L'indépendance belge

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18 januari 1917
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s.n. 1917, 18 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k7630m/
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nç*. BELGE. ROYAUME-UN! : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) SSème aimée. Stl 1 ^ ADMINISTRATION EJ? REDACTION : BUREAU A PARIS* i c 11 m ja ta ^niirr) •< A 4 *7 f. .r»TO n gtttt T T*T/I e? \ fUDOE HO USE. ÏODOR ST., LONDOK. E.C «• PLÀ'JE DE LA BOURSE JEUD3 18 JANVIER 1917. ABONNEMENTS J « mot!' 17 tmTTrwr I 1 CONSERVATION P.'*. LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH : {238-"f I. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 17 janv. I 1 AN. 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. '— ■—■ L explosion c!c colère qui a suivi 1 exposé si franc et si net des buts de guerre des Allies, dont les échos continuent de kious parvenir d'Allemagne, s'explique aisément. D'abord, nos adversaires se voienl pris eux-mêmes dans le piège de la pni* qu'ils ont si maladroitement tendu au> 'Alliés, et le retard mis à exposer ai ironde les grandes lignes de leur pro-pamme de paix indique l'embarraf dans lequel les a places la Réponse de-'Alliés au Président Wilson. Commeni nos ennemis s'y prendront-ils pour en diguer le flot impétueux eles revendications territoriales et économiques si imprudemment lâché au début de le guerre ? Les annexionnistes à tous crins qui dans le camp adverse, se partagent Ir iBelgique, ligotée momentanément, qu ti aitent la Pologne et la Serbie en pays conquis, devront, bon gié, mal gré, être muselés un jour, et avec des roquets dans le genre du comte de Reventlow. la tâche.-ne sera pas aisée. Pour nous (■- spectacle sera réjouissant. Mais la colère de nos ennemis a d'au-1 res causes encore. La faim les talonne, la chose n'est plus niable aujourd'hui, et si la paix n'arrive pas rapidement l'ogre teuton mourra d'inanition.' Certes, le fait de savoir des peuples entiers exposés à la famine, même si ces peuples sont des ennemis mortels, est une chose horrible, et il faut, pour écarter le sentiment de pitié qui monte malgré tout dans des cœurs humains, se remémorer tous les crimes dont ce supplice constitue un des châtiments. Car la famine, cette fois, frappe à la porte des Empires Centraux. Tous les renseignements de source iieutre. dignes de foi, concordent à dire <! 'C nos ennemis, sans précisément mourir de faim, souffrent indiscutablement du manque de vivres. Un neûtre qui a quitté l'Allemagne fin décembre dépeint dans le "Times" îa situation sous des couleurs réellcr ment très sombres. En un mois, il a maigri de quinze livres; pendant tout ce temps, il n'a pas même vu de beurre ; la saccharine utilisée dans toute l'Allemagne pour suppléer à l'absence de sucre provoque Ides affections douloureuses aux gencives fet la diarrhée ; le café artificiel que tout te monde doit consommer à défaut 'd'autre, est horrible à avaler, et le peuple vit exclusivement de pommes de terre (375 grammes par jour) et de poisson. Encore ce dernier, importé de Hollande et de Suède, est-il très cher, et la Nourriture incomplète provoque chez beaucoup d'habitants la jaunisse. Tout est rationné et les rations sont à peine suffisantes pour subsister. Toutes les classes de la population sont atteintes par le manque de vivres, et même les \êtements ne peuvent être obtenus que sur présentation de bon^. D'autre part, on annonce que les femmes réclament du lait pour leurs en-fruits, et ceux qui peuvent le faire quittent l'Allemagne pour aller... manger <ians les pays neutres ! Or, cet état de choses est appelé, comme nous l'avons signalé par ailleurs, à fee prolonger longtemps encore