L'indépendance belge

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12 februari 1914
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s.n. 1914, 12 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6c97n/
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IIO Gen.-fci3E3a.efe CM BELGIQUE ET A PARIS MWM—B——■ B 85' ANNÉE Jeudi 12 février 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 5. pu© des Sables, Bruxellei BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE KlSUtllL On se 20 fr. 6 mis 10 fr. 3 moi*. 5 fr. lUBmgiKIMj » 28(1 » 5 fr. - 8fr. 03AB8EB » 40 fr. » 22 fr. » 12 fa ÉDITION HEBDOMADAIRE Intarostionili et d'Outra-mer) » P.1CS3, PARAISSAIT LE MERCREDI Un au ss f'icano Six ISS fr&ucfii L'INDÉPENDANCE BELGE ÏEOIS ÉJTïIONS VAS. JÛ23L — SES PAGE» CCXSET1YATHW VAS. LE PROÛ»Sa .V A3 Jeudi 12 février 1914 Les annonces sont reçues t A. BRUXELLES : aux bureaux du jou' mi» A PARIS : il, piace de la Bourse, A LONDRES : chez MM. Johc-F. Jones &CP, nP ^ Snow iiill, £» C.-, à ïAgence fluvas, n° 443, Cheapaide E. C. ; et chez Nevroud & Fils, L&L 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrownZ Ltd. n° 1G3, Queen Victoria Street, fit AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmart Rokin, 2» A ROTTERDAM ; même lirme, Wynhaven. 413, ON ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E3g SUISSE, aux Agences de la Maison Rudoit Mosse^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Milan Turin et Rome. <8ÊÎ3E\Y-YO!lK : T.B, Browne, Ltd, lt Enst42ûd Streei# Édition du sois1 Aujourd'hui : Revue politique. LA QUESTION DES ILES ET LA FRON TIERE D'ALBANIE. — Le prince de .Wied à Rome. — Une visite au Vatican. - - Un incident Halo-albanais. — Protestation des Castelloriozotes. £n Angleterre. — L'ouverture de la ses-sion parlementaire. — Le discours di trône. — La discussion à la Chambre de; Communes. — La question de l'Ulster. — Déclarations de M: Asquith. Au Japon. — Les scandales dans la marine. — Le vote à la Diète. — Tentative d'émeutè.Députés assaillis. — Réduction de crédits. En Suède. — La crise ministérielle. — Le baron de Geer chargé de reforme:' le ca binet, — Déclarations royales. En Allemagne. — A la Chambre d'Alsace- lorraine. — Une élection partielle. £n Turquie. — La situation financière. — La défense des détroits. Lettre de Turquie. Note du Jour, par J.-B. En France. — L'impôt sur le revenu au Sénat. En Belgique. — Triste besogne. Chronique mondaine. lies grands travaux. Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui on; paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES 11 lévrier Revue Politique Le discours du trône dont il a été donné lecture hier, à l'ouverture de la session du Parlement anglais, est d'un ton • général assez optimiste. Au point de vue extérieur, il souligne surtout la por- • t.ée d« la prochaine visite olticielle que le roi et la reine d'Angleterre feront â Paris et qui constituera une éclatante confirmation des relations étroites qui existent entre la France et la .Grande- ' Bretagne, et la solution prochaine des négociations engagées entre Londres el Berlin, d'une part, entre Londres et Const-antinople, d'autre part, pour le règlement d'intérêts économiques. Au point de vue intérieur, le discours 'du trône a exprimé le regret que les • efforts qui furent tentés pour arriver c une solution pratique des problèmes se rattachant à la question irlandais© n'aient pas abouti jusqu'ici. Le souve rain recommande aux hommes de toui Izz partis de coopérer à. un règlement durable. Il est à craindre, malheureusement, que cette recommandation ne soi . pas entendue par le parti unioniste, qu: /i'a pas répondu aux avances du gouvernement et qui s'en tient au principe que te pays doit être consulté spécialemen - sur la question du « home rule » avant que celle-ci soit définitivement tranchée. Sur ce point, le parti libéral pour. : ra difficilement