L'indépendance belge

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s.n. 1914, 19 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz81s8g/
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S§|S|a.O OôacvejLaaxeî CN BELGIQUE ET A PARIS 35- ANNÉE Vendredi 19 juin 1914 administration et rèdactioi 17., rue de» Sables, IBru^cilcs BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 tr. 6 mais (U !r, 3 mois, 5 ' UiïEîiBOlISCISt.-IJ,) " 28 fr. » 5 If. » 8 HUMER » 40 ir. » 22 ir. » 12 ÉDITION ■HEBDOMADAIRE ilnternationale et d'Outrs-mari ■a p.s.ge8, paraissant le mercredi E-'n au »ï franc fcix moi»,, 1S franc L'INDÉPENDANCE iBa—a—a——aam—aar n i mwïïtn'TnniHa 17 O (Vendredi; 19 juin 1914 Les annonces sont reçues j A BRUXELLES : aux bureaux au jou'aai. A PARIS : il, place de la Bourse. À LONDRES s ciiez MM. John-F. Jones & G3, n« i Snow Bill, E. G, -, à ïAgence Havas, u° 418 Cheapside E. C. ; et ehez Neyroud & Fils, Lid 0o» 14.48, Queen Victoria Street, et T% li, BrowiX Ltd. 21° iC3, Queen Victoria Street. |t AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rotin, 2 i& ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven. il3. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ~ti SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolt Mossj 'fi ITALIE : chez MM. Haaseiistein & Vogler, à Milai Turin et Rome. .ft£«3iru7 vaot'.t i> n r«.i « l<..i mtul tbûis ÉDrao?ï3 sa£ joch. ~ srs: pages EELm «SSEaVATIOK 2A2 LE PEOGBI ■ fcVff f 141)1 tfllll mfliif JLui'ourà'hui Revue politique. LA TENSION GRECO-TURQUE. — L'a Ude du- gouvernement ottoman. — L enquête internationale. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. Différend réglé. LA QUESTION ALBANAISE. — Nouve attaque de Durazzo.— Détails sur les o; rations. — Une sortie des défenseurs < linit en déroute. - - Malissores et Mirât décimés. — La situation jeudi. En Angleterre. —- Les avaries du « Kai: Wilhelm ». Lettre de Grèce. Notes du jour, par J.-B. 2n France. — Las nouveaux impits. Une main-d'œuvre nouvelle. En Belgique. — L'obligation scolaire. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. informations financières et industriel! — Nouvelles diverses de nos correspi dants. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui oui paru d'abord da notre première édition, publiée à4 tii res de l'après-midi; les dépêches suiv de la lettre B sont celles qui ont pa d'abord dans notre deuxième éditif publiée à § tieures du soir; les dépècl suivies de la lettre C sont celles qui < paru d'abord dans noire troisième é tion, publiée le matin. BRUXELLES, 18 juin Revue Politique La tension gréco-turque retient t jours en premier lieu l'attention des i lieux politiques. Pour si grave que ; ■ la situation, on ne peut nier que gouvernements d'Athènes et de Uonst linoptë s'efforcent de prévenir un c ll.it armé. M. Vénizélos a eu une lohj conversation, avec Ulialib bey, au co de laquelle les causes de la tension été minutieusement examinées. Un l'impression que cotte conversation promut une certaine détente, niais t .dépend de la sincérité avec laque .agiront les autorités ottomanes p mettre un terme à la persécution d les populations grecques sont.victir en Asie-Mineure. La meilleure prei qu'à ce point de vue le gouvernem ue Constantinople ne lit pas ce q .aurait dù faire, c'est que Talaat h le ministre de l'intérieur, qui s'est r du en Asie-Mineure, où se déroulèr les récents incidents, a relevé de fonctions le gouverneur du sandjak Dardanelles et le lieutenant-gouvern d'Aïvali. De plus, le gouvernement Constantinople a proclamé l'état de : ge à Smyrne et dans les Daïdanell alln de faire cesser -l'émigration t Urecs. Ceci peut être interprété de férentes manières, car ce n'est pas n tre un terme aux persécutions que d'< pêclier de force les Grecs de quitter rég'.ons oii ils sont exposés à toi les vexations et à toutes les violent