L'indépendance belge

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09 november 1914
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s.n. 1914, 09 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b854d46/
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L'INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. " " 1 * ——— * Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, LUNDI, 9 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. LA PLUS GRANDE BELGIQUE. Des amis bien intentionnés s'essayent à trouver des compensations pour les ruines et les crimes qui ont fait de la Belgique, la terre classique de la souffrance humaine. Plus terribles qu'à aucune des époques historiques antérieures, les âffres de la guerre ont torturé notre pauvre pays. La réparation matérielle de nos villes, de nos industries et de notre agriculture est la rançon que nous avons le droit d'exiger du monde et que le monde ne nous contestera pas. La réparation sera vraiment réparatrice, elle sera large et généreuse et toutes les nations du monde, s'il le faut, viendront en aide à la nation martyre. C'est une dette internationale. Mais il en est qui songent à réparer les douleurs friorales, les terreurs éprouvées, les larmes des veuves, des mères et des filles par des satisfactions d'orgueil et de vanité. L'on a dit qu'il fallait désormais ranger la Belgique parmi les Grands Puissances, accorder en conséquence à ses ministres plénipotentiaires le rang d'ambassadeurs et déléguer des ambassadeurs auprès d'elle. Cette satisfaction, il faut la repousser avec indignation. La plupart des misères du monde proviennent largement de la classification traditionnelle des Etats en Grandes Puissances, en Moyennes Puissances et en Petite Puissances. Alors que l'un des résultats les plus nécessaires de la lutte, dans laquelle nous avons été englobés malgré nous, doit avoir pour objet de ruiner la prétention de certains Etats. Le seul principe, reconnus dëpuis longtemps par les juristes les plus éminents, I c'est que les Etats quelle que soit leur étendue, sont égaux devant la loi internationale comme les citoyens sont égaux devant la loi nationale aux termes de presque toutes les constitutions. Ce qui distingue les Etats ce n'est pas leur puissance physique, c'est leur puissance morale, et celle-ci n'a pas besoin pour s'affirmer de vains titres de parade. Dans cette voie on pourrait songer à d'autres rétributions similaires. Notre Roi pourrait prendre le titre d'empereur à l'exemple du Tzar de Bulgarie. On pourrait aussi accorder à tous les Belges mâles et majeurs des décorations, des ordres les plus réputés des divers pays, les affubler tous de particules nobiliaires, Une proposition plus grave a été formulée par une haute personalité de France: Il faudrait étendre les frontières de la Belgique jusqu'au Rhin et englober dans le royaume des populations germaniques et hostiles. Vraiment , ce serait là un splendide cadeau ! Pour assurer l'asservissement de l'Allemagne on la découperait en autant d'Alsaces et de Lorraines et l'on donnerait la garde de celles-ci aux petites nations neutres' voisines, car s'il faut annexer à la Belgique l'ancien royaume de Westphalie, pourquoi ne pas annexer aussi la | Bavière, le Wurtemberg ou le grand ' duché de Bade à la Suisse, le royajme : I de Hanovre à la Hollande ou au Dane- i mark. Ce sont là des idées folles et dan- : gereuses, et la Belgique repoussera 1 l'offre qui lui serait faite de devenir le 1 gendarme et l'oppresseur des provinces ' conquises. Ce serait pour elle l'obligation de se préparer à de nouvel'es guerres ou 1 de subir de sanglantes révoltes. Elle se 1 refusera à jouer ce rôle indigne d'elle. 1 En effet, la guerre actuelle doit aboutir 1 à la proclamation du principe des ; nationalités, du droit imprescriptible ( pour les peuples de disposer librement ; I d'eux-mêmes. Or la Belgique qui, pen < dant des siècles, a lutté sans trêve et sanv I repos pour que ce droit lui soit reconnu, 1 doit à elle-même de ne pas forfa:re à ce qu'il y a de plus profondément humain dans son histoire : son amour pro- 1 fond et irréductible pour la liberté et r l'indépendance. Dans les solennelles as- > sises qui mèttront fin à l'odieux massacre 1 de la jeunesse européenne, elle sera l'élo- ] luente avocate de l'indépendance et de I la liberté des peuples. C'est ainsi