céder, puisque le pays, par deux fois el-jà, a aprpouvé la politique du gouvernement qui inscrivit dès le début, le c hor e rule » pour l'Irlande à son programme. De même, il semble bien difficile que l'accord se fasse sur le projet de réorganisation de la Chambre des Lords; les conservateurs n'admettront pas que l'or touche à la Chambre des pairs sans l'ap probation formelle de celle-ci. Enfin, ls discours du trône a fait allusion au> projets concernant les habitations ou vrières, concernant la réforme agraire e la réforme judiciaire, projets qne M Llcy 1 George a indiqués dans leurs gran des" lignes et qui ont une portée sociah considérable. La discussion, à la Chambre des nom munes, de l'adresse en réponse au dis cours du trône a fourni immédiatemen l'occasion aux conservateurs de prendri position contre le « home rule ». M.Lon; a affirmé que l'Angleterre se trouve, ei présence de la guerre civile, parce qui le premier résultat de l'application di « home rule » sera d'employer l'armé-pour contraindre les protestants d l'Ulster à se soumettre. Il a même si gnalé la nervosité des esprits dans l'ai mée, où beaucoup d'officiers seraien désireux de démissionner. Il faut évi demment faire la part, de la passion pc litique et de l'esprit de parti dans cett Appréciation de la (Situation. Ce qu veulent les conservateurs, c'est arrive à des élections'générales par la menac de la guerre civile. Aussi M. Asquith r t-il constaté que la dissolution du Pai leinent serait la négation du régime pai leinentaire. Aussi le « Premier » a-t-préconisé encore l'accord immédiat f a-t-il paru se ni'ier à une formule qi. exclurait, l'Ulster de l'application d ahoms rule S/ En tente sincérité, ce 8< rait là une base d'entente si les unionistes ne poursuivaient surtout pas leui opposition la chute du cabinet libéral. On a fait à Bucharest à M. Pachiich, : président du conseil de Serbie, le même accueil chaleureux qu'à M.- Venizelosei l'impression se confirme de plus en pluo que l'alliance gréco-serbo-roumai-ne est définitivement établie. Cette impression est d'autant plus vive qu'à Athènes et à Belgrade on n'accorde qu'une médiocre confiance aux déclarations officieuses faites à Constantinople et à Athènes et-qu'on y reste convaincu, à tort ou à raison, que les hommes d'Etat turcs et bulgares cherchent à créei une diversion aux difficultés intérieures en cherchant une nouvelle aventure au dehors. Cette conviction est fortifiée par des renseignements relatifs à des préparatifs belliqu- ux, tandis que les déclarations pacifiques faites çà et là sont considérées comme uniquement inspirées par le désir d'obtenir clés emprunts qui serviraient surtout à couvrij les frais d'une nouvelle guerre. C'est surtout à Vienne et à Budapes que l'on parait très préoccupé de l'entente gréco-serbo-roumaine et l'on y regrette amèrement l'évolution de la Roumanie en dehors de l'influence directe austro-hongroise. Un journal hongrois a publié un interview du général Coan-da, l'ancien ministre de la guerre de Roumanie, qui aurait déclaré que M. Venizelos s'est rendu à Bukarest poui signer le traité d'alliance entre la Roumanie, la Serbie et la Grèce proposé dès le mois d'août, dernier. Le générai Coanda aurait ajouté que le traité d'alliance qui lie la Roumanie et la Serbie a pour but d'alimenter plus vigoureusement les aspirations respectives des deux pays en Hongrie, la partie de la Hongrie habitée par les Roumains étant considérée comme pays roumain qu'il s'agit de libérer du joug hongrois. 