L'essentiel, dans l'état des cho: l'est que le gouvernement de Const tinople fasse un effort immédiat p remédier à une situation «ntolére qui exaspère au plus haut point l'i nion publique grecque. Quelles soient les rancunes qui subsfstént Constantinople contre la Grèce et qi que soient les résultats que les Jêui Turcs peuvent escompter par un n veau conflit, ce serait fol'-e pour la '1 quie d'aller délibérément air-dev d'une nouvelle guerre. Le cabinet Constantinople a un intérêt éviden prêter l'oreille aux conseils de pruc ce et de, modération que les gran puissances ne peuvent manquer de prodiguer. La Russie, cM-on. pren l'initiative de proposer une déniai commune des puissances à Athè et à Constantinople. Il serait iiauterr désirable que cette démarche se fit s tarder, car Te moindre incident si rait actuellement pour précipiter événements et pour "éctiaîner la gue La situation se modifie en Albi d'heure en heure. Hier le télégra nous apprenait que l'attaque des in: gés musulmans contre Durazzo a complètement échoué: que les rebe étaient battus et se retiraient en dé dre. L'arrivée de 1,500 Malissores d la capitale devait totalement gara celle-ci contre toute nouvelle surp et permettre au prince de Wied prendre l'offensive. Aujourd'hui tout changé:les insurgés musulmans ; revenus en masse sur Ta capitale; ont dirigé une nouvelle attaque co. Durazzo et un millier de Malissc lancés contre eux en avant de Cl ont été battus. Au lieu de prendre fensive, le prince Guillaume en este de nouveau réduit à la défensive, c "sa capitale, avec celte circonstance gravante qu'il a usé du premier c l'appui qu'il pouvait attendre des A nais cotholiqUes du nord. Le l'ait le prince a fait venir de la région i des Miroites et des Malissores p combattre les insurgés a vivement contenté les éléments musulmans à razzo et à Scutari. Aussi ne l'audn pas s'étonner si un mouvement de sistance assez sérieux se tessinail ( ces deux % illes. La situation du prince Guillaume donc oius Di'écajre que jamais. A V ne et à Rome, on envisage Tévenlual de son abdication, et on y pose en pri cipe que, si cette abdication se produ cest la commission internationale ti- contrôle qui devra assumer la char ne du nouveau gouvernement provisoire établir. La conférence des médiateurs- réui lte à Niagara-FaUs dans le but de régler situation au .Mexique n'avance que i. |Ui niblsment. On peut même dire que „s n'avance pas du tout et que son éch final doit être envisagé comme u probabilité. L'accord a pu se luJ| n< 'er sans'peine, entre les délégués des Etu Unis et les délégués du président llui la; mais tous les efforts des médiateu échouent contre l'altitude des constit tionnalistes. Cela était à craindre d l'instant où les révolutionnaires rel saient de se faire représenter à la co léren-ce de' Niagara-Falls, et ils ont i fusé de se faire représenter parce qu' ne voulaient en aucune façon coiiq ;s_ ser avec les partisans du préside *n.' Huerta. On sait que la solution à quelle on s'est arrêté en principe coi porte la retraite du président Huer 5? mais à la condition que le nouveau gc vernement mexicain soit composé po A moitié de fédéraux et pour moitié ns constitutionnalistes, avec un préside ;u* provisoire choisi en dehors de ces de ies partis et accepté par les uns et les s ru très. Or, les constitutionnalisles n'< i[1» copient pas celle solution; ils préfère les poursuivre leur campagne contre 1 )nt fédéraux, les succès obtenus jusqu' d'" leur donnant la quasi-certitude de re verser à bref délai le président Huer = En d'autres termes, les constitut.oni listes estiment qu'au point où ils sont, et alors qu'ils menacent clirec = ment Mexico, ils se trouveraient elupi s'ils consentaient à parlager le pouvi eavec leurs adversaires. 