vrai-ment qu'elle sera la plus grande Bel- c [ g'que. s Mais ce qui.lui est dû, comme une c satisfaction précieuse, c'est que ce soit c s»r son sol, au milieu des traces émou- ( vantes du plus épouvantables des crimes, r parmi les tombes des victimes et les c ' restes noircis des demeures saccagées, -y que la paix future et définitive soit signée. Il faut que ce soit les larmes aux yeux, le cœur torturé par le spectacle des atrocités de la guerre, l'esprit hanté par les épouvantes de la bataille, que les délégués des Etats, de tous les Etats, jurent qu'une telle calamité ne doit plus ensanglanter la terre, jettent les bases d'une entente et d'une organisation internationales capables de mettre un terme aux luttes armées des peuples et proclament Bruxelles le siège de gouvernement du monde. On a dit que la paix devrait être conclue à Berlin. Ce serait vraiment accorder à ceux qui nous ont torturés un honneur dont ils sont indignes. La revendication de la Belgique ne sera pas discutée. Elle est dans la logique des choses. Il faut que l'ère nouvelle, libérée du militarisme et de l'autocratie, débute en un pays qui depuis des siècles a eu la haine de toutes les tyrannies. Et la Belgique, malgré l'étroitesse de son territoire, sera vraiment grande parmi les nations, de la seule vraie grandeur qui importe : être pour tous la terre de la concorde, de l'amitié, de la coopération et de l'entente. H. LA FONTAINE. NOTES DU JOUR. 1 novembre. C'est un excellent royaliste, Montesquieu, qui a écrit dans une lettre qu'il ne voulut pas renier: "Quand les rois voient augmenter leur progéniture et qu'il naît un prince nouveau, les peuples devraient creuser les lits des fleuves pour rechercher les cailloux noirs afin de marquer le jour néfaste; même quand le nouveau venu est excellent, on peut toujours redouter des catastrophes." Montesquieu était à coup sûr excessif dans cette opinion qu'une indiscrétion rendit publique ou à peu près ; il V a des exceptions. Quand on relit l'histoire des soixante dernières années de l'Allemagne on se persuade que c'est surtout pour la farouche lignée des Hohenzollern que l'auteur de " l'Esprit des Lois " aurait pu écrire ainsi. Voici, je ne peux dire le lion, mais le chacal du jour, ce Guillaume II qui a été si souvent encensé même en France dans des livres comme ces " Trois Empereurs " de M. Ernest Lavisse de l'Académie Française; l'auteur dont la bonne foi est indiscutable nous réserve pour les jours prochains une loyale rétractation. Quand il écrivait dans ce panégyrique : " Guillaume II est homme d'honneur et très fier " (p. 152), M. Ernest Lavisse se trompait lourdement, -omme il errait encore quand, abusé par le flatteuses exceptions à Berlin, il déparait, en parlant du bandit couronné : 11 Son intelligence est apte à tout com-Drendre " (p. 162). L'ancien précepteur du prince Impé--ial a été induit en erreur et l'indépendance de son caractère bien connu nous lira sans doute quels cuisants regrets ui causent ces hérésies psychologiques :n ce qui concerne ce monarque qui, iu lieu d'être le souverain de haute com-)réhension qu'il a dépeint, est le digne successeur des rois de Prusse violents, apaces, fourbes, cruels, et pillards qui >nt ensanglanté les derniers siècles et léshonoré l'Histoire. C'est le 27 janvier 1859 que naquit juillaume II, fils de ce prince énigmati-jue Frédéric-Charles qui devait juste égner 90 jours, et de la princesse Vic-oria, qui avait alors 18 ans, la fille LÎnée de la reine d'Angleterre, la sœur l'Edouard VII, qui disait un jour à tL Delcassé, après l'avoir répété à bien l'autres : " Mon neveu Guillaume, je le con-îais bien, il est fou. " Un fou dangereux dans tous les cas. Quand on annonça au frère du roi de 'russe, à Guillaume, qu'un héritier nâle était né à son fils aîné, il se trouait en conférence avec un ministre qui ai lisait un rapport ; le futur Guillaume interrompit la lecture ; il quitta son ialais, et comme il n'y avait pas de oiture officielle prête, il se contenta 'une méchante calèche de louage qui e trouvait là par hasard, et se rendit hez le prince héritier, qui habitait l'an-ien palais de Friedrichskron, d'où luillaume II devait plus tard chasser sa lère, malgré les supplications de celle-i.Dans l'escalier le prince Guillaume rencontra un vieux soldat des campagnes de 1806 et de 1813, le maréchal Wangrel, qui