et que " nous ne déposerons les armes que lorsque nous aurons vengé la cause qui porte en elle l'avenir de la civilisation ! " Ces paroles, ainsi que la consécration définitive de la loi sur la conscription enlèveront aux Allemands leurs dernières illusions quant à la volonté de la Grande-Bretagne de mener cette guerre jusqu'au bout, quels que soient les sacrifices que cela doive entraîner. L'effet moral de cette décision ne manquera pas de se faire sentir et contribuera encore à démoraliser nos ennemis dont la confiance diminué visiblement. - .• . La certitude de ne pas toucher l'indemnité de guerre qu'on avait fait miroiter à leurs yeux ; la baisse continue du mark ; la cherté croissante des vivres et la perspectived'un resserrement graduel du blocus produisent sur nos adversaires un effet déprimant que ni les rigueurs de la censure ni l'optimisme de commande des discours officiels «e par-iennent à voiler. Déjà l'activité militaire de l'ennemi se ressent de cet état de choses. Ses attaques, de plus en plus rares sur tous les fronts, ne sont plus poussées à fond, et on a l'impression que la bête traquée est à bout de souffle. Sur le front russe, les Austro-Allemands sont sur la défensive et ménagent visiblement leurs forces. Sur le front occidental la double offensive esquissée sur le front belge et en Artois n'a fait que démontrer la faiblesse réelle d'un adversaire qui se croit j obligé de faire, de temps à autre, une démonstration de peur qu'on ne se rende compte de l'état d'épuisement dans le-i fjuel il se trouve. Sur le front de Salonique, il avoue I son impuissance et débat avec les Bulgares le prix d'une intervention qui, I quoiqu'il fasse, est appelée à rester sté-I file et il n'y a vraiment .que le front albano-monténégrin, où il soit capable de provoquer une décision qui, du reste, ! ne pourra en rien influer sur l'issue [ finale de la campagne. Selon les dernières nouvelles, c'est ï-ssad Pacha, avec les quelques milliers d'Albanais qu'il a sous ses ordres, qui constitue, avec le corps expéditionnaire italien, la seulebarrière opposée aux trou- pes austro-bulgares avançant sur Du-razzo et Valona. Le correspondant romain. du "Times" affirme, de 'bonne source, qu'il n'y a pas, actuellement, de forces ennemies à proximité dangereuse de Durazzo et qu'Essad Pacha est à même de tenir l'ennemi en échec, pendant quelque temps encore. En ce qui concerne Valona, le conseil des ministres italien a décidé, dit-on, de défendre ce port'" coûte que coûte," et les mesures nécessaires auraient été prises à cet effet. Quant au sort des Serbo-Monténégrins dont l'avance autrichienne à coupe la retraite, il reste incertain. La situation en Mésopotamie s'est légèrement modifiée. Le général Towns-hend annonce que les forces turques qui l'assiègent à Kut se sont retirées à deux kilomètres environ des tranchées britanniques, et le général Aylmer dit qu'aucun changement n'est à signaler. Il semble que le mauvais temps seul est responsable de l'arrêt momentané de la colonne de secours. En Arménie, les Turcs qui sont enfin parvenus à regrouper leurs forces, ont essayé de reprendre l'offensive contre les forces du grand-duc Nicolas devant Er-zéroum, mais les Russes ont repousse toutes leurs attaques. Les communiqués de Paris et de Berlin se contredisent sur certains points relatifs aux récents engagements en Artois, Les Allemands ne peuvent évidemment se résoudre à avouer l'échec de leurs laborieuses tentatives et en sont réduits à dénaturer et l'importance et le résultat des opérations. A retenir du communiqué de Berlin, l'annonce d'un nouveau bombardement des positions allemandes de Westende parles monitors britanniques, concurremment avec le bombardement des batteries de terre. Sur le front britannique on signale une assez grande activité. Le gouvernement des