11 est-vrai que l'entente se maintie difficilement entre les constitutionn listes et que les relations entre les ' n'éraux Carranza et Villa sont assez tt 3U" annoncé une rupture formelle, avec ni." menace d'une seconde guerre civile f11 greffant sur la- première. Pourtant, nécessité de renverser d'abord le pré an" dent Huerta contraint les généraux C ^n" ranza et Villa à agir ensemble, inalj »ue tout, Ce n'est que le jour où 1-eis cons UI® tutionnalistes seront maîtres de Me co qu'il v aura dans la querelle c Ll deux chefs révolutionnaires une soui u de nouvelles et graves complications eut lie '.t—-■" S LA TEISIOI GRECO'TDRfli ive eut u'il Enquête internationale eV> ConsUuiiinople, mercredi, 17 juin Les ambassadeurs, réunis, ont exam ,5, la noie remise par la Porte proposant 1' jonction à Talaad bey de représentant! ^ litre privé, afin d'établir le vérité sur ^ 't , événements survenus dans le vilayet d .{i din. Les ambassadeurs ont accepté en pi ' ~ cipe la proposition. 11 est question de signer ua délégué allemand et lin déléj jir russe. le^_ L'enquête de Talaad bey :rn- Athènes, mercredi, 17 juir les A midi, Galib bey a rendu visite au tes nistre des affaires étrangères. Il n'a fait :es. cune allusion à la réponse de la Turc ies, à fa note grecque. 11 s'est borné a comi an- niquer les impressions résultant de l'enqi aur de Talaad bev et les mesures que celuUt hle prises pour arrêter les persécutions c 'Pi- tre les Grecs ottomans. lLle L'information prétendant, que deux < - ;1 ciers auraient été arrêtés à Brousse est tels solument dén-uée de fondement. les- ou- Intervention des puissances 'ur- \-ienne, jeudi, lt> juii ant La n Neue Tageblatt » apprend que de gouvernement austro-hongrois, ainsi t -i d'autres puissances, ont agi, tant à Cons-1 •en" tinople qu'à Athènes, en vue d'obtenir des réconciliation. Poui- le moment, il n'es !ui aucune raison de recourir à une note dru active des puissances. Toutes les puiss c'j sont d'accord pour intervenir en vue nes maintien d© la paix. ent ans La réponse turque à la note grecque jes Conslanlinople, jeudi, 1S juii [Te La note de lu Porte a été remise hier : aux ambassadeurs des puissances. Eli nie été signée par le grand-vézir et déclare rjj,e substance que les faits dénoncés aux p 'ur- sances par la Grèce ne répondent pas i i'ait vérité. La Porte admet bien que cerk lies inconvénients se soient produits après -i <or- migration de milliers de personnes habit uns les territoires occupés par les peuples fitir kaniques et qui ont dû émigrer en Anatt nse mais la courtoisie de la population de de pays est trop connae pour pouvoir adn est tre im seul instant les laits reprochés iont la Grèce dans sa note. ilq La Porte expose en outre les mesv lire qu'elle a prises, notamment les voya ,res d'inspection faits par le ministre Ta l'ûk bev à Andrinopie et en Anatoiie. Grùe l'of- son activité, les populations agitées ont onc tranquillisées, f-a Porte désire que ses .ans firmatioos soient vérifiées. Elle dema ag- ai'.'on délégué de chaque puissance acc oup pagne Talaat bey dans sa tournée d ins lba- lion en Macédoine pour vérifier les s que frances des Musulmans et voir si la tord quie ou d'autres pays sont les vérita oui' coupables des excès dénoncés i l'indi; mé- "on publique. Du- On croit que les ambassadeurs des r iit-il sances se réuniront pour préparer leur , ré- ponse. lans Le port de Smyrne est miné Smyrne, jeudi, 18 jui est- Des mines ont été placées à l'entrée ien- golfe de Smyrne. t ^ * r"- '• ' ~ JUU11UH1 lé i"; Le Mexique s? et les Etats-Uni a Diilicultés réglées is Washington, mercredi, 17 juin, la M. Edwards, consul américain à Juar; a informé son gouvernement que les gér le raux Villa et Carranza ont réglé leur d cc férend et que le général Villa ira prend :ie- la direction des opérations militaires à Z calacas où les insurgés furent récemme battus. | iris Ajournement du congrès mexicain U- Mexico, jeudi, 18 juin, es Le congrès s'esl ajourné. On s'attend u- ce que le président