L'indépendance belge

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15 augustus 1917
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s.n. 1917, 15 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fx73t9f73f/
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L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: f 3 DANB STE., HIQH HOLBOBN, W.C.l. | TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 1 • BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. * TELEPH..J®"'"' Bt ERCREDI 15 AOUT 1917. En vente à Londres à 3 h. le mardi 14 août. ( 3 mois, 9 shillings. "1 abonnements;j a mois, 17 shillings. J-Conservation par le Progrès. I 1 an. 32 shillings. J I 'l " ~~ LA SITUATION Mardi midi. La journée a été plus calme dans les ■Flandres et le général sir D. Haig ne si- ■ gnale qu'un bombardement ennemi asseï ■ intense dans le secteur de Nieuport. I Le communiqué allemand mentionna Bégaiement une recrudescence de la lutte [l d'artillerie et vante l'efficacité du tir al-■lemand.Ce n'est là d'ailleurs que du pur bluff ■ car si un point est incontestablement ■ établi, o'est bien la supériorité des Al-■liés en artillerie dans les Flandres. Cette supériorité est reconnue par tous ■les prisonniers allemands, et les journaux ■ allemande ne se gênent pas pour l'avouer. La "Kôlnische Zeitung" consacre un article epéoial à la prépondérance de I l'artillerie et en arrive à cette oonclu- ■ ijon que la guerre devient, de plus en ■ plus, une question de canons et que la ■ victoire appartiendra à celui qui dispo- ■ sera de la plus puissante artillerie et de ■ la supériorité dans les airs. Un autre journal d'Outre-Rhin de-■mandequelles mesures ont été prises pour H intensifier la production de canons et de ■ munitions, "puisqu'il semble évident que ■ l'approvisionnement des artilleurs alle-Bmands est insuffisant." Quant à la supériorité dans les airs, ■ il suffit de lire les bilans quotidiens des ■ pertes, toujours en défaveur des Alle- ■ mands, pour se rendre compte qu'elle I réside également du côté des Alliés, qui, B en juillet dernier, ont mis hors d'usage ■ 242 appareils ennemis, alors que les Al- ■ lemande, qui exagèrent toujours nos ■ pertes, n'en revendiquent que 213. Mais ■ tout en livrant bataille dans les airs, les ■ aviateurs alliés -explorent constamment ■ les lignes allemandes ou s'en vont bom- ■ barder, comme ce fut le cas hier, les ■ aérodromes ennemis à l'arrière du front. ■ Grâce à l'étroite collaboration entre ■ artilleurs et aviateurs, l'artillerie bri- ■ tannique a pu, le mois écoulé, faire sau- ■ ter 300 dépôts de munitions allemands ■ et plus de 1,000 explosions enregistrées ■ dans les lignes ennemies témoignent de I l'efficacité de cette collaboration des deux ■ aiunes. Or, c'est surtout dans les Flandres que I les Alliés ont réuni cette double supério-I rité en artillerie et en aviateurs, dont les I résultats se font,déjà sentir. Redoutant une nouvelle avance des Al-I liés en Flandre, la prince Rupprecht, I annonce-t-on de Berne à 1' "Agenzia rLibera," a demandé d'importants ren-I forts au général Hindenburg qui, dit-I on, aurait rappelé quinze divisions du I front russe. Gand et Bruges sont, paraît-I il, une fois de plus remplies de blessés et de troupes en route pour le front. Les troupes bavaroises ont, paraît-il, souf-Ifert terriblement et les vides dans les I rangs sont remplis en grande partie par les recrues de 18 et de 19 ans. Afais le maréchal Hindenburg a, pro-jmis à l'Empereur de "terrasser rapidement et complètement la Russie," et pour cela il faut des hommes. Les troupes de choc allemandes que Mackensen utilise dans le secteur de Focsani et sur le Se-reth rencontrent une résistance acharnée à laquelle les bulletins de Berlin font allusion avec une insistance croissante, et nos ennemis n'ont plus simplement affaire à des régiments de déserteurs comme aux premiers jours de la retraite en Galicie.' Dès lors, la situation pourrait bien se modifier très rapidement, surtout si la' pression des Alliés sur les autres fronts devait aller en augmentant. En attendant, le