Etats-Unis a adressé au gouvernement britannique une Note conçue en termes assez durs, protestant contre la saisie effectuée par les autorités britanniques de certains envois postaux américains à destination de l'Allemagne et contenant de la contrebande de guerre. Dans sa réponse le gouvernement britannique déclare qu'en ce qui concerne la question de principe, il confère actuellement avec les gouvernements alliés. M. Runciman, le président du Board of Trade, a annoncé hier que le gouvernement britannique a décidé de prohiber l'importation de certains produits en vue de remédier à la crise du fret. On annonce de Vienne que .l'état de santé de l'empereur François-Joseph donne, de nouveau, lieu à de sérieuses inquiétudes. LE BLOCUS ANGLAIS. Dans son numéro du ,16 janvier courant,'le "Journal" de Paris publie, sous i le titre "Le Blocus anglais," un résumé I télégraphique d'un article fort intéres-I sant de M. Simonds, paru récemmeftt dans le "New-York Tribune." je retrouve dans cet article toutes les Opinions que j'ai défendues depuis le tiiois de septembre 1914 dans divers journaux genevois, dans le "Progrès de ta Haute-Savoie" et 1' "Indépendance Belge." Chacun sait que depuis la ba-taille de la Marne les Allemands, violemment rejetés en arrière, ont transformé la guerre de mouvement en une guerre de tranchées, munies de fils barbelés, et que voilà 16 mois que les adversaires se défient, se fusillent, se canon-"ent et même s'asphyxient, sans autre j Perspective d'en finir que l'épuisement | mal de l'un des lutteurs. Jamais guerre [ m 'ut plus sanglante et plus coûteuse à r j-uson du nombre des combattants et de j '' perfection et du nombre des outils ^tructeurs nouveaux employés. Si par un violent effort et au prix d'énormes sacrifices les Alliés parvenaient à rejeter les Allemands vers le Nord, ceux-ci iraient se terrer dans des tranchées toutes préparées dans la Belgique moyenne; en supposant qu'on parvienne à les déloger de là, ils iraient prendre position derrière la Meuse, puis derrière le Rhin. En admettant fyue les moyens de résistance ne fassent pas défaut aux belligérants, il faudrait des années pour vaincre les Allemands et sacrifier un million d'hommes pour atteindre ce résultat sans compter une dépense de plusieurs milliards de francs. Pour ces raisons je reste plus convaincu que jamais que 3a victoire des Alliés, qui ne me semble pas douteuse, ne sera pas obtenue manu militari. Déjà dans la première quinzaine de septembre 1914 j'ai publié dans la "Tribune de Genève" un article concernant le blocus de l'Allemagne où je soutenais que le meilleur moyen de triompher les 'Germai^ c'était de les affamer et d'im-1 mobiliser leur industrie et leur commerce extérieur par un blocus très serré. Dans 1'"Indépendance Belge" du 25 août 1916 j'émettais la même opinion et je disais que si la guerre n'était (pas encore terminée par J'affamement de l'Allemagne, c'est parce que le blocus n'était pas assez serré et parce que trop de contrebande de guerre et de matières alimentaires étaient expédiées en Allemagne par les voies hollandaises, Scandinaves et italiennes et aussi parce que îes Allemands avaient trouvé dans les entrepôts d'Anvers et les usines et fermes belges et françaises un énoçrne 'stock de marchandises diverses- et, 'parmi elles, un nombreux bétail. Mais c'est seulement dans ces derniers temps que l'enserrement des -Anglais, d'abord peu intense, semble devenir une réalité et que nous pouvons envisager la défaite pro-chaine des Teutons sans effusion de nouveaux flots de sang. Je crois bien faire en exposant ici ma manière 'de voir concernant ce blocus. Etant donné que les soldats allemands ont transgressé en Belgique et le Nord de la France toutes les lois divines et humaines et les Conventions de La Haye signées par leurs gouvernants, et