s'en allait porter la bonne nouvelle à travers Berlin. "Ah! sire," s'écria le vieux maréchal, " quelle recrue solide, et quelle voix forte pour le commandement. Dieu soit béni ! " La Prusse fut en fêtes. La grand'mère, la reine d'Angleterre, Victoria, télégraphait à sa fille : " Est-ce un beau garçon? " Quand le futur Guillaume II naquit, le trône de Prusse était occupé par Frédéric-Guillaume IV, qui, quelques années après, mourut fou ; on dut nommer régent son frère Gu llaume I, qui lui succéda.Le nouveau prir, e avait donc du sang de fou dans les ve nes, poison inguérissable dont une goutte suffit pour produire de terribles germinations de détraquements. j.-B. LA VERITE FINIRA PAR SE FAIRE JOUR. Le Havre, 5 novembre. La presse belge a vivement protesté au mois d'août d< rnier contre les allégations des journaux allemands à propos d'actes de cruauté commis par les populations belges vis-à-vis des soldats allemands. Les ma .sacres de civils et les destructions de villes et villages belges ont, comme on le sait, été exécutés sous prétexte de représailles à propos de ces soi-disant actes de cruauté. L n journal allemand des plus importants, le " Vorwâc rts," le principal organe socialiste, vient de réduire à néant l'argument dont se servaient les Allemands pour ,;;cur. leurs atrocités. Voici en effet la traduction d'un article de ce journal, en date du 22 octobre dernier : " Nous avons déjà pu établir l'inexactitude d'un grand nombre d'affirmations très précises et répandues à profusion dans la presse, au sujet de prétendues atrocités qui auraient été commises par la population de pays en guerre avec l'Allemagne contre des civils et des militaires allemands. Aujourd'hui nous sommes en mesure de couper les ailes à deux autres canards. Le correspondant de guerre du " Berliner Tage-blatt" avait raconté il y a quelques semaines que des cigares et des cigarettes chargés de poudre auraient été vendus ou offerts à nos soldats dans un but machiavélique ; il prétendait même avoir vu des centaines de ces cigarettes. Ainsi qu'on nous l'assure de source autorisée, ces cigares et ces cigarettes ne sont rien d'autre que des articles de pure imagination. Le bruit que des francs-tireurs auraient crevé les yeux à n9s soldats circule dans toute l'Allemagne. Pas un seul cas de pareille cruauté 'n'a été confirmé officiellement; chaque fois qu'une enquête a été possible, l'inexactitude des faits a été reconnue. On n'hésite d'ailleurs pas à donner à ces bruits l'apparence d'une absolue vérité, et a les représenter comme appuyés par des témoins "oculaires." Dans les circonstances actuelles, le manque absolu de sens critique, les erreurs, jouent un rôle désagréable. Tout nez bandé, tout œil endommagé devient immédiatement un œil crevé par les francs-tireurs. La Gazette Populaire de Cologne a déjà 1 pu constater que, contrairement à des ' affirmations très précises, pas un seul : soldat ne s'est trouvé, et nè trouve ' à Aix-la-Chapelle avec les yeux crevés. ' Dans les environs de Berlin également il : devait se trouver de ces blessés; chaque ! fois que nous avons voulu contrôler ces ' bruits nous en avons constater la com- ; plète inanité. En dernier lieu, on affir- 1 mait que ces blessés étaient hospitalisés à Gross-Lichtervelde. Un journal berlinois de midi, très répandu, écrivait encore il y a quelques jours, que rien que dans un hôpital de Lichtervelde il y avait dix soldats légèrement blessés qu'une main criminelle avait rendus aveugles. A la suite d'une demande lui adressée, le médecin-directeur de l'hôpital indiqué a répondu au citoyen Lieb-knecht le 18 courant : Monsieur,—Fort heureusement, il n'y a rien vrai dans ces fruits répandus. Veuillez agréer, (etc.), Prof. Rautenberg. Il résulte à nouveau de ces faits qu'il 1 :onvient de se méfier très fort de ces i sortes de nouvelles, dans quelque jour- j lal qu'elles paraissent ; il ne faut jamais t ) oublier qu'à l'étranger on dit absolument la même chose des soldats et des civils allemands." Nous voudrions pouvoir, comme l'organe berlinois, démentir les atrocités commises par les Allemands en Belgique. Malheureusement nous ne le pouvons pas. Nous ne craignons qu'une chose, c'est qu'au jour où la Belgique sera débarrassée des Allemands, le bilan de ces atrocités apparaisse bien terrible et bien sombre. LETTRES D'UN SOLDAT BELGE. Voici deux lettres