L'indépendance belge

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20 augustus 1917
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s.n. 1917, 20 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010j96/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE 'w CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE DE LA BODESE LUNDI 20 AOUT 1917. , ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 5, DANS STR., HIGH H0LB0RN. W.C.l. PLACE DE LA BOURSE. . f ,. L- /„ ... ABONNEMENTSi] 6 MOIS, 17 SHILLINGS. }■ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.s { 238-7 5. *6" LondreS à 3 h. le samedi 18 aOUt. ( i an. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. Le communiqué de Berlin ayant trait aux opérations en Flandre nous offre le spectacle d'un état-major aux abois. La fière armée allemande, partie pour la conquête de l'univers, en est réduite à fabriquer de toutes pièces des victoires qui, demain, feront de "nos ennemis la risée du monde. Le Kaiser et Hindenburg ont déclaré "urbi et orbi" que l'armée allemande est invincible, que les lignes allemandes êont inébranlables et il faut qu'il en soit ainsi. Car qui oserait, dans un pays discipliné comme l'Allemagne, contredire deux "divinités" de cette réputation? Nous ne savons pas comment ces bons Allemands vont concilier les victoires fictives qu'on leur sert avec lia lecture de la carte, mais c'est Jà leur affaire. Or donp, Berlin proclame que "la deuxième grande journée de la bataille des Flandres s'est terminée à notre avantage, grâce à la bravoure déployée par toutes les armes et à la puissante offensive jamais en défaut, de notre invincible infanterie allemande, et que nos troupes ont gagné une victoire complète!"Le comînuniqué ajoute: "Nos postes avancés sur le Canal de l'Yser, près de Driegrachten, ont été pris, et l'ennemi a également occupé le terrain en avant de la position de bataille sur le Martjes-vaart, qui fut défendu pied par pied ; mais les Anglais qui avaient pénétré nos lignes près de Langemarck et avaient avanoé jusqu'à Poelcapelle, furent re-pouêsés et Langemarck est de nouveau entre nos ma;ns." Enfin, Berlin parle d'assauts britanniques repoussés sûr de multiples points et sur un front très étendu, et le communiqué dit en manière de conclusion que les Anglais "n'ont rien accompli du tout ! . , , j cloue au pilori quelquês-uns des mensonges germaniques et rappelle dans une note officielle qu'il n'y a pas eu d'attaques britanniques entre la route d'Ypres à Menin et la Lys et que, par conséquent, l'ennemi double l'étendue du champ de bataille ; que Lan-gemarok reste'1 aux mains des Anglais et q\ie les Allemands n'ont pas même essayé de reprendre ce village; enfin, que les troupes britanniques ont atteint tous leurs objectifs, non seulement le 15 au nord de Lens, mais aussi le 16 au nor^ ide Saint-Julien. « Mais c'est vraiment faire trop d'honneur aux faussaires de Berlin que de démentir un à un tous leurs mensonges. Les faits s'çn chargent et les derniers communiqués français et britanniques sont suffisamment explicites à ce sujet. Paris signalait, dans l'après-midi, a ne attaque allemande des deux côtés du Steenbeek repoussée, et le communiqué de la nuit dit que les troupes françaises s'organisent sur le terrain conquis au nord et à l'est de Bixschoote, depuis Driegraohten jusqu'au oours d'eau appelé Broenveek. Nos amis ont vaincu la résistance qu'offrait l'ennemi dans différents îlots et ont augmenté le chiffre de leurs prisonniers à plus de 400. Incidemment le communiqué ajoute la capture de 15 canons et de nombreuses mitrailleuses. Avec les cinq can-ons capturés par les Tommies, cela fait un total de 24 bouches à feu dont plusieurs de gros calibre. Le "Petit Parisien," parlant de l'occupation de Langemarck, dit que les troupes britanniques, au delà de ce village, ne se trouvent plus en présence de ïranohées, la ligne de défense allemande étant