que, suivant ceux-ci, "nécessité ne connaît pas de loi," mon opinion est qu'il n'y a pas à se gêner avec ce peuple de bandits. Vouloir se placer avec eux sur le terrain de la stricte légalité, c'est jouer le rôle de dupe, qui peut conduire à la défaite et en tous cas à la prolongation de la guerre, à la mort et à la mutilation de centaines de mille existences précieuses pour leurs femmes, leurs enfants et leur patrie. L'Allemagne ayant forfait à sa parole, nous avons le droit de lui crier que, pour nous aussi, "nécessité ne connaît pas de loi" et agir en conséquence. Prenant en considération les agissements des mercantis dans les ports hollandais et Scandinaves je *.«:*• reir arquer que la contrebande de guerre, effective ou conditionnelle, ne peut atteindre ces ports par voie maritime qu'en passant par le Pas-de-Calais ou au nord de l'Ecosse. (Je laisse de côté les faibles quantités que peut fournir la Suède.) Aux endroits cités, les navires marchands rencontreraient les représentants de la marine anglaise, qui vérifieraient la nature de la cargaison et, au besoin, conduiraient le navire dans un port anglais pour visite minutieuse. Le capitaine serait entendu et on lui signifierait que si. ses déclarations sont inexactes, il sera emprisonné et son navire et la cargaison saisis et confisqués. Si tout est trouvé en règle, le navire 'pourra continuer sa route après apposition des scellés et à son arrivée devant les ports hollandais ou à l'entrée du iSkager Rack il aura à remettre aux flottilles anglaises qu'il y rencontrera le passavant qui lui aura été délivré par la marine anglaise lors de la visite. Le gouvernement anglais fera en outre savoir aux gouvernements hollandais et scandinaves que l'approvisionnement de l'Allemagne au moyen de 'marchand;! s es arrivées par les voies sus-indiquées sera l'occasion-du blocus de leurs ports. Des mesures semblables seront prises pour empêcher toute exportation de marchandises d'origine allemande par les ports neutres. A l'objection qui me sera faite que ces mesures sont vexatoires et attentatoires à l'indépendance des pays neutres, je réponds que ces pays se sont humblement soumis à des mesures beaucoup plus vexatoires notamment quand ils ont subi sans réclamation sérieuse les attentats des sous-marins de von Tirpitz dans la zone dangereuse, qu'il avait plu à ce dernier de tracer autour de la Grande-Bretagne. Nombre de leurs navires marchands et de leurs nationaux ont été envoyés au fond de la mer. Dois-je rappeler la noyade du "Lusitania" et les notes diplomatiques du pince-sans-rire de Washington ? Ces neutres ont-ils protesté contre la violation de la neutralité belge et des conventions de La Haye qu'ils avaient signées, contre les hor-Veurs dont la Belgique a été le témoin ? Ce .sont les bénéfices de leurs mercantis qui îes ont particulièrement intéressés. 11 n'y a donc pas à se gêner avec eux. Déclarer la guerre à l'Angleterre au risque de perdre leur domaine colonial ou leurs champs de pêche est le dernier de leurs soucis. Dans un article intitulé: "La maîtrise de la mer et ses conséquences," paru dans le "Journal de Genève" du 1er août 1915, je disais qu'un pays comme l'Allemagne, ayant un commerce extérieur de près de 27 milliards de francs (1913), doit, sous peine de déchéance et de ruine inévitable, pouvoir disposer en tout temps de la mer, puisque les 4/5 de cette énorme quantité de marchandises, dont plus de 3 milliards de subs tances alimentaires, sont reçues ou expédiées par voie maritime. C'est contre cette situation menaçante, au bout de laquelle se trouve la destruction de l'empire allemand, qu'a voulu réagir l'amiral von Tirpitz avec le concours d'avions, de Zeppelins et de sous-marins. Il voulait affamer la Grande-Bretagne en quelques semaines. Il a piteusement échoué, et ce sont ses compatriotes