L'indépendance belge

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s.n. 1918, 25 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wp98/
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E INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: . LLJMQI 25 KIARS 1918 1 (3 MOIS 9 SHILLINGS TUDOlï HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. U. PLACE DE LA BOURSE. . ,w ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone: city 3960 tél.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le samedii 23 mars 11 AN, 32 SHILLINGS — III !■ I II Il ■■■ I nu n mi"— ~ II—«inTwmnTn m-nm ■ ——— | ■ ■ ■ niwiimw i m» mm I imiuhm—uni ■■iwiiirrrMim—r~i i LA SITUATION Samedi, midi. L'Allemagne met cetts fois en œuvre ;cutes les ressources militaires dont ell<> dispose. Les diversions qu'elle tente en Flandre depuis trois semaines se sont poursuivies, et les duels d'artillerie ont encore été violents depuis la côte jusqu'au nord d'Arras. En de nombreux secteurs il y a eu des rencontres entre avant'gardes, qui pour la plupart se sont terminées en faveur des Alliés. Sur le.front de la grande offensive ennemie et qui s'étend exactement entre la rivière Sensé© et l'Oise, après une nuit relativement calme au coûts de laquelle il n'y a pas eu d'opérations d'infanterie importantes, les Allemands ont repris leur élan vendredi matin dès l'aube, et, après un bombardement terrible exécuté par toutes les- bouches à feu qui s'échelonnent de dix en dix mètres sur une étendue de quatre-vingts kilomètres, ils ont lancé des attaques en masses profondes en de multiples points du vaste champ de bataille. Le bombardement, qui commença à 5 h. 30, s'acharna spécialement sur les lignes de front britannique, mais il fut également très intense sur-lés posterons d'appui et de réserve de nos Allies, dont l'arrière n'échappa pas davantage à la plui/a de mitraille disjie-nsée à profusion par les batteries de gros calibre ennemies. Pendant les premières heures du bombardement un grand nombre d'obus chargé de gaz furent employés sur la plus viande partie du front, mais spécialement aux endroits où l'ennemi supposait ss trouver des positions d'artillerie. Pendant quatre heures la canonnade se prolongea sans interruption, terrifiante et meurtrière, et la première attaque d'infanterie fut livrée s 9 kî 40. Ivfalgré ÏS màrtellement dont elles avaient été l'objet et en dépit du fait qu'elles avaient été forcées à porter le masque pendant toute la matinée, les troupes de première ligne britanniques, dont -quelques-unes furent débordées par le nombre, se bat-tiient magnifiquement. En certains endroits, elles balayèrent les premières vagues allemandes avec un sang-froid et une énergie admirables, ne cédant qu'à de* assauts répétés. Sur la plus grande partie du front, cependant, l'avance en-nemie fut contenue et les pertes infligées aux assaillants furent énormes. Ceci se présenta notamment près du château et du bois de Louverval, aux environs de Boursies, où les mitrailleurs britanniques brisèrent et refoulèrent les masses allemandes. Plus à l'est, dans la direction de Flesquières, l'attaque ennemie subit un échec complet, malgré les sacrifices. sanglants que s'étaient imposés les colonnes assaillantes. En un point, les Allemands pénétrèrent dans les tranchées de nos amis dans un premier élan, mais ils eu furent rejetés par une contre-attaque, sauf dans une tranchée au nord-ouest de Ribecourt, où ils gardèrent pied sur une longueur de quelque cent mètres 1 entièreté de la ligne britannique en cet endroit restant intacte, à la tombée de H nuit. Cependant, l'obscurité venue, le^ troupes britanniques se replièrent sans combattre pour rajuster leur ligne, l'énorme poids de l'attaque allemande ayant brisé la ligne de front de nos Alliés sur la gauche. Au sud de Saint-Quentin, pas moins de six divisions allemandes combattirent centre'une seule division britannique et furent néanmoins complètement refoulées. Ici, encore, la ligne fut reculée pendant la soirée, parce que après les cnmbats.de la journée il avait été démontré que la position ne pouvait être