éloquentes écrites par le fils—engagé volontaire—d'un de nos confrères belges. Calais, 22 octobre 1914. Ma chère cousine,—- Depuis la lettre que je t'ai écrite, bien des événements se sont déroulés. En effet, les engagés volontaires ont été dispersés dans l'armée active. Comme les autres, je fais donc partie de l'armée de campagne belge. Depuis lors, j'ai été engagé dans trois combats. Voici comment le dernier s'est passé. " Dès trois heures du matin nous prenons la route de Pervyse. Nous sommes en effet appelés à renforcer la ligne de défense de l'Yser. Nous prenons donc place dans les tranchées, juste derrière l'Yser. Durant toute la journée, un combat d'artillerie est engagé. Deux fois durant la nuit, je suis sentinelle, j'ai l'occasion de contempler le sinistre spectacle d'une demi-douzaine de fermes en,proie au feu allumé par les obus. De rares apparitions ennemies vite refoulées sont signalées sur l'autre rive. Cependant les " Boches" qui pâtissent là depuis samedi, semblent se réveiller. Vers six heures, plusieurs colonnes tentent de traverser la plaine. La bataille s'engage. Nous nous croyons bien retranchés, quand, à notre droite, des clameurs retentissent. Un coup d'œil suffit pour apercevoir une nombreuse colonne ennemie qui nous assaille sur le flanc et à l'arrière. Derrière la rive, s'étendent de vastes prairies sans abri. Les mitrailleuses ennemies ont vite fait de " tomber " la moitié des nôtres. En un clin d'œil, nous sommes entourés et bien des camarades perdent encore la vie. A sept, nous sommes faits prisonniers. Du renfort arrive. On essaye de nous emener de l'autre côté de l'Yser. A deux nous sommes entraînés dans une tranchée sous la garde d'un Prussien qui ne :esse de nous insulter. On nous a :nlevé le fusil, mais pas notre baïon-lette. Profitant d'un moment d'inatten-ion de notre garde, je saisis ma baïon-îette et je la lui plante dans la gorge, -omme nous sommes assez bien cachés, a tranchée est profonde, on n'a rien •emarqué. Notre garde est mort presque sur le coup. Nous voulons, toujours i deux, franchir le parapet, quand tout i coup accourt un Prussien. Deux balles sont tirées. Une d'elles atteint mon ami, 'autre se perd. Je crois que ma dernière îeure a sonné. Malgré tout, je tente de n'enfuir, mais le "Boche" saisit ma ambe. En me dégageant, je me foule le )ied, mais je suis sauvé, car on m'a âshé. Malgré la douleur et à travers es balles qui sifflent et les shrapnels qui iclatent, je m'enfuis, enjambant des tas le morts et blessés gémissants. Cent ois je crois être touché, mais j'atteins jientôt une ferme où des gendarmes me soignent, car pour comble de malheur, e me foule le poignet droit en franchissant un fossé. Après une longue et péni->le route, j'atteins une église d'où, en tuto, on me conduit à la gare de Furnes léjà remplie de blessés. Il est 10 heures lu matin. Là, j'apprends que les Alle-nands ont été refoulés. A 6 heures du >oir un train contenant plus de 600 bles-,és légèrement, belges, français et allemands, nous emporte. A 4 heures du natin, vendredi, nous arrivons à Calais ± sommes abrités dans une école. 1 est maintenant 2 heures, je ,uis frais et dispos. Mon pied Iroit est encore un peu gonflé, tandis |ue mon poignet me permet d'écrire .ans trop de douleur. Calais, 25 octobre. ■ Ma chère cousine,—Je me porte très lien. En examinant mon pied foulé, le nédecin y a trouvé une particularité que 'étais loin de soupçonner. En effet au alpn s'était gentiment glacé une balle By Spécial to HJfiÇ Appointaient thé CÏûeenj NOS VISITEURS FRANÇAIS El BELGES. Nous avons l'honneur de vous inviter a faire une visite a nos magasins sans oblige tion aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. Nous vendons ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent desirea* les dames, les messieurs, les enfants et les domestiques, aussi bien pour l'ameublement que pour les consommations de toutes especes. Un personnel d'interpretes se tient continuellement a la disposition des visiteurs. A l'ETAGE DES OCCASIONS SPECIALES les dames françaises et belgespeuvent se procurer des confections de bonne qualité a un prix très modéré. Remise à domicile franco dans le Royaume- Uni. j B.F. 803. 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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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