1! faut voir dans quelle mesure ces déclarations sont exactes, mais il est certain — et nous y avons insisté à plusieurs reprises ici — que la force des choses doit amener la Roumanie à concentre! son attention sur les régions de Hongrie où résident des populations roumaines qui sont tenues en étroite tutelle par les Hongrois. Le développement national de la Roumanie syndique logiquement de ce -côté. Comme nous l'avons fait pressentir le cabinet est démissionnaire en Suède, à la suite du conflit qui a surgi entre lu. et la Couronne au sujet de la questioi militaire. Quand le'Roi eut adressé au> délégués des paysans le discours que l'on connaît-, préconisant le renforce ment de la défense nationale, le président du conseil demanda au souverair de prendre pour règle de mettre désormais le gouvernement au courant de ce qu'il aurait l'intention de déclarer publiquement- Le Roi répondit qu'il ne pouvait renoncer à son droit de parler librement. au peuple. Le conflit était donc , inévitable et il ne pouvait trouver une solution logique f<ue par la retraite du cabinet Staaf. Le souverain a chargé le baron de G-eer, sénateur, de former le nouveau cabinet, ce qui semble indiquer que celui-ci sera de nuance libérale modérée. La fjuesfîsn des Iles ei la taiière d'iifcaitië Le prince de Wied et le Vatican Rome, mardi, 10 février. ' On sait que la « Tribuna » a annoncé que la visite du prince de Wied au Vatican n'aurait pas lieu. On assure de bonne source cependant que la demande d'audien ce aurait été faite par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Autriche. Néanmoins, l'idée de cette visite, qu: avait été assez bien accueillie dans Lcvs mi' .lieux italiens, aurait été rendue assez dif 1 fici&esnent réalisable en raison des condi tions posées par l'Autriche. CeHe-ci ne tien ' drait pas à voir mettre en cause, sous un< forme ou une autre, le protectorat des oa Ihodiques albanais, toute solution à. ce su ; jet dépendant en dernier lieu du Saint-Siè' : ge. Il est possible que la visite ait lieu ai dernier moment. «** Le « Giornale d'Italia » considérerait ' comme une victoire diplomatique poui l'Autriche le fait que le prince de Wiec • s'embarquerait, à Trieste, sur un navire autrichien. 11 estime que la visite faite pai L le prince à Home avant de se rendre i ; Vienne constitue pour l'Italie une compen Ê sation suffisante. (a) ! Incident italo-albanais 1 Rome, mardi", 10 février. ï Le ci Giornale d'Italia » publie une. dé ï pêche de Brindisi disant qu'un navire mar - chand italien, dans la traversée de VaiUo - ria à Santi-Quaranta, a essayé des coup^ t de fusil tirés de la côte albanaise. (a) Les Castellorizotes protestent 2 Athènes, mardi, 10 février. ' Les déslégués de Castellorizo ont remi r aux ministres des puissances La résolutioi 0 suivante : Les Castellorizotes, à la trist " nouvelle que leur lie serait ramenée sou: '• le joug turc, votent une protestation contr cette iniquité et prient les puissances d< ) remettre l'île à la Grèce. Au cas contraire :i; ils son$ décidés à abandonner l'Ile, (a) il L1 j i mrnmmmm •. i»M. —r MltlOÎ nouvelles ds l'Étranger ALLEMAGNE Election partielle Wagdebourg, mardi, 10 février. Le scrutin auquel on vient , de procéder à Burg en vue de l'élection complémentaire nécessitée par l'annotation du mandat de M. HaïUipt, socialiste-démocrate, député au Reichstag, a donné le résultat suivant : M. Sohieie, conservateur, 11,773 voix; M. Haupt, socialiste-démocrate, 11,663; M: Ko-belt, parti du progrès. 0,55? lin scrutin de ballottage est donc nécessaire entre MM, Schi-olc et Haupt. (a) AU PARLEMENT U'ALSACE-LORRAINE Seance de mardi Strasbourg, mardi, 10 février. La deuxième Chambre du Parlement d'Al-sace-I.orraine a repris, cet après-midi, é 3 heures, ses séances. Le gouvernement j assistait pour la première fois. On remarquait une grande animation dans les -cou , lofrs et dans la salle. Les tribunes publiques étaient bondées. A 3 h. 1/4, le nouveau gouvernement £ fait son entrée et a pris place au banc du ministère. La séance a été ouverte imnié. diatement par le président. Le comte von Roedern a pris la parole ei a prononcé un court discours. Il a déciart qu'il n'entrerait pas dans le détail et qu'i ne ferait pas de déclarations sur le pro gramme général du gouvernement, celui-c