qui bientôt subiront le sort qu'il réservait aux Anglais. Espérons que ces derniers prendront finalement des décisions énergiques et dépouillées de scrupules. Pour sortir victorieuse de la guerre qu'elle a voulue, l'Allemagne doit vaincre l'Angleterre, son plus dangereux adversaire. Elle ne peut le. faire que par voie d'affamement ou d'invasion, et cela suppose la maîtrise de la mer. Or, aucun soldat allemand, les prisonniers exceptés, n'a foulé le sol de la vieille Albion depuis le début de la guerre, et ne le foulera. P. DE WILDE. Ancien prof, de l'Ecole militaire belge, prof. hon. de l'Université de Bruxelles. Genève, le 19 janvier 1916. BILLET PARISIEN. M. Clemenceau rêve de recommence la Terreur et veut s'en aller à l'im mortalité par la porte d'un Comité d Salut Public. M. Clemenceau connaît tout de mêm la Constitution de 1875 qui, vaille qu vaille, est la loi des Français à la quelle il doit obéir comme tout le monde cette Constitution a une autre valeu que la volonté du Sénateur du Var dou blée de celle de M. Renaudel et d-quelques autres parlementaires de moin dre importance. Mais, dira-t-on, en 1793 ? Sans doute, tout le monde, à peu prè — ne désobligeons personne — connaî l'Histoire et, il ne faut pas oublier qu'ei avril 1793, quand la Convention décid; de déléguer des pouvoirs extraordi naires à un comité composé de neu membres, la France était en face de 1; guerre étrangère comme aujourd'hui tnais il y avait quelque chose de plus D'abord, le gouvernement n'avait pa de chef du pouvoir exécutif. Nous ei avons un. Ensuite, la Vendée se soûle vait, organisant en présence des enva "hisseurs, la plus formidable insurrec1 tion que la France ait jamais eu à sup porter. Fort heureusement, aujourd'hui la France tout entière est unie dans ut même sentiment de défense nationale. Les généraux, dont plusieurs ancien: ci-devant étaient peu sûrs et, parfois passaient à l'étranger ; Dumouriez après avoir fait arrêter les commissaire: que lui avaient envoyés la Convention venait de trahir : on ne peut soulever 1( moindre reproche de loyalisme contn nos généraux, quels qu'ils soient. Il y avait alors entre Girondins e' Montagnards des rivalités sans merci des ambitions que ne put supprimer 1< bourreau qui décapita un certain nom bre de députés poussés à la guillotint par leurs collègues. Ce serait le seu point de ressemblance entre les deu? époques : cette ambition dévorante qu anime certains représentants qui en on le bons-sens troublé. Ils ne s'envoien pas à la guillotine, mais on sent bien qui ce n'est pas l'envie qui leur manque. Cela ne justifie tout de même pas ur Comité de Salut public comme en 1793 Les pouvoirs de ce comité, constituf par un décret devenu légal, étaient ex r traordinaires comme les circonstances. - Voici les principaux articles : ; Article II.—Le comité appellera à ses séances les ministres composant le con-; seil exécutif provisoire, au moins deux 2 fois par semaine. Article III.—Le conseil exécutif et ; chacun des ministres en particulier, don-r neront au comité tous les éclaircisse- - inents qu'il demandera; ils lui rendront 2 compte, dans la huitaine, de tous leurs - arrêtés généraux. Article IV.—Le comité rendra compte, tous les huit jours, à la Convention, de 3 l'état de la République, et de ses opé-t rations qui seront susceptibles de publi-î cite. i Article V.—Le comité désignera cha- - que jour deux de ses membres pour dbn-f ner à la Convention les éclaircissements i qui lui seront demandés sur l'état de la , République. Article VI.