représentée par des fermes transformées en casemates et en abris blindés truffés 'de mitrailleuses et de fusils automatiques. Ces fortins,,souvent assez éloi gnés les uns des autres, sont protèges par des mares d'eau stagnante. Mais les bombardiers britanniques sont parvenus à s'emparer de plusieurs de ces fortins et on en signale dont la cuirasse bétonnée était si forte que même des obus de gros calibre ne parvenaient pas à les défoncer et y faisaient ricochet. Leurs garnisons, néanmoins, se laissèrent assez docilement faire prisonnières dès qu'elles se virent cernées, et dans les créneaux de tir des mouchoirs, agités en guise de drapeaux blancs, remplacèrent bientôt les canons des mitrailleuses. Dans le secteur de Lens, les Allemands contre-attaquèrent à plusieurs reprises. A la seconde tentative, ils parvinrent à refouler légèrement nos alliés du côté de la Cité Saint-Auguste, mais la situation fut rétablie rapidement. Une troisième attaque fut complètement repoussée, et nos alliés ont réussi à étendre leurs gains à l'ouest de Lens. Le total des prisonniers atteint maintenant le chiffre de 1,120, y compris 23 officiers. Le général sir D. Haig accorde une mention spéciale aux aviateurs, qui ont non seulement livré de nombreux combats aériens (quinze appareils ennemis abattus et onze mis hors de combat), mais ont été bombarder les aérodromes et gares de l'adversaire (Ghistelles, vEngel, Uitkerke, Ostende et Thourout), et ont participé activement à l'attaque des tranchées et batteries allemandes qu'ils soumirent au feu de leurs mitrailleuses. Les Français signalent également quatre appareils allemands mis hors de combat et Berlin en mentionne seize (alliés) descendus. Sur le Chemin des Dames les Allemands ont renouvelé leurs attaques. Paris mentionne deux tentatives ennemies Rmplètement repoussées au nord de Usne et une, un peu plus fructueuse, sur la rive droite de la Meuse, où les Allemands réussirent à prendre pied au nord du Bois des Caurières. Une contre-attaque les expulsa de cette position. Le combat d'artillerie dans ce secteur continue.Les troupes russo-roumaines font preuve d'un courage magnifique en Moldavie et résistent admirablement aux assauts de l'ennemi, qui attaque nos alliés sur un front d'une étendue 'totale d'environ 150 kilomètres. Le dernier communiqué russe signale une'avance allemande dans la région de Slanic, neutralisée par une contre-attaque heureuse exécutée par les réserves roumaines. Dans la vallée de la Susitza ainsi que dans la direction de Focsani, toutes les attaques ennemies furent repoussées. Les communiqués ennemis m'enregistrent aucun succès et se bornent à mentionner des contre-attaques russo-rou-maines.Le général Korniloff, actuellement à Pétrograd, est très confiant et dit que les récentes mesures ont beaucoup amélioré le moral du soldat russe. Le général s'attend' à des opérations de grande envergure non seulement sur le front roumain, mais également dans le nord, où le Commandant^ en Chef envisage sérieusement la possibilité d'une action combinée sur terre et sur mer. Malheureusement, il résulte d'un rapport du ministre Ledebeff, ff. de ministre de la marine, que le service de défense des côtes est désorganisé et que c'est à cette désorganisation qu'il faut attribuer la perte récente d'un contre-torpilleur.Espérons que l'homme qui est parvenu à vaincre l'anarchie et à rétablir la discipline dans l'armée réussira également i réorganiser les autres services intéressant la défense nationale. LA CONFERENCE DE STOCKHOLM Les socialistes français Le parti socialiste français a décidé, comme le parti travailliste anglais, ele se faire représenter à la conférence de Btockholm. Cette décision a été prise, à la quasi-unanimité, par la commission adminis trative permanente' et la commission du questionnaire. Voici, d'après le journal, comment les diverses fractions en sont arrivées à s'entendre : La veille, l'accord n'avait pu se