n'étant pas au courant des particularités de son ressort. Quant à lr. politique générale, le secrétaire d'Etat n'a rien à reievei de spécial, étant donnée que cette questior sera faite par le statthalter, qui est toujours le comte de Wedel et. dont les intention: sont nettement connues. Peut-être laCham bre a-t-elle demandé une déclaration, aflr ' dé connaître de plus près le secrétaire d'Etat, mais la Giambre et le secrétairt d'Etat apprendront à se connaître au cours des débats pùur lesquels M. von Roederr exprimé le désir que tous, députés et minis très, soient animés du désir de travaille) pour le bien de l'Empire et de l'Alsace-Lor ' raine. (c). Des orateurs des différents partis prennent ensuite la parole au sujet du projel de loi sur l'augmentation des traitements des fonctionnaires. il. Emmely socialiste, critique violern-"niènt la "déclaration gouvernementale que vient de faire M. Von Roedern et la déclare incomplète. Il affirme que le chanceliei avait annoncé au Reichstag un programme nouveau pour l'Alsace-Lorraine. Or, le gouvernement vient de prétendre que rien ne sera changé. Ces déclarations sont-eitlei faites dans ce sens pour faire croire que la nouvelle métliexle de la main forte ne sera mise en vigueur que peu à peu ? L'orateur reproche au gouvernement de ne pas avoir le courage de faire connaître immédiatement ce nouveau projet. M. Von Roedem répond alors à l'orateui socialiste que le comte de Wedel, continuant .à être statthalter d'Alsace-Lorraine, le programme du gouvernement qu'il préside ne pouvait pas être changé. M. Frenken, le nouveau sous-secrétaire d'Etat à la justice et aux cultes, n'assistait pas à la séance. (a) ANGLETERRE L'OUVERTURE D" LA SESSION PARLEMENTAIRE Londres, mardi, 10 février. L'ouverture du Parlement s'est effectué* par un temps magnifique. Le Roi est allé en grande tenue, avec la Reine du palais ! de Buckingham jusqu'au Parlement 11 £ lu le disoours du Trûne d'une vois clairs et sonore. {c} Suite du discours du trône « Messieurs de la Chambre êtes communes, » Le budget pour l'exercice de l'année prochaine vous sera soumis en temps voulu » Myloipds et Messieurs, » Les mesures au sujet desquelles il y e eu des divergences de vues à la sessioi eiernière entre les deux Chambres seron de nouveau soumises à votre examen. » Je regrette que les efforts qui ont ét< faits pour arriver à une solution à l'amia ble des problèmes se rattachant au gou vernement de l'Irlande n'aient pas été, jus, qu'ici, couronnés de succès dans une ques tion qui provoque si vivement les espé rances et les craintes dî tant de mes su jets et epii, à moins qu'on ne la traite main tenant avec circonspection et dans un es prit de concessions mutuelles, menace d< oréer, à l'avenir, de graves difficultés. C'e^ mon désir le plus sincère que la volonté e la coopération des hommes de tous les par tis et de toutes les confessions puissent re | médier aux dissensions et servir de basi ! à un règlement durable. » Des projets vous seront soumis poui 1 reconstituer la Seconde-Chambre. h Lu commission royale qui a été nom mée pour faire une enquête sur les retard! dans l'administration de la justice et dan la elivision du Banc du Roi a maintenan fait son rapport. Des projets vous seron soumis en vue de mettre,à exécution cer laines des recommandations qui demanden le concours du Parlement. 