après la signature de la paix, faute de moyens do transport et par souci du maintien du change que des importations trop nombreuses affecteraient. Des hommes tels que le Dr Strese-mann, député, prédisent que l'Allemagne aura une dette de guerre si formi- elable à liquider (ii ne fait pas même aise- lusion à l'indemnité cle guerre inévita-re ble), qu'il faudra prélever environ six je milliards de taxes nouvelles! je Ces charges écrasantes devront être supportées par une population amoin-drie en nombre et appauvrie, et pour jx faire face à cette situation il est question lx de frapper la fortune mobilière d'une m taxe de cinquante pour cent ! Autant dire 0_ la confiscation. Impossible d'échapper as aux griffes de l'Etat qui gardera se.-, es frontières hermétiquement fermées... nt pour ceux qui voudraient s'enfuir du ba-n. gne allemand. L'émigration sera inter- a- ù'te! n_ Voilà un aperçu de ce qui attend nos ja ennemis partis en guerre le cœur léger et dans l'intention d'imposer leurs volontés au restant du monde! * ' Le châtiment ser& proportionné au crime. Mais si le peuple allemand doit payer s si chèrement les fautes commises, quel 10 châtiment infligera-t-il lui même à ceux ls qui l'ont conduit, poussé vers l'abîme? * ' L'avenir se chargera de nous le dire. Ib La situation sur le front roumain va en s'améliorant, et pour la première fois depuis près de trois mois les progrès de l'ennemi sont efficacement enrayés. ') Dans la vallée du Casin les Austro-AIIe-1i: mands ont été refoulés pour la troisième fois hier, et nos alliés semblent résolus "s à ne pas abandonner la ligne de défense si actuelle. Ils disposent d'ailleurs, à l'ar-s, rière de leurs positions, d'excellentes ir communications par voie ferrée, qui doi-te vent grandement faciliter l'approvision-5, nement de leurs armées, et, à ce point -c de vue, ils ont un avantage énorme sur s* l'adversaire. la Celui-ci, dans un communiqué inofficiel, explique la résistance — inatten-:e due sans doute — des Roumains, par le -e fait qu'ils ont reçu d'importants renforts -t- en artillerie et en munitions. II se peut nt qu'il y ait d'autres raisons que les Allemands tiennent à cacher comme, par ie exemple, l'envoi de troupes en Maeé-" doinc, mais nous ne serons fixés lier dessus que plus tard. Signalons simplement le bruit de la prétendue arrivée à tc Larissa du général von Falkenhayn, •a qu'on confond probablement avec le ma-le jor von Falkenhauscn, l'attaché militaire ir allemand, qui vient sans doute arranger ie les derniers détails du coup de Jarnac :s que l'armée grecque prépare contre les Alliés, de connivence avec le roi Con-j(- stantin. j- H résulte, en effet, de nouvelles par-]e venues au ' limes" que les troupes s. grecques qui devaient être transférées dans le Péloponèse se sont mises en [a route, non pas vers le sud, mais vers ;z le nord, violant la zone neutre gardée it jusqu'ici par des détachements franeo-le britanniques. Si cette nouxelle se con-■.s firme, ( est la rupture rendue inévi->s table entre les Alliés et la Grèce et dans ;s cc cas le début d'une campagne macé-!e donienne contre une coalition greco- germano-austro-bulgaro-turque. i- De toutes façons il faut s'attendre a i- bref délai à des opérations importantes t- sur différents fronts et la visite du géné-•r ràl'Nivelle à Londres n'est sans eloute pas étrangère à la campagne qui se pré-i- pare. Les concentrations de troupes al-à lemandes dans la vallée du Rhin ont dé-!a cidé la Suisse à renforcer, par une mobi-is lisations subsidiaire, ses troupes de cou-u verture à la frontière du nord et nord-i- est. La Suède également a pris certaines :- mesures ele précaution, mais celles-ci ont i- trait exclusivement à la défense mari-i- lime. Le PROBLEME de la