L'indépendance belge

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s.n. 1917, 20 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48p5b/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET KEDACTION: - BUREAU A PAEIS: . 7 ,,ATg q qtittttKP» ^ S DANE STK HIGB" HOLBOEN W C l Uli PLACE DE LA BOURSE. VENDREDI 20 AVRlL 1917« ~ l MOIS, 9 SHILLINGS, j ' (311.57 et r . . , , -, ABONNEMENTS : î 6 MOIS, 17 SHILLINGS.-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.î j 238-7 5. 3 Londres a 3 h" leje"d« 19 avril. \ x ÂN, 52 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi, midi. i La bataille continue de faire rage dans ! le nord et dans le centre du front occi- i dental, mais ûialgré le temps exécrable : . pluie, bourrasques de neige et brouil- i lard, nos Alliés font chaque jour de nou- i reaux progrès. Le total des prisonniers faits par les c Anglais depuis le lundi de Pâques, dé-but de l'ofiensire au nord d'Arras, at- i teint près de 15.000, et celui des Fran- I çais, depuis trois jours, 17,000, ce qui x donne le total coquet de 32,000, chiffre 1 qui n'a pas encore été atteint depuis le l début de la guerre sur le front franco- f britannique. i Mais plus élcsuent encore que le chif- i fre des prisonniers est celui des canons t capturés à ce jour par les armée3 des r généraux Haig et Nivelle I-iC3 derniers comiiiumqués fixent le total à 305, soit c 230 pris par les Anglais et 75 par les I Français. 8 Ce sont ces chiffres-là' qui donnent leur c véritable signification aux opérations qui se déroulent entre Lille et Verdun, t C'est le round décisif de la lutte et les t premières passes sont nettement en fa- 1 veur des Alliés. 4 Pour le moment, les progrès britan- a niques se sont quelque peu ralentis et r les Allemands doivent bénir le mauvais c temps qui,; en empêchant les Anglais de poursuivre leurs observations aériennes, p paralvse plus1 ou moins le travail si effi- à cace de l'artillerie de nos Alliés. Ceux-ci, I néanmoins, ont pu avancer leurs lignes g dans la région d'Epehy (au nord de n Saint-Quentin), où ils occupèrent le vil- d 1 âge de Villers-Guislain; ainsi qu'à l'est r d'Arras {région de Fampoux), et au sud- g est de Loos. n Quant aux Français, ils ont fait des n progrès sensibles sur plusieurs points, t. notamment des deux côtés de Craonne a (au nord de l'Aisne), et sur la Suippes. I-Au nord de l'Aisne ils ont capturé l: Chavonne, Ostel, Braye-en-Laonnais et 11 les dernières positions que les Allemands e occupaient encore à Chivy ! Les détachements avancés de nos Alliés se trou- a ?aient, aux dernières nouvelles, à proxi- 'x mité de Courtecon qui est le point le P plus rapproché de Laon que nos amis c< aient atteint jusqu'à présent. ^ L'avance en profondeur dans ce sec- ^ teur atteint de trois à quatre kilomètres et les troupes du Kronprinz, fuyant en 1 désordre, ont abandonné des centaines C1 de prisonniers, 19 canons dont 5 de gros n calibre, du matériel et des vivres en P grandes quantités. ^ Dans le secteur adjacent de Condé-Vailly, la tête de pont que les Allemands possédaient sur l'Aisne a été capturée ^ de même que Vailly. Plus à l'est, au sud de Craonne, les Français, par.un coup de main hardi, réussirent à cerner le bois né Ville-au- q Bois où ils obligèrent 1,300 Allemands, avec 180 mitrailleuses, à se rendre. ^ Dans le même secteur, entre Juvin- c( court et l'Aisne, une contre-attaque en-nemie, forte de deux divisons, fut re- u poussée avant d'avoir pu atteindre les p lignes françaises. Les troupes du Kron-prinz n'eurent pas plus de succès au sud T de Reims, dans le secteur Moronvillers- D Auberive (sur la Suippe), où trois con- <j< tre-attaques livrées contre les positions p; du Mont Cornillet furent repoussées. Les pertes ennemies sont extrêmement q, graves et dépassent certainement à s^ l'heure actuelle, 150,000 tués, blessés et prisonniers ! ri Pour remplir les vides on dit que le d< maréchal von Hindenburg a dû rappeler se en hâte les réserves envoyées sur les ti fronts russe et italien où, à en croire le ze "Matin," nos adversaires se proppsaient g( de déclancher une offensive visant, l'une ve Kiga et l'autre le Trentin. Notre