défendue indéfiniment sans des sacrifices d'hdmmes considérables. Même là où la lu oe de front avait été bouleversée par lo bombardement ou débordée par le nombre des assaillants, l'esprit des soldats britanniques fut admirable. Ou llordre de se retirer fut donné, de petits détachements se replièrent en combattant pied-à-pied. Sur la gauche de l'attaque, de près de Chérisy jusqu'à Noreuil, les Allemands jetèrent neuf divisions dans la mêlée sur un front d'environ un kilomètre. Ils avancèrent ici sur une profondeur moyenne de deux kilomètres et demi, mais au prix de pertes sanglantes./ A l'extrême gauche de ce secteur, lorsque l'attaque commença, les Allemands qui émergèrent de leurs parapets furent tous balayés; ils recommencèrent plus d'une fois, et chaque fois le "No man's land" fut nettoyé froidement par le feu britan- ' \ • '".ique. Lorsque finalement nos amis se 3 retirèrent de cet endroit ils le firent en 3 combattant et en maintenant en échec 1 lej> vagues d'assaut ennemies. t Les troupes britanniques se replièrent i ur leur ligne de réserve, ou troisième li-. gfie du système de front, dans l'aprè>-c midi. Les masses allemandes continuèrent 3 tenir avance et des attaques violentes fu-3 rent livrées dans la direction du Bois de la Fontaine et le long de la Sensée, de-_ vant Cherisy. Quelques réserves britan-j niques furent amenées et l'avance enne-1 mie fut complètement arrêtée. Dans le 3 secteur voisin, les Allemands lancèrent huit divisions à l'assaut, sur un front de 900 mètres. Les braves soldats britanniques ont néanmoins tenu leur ligne pen-'> claiit un bon moment. La bataille a éga<-[ lement fait rage en face de Beaumetz, ^ de Morchie et de Vaulx-Vrauoourt. ' Le oommuniqué britannique cite la belle conduite de certaines unités britan-s niques et notamment la 24e division, qui s'est distinguée dans la défense de Le ^ Verguier, et la 3e division, qui a maintenu ses positions dans le voisinage de j, Croisilles et au nord de ce village contre _ les attaques répétées de l'ennemi. Il fait ' également mention de la 51e division, qui combattit avec une très grande vaillance aux environs de la route de Ba-1 paume à Cambrai. Au cours de la bataille, 40 divisions ' allemandes ont été identifiées et de nouvelles unités arrivent constamment pour 3 remplacer les bataillons fauchés par le feu britannique. Les Allemands, suivant leur habitude, grcroissent démesurément leur succès ini- • tial en affirmant avoir capturé partout u les premières lignes britanniques, tout en i " ut 16,000 prisonniers et en s'empa-ran£ de*20Ô canons. Toutefois, leur communiqué est sobre de détails en ce qui - concerne la grande offensive, et il se garde J bien de dire où les 200 canons britanniques, qui ne pouvaient cependant se 5 trouver en premières lignes —- positions d'infanterie — ont été capturés. Sans qu.'il y ait eu d'attaques décisives ' sur le front français, l'activité qui a ré-j gné a été très grande. Des avances-sur-1 prises ennemies ont été repoussées au sud ■ de Juvincourt, dans le secteur de Godât, ■ au nord de Courcy et au nord de l'Aisne, i Une attaque allemande a également été 1 refoulée à l'ouest du Mont Cornillet, en ; Champagne. ' Les combats d'artillerie ont été parti- • culièrement violents au nord du Chemin i des Dames, dans les régions de Courcy et de La Pompelle et au sud de Moronvil-i 1ers. Sur le front devant Verdun, et plus ; spécialement sur la rive droite de la i Meuse et en Woevre, l'artillerie ennemie continue à être d'une activité inaccoutumée, et Berlin, dans son bulletin d'hier après-midi, dit que les batteries allemandes ont continué — en collaboration avec les grosses pièces autrichiennes vraisemblablement — la destruction des positions de l'infanterie et des batteries françaises devant Verdun. En Italie, l'activité combative s'est accrue tout le long du front. Il y a eu de nombreuses rencontres de patrouilles en différents secteurs; toutes celles-ci'se sont terminées à l'avantage de nos alliés. Dans le Val Frenzela, un détachem it-ennemi, qui était parvenu à prendre pied dans les positions italiennes, en