i-Uierta le convoque n- session extraordinaire jeudi ou vendredi.! ■e- nt LA t Question Albanais a, u- ur NOUVELLE ATTAQUE DE DURAZZO tl(: Durazzo, mercredi, 17 juin. 5 h. 30 du soir. — Le combat contin IX faiblement.I^a situation, tout en étant grai semble s'être améliorée. Une grande qu£ l<"? tité de blessés recueillis par le persom ' sanitaire italien et austro-hongrois sont i l(,: menés en ville. Les 'détachements de ma lots italiens et austro-hongrois ont été rt a forcés. Ja' 6 h. du soir. — Après un combat achari sur les collines de Rosburt, les Mirdites c été complètement battus. Une sortie malheureuse Malissores et Mirdites décimés nt Durazzo, mercredi, 17 juin, a_ 10 heures du matin. — Deux canons, c ré_ munitions et des approvisionnements avaif !n_ été remis pendant la nuit aux troupes de ja défense, La sortie des gendarmes et c se Mirdites eut lieu à l'aube. La première at lu que se produisit à 0 heures. Les Mirdi si- en groupe, prirent la route de Chiak et ar rèrent le drapeau albanais à un kilomè ré au delà du pont des Marais. Deux canc ti- placés en face de la colline de Rosbi xi- protégeaient leur marche en avant. Les ies surgés se concentrèrent rapidement sur •ce point commandant la montagne, de ti sorte que, lorsque les Mirdites arrivèn dans leur champ de tir, ils furent l'objet d feu très vif et durent se retirer. Ils m sayèrent une nouvelle-attaque, mais fur h encore repousses. A 10 heures, ils tentèr, une troisième attaque pendant que les nons lançaient des obus sur Chiak. On ci qu'on se trouve en présence du gros < insurgés. jng Détails rétrospectifs ad. La dépêche suivante de l'envoyé spéc ; :'L du « Matin y à Durazzo, retardée en cot ies de transmission, se rapporte a ia jouri \ï- de mardi et a Lru.l à ia première attai •in- ûes insurgés contre Durazzo. Elle ne dé- rapporte donc pas à l'assaut d'Hier nierc nl£ di, dont ;1 esl question dans les dépêcl (aj précédentes. Durazzo, mardi, 1G juin Les insurgés ont finalement échoué dt '■ . leur tentative de s'emparer de Dura2 ,m" malgré une violente attaque de nuit. au" Leur chef, le clieik iiamdy bey, de Chi; uie est tombé, blessé, prisonnier des Malis res. f'9 Après une accalmie de trois heures, à 1 a ze heures et derniç, la fusillade reprem on" En même temps, dans la nuit, sur ies < lines, on entendait monter le cri : « Pa< ''J1" chah . Padischah ! u a°" l.a ville allait-eile, cette fois, être pris (a' Non, une demi-heure après, tout s'apais L'aube .venait. Tout restait calme. Les su-rgés avaient fait un dernier effort, p s'étaient retirés. _ Mais durant la dernière attaque, l'éi * L tion avait gagné -le palais. -Les Mirdi an". d'Alessij, mandés, en toule liàte, arri ±I1U raient-ils à temps ? L'anxiété régn ls ® quand le bateau fut enfin signalé. c0 " A minuit et demi, il entrait dans le P' a^" Immédiatement les chaloupes . des navi de guerre autrichiens procédaient au 'a' barquement. l-i eut alors le spectacle inoubliable treize cents Mirdites, conduits par le '• deux évêques — celui d'Alessio et celui >oir iu 0i-ina — tous deux en grand costume 2 a le pistolet à la ceinture. C'était une vi e" vision du moyen âge, évoquant les pré -,'s' féodaux conduisant eux-mêmes leurs f l"'a les au combat. A cité d'eux étaient ti ;ins prêtres coiffés de la petite casquette un- chapelains autrichiens. ait Le prince de N\'ied et la princesse se jal- renili ttu palais. Los .Mirdites défilèrent 'lie, vaut eux, puis furent dirigés par leurs i :e ques sur les collines. let- A 0 heures du matin, la canonnade par pivnd. L'artillerie tire sur les collines avant de Chiak. I.es troupes du prince ires wied réoccupent partout leurs positic mais elles n'avancent pas. aat \ canonnade cesse. e à A quatre heures, par la route de Cti été j'avance une voiture portant un drap ai- olanc et amenant deux parlementaires, nde Ceux-ci descendent et remettent au ci sm" mandant des avant-postes une lettre < ?ec- tinée à la commission de contrôle. On oui" garde en attendant la réponse. ■ur" C'est alors que se produisit un incid t*1-3 extraordinaire dont je fus témoin et ;na- voici. Prévenu de l'arrivée des parlementai ",8* je m'étais rendu à quatre heures et de r,;- aux avant-postes, où je trouvai un ( (a) parlant te français. J'étais seul avec quand je vis arriver un cavalier au tr n. galop. du. Jugez de ma surprise : c'était un offii bl d.