PAIX. t* 1 ,1 ~ -v . ..,1*";.' : t .. < -M xv. u Il apparaît dé plus en plus clairement t: que l'Allemagne, eu dépit du succès n éphémère de ses armes dans la péninsule rr balkanique, se rend compte de son im- i' puissance à frapper un coup décisif et le £-pire profondément à 1a paix. Elle est, n en effet, malgré toute sa jactance, dans a la. situation périlleuse d'une forteresse s< assiégée dont les troupes se donnent de a l'air et font de temps à autre des sot- 33 tics victorieuses, mais qui n'en est pas d moins étroitement cernée de toutes ei p3tts. L© blocus économique u -erre d strictement ses mailles autour d'elle: sa ej gêne alimentaire s'accroît de jour en n: jour et entre dans la période vraiment h aiguë. Mille témoignages concordants en fc font foi, ainsi que les rapports de3 neutres et lef aveux plus ou moins déguisés se le ses publieiàtes. Aux dires d'un eapi-ame bavarois fait récemment prison-îier dans la Somme, le monde entier fré-nira d horreur et . d'admiration, quand 1 co;.naîtra les privations endurées par e paypta allemand. J'imagine que le noilde réservera son admiration apitoyée iu martyre subi par la Belgique; mais, ous cette réserve, nous pouvons prendre icte, en passant, d'une déclaration ymptôm::tique qui confirme tous les in-lices recueillis Mir la cherté des vivres -t la pé.uirio des approvisionnements lans les Empires du Centre. Ajoutons nfin que la débâcle financière y est 1m-ninente st que les subterfuges les plus labiles ne parviendront pas k etarder crt longtemps son échéance. Aux sombres perspectives qui barrent on horizon, l'AJ-W» -<jne cherche en vaiu des compensations dans la fameuse carte de guerre dont a fait si grand état le chancelier von Bethmann-Hollweg. Ce l_ n'estpas, tant s'en faut, le seul élément i- à oonsidérer, encore que le gage détenu x par les Alliés soit loin d'être négligeable, puisque les colonies perdues par l'Empire c couvrent une superficie dix fois supé-rieure aux territoires européens occupés r par l'ennemi. J'entends bien que ces c gages.sont d'inégale valeur et qu'un mor-c csau d'Europe vaut beaucoup plus qu'un 1 r coin d'Asie ou d'Afrique; mais n'ou-blions pas cependant qu'aux yeux de l'Allemagne les colonies sont d'un prix inestimable et constituent un élément vital de la prospérité des nations, si bien s que l'agression de 1914 a été provoquée r en partie par l'ambitieuse propagande < " des pangermani^tes en vue d'accroître les ( possessions d'outre-mer de l'empire. La Weltpoiitik n'exigeait-elle pas que l'Ai- ^ r lemagne, sous peine d'étouffer dans ses ( 1 frontières, conquît à tout prix "sa place t au sole'l" et découpât une large tranche ] dans le vaste domaine des colonies euro- i péennes ? La perte de son patrimoine asiatique et africain doit donc lui être , infiniment sensible, et il n'est sans dou- ^ te pas de sacrifices qu'elle ne soit prête . à consentir en vue de le reconstituer. j Il ne suffit d'ailleurs pas d'examiner j la carte de guerre; il y a aussi, cela va , sans dire, la ewrte économique et la car- ; te financière dont j'imagine que la con- j tempJation ne peut manquer de plonger , les dirigeants allemands dans un abîmo ( de réflexions amères, en les contraignant , à faire des pénibles retours sur eux- , mêmes. Il y a enfin le spectre hideux do la famine, dont la hantise obsède le peu- ] pie soumis au régime déprimant et alterné de l'alimentation réduite et de la diè- i ta forcée. Ce sont là des manifestations \ - indiscutable - de l'usîise qui agit de façon t lente mais continue et finit par atteindre les racines profondes de la vie matérielle de l'Allemagne. C'est pour toutes ces raisons que le ton de la pre=se d'Outre-Rhin a singulière- 1 ment baissé—exception faite des orga- s ' nés du