con- es frère parisien croit savoir aussi que les qi Allemands préparaient une double offen- n: sive sur le front- occidental ayant pour ir objectif Calais et Paris (?), mais il nous m semble que crest là faire un crédit exa-5 géré à un adversaire qui par sa retraite - sur la Somme a clairement avoué qu'il a abandonné tout, espoir d© conquêtes ■ nouvelles sur un front où l'initiative lui ■ a depuis longtemps échappé. Quant à l'offensive contre Riga ou 5 contre tout autre secteur du front ■ oriental nous n'y croyons pa? tant que ■ nos ennemis n'auront pas perdu tout e$-• poir de voir aboutir les négociations en ; vue desquelles ils ont délégué leurs am-; bassadeurs socialistes à Copenhague et : à Stockholm, et la gaffe politique que" ■ fut l'offensive sur le Stookhod leur a appris à leurs dépens que le meilleur moyen de rallier l'es pacifistes russes au- i tour du # drapeau national était la me-; nace, de l'étranger. ; L'armée russe tout entière est pour la ; continuation de la guerre, et le piince ; Lvoff qui vient de rentrer d'une visite" au quartier-général, a fait à ce sujet des déclarations rassurantes. D'autre part, l'agitation politique tend à se calmer et le gouverneur militaire de Pétrograd a adiessé un appel S la population l'invitant à restituer les 40.000 fusils et les 30,000 revolvers qui, au cours des journées tragiques qui virent naître la Révolution, furent enlevés1 des magasins militaires de la capitale. Quant aux extrémistes ils perdent rapidement du terrain. Sur l'intervention d'un réfugié russe revenu d'exil, M. Lenine, les représentants des différents groupes socialistes russes, majoritaires, minoritaires et nationalistes, il a été décidé de convoquer une assemblée générale en vue de constituer un nouveau groupement socialiste à base communiste qui remplacera les groupements socialistes existants, dont les théories ne répondent plus aux aspirations ^oderhes du prolétariat La convocation de ce congrès doit être interprétée comme une victoire des éléments pro-Alliés et pro-Ri}sse.s sur les extrémistes pro-germains. Les annexionnistes et impérialistes allemands facilitent d'ailleurs à souhait la tâche des éléments pondérés du prolétariat russe, et des articles comme ceux de la "Rheiniscb-Westphaelische Zeitung" (contestant aux Polonais le droit à l'indépendance) et du comte Beventlow dans la "DeutscKe Tageszei-tung." (s'élevant contre la presse démocratique allemande qui exige du gouvernement impérial la renonciation aux projets annexionnistes tant à l'ouest qu'à l'est) constituent des arguments .précieux pour ceux qui, à Pétrograd. s'efforcent d'ouvrir les yeux aux naïfs qui pourraient se laisser prendre au jeu des "pacifistes" allemands. Entretemps, l'effervescence provoquée en Allemagne et en Autriche par les événements russes grandit. L'empereur Guillaume est, paraît-il, très affecté par l'agitation populaire à Berlin et a conféré longuement à ce sujet avec le chancelier, et en Autriche-Hongrie, où la situation économique est lamentaible, une crise politique grave se prépare. Plusieurs ministres autrichiens ont démissionné, et on assure que le comte Tisza serait également démissionnaire De ce côté nous pouvons nous attendre à des coups de théâtre, et nous ne sommes pas autrement surpris d'apprendre que l'Autriche-Hongrie, ainsi que la Turquie, s'efforcent de conclure une paix séparée avec les Alliés. La situation politique en Grèce pourrait également subir avant longtemps des changements importants. Il est à souhaiter que les fâcheuses tergiversations des Puissances auxquelles M. Vépi-zélos, dans l'interview accordée à l'Agence Havas, a fait allusion ne se renouvelleront plus et qu'on donnera enfin carte blanche à l'éminent homme d'Etat qui seul est capable de mettre fin à l'anarchie grecque provoquée par l'attitude inconstitutionnelle du roi Tino et à ses manigances germanophiles. LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE FRONT OCCIDENTAL LA GRANDE OFFENSIVE FRANÇAISE Nombreux villages et positions capturés — Sanglante defaite allemande Paris, mercredi, 14 h.