1 » L'examen d'autres recommandations qui peuvent être effectuées par voie admi nistrative, est déjà bien avancé. On vou, présentera un projet élaboré après ui échange de vues avec les gouvernement: i du Dominion jouissant de l'autonomie, 2-3 î quel a trait à la nationalité britannique e ; ^tab'it une naturalisation impériale. - » Vous serez saisis d'un projet tendant i autoriser l'émission d'emprunts pour de: , prêts aux gouvernements des protectorat: de l'Afrique orientale, afin de leur permet tre d'exécuter certains travaux publics don le besoin est urgent pour un meilleur déve , loppement de leurs territoires. j r Oa vous présentera aussi des mesure: i du soir ——- concernant l'îtabitalion des populations industrielles et agricoles, en vue de réaliser des propositions annoncées dans la dernière session, la modification de la loi concernant le traitement et la punition des jeunes délinquants et l'amélioration, sur d'autres points encore, de l'administration de la justice et, si on en a le temps et l'occasion, des projets ayant trait à d'autres réformes sociales. >) Je demande humblement, pour vos travaux concernant, ces questions et toutes les autres, la bénédiction du Dieu tout-puis, sant , » ■ ffi) CHAMBRE DES COMMUNES Séance de mardi M. Roche, libéral, propose une adresse en réponse au discours du ïrône, Il déclare qu'on peut se réjouir de la continuation des relations pacifiques entre l'Angleterre et les autres puissances. Un écho du même sentiment est venu récemment du Reichstag allemand. (Applaudissements.) M. Roche salue dans la visite des souverains anglais en France un nouvel effort pour cimenter les bonnes relations existant ■ avec la France, relations qui ont supporté l'épreuve d'une époque t.oublée. L'orateur félicite Sir Edward Grey pour le succès qu'ont rencontré ses efforts dans la question balkanique et exprime l'espoir que le ministre pourra utiliser ses talents à amener l'Europe à moins ressembler à un camp armé. M. Eewart, libéral, appuyant la proposition de M. Roche, exprime sa satisfaction de la prochaine visite du Roi en France et des relations cordiales qui existent entre l'Angleterre et la France. (c) La question de l'Ulster Contrairement aux précédents suivant lesquels M. Bonar I-aw, chef de l'opposition parlementaire, aurait dû entamer une discussion générale au sujet du discours du trône, l'opposition, désireuse de souligner l'importance capitale de la question de l'U-tster, a chargé M. Long de déposer et de développer immédiatement un amendement au discours du trône. M. Long déclare que le paj's va, pour la première fois depuis de nombreux siècles, voir dresser devant lui la guerre civile. L? premier résultat de l'application du « Parfiament Act » sera donc d'employer des baïonnettes britanniques pour contraindre 100,000 hommes de 'Ulsler à se soumettre au « home rule ». M. Long ajoute : Vous parlez de la su-prématie du Parlement impérial sur le Parlement irlandais. Sa suprématie n'a pas été exercée au Natal en .1906. Vous continuez de même aujourd'hui dans le conflit qui s'est produit au sein de l'Union sud-africaine. L'armée est dans un état, d'inquiétude. grava Mous ignorons ce qu'elle fera. Mais beaucoup d'officiers parlent de démissionner..M. Long demande à M. Asquith de dire s'il a quelque proposition à faire. En déposant un amendement il déclare qu'il serait désastreux de continuer de vouloir faire voter le « home rule » sans avoir consulté le pays à ce sujet. Déclarations de M. Asquith M. Asquith répond que toutes les récentes élections complémentaires ont été en faveur du « home rule ». La dissolution du Parlement serait la négation du « Parlia-ment Act ». Nous supposons que les unionistes reviennent au pouvoir. Les quatre cinquièmes de l'Irlande, qui attendent impatiemment le « home rulo »,. seront désappointés. S; les libéraux restent au pouvoir après de nouvelles élections, l'Ulster ne désarmera pas. Donc, la dissolution du Parlement s >-, rait inefficace. Mieux vaudrait qu'un accord | fût conclu immédiatement. Peut-être cet ! accord interviendra-t-il. Plusieurs formes ont été proposées, dont une suggère d'exclure l'Ulster du « home rule ». L'orateur ne veut se prononcer sur aucune de ces s> lutions. Ceux qui proposent d'exclure l'Ulster reconnaissent eux-mêmes que c'est un 1 pis-aller. Mais si jamais l'on accepte quelqu'une de ces solutions il ne faudrait pas en conclure que ce sera parce que nous re-' connaissons quelque