haut commandement russe — qui subit encore des remanie- I ffients — met S profit le répit qui lui est 'lissé en Galicie pour prendre énergique-[ Mont en mains la réorganisation de la discipline et le regroupement des forces russes. En Roumanie aussi, la situation tend à s'améliorer. Les troupes roumaines oi s chassé l'ennemi d'une série de hauteui - dans la région d'Ocna-Grozechti i z sur le Stonikli elles ont refoulé d< contre - attaques ennemies, capturar q 500 prisonniers ainsi que des mitraillei e ses. A l'ouest de Focsani elles ont égalf . ment fait 500 prisonniers (autrichiens capturés au cours d'une contre-attaque. Berlin affirme que toutes les contre-aï ^ taques -de nos alliés sont restées sterile _ et que ces derniers ont dû continuer à s retirer. g Un communiqué semi-officiel reconnai s cependant que les Russo-Roumains n lâchent du terrain que pouce par pouce Les troupes de Mackensen ont occupé , dit Berlin, la ville de Panciu (au nord ' ouest de Focsani), mais la ligne du Se reth reste, jusqu'à préseiit, intacte. Dans le eentre et dans le nord, la si tuation reste inchangée, l'ennemi ne dis . posant manifestement plus de troupes e: nombre suffisant pour entreprendre un offensive générale sur tout le front. Pourtant, le général Partchevski, corn . mandant en chef de l'armée du nord, , déclaré au cours d'une conversation qu'i s'attendait à une offensive allemand dans ces parages-et qu'il espérait que se 'troupes s'y opposeraient vaillamment. Sur l'Aisne et en Champagne, les at taques allemandes se font plus espacée et moins vigoureuses. Au sud d'Aillé (Chemin des Dames) l'ennemi a essayé deux reprises de reprendre de terrai] perdu l'autre jour. Il fut non seulemen repoussé mais nos amis réussirent à pro gresser à l'est des positions conquises. En Champagne le duel d'artillerie atteint une grande violence, mais aucun nouvelle action d'infanterie n'a eu liei dans le massif de Moronvillers. Pour s venger de leurs derniers échecs, les Aile mands ont lancé 850 bombes incendiaire sur Reims. Sur le front macédonien, l'artilleri des Alliés est de nbuveau plus active e les aviateurs britanniques, français e serbes, ont exécuté de multiples vols au dessus des lignes ennemies. En Espagne, le mouvement gréviste pris les proportions d'une grève géné raie, à laquelle l'or allemand ne sembl pas être étranger. Le gouvernemen madrilène, croyant voir dans la grèv un mouvement à tendances révolution naires, a décrété la loi martiale dans tou le royaume et a ordonné la convocatio; de certaines classes de réservistes. Oi signale des incidents, mais on dit qu'il étaient sans importance. Dans la capital tout est tranquille, mais la plupart de journaux ne peuvent pas paraître. La question de la participation des dé légués britanniques à la Conférence d Stockholm a été tranchée, par le gouver nement, dans la négative, malgré le vot de la conférence labouriste favorable à 1 participation. Le gouvernement estim que ce vote a été influencé par les réti cences de M. Henderson (démissionné e remplacé par M. Barnes), et M. Lloyi George, au cours 'du discours prononcé ; la suite des explications de M. Hender son aux Communes, a justifié son atti tude à l'égard de la Conférence d> Stockholm par la nécessité de faire un paix nationale et non une paix de parti Toute discussion de paix par groupe ments va, selon lui, à l'encontre de c< but et la participation à la Conférenci de Stockholm serait, à son avis, désas treuse. Mais alors, pourquoi avoir laissé allei ! les choses aussi loin? Si c'était dans 1< but de provoquer une scission dans 1< parti ouvrier, le jeu est dangereux, et lei tergiversations auxquelles a donné liei l'affaire de Stockholm prouve combien le: gouvernements alliés sont loin de l'unitf de vue si indispensable en face d'un ennemi aussi redoutable que l'Allemagne. ivuumauie aussi, la situation tenu SUR LES FRONTS RUSSES Le bataillon de la mort Voici un extrait d'une lettre de Mrs Pankhurst, qui se trouve actuellement ® Russie : C est le baraquement où sont logées «a femmes -soldats nui m'a permis de * o 'fff