—Dans la région au sud de Saint-Quentin la nuit a été marquée par une très grande activité de part et d'autre. De nombreux engagements de patrouilles ont eu lieu au sud de l'Oise et dans le secteur à l'est de la basse forêt de Coucy. Au nord-est de Soissons, un raid sur les lignes ennemies au nord de Laf-faux nous a permis de ramener une vingtaine de prisonniers. Entre Soissons et Auberive (sur un front de 96 kilomètres), nos troupes ont exécuté pendant la nuit, à différents points du front, des opérations de détails, qui nous ont donné des avantages considérables. A l'ouçst, une brillante action nous a permis d'emporter le village de Chavonne et de compléter la conquête de Chivy. Au nord de ces endroits, nous avons enlevé tout le terrain jusqu'aux: an- 't proches de Braye-en-Laonnais, dans lequelle nos patrouilles ont pénétré. 250 prisonniers sont restés dans nos mains. Dans le secteur de Ville-au-Bois, nous avons capturé plusieurs ouvrages fortifiés, ainsi que tous les bois à l'est de cette localité, qui est également en notre pouvoir. Nous avons fait 400 prisonniers. En Champagne, trois contre-attaques ennemies dirigées sur nos positions âes deux côtés du Mont Cornillet (à 16 kilomètres au sud-est de Reims) ont été arrêtées net par notre feu, sans aucun autre résultat que de valoir des pertes sanglantes à l'ennemi. Le duel d'artillerie a été violent sur la plus grande partie du front d'attaque. Le matériel trouvé sur le terrain pris de force comprend une quantité considérable de mitrailleuses et de nombreux engins de tranchée, l'ennemi avait ramené à l'arrière de ses positions son artillerie lourd et de campagne. Néanmoins nous sommes parvenus à capturer 12 canons, dont trois pièces lourdes, la plupart sur le front de Champagne. Les Allemands en déroute au sud de Laon —17,000 prisonniers Paris, mercredi, 23 h.—Au sud de Saint-Quentin, après un très vif bombardement, les Allemands ont atta- , 1 qué nos positions à l'est de Gauchy. , Une première tentative qui avait été ; arrêté net par notre feu, a été suivie j d'une seconde attaque plus furieuse s au cours de laquelle de petits détache- c ments ennemies sont parvenus à péné- ] trer dans nos éléments avancés. Im- £ médiaternent contre-attaqués, tous les [ occupants ont été tués ou fait prison- ( niers. Notre ligne a été complète- i ment rétablie. ^ Entre Soissons et Auberive, nous 1 avons vigoureusament poursuivi notre £ action à divers points, en dépit du é mauvais temps persistant. s A l'ouest du front d'attaque ces opérations ont obtenu les plus bril- r. lants succès. Au nord de Chasonnes ç nos troupes ont capturé le village j d'Ostel et ont refoulé l'ennemi sur -2 une distance d'un kilomètre vers ie p nord. Braye-en-Laonnaîs a également x été conquis, ainsi que tout le terrain t à l'est de cette localité, jusqu'au voi- « sinage de Courtecon. a Sous la pression vigoureuse de ç notre infanterie et le feu meurtrier d de nos canons, l'ennemi a battu en re- t traite en désordre, abondonnant. une t grande quantité de matériel et laissant entre nos mains ses dépôts de a vivres. Un de nos régiments a fait à o lui seul 300 prisonniers appartenant n à sept régiments différents. Nous 1 avons capturé 19 canons, dont cinq obusiers lourds. i. Au sud de Lafiaux, nos troupes, 1( couvertes vers le sud par la cavalerie a divisionnaire, sont parvenues à défaire d l'ennemi et à capturer Nanteuil-la- d Fosse. Finalement, sur la rive méri- f dionale de l'Aisne, une vigoureuse P attaque nous a permis d'occuper la n tête de pont organisée pçtr l'ennemi C entre Condé et Vailly, ainsi que cette dernière localité dans son entièreté. Dans la forêt de Ville-au-Bois, une importante unité, cernée par nous, a L été forcée de déposer les armes; 1,-300 ™ prisonniers et 180 mitrailleuses, qui ' avaient été employées à la défense du bois, ont été ainsi capturés. Vers 4 h. 30 de l'après-midi, les Allemands ont lancé une contre-atta-que très violente avec des effectifs s'élevant à deux divisions, sur nos positions entre Juvicourt et l'Aisne.