défectuosité au bill du . « home rule » déjà deux fois voté. Ce serait simplement pour faire la paix, c'est-à-; dire pour avoir la certitude que le nouveau [ gouvernement de l'Irlande se trouvera, au . début, dans une atmosphère qui lui permette de fonctionner avec succès. C'est une ! affaire qu'il importe de ne pas retarder in-. dûment. Le gouvernement envisage l'affai-. re sérieusement et ne cherche nullement » . gagner du temps. Il essaiera de soumettre . des propositions telles que tous les esprits : équitables y reconnaîtront un effort pour ; aboutir à un accord et le désir de tenir ; compte des susceptibilités de tout le mon- ■ de. Le gouvernement ne repoussera aucun avis pouvant conduire à un règlement, : Après les discours ,de nombreux orateurs, parmi lesquels M. Austen Chamber1-' iain, qui critique vivement le gouvernement, la séance est levée à 10 h. 55. (si) . CHAMBRE DES LOBDS . I.a Chambre des lords ajourne sa séance [. à 7 h. 30 du soir après un débat sur l'a- ; dresse. Lords Gîenconnor et Carri'ck . avaient, proposé un vote acceptant l'adres- t se, et lord Middteton avait développé un amendement analogue: à celui déposé par , M Long à la Chambre des Communes. - I.ord Morlev répondit dans le même sens i que M. Asquith. (a) i Remaniements dans le cabinet Londres, mardi, 10 février. Le « Daily News » annonce comme dé-i fini-tivement décidé (pie M. Buxton rcce-; vra la pairie et succédera au vicomte ; Gladstone comme gouverneur général du Sud do l'Afrique; M. Johns Burns devien-t dra président du Board of Trade; M. Mas-terman sera nommé chancelier du duchc de Laneaster avec un siège dans le cabi-; net;- M. Hobhouse deviendra ministre des postes, et M. Samuel succédera à M. John ns Burns comme président du Local Go- si vernment Board. . (a) tr, Le sosie de M*" Pankhurst a': Londres, mardi, 10 février. M" Pankhurst a fait ce soir un discours ^ du haut d'une maison qu'elle habite de- Ql puis son retour eh Angleterre dans le quartier de Ivensington. Elle a déciaré qu'elle ne. retournerait plus en prison et a dit *ux agents de polioe qu'elle descendrait dans quelques minutes parmi eux. Peu après n< sortit de la maison une femme qui res- Vs semblait si bien à Mu" Pankjiurst cpie non sc seulement les agents de police, mais aussi <j( les suffragettes s'y trompèrent. Les agents m saisiront la femme et tout de suite com- ia mença une bagarre, qui du/ra dix minutes. n( Enfin la prisonnière fut conduite au poste & et ce ne fut que là qu'on s'aperçut que tout le monde avait été trompé et que la femme arrêtée n'était pas M™" Pankhurst, Six ar- cr restations furent opérées. (a) m ARGENTINE cl La crise ministérielle bi Buenos-Ayres, mardi, 10 février. La crise ministérielle continue, mais le di ministre de la marine, accédant à la -de- de mande de M. de la Plaza, a -retiré sa dé- BOLIVIE A Explosion d'un dépôt de poudre Oruro, mardi, 10 février. ® Le dépôt de poudre et de dynamite de l'usine de l'Etat d'Espuclitas a fait explo-sion ce matin à 4 h. 15. Il y a des morts et des blessés. Les dé- 1l gâts sont considérables en ville» (a) 1' COLOMBIE f; Les élections g J Bogota, mardi, 10 février. g( Les élections d'hier ont été absolument <j( tranquilles malgré l'enthousiasme des par- CE tis. Avec l'appui des libéraux, M. Coucher, p; candidat conservateur, a triomphé^ Les Ci républicains et les radicaux reconnaissent pj le triomphe de leurs adversaires et pro- o mettent de les seconder s'ils continuent la ta politique conciliante du régime actuel. y (a) HAÏTI Le nouveau régime Port-au-Prince, mardi, 10 février. ' Le nouveau président de la République ' a constitué son nouveau cabinet. M. Léger ™ a reçu le portefeuille des affaires étrangè- ' res. Le corps diplomatique a pris la déci- sl sion de faire rembarquer tous les marins ™ étrangers. (a) JAPON S A LA DICTE n. La Diète a voté,par 205 voix contre 103, m uno motion de défiance envers