> marine autrichien. Il sauta de cheva uw s'ad-ressant en italien — oe qui est amusan — au chef de poste, il lui dit : — Que veulent- ces hommes 1 Pourquoi c lilanSV g Le chef exposa la mission des parlemen taires. L'officier répliqua : —- Non, non; c'est inutile. Renvoyez-les pas de parlementaires, pas de discussion Nous marchons en avant. Prenk Bib Dod, par- ici, Akif pacha par là, Akmet bey pa l'autre cûté. Nous serons demain à la Ka if. vaja. Renvoyez-les! iq Le chef de poste eut assez de caractèr a. pour observer la consigne. Il refusa, ut L'officier autrichien attendit. Un quai a) .'h • :.i! après, une voiture du palais arri vait et emmenait les parlementaires, le y&tx bandés. L'officier partit. (o à ;n La dernière attaque contre Durazzo a) Détails complémentaires „ Durazzo, jeudi, 18 juin. — 10 h. SU du soir. — Au troisième assuu sur les collines de Rosburt,prirent part 1,50 .\i:rii;tès, dont une partie était commandé p par Issa Boetinaz. Une partie de ces Mil ^ dites, au moment de leur départ, délilèrer devant NN. S.S. Coletti, Caciorri et Bang; Ce dernier leur adressa une brève alloci tion. Deux bataillons marchaient sur 1 •roule d-a Chiak en groupes serrés jusqu'ai ue près des collines. Ils se dispersèrent er 'e, suile dans la plaine parmi les buissons pei n- uant que deux canons étaient transportés iel i'an à droite, l'aulre à gauche de la routf 'a- Le tir était dirigé au delà des collines Ros le- burt. Lorsque les Mirdites arrivèrent à pe n- d-a distance des insurgés, ceux-ci les att£ [a) quèrent vivement avec l'aide d'une mitrai ié, icase. Les insurgés descendaient de toute nt les collines, se dirigeant sur Lablano et ai [a) "iriplissaint ainsi un mouvement enveloj pant, qui obtint un succès complet, bie que le pointage des deux canons eût ét changé. Les Mirdites, battus, s'enfuiren Quelques-uns d'entre eux, ne pouvant pc es franchir le pont sui' la lagune, se jetèrent '•it l'eau et se noyèrent. D'autres, entourés pa la les rebelles, furent massacrés. A midi 3( les une panique se produisit en ville. On disa a* que les insurgés entraient. On voyait, e :es effet, arriver des groupes de fuyartis a >o- folés. Ceux-ci ne purent pas transporte Ire tous leurs blessés, ns hommes montés tâchaient inutili u t ment de les arrêter. Ils s'abritaient dans le in- ri ..ji-anc-hçraents pr£s des maisons de i un viUe.i Un ciuiOn est tombé aux mains des ii lie surgés. Un autre qui était endommagé ap 'nt être ramené. Les insurgés ne sont pas ei un très dans la ville. Ils se sont arrêtés dar ïs- la plaine d'où ils ont continué des attaque: ?nt d'abord très fréquentes, puis plus lentes • -nt plus régulières, jusqu'au soir. Les deu ca- autres canons qui étaient aux mains de oit Hollandais ont été également endomm. les gés. L'un d'eux seulement a pu être rép: (a) ré et de temps en temps lançait des pri jecliles jusqu'au soir, dans la direction c la plaine où on combattait encore. On vo. lal lait pousser de nouveau les Mirdites à l'a lrs saut mais ils n'y consentirent pas. Ils d IÊe clarèrent qu'ils se battraient seulement poi iue la défense de Durazzo. ils se rendirent dar se les tranchées. Le prince visita les blessi re" qui avaient été recueillis par des détach les raenls de secours composés da marins it; liens ei autrichiens. II est impossible de préciser le nombi 116 des Mirdites tombés au cours du comba zoi On croit cependant que les Mirdites ont <■ deux cents tués et environ autant de ble sés. A 9 heures du soir, à la suite d'ur 30- fausse alerte, il y eut. une nouvelle canoi nade et une vive fusillade. -n- a 10 h. 30 du soir la .ville était Irai ut. quille. :oi- Durazzo, jeudi, 1S juin, lis- Minuit. — Depuis que le combat a ce sé au coucher du soleil, la population e. 2 • relativement calme. Les hOp.itaux sont ren ut. plis de blessés. ; in- uis Accusations autrichiennes Vienne, jeudi, 18 juin. n0" Le « Zeit » assure avoir eu hier sous h tes yeux une dépêche émanant de Durazzo v,e" parvenue aux diplomates accrédités à Vie: ait> ne et qui al'lirmerait que le signal de l'a laque donné aux insurgés est parti de * maison du colonel Muricchio qui, arré ^ sur l'ordre du colonel Thomson, a été r mis en liberté après l'intervention de i Aliotti, ministre d'Italie à Durazzo. (b) de de :a?g Nouvelles de l'Etranger ats — ofs ALLEMAGNE La reine de Bavière blessée rti- Passau, mercredi, 17 juin, de- A ruccasion de la visite du roi et de ,vê. reine de Bavière, la municipalité avait c ganisé ce soir un feu d'artifice. Un écl re- de bois provenant d'une fusée a atteint en Reine au cêté droit de la tête, lui occasio de nant une légère blessure. (a ms; ANGLETERRE ;a,. Collision entre le « Kaiser Wilhelm ci un vapeur anglais Soulhàmpton, mercredi, 17 juin. >m- t-es officiers du Norddeulscher Lloyd o les- visité hier le « Kaiser Wilhelm ». ils d les clarent qu'il a été atteint à angle droit. L cloisons étanches ayant résisté, l'eau ne p ent nétra que dans un seul compartjment. I que navire a un trou au dessous de la ligne flottaison, près du centre, mais on igno ■es, encore l'étendue élu dommage. ( nie Londres, jeudi, 18 juin, -hef Une dépêche de Weymouth aux Lloyi lui annonce que le paquebot allemand «Bulov iple s'est échoué dans une mauvaise position Port-land. :ier Le Vaisseau a louché la terre par sui L.et du brouillards t II y a 102 passagers à bord, dont 38 d première, 38 de deuxième et 32 de troi i sième classe. Un vapeur est parti de Port-land pou - prendre les passagers à son bord. (b) L' « IMPERATOR » ; S'EST ÉCHOUÉ A SON TOUR i ' Londres, jeudi, 1S juin, r On apprend uejjBembridge que le paque - bot allema3j4 « îffiperator » s'est échoué o milieu du brodillàrd. (b) 3 «fëS-T^.Londres, jeudi, 1S juin. L'agence de Londres de la Compagni t Hamburg-Ainerika a reçu des renseigne ■ ments d'après lesquels 1' « Imperator » n' s pas encore quitté Soulhàmpton. Le vapeu embarque actuellement ses passagers e ) partira probablement à o heures. (b) Incendie désastreux dans les docks de Kingstoi Glasgow, jeudi, 18 juin. I Un immense Incendie a éclaté dans 'e 0 docks de Kingston ce matin. Les flamme e se sont étendues avec une telle rapidit - que deux vaisseaux qui se trouvaient t quai ont dû être entraînés au milieu d la rivière. Ils sont détruits tous les deu jusqu'à la ligne de flottaison. L'incenrli 1 continue et a fait déjà d'énormes dégâts (c) AUTRÎCHE-HONGRiE La santé de François-Joseph Vienne, jeudi, 18 juin, i- En présence de l'Empereur, des men u bres de la famille impériale et des autorité civiles et militaires, a eu lieu jeudi matin, 1. Schotnbrunn, la remise solennelle à l'Acii s démie militaire Empereur François-Josep d udrapeau que recevront désarmais le >. troupes de la landwehr. n L'Empereur paraissait tout à fait rem: è et dispos. (b) 's BULGARIE à Prétendus excès grecs p j Sofia, mercredi, 17 juin. ^ Selon des renseignemeaits authentique les troupe^ grecques concentrées à Dran: , se livrent à des excès de toutes sortes si * la population torque et bulgare dans Le villages de la région. Plus de 5,000 musu u rnans Se trouveraient dans la prison t Drama. (i a ETATS-UWS i- u Excès de zèle i- Qhampaign (Illinois),mercredi, 17 juin, s Invité à se rendre à la cérémonie d'o vèrture de l'Université, l'ambassade* 't d'Allemagne allait en automobile. U x agent