faire entre majoritaires et minoritaires au sujet de la manière dont serait abordé, à Stockholm, le problème des responsabilités de la guerré, et M. Pierre Renau-del, médiateur ordinaire des controver ses du parti, s'était ingénié à trouver une formule qui satisfît les uns et les autres. Il y a réussi, puisque l'union a pu se faire sur le texte suivant, qui explique dans quelles .conditions les socialistes français ont l'intention de participer à la conférence: Le parti socialiste français ne vient pas à Stockholm pour y chercher une paix de compromis qui laisserait le sort des peuples en suspens, à la merci de nouvelles guerres. Il y vient pour dire que le respect du droit des peuples, le respect des traités, l'engagement de soumettre dorénavant tous les conflits possibles à la justice des nations peuvent seuls constituer la paix acceptable. Il y vient pour demander aux socialistes, à tous les socialistes, s'ils condamnent les gouvernements responsables des violations commises à l'origine de la guerre, et si, ayant prononc-é ces condamnations, les socialistes — tous les socialistes — agiront contre ces gouvernements pour abréger la guerre en sauvant l'honneur et la vie des peuples. Il y vient pour demander que les gouvernements qui s'y refusent encore soient obligés par l'action socialiste à faire connaître leurs buts de guerre, à faire savoir s'ils sont prêts aux restaurations que comporte le droit des peuples, et à déclarer publiquement s'ils entendent toujours s'armer de la carte de guerre pour aboutir à la paix. Il y vient pour demander si les socialistes qui persisteront à donner leur aide morale et matérielle aux gouvernements coupables pourront rester encore membres de l'Internationale, et si l'Internationale ne reconnaîtra pas comme siens ceux-là seuls qui, dénonçant les responsabilités, montrent par là qu'ils sent résolus à accomplir les actes qui donneront force et vie à l'Internationale, en même temps qu'ils achemineront les peuples vers la paix bienfaisante. Pour bien concevoir les divers ordres de préoccupations auxquels répond ce texte, qui a rallié à -la fois majoritaires, minoritaires et kienthaliens, il faut se rappeler les thèses en présence. Les thèses en présence Une partie des majoritaires, par la voix de M. Edgard Milhaud, exigeait qu'à la conférence la question des responsabilités fût posée, préalablement à toute discussion. Au début de la séance d'hier, M. Edgard Milhaud reprit son argumentation de la veille. Il fît valoir combien la motion qu'il présentait, et qui entraînait l'exclusion des majoritaires allemands de la conférence, serait appréciée par l'opinion publique qui, au contraire, comprendrait difficilement que des socialistes français pussent délibérer avec les Scheidemann, les Sudekum et les Legien. M. Albert Thomas approuva avec chaleur les raisons invoquées par son collègue.Les minoritaires, de leur côté, forts de l'engagement pris avec les délégués du Soviet et MM. Henderson et Ramsay Macdonald, se refusaient à rien modifier aux conditions de discussion adoptées. Enfin, les kienthaliens suivaient le débat avec un intérêt moindre, puisque partisans de la conférence internationale à n'importe quelle condition. Soudain, la discussion glissa sur un terrain inattendu. M. Bracke, député de la Seine, majoritaire, fit observer : "La question des responsabilités est. à mon sens, mal posée. Il ne s'agit pas d'instituer un arbitrage entre des sections de l'Internationale par d'autres sections désintéressées. La question est la suivante : la classe ouvrière ne peut avoir qu'un ennemi à combattre. Quel est-il? " Tenir ce langage, qui séduisit visiblement l'asemblée, c'était poser non seulement le problème de la responsabilité des majoritaires allemands, mais celle des minoritaires du même pays et même celle des ^organisations socialistes neutres, <jui, sans émettre de protestation, ont laissé l'Allemagne perpétrer des crimes