-Notre tir de barrage et le feu de nos mitrailleuses ont brisé l'attaque et infligé des pertes sanglantes à l'ennemi qui a été incapable de s'approcher de ■ nos lignes à aucun point. A l'est de Courcy la brigade russe a couronné ses succès en s'emparant d'un ouvrage fortifié et en faisant des . prisonniers. Pendant les opérations dans cette région, nous avons capturé 24 canons lourds et de campagne. Trois canons de 150 mm. intacts, avec un millier d'obus pour chaque pièce, ont été tournés contre l'ennemi par nos artilleurs. En Champagne nous avons réduit plusieurs centres de résistance et capturé de puissantes positions ennemies li 20 canons dont 8 pièces lourdes, et ~ 500 nouveaux prisonniers sont tombé' entre nos mains. Le nombre de pri sonniers non blessés envoyés à J'ar rière depuis le début de notre nou velle offensive, dépasse actuelleimeir 17,000 officiers et soldats. Soixante quinze canons ont été comptés jusqu'à S présent. L'AVANCE BRITANNIQUE t Progrès à l'est d'Epehy et sur la Scarpe Londres, mercredi, 11 h. 20 du matin. — Dans la nuit, nos troupes ont réalisé de nouveaux progrès au sud- est et à l'est d'Epehy, et, ce matin, elles ont capturé le village de Villers-Guislain, faisant quelques prisonniers. Nous avons également amélioré notre position dans le voisinage de Lagnicourt. Ailleurs, il n'y a rien de ç spécialement intéressant à signaler. ^ Une pluie violente tombe toujours. * * _ * Londres, mercredi, 8 h. 42 du soir. — Nos troupes ont gagné du terrain pendant la nuit le long de la rive gauche de la Scarpe, à l'est de Fampoux, et, ce matin, elles ont capturé une nouvelle partie du système de la ligne de- front ennemie au sud-est de Loos. Nous avons fait quelques prisonniers.Au -cours d'expéditions de bombardement exécutées la nuit dernière nos aviateurs ont atteint un train ennemi, deux colonnes de transport mécanique et un parc de transports allemands. D'importants dégâts ont été faits dans chaque cas. Les affirmations allemandes Berlin, mercredi après-midi. — Sur le champ de bataille de l'Aisne la mati- Ie née d'hier a été calme. Les Français, 1« après l'échec du jour précédent et les d pertes subies par leurs divisions épui- a sées, n'ont pas continué leur attaque d-qui avait pour but de percer nos lignes, et Dans la soirée seulement, il y a eu des q' attaques partielles ennemies, lancées sur Ci la colline de Beaulne, les hauteurs de Craonne et au nord-ouest du bois de Ville-au-Bois. Les vagues d'assaut ont été ou bien brisées sous notre feu, ou bien repoussées daïiâ des Coftibats corps-à-corps. Des attaques ennemies ont a-us»i été repoussées près Le Godât et Courcy, sur le canal de l'Aisne à la Marne ^ En Champagne, de nouvelles attaques, "y précédées du feu le plus violent éprouvé depuis quelques jours, ont été lancées ce s£ matin de lionne heure sur un front de 20 kilomètres. L'ennemi tentant de percer nos lignes, a 'échoué en atteignant tios positions de barrage. Dans une con- ^ tre-attaque, des parties du bois située Sl entre Moronvillers et Auberive, ont été arrachées aux troupes de couleur fran-çaises qui avaient déjà atteint cet endroit. Cinq cents prisonniers et un cer- I1 tain nombre de mitrailleuses ont été cap- cc turés ici. Dans le combat du 16 avril, 26 des auto-blindées, employées par l'ennemi, n< ont été détruites par notre feu. Le même jour, pendant le combat aérien, ^ 18 aéroplanes ennemis ont été abattus, Berlin, mercredi soir—Près d'Arras, il n'y a rien de nouveau à signaler. Sur le front de l'Aisne une attaque de nuit v£ a permis à l'ennemi de gagner un peu ti de terrain près de Brave'; des deux côtés m Je Craonne, après l'échec de l'attaque n< française de ce matin, une nouvelle at- tu taque est actuellement en progrès. De — nouveaux combats ont commencé en Champagne, au cours de l'après-midi. SUR LE FRONT MERIDIONAL " —»— gt -E COMMUNIQUE ITALIEN lli ■ . 