pangermanisme impénitent que c • continue à démanger le prurit des grandeurs. Voyez notamment, à titre docu- 1 ; m enta ire, la pétition que viennent d'à- j dresser au chancelier les partis bourgeois e de Francfort réclamant l'annexion de la j ' Belgique, "territoire de marche dans la ; guerre future contre la France... porte i naturel!? d'entrée et de sortie du marché allemand en Occident et porte du mar- t c&é mondial." Mais des publicistes plus i avisés et qui touchent de près au monde -gouvernemental, ccmme le professeur i ' Ha ns Del bru ck, jugent opportun d'abandonner les projets annexionnistes du côté de l'Ouest et ne tournent plus leurs regards que vers l'Orient. "Non seulement nos ennemis, écrit Delbruck dans le "Prussisches Jahrbuch," mais presque tous les neutres ont vécu pendant 1 oette guerre dan<- l'idée que c'est nous 1 qui l'avons déchaînée pour exercer la maîtrise sur le monde. Au contraire, c dans la paix, nous ne poursuivrons que ce c que la sécurité de l'Allemagne exige. 5 Cette déclaration non seulement rendrait les pourparlers possibles, mais aussi la c paix durable. Atteignons au mieux ce I double but, en fixant nos buts de la guer- 1: re à l'Orient." Ce n'est pas à dire qu'il faille se ber- c oer d'illusions et prendre pour règle le 5 moindre effort, en attendant passive- ' ment l'heure où l'Allemagne sera vaincue *• ^ par îa famine. Ce serait la plus funeste 1 des méthodes, car le colosse est encore de- a ' j bout, toujours redoutable et menaçant ben qu'atteint dans ses œuvres vives. ' Au^si n'a-t-il jamais été plus nécessaire ' de tendra au maximum tous les ressorts ^ de l'énergie physique et morale des peu-j^les de l'Entente, et jamais plus urgent ci d'intensifier la production du matériel 1 de guerre, non seulement pour briser l'attaque probable où l'ennemi s'aohar- c,' liera dans un assaut désespéré et suprê- ; me, mais pour lui imposer finalement la t suprématie des armes victorieuses de F l'Entente. 11 appartient à l'action soutenue et concertée des Alliés de donner à l'Ail s- d magne la paix exemplaire qu'elle mérite —une paix réparatrice et régulatrice, soucieuse d'équilibre et de justice inter nationale, et que de strictes garanties couvrirent oomme du bouclier protecteur de la sage Minerve. Cette pats, sous l'égide du Droit, il ne suffit pas de la vouloir ardemment, il faut la mériter par un effort puissant, coordonné, discipliné. Des conférences interalliées soit, mais à la condition qu'elles aboutissent à des réalisations immédiates et qu'elles pré- _ parent aux actes décisifs. n JULES COUCKE. y TRIBUNE LIBRE. L'INTERNATIONALE. i 5e désire poser une question Il n'est pas un patriote qui n'applau disse au langage si digne de la proclama ! tion du syndicat des ouvriers restés ei > Belgique. Mais, si les ouvriers socialistes belge i ont manifesté à l'égard de leurs " cama . rades" allemands la même répugnance , il n'en est point de même, nous semble t-il, de certains de leurs chefs et noi des moins "incontestés." C'est du moins l'impression que l'oi ressent en relisant les discours prononcé ! un peu partout par les "camarades' ■ Camille Huysmans et Vandervelele, lors ; qu'il s'agit de l'Internationale. Les syndicalistes anglais ont nette ment rompu toute relation tant pour li présent que pour l'avenir avec les so cialistes allemands. Leurs chefs on fait à ce sujet des déclarations nettes c loyales, no laissant planer aucun douti sur leurs intentions. Au contraire, les chefs socialistes ei Hollande et en Angleterre, à part Terwagne, s'obstinent à proclamer qui l'Internationale sera plus vivante qui 1 jamais après la guerre. De Brouckèn reproduisait à ce sujet avec une satis faction frisant l'enthousiasme la fil d'un article de Vanderveldo paru h 25 