flagrants comme la violation de la Belgique. Uns motion fameuse Telle était bien l'intention de M. Bracke, qui reprenait ainsi une motion restée fameuse dans les annales du parti, celle qu'Edouard Vaillant, ancien dépu té de Paris, soutint aux congrès de Limoges et de Nancy : ; En cas d'agression belliqueuse de la part d'une ou de plusieurs puissances, le, prolétariat de la nation ou des nations attaquées a droit à l'aide de tous les prolétariats de toutes les natitins, belligérantes ou non, aide qui peut aller, suivant les possibilités et les circonstances imposées dans chaque pays, depuis la simple protestation jusqu'à l'inter- ( vention armée contre les puissances per- -turbatrices de la paix. ■ "Voilà, ajoute M. Bracke, le véritable principe sur lequel les sections de tous les pays doivent être d'accord, préalablement à toute discussion, si nous voulons 1 que la réunion internationale produise ' des effets utiles." 1 M. Bracke obtint sans peine le vote i d'une motion qui consacrait la théorie 1 qu'il venait de faire revivre. < Dès lors, les principaux obstacles" à l'union étaient aplanis. Ce fut en vain . que M. Edgard Milhaud et ses amis . firent un dernier appel en faveur de leur . thèse. Ce fut la motion de M. Pierre Renaudel, dont nous donnons le texte plus haut, qui l'emporta. Il ne reste plus qu'à procéder à la nomination des délégués qui représenteront le parti socialiste unifié à la conférence. 1 Leur nombre sera d'une dizaine, et c'est 1 la commission administrative permanente qui les désignera. La conférence des marins Un conférence internationale de marins a tenu hier sa première séance sous le présidence de M. Havelock Wilson; des délégués des Etats-Unis, de France, d'Italie, de Russie, de Norvège, de Suède, de Danemark, de Hollande et des Indes Occidentales étaient présents. M. Havelock Wilson rappela tous les crimes commis par l'Allemagne et l'Autriche contre les marins en violation des lois internationales et déclara qu'il était temps que les marins des pays alliés et neutres fassent connaître leur volonté dé ne plus voir des navires coulés à vue et sans avertissement, ni à une telle distance de la terre que le sauvetage de l'éqiiipage soit à peu près impossible. Comme moyen d'action sur les -Boches, au cas où ils n'abandonneraient pas leurs infâmes .méthodes, les marins du monde entier devraient, après la paix, refuser de prendre place sur un navire où se trouverait un marin allemand ; ils devraient amener tous les travailleurs des ports à refuser de décharger tout navire allemand. La réalisation de ce programme ne serait pas impossible. M. Havelock Wilson a déclaré que les marins britanniques continueraient à refuser de transporter les "dirty carcasses'' des pacifistes à la conférence de Stockholm.Un aveu allemand On annonce de Berlin que le gouvernement allemand'n'accordera les passeports pour Stockholm qu'à la condition que les responsabilités de la guerre ne seront pas discutées à la conférence. ftUTQUR de la GPEBBE ALLEMAGNE — La section du Ville corps (Cologne) de l'office central de guerre publie 1 un communiqué annonçant que dorénavant les grévistes seraient assimilés aux traîtres et punis de dix ans de travaux forcés. Les motifs politiques ou économique qui pousseraient les ouvriers à faire grève ne seront j-amais reconnus comme valables. — La "Volkzeitung," de Kiel, et le "Vorwaerts" relatent qu'une vive effervescence règne parmi les cheminots et les ouvriers des chantiers navals. Des tracts sont répandus-à foison prônant la grève générale comme seul moyen d'obtenir la paix rapidement. Les autorités allemandes se montrent très inquiètes. — Le député socialiste Erdmann, de Dortmund, s'est f dit inscrire au parti socialiste indépendant, ce qui porte à vingt-deux le nombre des membres du groupe socialiste minoritaire du Reichs-tag.