—Le comité aura extraordi-3 nairement la parole toutes les fois qu'il i s'agira d'un rapport arrêté par le comité. Tous les historiens font «remarquer - que la Convention après la mort de ■ Louis NV avait concentré tous les pou- - voirs, exécutif et législatif. Elle abdi-i qua entre les mains des neuf membres i du Comité de Salut Public qui réunirent ainsi toute l'autorité absolue qu'avait • possédée Louis XIV. > Le despotisme d'un homme était passé , au despotisme dte sept-cent-quatre-viiigt-; deux représentants qui le remirent à .neuf , dictateurs temporaires. • Aujourd'hui, M. Clemenceau pense - que lui seul, c'est assez. Cette opinion peut se soutenir, mais nous avons eri- - core assez de liberté pour la combattre. , Au surplus, cette liberté-là, nous ne la i possédons pas pour longtemps. Avec • cette stupide censure politique introduite : par M. Viviani, si malencontreusement 1 maintenue par le ministère actuel, il suf-: fit d'un écart dans le despotisme d'un i Comité de Salut public, qui rendra M. l Clemenceau, ou un autre, tout-puissant, : dominateur absolu, et c'en est fait de la : liberté. , Ne souriez pas : il y a souvent peu de i distance de l'énergie de quelques-uns à l'asservissement général. : Nous sommes arrivés à une heure cri- • tique. JEAN-BERNARD. LETTRE DE HOLLANDE. La situation en Allemagne d'après les journaux hollandais. On comprend que l'Allemagne prenne des mesures de plus en plus sévères en vue d'empêcher que rien ne transpire de sa véritable situation politique et économique. Depuis quelques semaines, les nouvelles venant de ce pays et reproduites dans la presse hollandaise se font plus rares. On peut cependant noter régulièrement des signes non douteux du fléchissement de l'Allemagne. Ainsi, d'Enschédé on écrit au " Volk," que beaucoup d'ouvriers néerlandais reviennent d'Allemagne où ils ne peuvent plus supporter les nombreuses privations. Il en revient tant qu'on ne parvient plus à les loger et les autorités vont être obligées de prendre des mesures, car on en attend encore, sous peu, des milliers que la misère va chasser de la Westphalie. Le "Maasbode"- enregistre la réglementation des prix de vente du café et des fruits ainsi que des pommes de terre. Le "Nieuiwe Rotterda'msche Courant" (imprime que la ration journalière de pain est de nouveau réduite à 225 grammes par personne, nonobstant que l'on prétende officiellement qu'il y a plus qu'assez de grains de toute espèce pour ailler jusqu'à la moisson prochaine. "De Avondpost" reprend du "Lim-burger Koerier" que l'on commence à s'inquiéter en Hollande de la baisse constante du mark, et qu'à Vaals il s'est tenu" une réunion très nombreuse^ qui a décidé de faire des démarches auprès du gouvernement pour qu'il soit réservé de l'argent néerlandais disponible pour forcer Je cours ; chaque semaine les ouvriers importent d'Aix-la-Chapelle dtes dizaines de milliers de marcs, ce qui constitue une véritable ruine poiur ces pauvres gens par la perte qu'ils doivent subir au change. Politiquement, la situation de l'Allemagne devient inquiétante, Les journaux du 17 publient le texte d'un manifeste de travailleurs allemands très menaçant pour l'empereur. Le " Telegraaf " avait tracé, le 11, dans un article de première page, un parallèle fort typique et très exact entre l'évolution, depuis la guerre, de la politique du parti socialiste en France — en Angleterre et en Allemagne, anti-militariste dans le premier de ces pays, il a accepté le militarisme et s'est rapproché du gouvernement pour assurer la défense du sol; libertaire dans le second, il a encouragé les engagements volontaires pour admettre finalement le service général obligatoire, temporairement pour la durée de la guerre, dans le but d'abattre l'impérialisme et de triompher du militarisme. Acquis dès le début du conflit à la politique du gouvernement impérialiste et militariste, le parti socialiste allemand, lui, s'en détache par fractions — lentement, mais sûrement. Dans son l'iùaaéro du 12, le même jour-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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