le gouver- d< nement, dépe>sée par l'opposition. Au cours de la discussion des coups ,e pi poing ont été échangés entre les députés le du parti Sedyukaî, qui soutient le gouver- re nement, et ceux du parti Kokuminlo, r.a- pt tionalistes. . oi Le député Ito, appartenant à ce dernier parti, a été emDOrté sans connaissane hors de la sa'le des séances. Un important me-ting a été tenu ce matin Si d,e bonne heure dans le parc d'I-Iibiya. Une d, foule considérable stationnait aux abords qi du Parlement et du ministère de la marine. (c) ui La commission du budget de la Diète e m supprimé à l'unanirnité du- budget de la vi marine une somme de 4,600,000 liv. st. qui avait pour objet de remettre à niveau le fonds permanent de la marine. »* * t L'agent financier du Japon à Londres p exiplique que les trois millions de liv. st c< supprimés hier étaient afférents au pro- n gramme de constructions navales de 1916- a 1917, tandis que les 4,600,000 liv. st. men- n tionnés dans la dépêche reçue aujourd'hui a de Tokio ont trait au budget de 1914-1915. Ils devaient servir à remettre à son niveau normal le fonds de la marine, qui est resté bien en-dessous de ce qu'il devait être, ja parce qu'il a été fortement entamé par la a, guerre russo-japonaise. (a) „ Tentative d'émeute Tokio, mardi, 10 février. La nouvelle du rejet de la motion de défiance contre le gouvernement a été immédiatement communieiuée à la foule qui attendait au dehors. La foule a tenté alors ni d'enfoncer les portes élu Parlement. L'agi- ét tation a augmenté vers le soir. Des agents m en civil circulent dans les rues pour d essayer de prévenir les rixes qui pourraient d éclater la nuit. d< r£ Les troupes ont reçu à la tombée de la nuit l'ordre do soriir pour prévenir toute c tentative d'émeute.Les troupes se sont éta- 'e blias sur tous les points importants où l'on ,r s'attendait à des atlaques.Les manifestants m ont tenté l'attaque du bureau du journal s' gouvernemental « Chuo ». La police, sabre J51 au clair, leur a barré le passage. Dans la , bagarre, il y a eu quatre blessés. Le froid a très vif qui règne actuellement, le déploie- 01 ment des troupes, l'attitude décidée de la police ont à peu près réduit toute velléité agressive de la foule, qui s'est dispersée à 10 heures du soir. (a) Députés assaillis Au cours de la soirée, un régiment d'infanterie avait pris position autour du Par-lement et du ministère de la marine. La u foule a attaqué les députés du parti Seyo- 01 Kaï, qui ont voté contre la motion de défiance envers le gouvernement. (a) PAYS-BAS « La troisième Conîérence de La Haye La Haye, mercredi, 11 février. Le journal lier Vaderland apprend de bonr.e source que. les milieux compétents ci ne s'attendent pas à la réunion de la troisième conférence de la paix avant 1917, les travaux préparatoires de cette conférenoe demandant beaucoup de temps. En outre, la Conférence n'aura pas lieu avant la solution ' définitive des questions balkaniques et spécialement de la question -albanaise^ (a) PORTUGAL L'e programme du nouveau cabinet A la Chambre des députés, M. Bemardi-no, président du conseil, présente le nouveau ministère. 11 donne ensuite lecture de son programme, qui comporte l'amnistie des crimes politiques, des mesures de-clémence pour les crimes contre la société et la revision de la loi de séparation. 