IdriJI lllAilip- .. ■■ m ■^IK—gB—Bt—Hi faire l'expérience la plus intéressante Le bataillon est commandé par une paj sanne qui a été blessée deux fois dan 1rs les luttes du front et qui est couverte d ;nt médailles et de décorations. Elle ne sai pas écrire, mais elle est très capable e: ■esjce concerne la vie militaire. En moin de d'une semaine elle apprend aux jeune femmes sous ses ordres tous les exercice militaires. Elle m'a déclaré: 'Nous al Ions nous battre au front pour notr patrie; nous ne voulons pas la voir des honorée. Nous sommes presque certaine rs de mourir, mais cela servira d'exempl ^ aux hommes qui j'espère voudront nou 38 suivre-' " jt — ;; OPERATiONS NAVALES Les victimes des sous-marins En réponse à une question, il a été dé ss claré à la Chambre des Communes que li e nombre de vies perdues sur navires marchands britanniques coulés par les sous £ marins est de 9,748, jusqu'au 30 juii e dernier; ce chiffre comprend 3,829 pas , sagers et 5,920 officiers et marins. I- QPERATIOMS AERIENNES Le r<\id de dimanche L'Amirauté publie le communiqué eui !- vant au sujet du dernier raid : 11 Un aéroplane ennemi du Type Gotha i e été détruit au cours du,retour des avia tpurs ennemis vers la côte belge et ui i- hydroplane a été détruit en vue de li a côte de Flandre à peu près au même mo [1 ment. Un grand nombre de nos ma e chines attaquèrent les autres machine: !g ennemies au dessus de la mer, mais sanj résultat décisif. Le pilote qui a détrui le "Gotha" rapporte qu'il poursuivi g d'abord un aéroplane ennemi qui volai à environ 3,600 mètres, depuis Nortl ^ Foreland jusqu'à environ 24 kilomètre: de Zeebrugge où il perdit son adversairi ^ de vue. Retournant vers l'embouchur( de la Tamise, il s'aperçut que des canon; anti-aériens étaient en action aux envi rons de Southend et vola dans cette di a rection tout en prenant de la hauteur. I e vit alors 8 aéroplanes Gotha suivis paj ir 4 machines britanniques se dirigean e vers le nord-est. Les machines ennemie: :- se trouvaient à environ 600 mètres au s dessus de lui lorsqu'il arriva près d'elles Il monta encore, jusqu'à environ 5,50( e mètres et attaqua sans résultat lorsqu'i ,-fc se trouvait à environ 48 kilomètres de 1: .-t côte.A ce moment il aperçut une machini _ isolée ennemi à environ 1,200 mètres plus bas que la formation ennemie mai: a suivant la même direction. Il l'attaqu; de face et força l'ennemi à tomber dan; la mer, où la machine se renversa, et i t vit un de ses occupants cramponné l l'arrière. Il lui jeta sa ceinture du sau vetage, et décrivit deux'ou trois cercle: ~ autour de lui avant de rentrer en Angle terre. En retournant, il tenta d'indi 1 quer à des destroyers britanniques li ;i position de la machine ennemie. s Le nombre des morts à Southend es e actuellement 32 ; celui des blessés 43. g Londres était visé Il résulte des rapports des pilotes qu< e l'escadrille ennemie qui attaqua la côt( est était en route pour Londres et que e voyant le nombre considérable d'aéro a planes envoyés contre eux, ils tournèren e bride et lancèrent une partie de leur; bombes sur Southend et se débarras ^ sèrent du reste en mer. 1 Le communiqué allemand à Le communiqué allemand parle d'une - attaque contre les ouvrages militaires de - Margate et de Southend (?) et admet 3e e perte d'une machine allemande. Les pertes aériennes allemandes D'après un communiqué de Berlin, le: B pertes aériennes allemandes pendant 1< B mois de juillet ne seraient que de 6( _ aéroplanes. Or, sur le front britannique seulement, 122 aéroplanes allemands on p été abattus, 125 furent forcés d'atterrii 3 désemparés à la suite de combats aérien: l et 6 furent abattus par l'artillerie. Lei ^ Français ont mis à mal 76 aéroplane! ; allemands et les Belges 9. 