juillet 1915 dans le "Radical" : "L; plus grande douleur de ma vie aura ét< de voir les travailleurs européens divisé; contre eux-mêmes, ma plus grande es pérance est de les voir un jour recon ciliés." Ce jour,- évidemment, est souhaité ve nir le plus tôt possible. Pour peu donc que d'autres "huma nitaires" qu'ils soient démocrates, chré tiens, libéraux ou cathol'ques, qu'il: appartiennent- à des catégories d'indivi élus elont les intérêts aussi bien que ceus des internationalistes tiennent à uni reprise des relations avec les Allemands nous verrons' bientôt ceux-ci reprendre leurs positions d'avant la guerre et s'abattre sur notre malheureux pay comme les fléaux sur le monde. Car, si vous vous arrogez le droit sou le couvert de l'Internationale de reprendre contact avec les Barbares qu: ont dévasté notre pays, vous nr> pouveï pas, je pense, contester ce même droit à ceux qui no font pas partie de l'Internationale.Ali ! si les socialistes allemands s'étaient opposés dès le début de la guerre, de toute la force dont leur parti disposait, à l'envahissement de la Belgique ; s'ils avaient fait entendre leur voix lors* au. que la soldatesque teutonne, dont ils fai-lla. saient partie, massacrait la population ci-en vile de nos contrées wallonnes; s'ils avaient jeté un cri d'alarme et d'aver-„QS tissement au gouvernement qui ordonna nait ces massacres, les internationalistes lce pourraient invoquer des circonstances 3je' atténuantes; mais le parti socialiste alle-10n mand est le dernier avec lequel on pourra reprendre des relations, car il devait >on lui (il en avait le pouvoir) arrêter l'en-|e£s vahissement de notre pays. B;.>> Lorsque Betlimann-Holhveg, du haut 3rs. do la tribune du Reickstag, avoua son crime, où donc sont restés les interaatio-nalistes ? Quelles oint été leurs pro test a-. ;e tionsl quels ont été leurs votes 1 Tous s0. ont marché, comme un seul homme, con-011£ tre ces mêmes "camarades" que vous , c(; voulez à cette heure poignante forcer, au yte nom do l'Internationale et sous le couvert de pacifisme et d.'humanité, à en étreindre la main qui les a frappés. art Si le but que vous poursuivez en prê-■jUe chant la réconciliation avec les socialisée tes allemands est de laver le socialisme j,re international de la tâche indélébile qui la t;s_ couvre de honte, vous faites fausse fin route. le La proclamation du parti ouvrier La belge, si digne celle-là, devrait pourtant été vous montrer quels sont les sentiments [ses de vos camarades de Belgique. Les Bêles- ges, à quelque parti qu'ils appartieu-on- nent, ont le droit de demander et d'exiger, surtout^de la part de ceux qui occu-ve- peut une situation officielle, si oui ou non ils comptent renouer des relations na- avec les Allemands. iré- Et puisque les protagonistes de la ré-'ils conciliation avec l'Allemagne mêlent le ivi- nc.n saoré d''Emile Vertiaeren a leui mi campagne internationaliste, ils sont prié-me de relire les vers de notre grand poète : ds, . Allemagne. Allemagne, cire ■ . - L'horreur de tous cotes autour do toi s'accroît, 1 Elle t'entoure ainsi qu'un cercle de montagnes Qui vivantes s'approcheraient. Et de l'aurore au soir et du soir à l'aurore DUS Te cerneraient et orouleraient. r€" Pourtant si l'on t'exôcre ainsi c'est inoins encore pu Pour tofit le sang versé en tes crimes déments vez Que pour avoir pensé si monstrueusement, oit O cri er- Qui retentis ici Si tragique aujourd'hui, i'é- Tu peuscourir immensément, cteplaioe en plaine re Car tu est juste, ô cri, p0_ Bien que tu sois la haine. ie : FLOR BURTON. » LETTRE DE HOLLANDE. * • «f» » La rage du désespoir. La réponse de l'Entente à la parade pacifiste du Kaiser a déchaîné toute la , ( horde. r-, L'organe officieux du gouvernement p qualifie le document