1, Q ■ rriple echec autrichien sur le Colbricon p Rome, mercredi. — Entre l'Adige ln, et la Brenta, l'action d'artillerie a de été plus intense hier. Notre artillerie a détruit les baraquements ennemis K sur les versants du Zugna, bombardé la gare de Rovereto et harcelé les mou- au yements de troupes et ele trains le ^i( long de la route et du chemin de fer sec de la vallée de la Sugana. Sur Jes ver- ré sants septentrionaux du Colbricon au (Travignolo), une tentative d'attaque de ennemie a été refoulée. Deux attaques contre nos positions avancées sur le second sommet du Colbricon ont subi G1 le même sort la nuit dernière. Sur les Alpes Juliennes, l'artilleiie ^ ennemie continue à être particulière- 6 ment active'. Dans la régiçn de Gori- ^ zia, nos batteries lui ont vigoureuse- j? ment répondu. Quelques obus sont tombés dans Gorizia. ^ SUR LES FRONTS RUSSES ■ E COMMUNIQUE RUSSE Action d'artillerie en Galicie Pétrograd, mercredi — Au nord de lif Zboroff, en Galieie, près du village de de Voltchkovze, notre artillerie a bom- de bardé avec succès une colonne d'artil- me lerie ennemie. l'e SUR LES FRONTS ROUMAINS LE COMMUNIQUE RU88E Violente attaque repoussée Pétrograd, mercredi. — Dans la région à l'est de Kotu-Mikhale, au nord-ouest de Braïla, sur le Danube, une force ennemie d'environ trois compagnies tentant une attaque contre notre position, a été repoussée par notre feu d'artillerie et d'infanterie. SUR LE FRONT MACEOGWEN Lfc COMMUNIQUE i-'RANCAIS Série d'échecs ennemis Paris, mercredi soir.—Des attaques et des reconnaissances appuyées par de fortes préparations d'artillerie, ont été livrées par l'ennemi près de la Tcherna, dans la région de Starvina. Elles ont été complètement repoussées. Une attaque ennemie en préparation contre le front italien a été mise en échec. Près de Monastir eï de la Cervena Stena, il y a eu une violente canonnade ennemie. Nos batteries ont vigoureusement répondu. Près de Koritza, nous avons refoulé l'ennemi au delà CTe Moscoplie. Des prisonniers autrichiens ont été faits. * * * Le communiqué de Berlin affirme que les troupes germano^bulgares ont rejeté les Français sur un front de 900 mètres, des positions sur la Cervena-Stena, qui avaient été prises par nos Alliés en mars dernier. Des contre-attaques auraient été .repoussées et 200 prisonniers ainsi que plusieurs mitrailleuses auraient été capturés. OFERAÏSOMS RAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs aes navires mar-shands de tourtes nationalités et dépassant 100 tonnes dans les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux de pêche et locaux) pour la semaine finissant le 15 avril 1917 : Arrivées: 2,379; départs: 2,331; contre 2,406 et 2,'367 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou sous-marins: au-dessus de 1,600 tonnes, 19; au dessous do 1,600 de 1,600 tonnes, 9; contre 17 et 2 !a semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 15; sontre 14 la semaine précédente. Navires de pêche coulés, 12; contre 6. La statistique hebdomadaire italien-le renseigne 454 arrivées et 419 départs. 2inq steamers de moins de 3,500 tonnes rt 2 voiliers de moins de 110 tonnes ont îté coulés. Capture de voiliers turcs Une flottille russe a bombardé le ri-rage du fleuve Terme, détruisant des bâ-:iments du port et parvenant à capturer, nalgré un feu violent des batteries ennemies, un certain nombre de voiliers ;urcs lourdement chargés. AUTOUR OE LA GUERRE ~ ALLEMAGNE — Le baron von Bissing, gouverneur général de la Belgique occupée, est mort lier mercredi, à 8 h. 30, à Bruxelles. J'est ie deuxième gouverneur qui dis-jaraît, le général von der Goltz étant nort assassiné à Constantinople, l'an lernier. A qui le tour 1 'KAKCE — Le gouvernement a fait remettre .u Roi d'Espagne une note de protesta-ion contre le torpillage des navires de ecours destinés au ravitaillement des égions envahies. La note fait appel .u sentiments d'humanité du Roi et lui lemande, î'inttevenir immédiatemfent à îerlin. iKANDE.BRETAGNE — Le contrôleur de l'alimentation a ait publier un ordre défendant la vente le certaines pâtisseries et limitant la uantité de sucre et de farine de blé ans d'autres pâtisseries et biscuits, /'ordre rationne aussi tous les "tea^ hops" en pain et "cakes." DERNIÈRE HEURE Naissance princ'ère Nous apprenons que la princesse Phi-ippe de Bourbon, fille de la duchesse .e Xendôme et nièce de notre Roi, vient le mettre au monde un fils. On a los neilleures nouvelles de la mère et de 'enfant. SSème an* Mo 93

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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