3 j» 'i LA EQSraElQB DE STOCKHOLM Les socialistes français et la' paix La réponse des socialistes français au " questionnaire de Stockholm est mainte-3 nant complète. Elle constitue en somme 3 les conditions socialistes de paix et peut - se résumer comme suit : 1 ^ (1) Les territoires envahis doivent s être complètement évacués et restaurés ï dans leur intégrité politique, économi es que et territoriale ; payement par les au il- teurs responsables de tous dommage ,re faits en violation des stipulations de 1 >s- convention de La Haye. ies (2) La Belgique et le Luxembourg )le dont la neutralité a été violée, doiven us être complètement indemnisés par l'Allé magne. (3) La Pologne doit former un état in dépendant dont le territoire sera fix d'après un votexle la population. (4) Le Schleswig septentrional ser consulté au sujet de son statut en cou formité avec le traité de Prague. le (5) L'avenir du territoire italien, d r_ l'Autriche, de la Lithuanie, de la Fin g_ lande, de l'Arménie, et de toutes les ns in tionalités balkaniques et autrichienne s. sera résolu d'après les mêmes principes. (6) Les juifs jouiront partout de mêmes droits. (7) Tout en déclinant toute responsa bilité pour la politique coloniale des gou vernements capitalistes, la question d retour ou de l'échange des colonies n'es [j. pas considérée comme un obstacle à 1 paix. a (8) L'Alsace-Lorraine sera consulté a_ au sujet de son désir. m (9) Une consultation de tous les peu la P^ClS aura lieu sans aucune pression pol: Q tique ni administrative. Tous les corp a_ élus, locaux, provinciaux et centrau eg seront soumis a réélection par suffrag ^ direct et secret, dont seront exclus le habitants qui ne sont pas nés dans 1 ■it Pays- Tous les emplois administratii ^ seront donnés aux natifs du pays. Un cour suprême d'arbitrage veillera eg l'exécution de ces mesures et à la consui re tation des peuples, qui aura lieu a re ™°'ns un an après que ces fèformes poli tiques et administratives auront été ex^ cutées. (10) Toutes les nations neutres et bei Il ligérantes prendront part à une confe! £u. rence révolutionnaire de paix qui ser nt l'assemblée constituante de la Sociét es des Nations. u_ Les socialistes français déclarent, e )S outre, que le moment de la paix ne ser -jQ pas venu avant qu'une révolution dém< cratique ne se soit produite en Aile la magne. ae La décision du parti d'accepter un pie !g_ biscite pour l'Alsace-Lorraine a donn js lieu à une protestation émouvante d la 15 socialistes d'Alsace-Lorraine, dans h QS quelle ils affirment à nouveau le droit d il ces provinces à la nationalité français à et refusent de paraître sanctionner pa u- une consultation du peuple l'acte de vie es lence par lequel elles ont été arrachée e- à la France en 1871. " AUTOUR de la PAIX st x la paix pangermaniste Le docteur Heinrich Class, qui ef ie considéré comme le généralissime de te forces pangermanistes en Allemagne vient de publier un livre intitulé: "Le buts de guerre de l'Allemagne," qu': prétend avoir écrit en septembre 1914 rs mais dont la censure aurait permis set; s" lement maintenant la publication. Le docteur Class exprime l'opinio que l'Allemagne doit absolument affai le blir l'ennemi, but qui ne peut être at le teint qu'en prenant beaucoup de terri ja toire à chaque adversaire, sans préju dice d'importantes indemnités. Les buts de guerre du docteur Clas et de ses associés pangermanistes e: es août 1917 restent les suivants: "La Belgique et les districts françai 50 occupés, doivent devenir allemands; d -ie même, la Livonie, l'Esthonie, la Coin nt lande et la Pologne, et l'Allemagne doi ir exiger que la Finlande et l'Ukrain «s aient une complète autonomie. es "La nouvelle Allemagne doit avoi es une frontière militaire sûre. "Le Monténégro et la Serbie doiven ™ disparaître. L'Autriche et la Bulgari doivent se les partager entre elles, ja "La Roumanie et l'Italie doivent êtr ™ punies en étant forcées de payer un lourde indemnité. "Chypre et Gibraltar doivent être re iU pris de l'Angleterre. L'Egypte égalemen 3. doit être libérée de la tutelle anglaise ie M. Class favoriserait un projet qui ren drait Gibraltar à l'Espagne. "Si la Belgique devient allemande, 1 it Congo devrait évidemment la suivre. »s "Finalement, une autre série de pe i- tites îles doit également revenir à l'Ai •v i- lemagne, car celle-ci a besoin de stations îs charbonnières et de bases navales." la Jusque là