de superficiel, lé- r ger, mensonger et niais... pas moins que lc Ç3 ' . y C'est de la mauvaise foi, paraît-il, n que d'affirmer que l'Allemagne ait em- a péché avant la guerre toute solution h pacifique. d Le journal fait à nouveau état des 11 document^ diplomatiques volés à Bru- xelles et des rapports de M. le ministre (j baron Beyens. Il prétend que le minis- p tre des affaires étrangères de Belgique t| n'aurait pas dû, "lui tout au moins," P' apposer sa signature sur la réponse des j: Alliés! puis, ne sachant contre qui tour- ^ ner sa coterie, la feuille allemande ter- y mine par l'accès ordinaire de fureur de d tout bon Boche : ci le 11 y aura peut-être, en Vllemnsne, des naïfs ,, qui croiront découvrir même encore entre les lignes do ce document un certain espoir de 0( paix. Nous considérons, toutefois, que ce docu- £- ment constitue un refus sous la forme la plus j, catégorique. Il n'est pas possible de déclarer (■ plus explicitement que l'on ne veut pas en- r( tendre parler de paix, ni de négociations de c| paix; que l'on attache aucune importance à. connaître nos conditions de paix et que l'on ne tient aucun compte des aspirations de paix des Etats neutres. Une réponse écrite à ce J document ne nous semble plus êtro possible. Cette réponse ne saura être donnée que sur ^ HOLLANDE. -♦-« les champs de bataille. Co document reposant le sur d'au-?i faible- fondements,-«t contenant "la haine de dix na ion-, nous proclame que la a coalition mondiale est résolue d'atteindre encore en ce moment le but pour lequel elle s'est it préparée pendant de longues années. C'est pourquoi l'ordre du jour à l'année par lequel [e le Kaiser accompagna notre proposition de paix, doit devenir le mot d'ordre de la nou-. velle année. Que cet ordre soit, toutefois. ' non seulement la devise pour l'armée et la flotte, mais qu'il le soit pour le peuple alle-n mand tout entier. La dernière main, capable do se bouger, doit contribuer à battre l'enne-^5 mi, doit aider nos soldats et nos marins ît ( remporter la victoire. T1 n'y a plus à douter en ce moment que le mot employé par Hinden- ' e burg et déclarant: "11 y va d'être ou de ne 3- pas être," se confirme. Le mauvais sourire e qu'une expression, restée inconnue, mais ce-" pendant i'acilo ii deviner et contenue dans ,s une harangue adressée par le Kaiser à ses troupes dans les environs de Mulhouse, amena sur les traits d(s soldats et qui n'était que l'expression d'une résolution inflexible et e d'une volonté inébranlable de vaincre, doit en ce moment apparaître sur la figure do tous les Allemands, après qu'ils auront lu ce docu-^ ment. Nous sommes entrés, hier, dans l'année au 'e cours de laquelle le jubilé de la Kéforme sera fêté. Que la chanson de Luther embrase tous !S les cœurs et y déchaîne le "furor teutonicus." !l' Car, en ce moment, l'univers est vraiment rempli de démons. Que chacun sacrifie son 'e dernier bien, afin que nos ennemis ne réussis-a Sent pa*. x C'est le cas de répéter : Quos ■ ult e Jupiter perekre, prius dementat. ar Dr TERWAGNE. LA VIE DE PARIS. Paris janvier. Il n'y a rien ejui a la vie aussi dure ^ue les descendants eles hommes célè-bies. Dernièrement les journaux annonçaient la mort d'une descendante de Molière, c|ui n'eut pas—comme on .sait ;— d'enfants mâles. Ca ne fait rien, il \ i encore des descendants, celle dont on innonce la mort à quatre-vingt-dix- sept ans, à Saint-Marcel d'Ursi, dans la Loire, venait de loin; elle s'appelait Mlle Françoise ele Courtine de Xeuf-bourg.Mais Molière? Attende?. Les gens qui donnent ces renseignements assurent qu'elle était la petite-lillc d'Agnès Reine Poquelîn de Clair- i

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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