de police en civil ordonna au cliau s feur de s'arrêter. Ce dernier n'ayant p< l" obéi, l'agent tira un coup de revolver. I l" balle n'atteignit personne. (; )- i! PORTUGAL 5- Entre parlementaires Lisbonne, mercredi, 17 juin. ir De violents débats ont .eu lieu hier, 3 la Chambre comme au Sénat,entre lespa iS tisans de M Anlonia, José Almeida et cei 2" de M. Aifonso Costa. De vifs incidents : l* sont produits. A la Clrambre, le préside] a été obligé de> lever la séance. L'agitdtic 'e s'est* étendue dans les coujoirs entre 1 membres des deux groupes parlementais u et, à sa sortie, M..Almeida s'est vu faire ur 3" ovation par ses amis. ( te ROUMANIE Le successeur de M. Majoresco Bukarest, mercredi, 17 juin. A la suite de la démission de M. M joresco pour raisons de santé, les mei bres du parti conservateur, réuni en co , grès, ont élu, à l'unanimité, comme cli du ,parti, M. Alexandre Marghiloman, a cien mi-nisilre. ,s Le roi Charles est rentré Ce soir à B .-t kai-est. (a) RUSSIE ATTENTAT AVORTE ;a CONTRE LA FAMILLE IMPERIALE té p. Berlin, jeudi, 18 juin. I On télégij\phi^,,de Saint-Pétersbourg à « Gazette berlinoise de midi » qu'une forn dable explosion a1 fait sauter, près de B station de Tschudttow, un train-poste q suivait immédiatement le convoi impéri ramenant le Tsar, âa> famille et sa suite i Kischineff à Saint-Pétersbourg. - La locomotive ét plusieurs wagons ont é renversés. De nombreux, voyageurs ont é grièvement blessés. L'enquête, dit la « Gazette Berlinoise < Midi », se poursuit dans le plus grand s ci'et. 11 n'y a 'cependant aucun doute qu la s'agisse d'un attentat prémédité contre I'" convoi impérial et qui n'a manqué son efl at que par le retard de l'explosion préparée. 'a A Berlin on n'a pas d'autres nouvelle n- i , ) Saint-Pétersbourg, jeudi, 1S juin. La >i Gazette de Saint-Pétersbourg » p blie une dépêche de Iview annonçant qu' „ ne bombe a éclaté sous la locomotive d'i train-poste qui avait été lancé entre le po sage des trains spéciaux ramenant la î mille impériale à Tsai'koé-Selo. La locom n' tive du train-poste a déraillé. Il y a eu, tre blessés. ( 2S Tsarkoé-Selo, jeudi, 18 juin. ^ L'Empereur et l'Impératrice sont rentr ce matin à Kischineff. ( le 1 re a) A LA DOUMA L'adjoint du ministre de l'inlérieur a i ls- pondu à la séance d'hier soir de, la Doum m à mie question qui était posée sur les ni à sures prises contre l'usage de la lang polonaise par le gouverneur de Minsk, .' '.e- da Giers, chambellan de l;empereur. Aw:ès un long débat, la Douma a yo > par 118 Voix contre 54 un ordre du foun - proposé par M. Swienzicki, polonais, dé< clarant que la réponse du . gouvernement r n'est pas satisfaisante el que les agissements du gouverneur et da la police de Minsk sont illégaux. (aj — On mande de Saint-Pétersbourg : 11 a été ouvert une station radiolélégra-.. phique dans l'Ile Vaigatch, dans la mer da glace septentrionale. (b) Lattre de Grèce r (Lia notre cotrespor.danl) Les persécutions contre l'élément grec da ! Turquie. -- La situation en Asie-Mineura décrite par M. Vénizélos et 1 attitude de U Grèce. 5 ATHENES, 13 juin. 6 Après avoir porté la désolation parmi i les populations grecques do Thrace, les e Turcs, fidèlé-s à leur programme d'ex-t termination méthodique de l'élément e grec, s'en prennent maintenant aux Grecs de l'Asie-Mineure, beaucoup plus nombreux et plus riches. « Ce n'est pas de quelques semaines — a déclaré M. Vénizélos du haut de lu tribune (1) — mais de quelques mois déjà que datent les persécutions que nous déplorons; persécutions qui, com-s mencées en Thrace,se sont ensuite ét-en-ù dues sur tout le littoral de l'Asie-Mi-i- neure, des persécutions qui n'ont pas h d'égales dans l'hislcwe; persécutions qui s ont pour but final de déraciner des populations qui habitent les contrées où s les crimes sont perprétrés, non pas d'hier, non pas depuis quelques siècles, mais