11 an. nonce que l'administration sera orientée dans le sens de l'apaisement des passions do parti M. Alexandre Braga, leader des démo« crates, offre tout son concours au gouver-i nement. M. Camacho, leader des unionistes, clare que lui et ses amis donneront au ca-< binet tout l'appui qu'il méritera. M. Almeida, leader des évotaHonnisteS, dit que l'attitude de son parti s'inspirera des procédés du gouvernement, (a) RUSSIE A propos du départ de M. KokovtzoH On nous écrit de Saint-Pétersbourg, la 8 février : On continue de parler avec insistance! dans les sphères parlementaires et officiel* les de la démission du président du conseil, que nous laissions prévoir ici il y a queii que temps. On donné pour raison la mlncw rité dems laquelle il se trouve constamment au Parlement et sur-tout au conseil des mi* nistres, où deux seulement de ses collé» gues, MM. Sazonoff et Timacheff, se ran« gent à ses côtéis. A la Douma on consi» dère la retraite de M. Kokovt2olf comme! certaine. On s'attend généralement au dé* part du ministre pour le milieu de février^ Ces rumeurs reparaissent à intervalles plus ou moins réguliers depuis trois anso On ne leur accorderait pas grande importance si la situation générale n'était aussi chaotique qu'elle est actuellement. On attribue la disgrâce de M. Koko>:S> zoff à son échec au conseil d'Empire et U son voyage à l'étranger, au cours duquel il a, comme on s'en souvient, reçu les re-i présentants de. la presse, chose vue d'ur» mauvais œil dans certains milieux Sans désigner encore un successeur certain, on suppose que la direction de son département sera temporairement confiée soit à! M. Khoritonoff, soit à M. Gorémouikme, conseiller d'Etat et ancien ministre, ^ moins que M. Roukloff, ministre des chemins de fer, reçu hier par l'Empereur er» même temps que M Kokovtzoff, ne soiti désigné pour lui succéder. Le départ de M. Kokovtzoff mettrait trèâ probablement l'orientation politique entre les mains des partis de la droite dont les! représentants au cabinet — M. Maklakoiï principalement — ne cessent de lui faira - opposition. . (a) Les usines Poutiloîf Saint-Pétersbourg, mardi, 10 février. A la Douma, les nationalistes ont admes- - sé au ministre de la guerre et au ministoal 1 de la marine une interpel-ation dans la- quedle ils demandant si les informations de presse d'après lesquelles il se trouverait un grand nombre de sujets aîlemands parmi les employés des usines Poutdloff sont vraies. (a) Nouveau prétendu crime rituel Kieff, mardi, 10 février. A la suite de l'assassinat mystérieux de Tastow, où un enfant, juif nommé Joesel Pachkoff a été trouvé mort avec treiza coups de pointe au cou, le père de la victime et un de. ses coreligionnaires ont été arrêtés. Le cadavre de l'enfant a été exhumé en vue de l'enquête judiciaire et amené à Kieff. (a) La lutte contre l'alcool Saint-Pétersbourg, mardi, 10 février.- Au cours de la discussion de la loi pour la -répression de l'alcool, le conseil a décidé que les teneurs minima en alcool 'e-vront être de 37 p. c. pour les eaux-de-vie; 40 p. c. pour les eaux-de-vie rectifiées' et 55 p. c. pour les esprits. (a) SERBUE — On mande de Belgrade ; A propos des nouvelles qui ont paru dans la presse étrangère sur la prétendue désertion en masse des soldats serbes en Bulgarie et dans les pays voisins, une note officieiie déclare pour mettre les choses au point que des soldats, après la mobilisation, gardèrent leur uniforme hors d'usage qu'ils pouvaient encore utiliser. Ghaque année, pendant l'hiver; ces hommes se rendent dans las pays limitrophes dans l'intention d'y travailler.Une centaine à peine de ces hom. mes franchirent ainsi la frontière. On ne saurait donc les traiter de déserteurs et | encore moins de désertions en masse.D'ail-leurs ils rentreront bientôt,l'hiver touchant à sa fin, pour reprendre leurs occupation-} ordinaires. (a) SUÈDE LA CRISE Le baron de Geer chargé de former le nouveau cabinet Stockholm, mardi, 10 février. Le Roi a cliargé le baron de Geer, sénateur libéral modéré et gouverneur de Ki-is-a.instad, de la lonnation d'un nouveau cabinet. Le baron de Geer a accepté la mission de former le nouveau ministère. On pense efue la composition du nouveau cabinet, sera connue demain. (a) Communiqué officiel Stockholm, mardi, 10 février. Un communiqué officiel décleire que 'a crise ministérielle a été causée par la ré-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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