les buts de guerre du docteur Class manquent d'originalité. Il ?' répare ce travers lorsqu'il discute ce que l'Allemagne doit faire des populations 3_ en pays annexés. La solution de Class est simple. Tous les habitants doivent ^ être évacués. Des clauses doivent être ce introduites dans le traité de paix? forçant les Etats qui perdent des territoires a a accepter la population de e5es terri-1 toires dans celui qui leur est laissé et à le indemniser les habitants de leurs pro-^ près deniers. Le docteur Class aborde également la ;s question des indemnités que l'Allemagne doit obtenir des Alliés. La plus grande 3g partie de celles-ci, dit-il, doivent être employée à créer un nouveau trésor de j. guerre pour payer les guerres futures, j M. Class conclut en affirmant que la u paix ne peut être signée avant que tous ces buts ne soient atteints. Tout autre [a paix serait mauvaise. Ce qui est curieux c'est que ce livre, 5e prétendûment écrit lorsque les Allemands menaçaient Paris, n'ait reçu que i- maintenant eles censeurs militaires la i- permission d'être publié. Le livre du is docteur Class a causé beaucoup de com-x mentaires en Allemagne, bien qu'il ne ;e soit pas généralement ridiculisé comme îs il le mérite. Il est considéré comme la le bible du pangermanisme, de nombreux • fs pangermanistes aSectant "de croire que 'e tous ces buts peuvent encore être at-a teints. " AUTOUR de la GUERRE é- AUTRICHE-HONGRIE Dans la Galicie reconquise, dea e- compagnies de territoriaux ont été im-"a médiatement employées à rentrer la moisson et des communications par chemins de fer ont été établies pour trans-in porter les céréales à l'arrière. "a RUSSIE 0- e- On annonce que le général Gourko a été remis en liberté. é- — La situation est troublée à Kieff. lé Outre la révolte d'un régiment de l'U-le kraine désigné pour le front, il y a des a- bagarres causées par la présence dans le la ville d'une centaine de malfaiteurs se écliappés des prisons de la ville et qui ir sont armés de révolvers. ETATS - UNIS es — On annonce que "200,000 hommes de ^ ceux qui sont recrutés sous le régime de - la nouvelle loi, commenceront leur entraînement le 1er septembre. Avec les recrues de ces derniers mois et la conversion de la milice des Etats en troupes fédérales, les Etats-Unis ont ac-gt tuellement à peu près 700,000 hommes es sous les arme&. e, En 1918, ils seront une des forces déci-2g sives de la guerre. Cela est vrai, si l'on il considède les sommes qu'ils affectent à la i, construction des aéroplanes. Il ne m'est pas permis de dire comment les appareils sont fabriqués, ni comment les pilotes ,n sont instruits, mais je peux dire qu'ils 1- suggéreront la terreur non seulement t- pour les Allemands du front, mais aussi i_. pour ceux de l'arrière. — Petit Parisien. l" — On sait que le projet de loi de contrôle des vivres est voté, et que M. Hoo- 3S ver et le Président ont un pouvoir com-n plet sur la distribution des denrées. La loi donne au gouvernement le moyen is de frapper les personnes qui cherchent à le accumuler et à spéculer sur ces articles, r- en établissant un système de licences pour it les marchands permettant la clôture de» ie la Bourse du coWn et l'achat direct et la vente par l'Etat des blés, farines, hari-r cots et pommes de terre. Pour sauvegarder les intérêts des fermiers, le prix mi-it nimum d£ 2 dollars le boisseau a été fixé, ie Le Président peut défendre la fabrication de la bière. La loi ne touche pas aux •e vins français, malgré l'effort des prohi-ie bitionnistes. On se demande si la loi réduira le prix des vivres. C'est douteux, i- Sa valeur réside plutôt dans les mesures tt prises pour contrôler les récoltes, afin que l'an prochain il y ait pour les alliés une i- plus grande quantité de vivres. Il faut se rappeler que les États-Unis !e sont encore faiblement peuplés et qu'avec une culture scientifique de la terre ils ;-[pourraient ausnienter la production ac-l- tuelle indéfiniment. E ggème année. No 191

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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