depuis des milliers d'années. » La nuit, se concentrent autour des villages désignés à l'avance des hordes d'envahisseurs qui intiment aux habitants l'ordre d'abandonner leurs foyers 3, et qui, lorsqu'ils n'arrivent pas à leurs a fins, commencent les coups de fusil, les ir attaques à main armée, bref, emploient -s tous les moyens susceptibles de pousser I- les habitants au désespoir et de les inci-e ter à tout quitter : foyer, propriétés, i) meubles ét immeubles, le pays où sont nés leurs ancêtres, pour courir à la côte trouver lin bateau qui les préservera de la mort certaine. » En outre, d'environ 10,000 Grecs de Thrace qui se sont déjà réfugiés en ter- i- ritoire hellène à la recherche d'un abri, Lr c'est à 20,000 que s'élève le nombre des n réfugiés d'Asie-Mineure transportés f- dans les îles grecques avoisinantes, et à is 30,000—peut-être 50,000 — celui des ré-m fugiés qui, le long du littoral asiatique, i) réclament à cor et à cri l'envoi de bateaux pour sauvegarder définitivement leur -ocistence qu'ils ont réussi jusqu'ici à préserver, en abandonnant logis, fortune, tout enfin. » Devant cet état de choses, quelle sera à l'attitude du gouvernement hellénique: r- Se bornera-t-il, comme le suggère le x correspondant athénien du Daily tele-;e graph, à user de représailles envers les musulmans de Macédoine ou bien ,n adoptant à la fois une attitude plu: ,3 crâne et plus humaine, cherchera-t-il i ,s exercer une pression sur la Por-te com-ie me le lui conseillent ceux qui ont £ ^ cœur le beau renom et le prestige de 1e Grèce? « Le gouvernement, ajouta le président du conseil - ,a conscience que s'i! n'est pas donné un terme aux maux in croyables dont souffre l'héllénisme L'Etat ne saurait assister aux catastro a" phes perpétrées en se bornant à verseï "" des larmes avec les victimes et à sou-la n" ger leurs misères. » ef Interrompu par de frénétiques ap n" plaudissements, M. Vénizélos conclut « Je crois devoir déclarer qu'outre le: persécutions auxquelles sont exposé: u- nos congénères, il ne se passe pas di jour-, sans que les conventions, le; droits de l'hellénisme placés sous 1< sauvegarde de la législation internatio na)e soient violés. » Sous quelle forme le gouvernemen hellénique pourra-t-il manifester son in la tervent-ion ? La note énergique adressés ii- hier à la Porte réclame la cessation, des la persécutions et la réparation des dom ui mages causés. Mais, d'après nous, ce al n'est pas tout. La Grèce, à notre avis le doit reprendre pour son compte le; principales réformes préconisées par les té alliées dans leur note du 13 octobre 191; tè et' dont la surveillance avait été confiée par les Etats balkaniques aux ambassa 1U deurs des grandes puissances à Con e_ stant-inople. 'il La Grèce est-elle de taille à défendre le une maniéré de voir qui ne pourra être et qu'approuvée par tous ceux qui souhai tent, dans l'intérêt de la Turquie et de s. la paix orientale, le rétablissement de ;,j l'ordre dans les deux provinces turques où l'Europe a le plus d'intérêt? a. La maîtrise momentanée de la mei que possède actuellement la Grèce de m par l'achat des deux cuirassées améri s_ cains, type Mississipi — dont l'acqûisi a. tion n'est qu'une question de jours — el lq. l'adjonction à la flotte légère de quatre i3 submersibles et de quatre côntré-torpil t leurs allemands-impose au gouverne ment l'obligation de parler haut et fer me à Constantinople. . Nous savons que si le ministère aotu-3 ' a quelque peu, en achetant en Améri que deux unités intermédiaires non pré vues au programme naval, dévié de sor plan de réorganisation méthodique de U a marine grecque, il l'a fait dans le seu p. but de pouvoir à un moment donné le profiter de la suprématie sur mer poui (1) Chambre des députés, séance du 29;11 lé juin..

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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