— Le "Daily Mail" annonce que>, la princesse impériale'd'Allemagne a tenté, il y a quelques jours, de s'enfuir d'Allemagne pour se réfugier en §uisçe, où sa mère, la grande-duchesse Anastasie de Mecklembourg, réside actuellement. La grande-duchesse attendait sa fille dans une auto à un petit poste-frontière situé près de Bâle. Mais, au dernier moment, la princesse impériale a été empêchée de franchir la frontière, et la mère est partie inconsolable. On sait qut* le Kron-prinz et sa femme font,mauyais ménage. ETATS - UNIS — On mande de New-York qu'une instruction est ouverte contre Guillaume II pour vol, incendie, meurtre, complot et corruption contre la paix et la dignité de l'Etat de Mississipis — Les eomandes d'aéroplanes américains par les pays neutres sont si nombreuses que le gouvernement, afin de conserver la production pour lui-même et les Alliés, vient d'interdire l'exportation d'aéroplanes, sauf autorisation spéciale.— Le département de l'administration des vivres annonce que, afin de con- ■ trôler les blés, la farine et 1e pain, l'in- • tent-ion du gouvernement est d'acheter la récolte entière de blé de 1917 pour conserver les approvisionnements et réduire les prix. De plus, l'administrateur Hoover a ' averti les accapareurs de grains de liquider rapidement leur? stocks, car le prix de vénte fixé par le comité sera maintenu toute l'année et dorénavant des licences seront exigées pour les gardes-magasins. — On annonce que les premiers 30 p.c. des conscrits de la première armée nationale seront incorporés le 5 septembre, les seconds 30 p.c. le 15 septembre, les troisièmes 30 p.c. le 30 septembre, et la balance de 10 p.c. ensuite aussitôt que possible. — Le président Wilson a envoyé à 1 approbation du Sénat les nominations de plus de 200 nouveaux généraux-majors et généraux de brigade pour la nouvelle armée. GRANDE-BRETAGNE — Le Roi a approuvé les nominations suivantes : M. John Hodge, ministre des pensions; M. George H. Roberts. ministre du travail; M. A. C. Geddes. ministre du "National Service" ; M. George J. Wardle, secrétaire parlementaire du Board of Trade. ITALIE — Sur l'invitation de S. M. le Roi, k Président de la République française s'est rendu sur le front de l'armée italienne. Il a été reçu par Sa Majesté, qu' avait envoyé ses aides de camp le saluei à la frontière. M. Boselli, président du conseil; k baron Sonnino, ministre des affaire: étrangères, ainsi que le marquis Sal-vago-Raggi, ambassadeur d'Italie à Paris, sont également venus au front prendre part à cette visite. M. le Président de la République es' accompagné de M. Léon Bourgeois, ministre du travail et de la prévoyance se • ciale, et M. Barrère, ambassadeur d< France à Rome. , Dès son arrivée, le Président de 1; République a remis à Sa Majesté la médaille militaire et la croix de guerre françaises. JAPON — Le professeur Kenzo Futako déclare avoir découvert, après trois an de recherches, le microbe de la fiivrr typhoïde. Il a baptisé ce microbe k Spirochàete Exanthematotyphis. .RUSSIE \ ■— Le congrès des cosaques vient d< clore ses travaux. Il a affirmé, dans soi ordre du jour, que la situaîion politique très grave, impose la création d'un gou ' vernement national pouvant dispose! d'un pouvoir illimité, et n'ayant pas i compter avec l'influence des différente organisations politiques. "Ce gouvernement, dit l'ordre du jour, ne devrait être responsable que devant l'Assemblée constituante." <• Au surplus, les cosaques demandent qu'une discipline de fer soit établie au front et à l'arrière, et que Korniloff dispose d'un pouvoir illimité. Us ne peuvent pas admettre que l'armée se transforme en une organisation politique. Ils sont d'avis qu'avant la convocation de l'-Assçmblée constituante, toutes les réu nions et toutes les discussions relative.' aux réformes sociales sont prématurées. C'est pourquoi ils demandent l'ajournement de la conférence d© Moscou, 88eme année. No 195

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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