a été rejeté avec pertes. Les deux artilleries ont été plus actives des deux côtés de la Piave. Tous les esprits sont tendus vers les résultats de l'offensive allemande. L'émotion est générale car l'enjeu est formidable. C'est la lutte du Droit contre la Fofoe, de l'esprit de Liberté contre le Militarisme autoritaire, grossier et sans scrupules. Ayons co'nfianca dans les braves troupes des Alliés. Le correspondant du "Times," qui n'est pas un optimiste, loin de là, apprécie comme suit la situation : "Nous, de notre côté, nous avons également pris des prisonniers, et sur toute la ligne d'attaque notre position, si elle a été ramenée en arrière, est absolument ferme. Il n'y a actuellement pas le moindre indice d'une rupture en vue de la lutte en terrain découvert, quoique les Allemands aient proclamé à grands cris leur espoir de briser notre ligne dès le premier jour. Le moral de nos hommes est excellent. Les forces opposées jusqu'ici à l'ennemi ont été relativement légères et les pertes de l'ennemi dépassent de beaucoup les nôtres. Naturellement, les Allemands annoncent dans tous les pays une victoire gigantesque, mais je puis vous assurer qué nous sommes aussi calmes aujourd'hui que nous l'étions avant l'attaque." A la suite des commentaires ayant paru dans les journaux allemands sur la neutralité belge, la "Frankfurter Zeitune" O ' _ _ > o émet une affirmation qui mérite d'être rele :e quand il imprime: "Même l'observateur le plus inoffensif doit avoir constaté que le plan français d'attaque en août 1914, ne comportait pas le passage par la Belgique. Au contraire, favorable à une invasion de la Lorraine, avec une action secondaire en Alsace, l'état-major général français négligea d'une façon marquante le flanc nord du front français. Joffre comptait sur la violence de son attaque, sur la résistance des forts belges et sur l'arrivée ponctuelle des troupes anglaises. Il commit là une grave erreur qui, dès le début, compromit tout le plan de campagne. Lorsque eut lieu l'invasion de la Belgique par l'Allemagne, et qu'elle se poursuivit victorieusement, le commandement français fut obligé, comme il est connu d'ailleurs, d'effectuer un regroupement rapide en vue de réparer l'erreur." Donc, il est bien reconnu qu'il n'y a jamais eu de combinaison belgo-fran-çaise et que les Français n'ont jamais songé -à passer par la Belgique. Cet aveu allemand est à enregistrer. De même, à propos du mémorandum du prince Lichnowsky — qui a fait grande sensation en Autriche, le journal socialiste "Mar.nheim Volkstimme" s'ex-.prime ainsi: "Ou le prince Lichnowsky était l'idiot le plus incurable qui eût jamais occupé un fauteuil d'ambassade, ou il ne reste pas un vestige de la fable que la déclaration de .guorre était due aux intrigues anglaises." Allons, allons,.la vérité est en marche. AU FRONT Toutes les dispositions sont prises de> puis longtemps pour que 1' " Indépendance Belge " parvienne au front dans toutes les unités et dans tous les canton* nements. Elle doit être vendue à nos soldats à 5 centimes le numéro. Si un prix su= périeur était demandé nous serions reconnaissants aux amis du journal de nous !e faire savoir. «awaiMMao——————i—ma—iiiMi i '■» LA GUERRE EUROPEENNE i ' • • SUR LE mm OCCIDENTAL L'OFFENSIVE ALLEMANDE Des troupes bulgares et autrichiennes dans l'Ouest Dès télégrammes reçus de Berlin à Copenhague annoncent officiellement que la grande bataille a commencé sur le front occidental. La nouvelle de l'offensive a été accueillie avec calme par 'e peïiple allemand, qui espère et croit que le présent combat sera décisif et terminera la. guerre. On assure que lés chefs d'Etat-major ont'concentré des "armées colossales" sur le front occidental, et que toutes les troupes allemandes ont été amenées de l'Est à l'Ouest. Il n'y a que quelques troupes autrichiennes sur le front occidental, mais un grand nombre de pièces autrichiennes y ont été concentrées. Le ministre de la guerre autrichien, von Steiner, qui se trouve actuellement à Berlin, a promis à von Hindenburg que les Autrichiens assumeraient la garde du fiont oriental dès que l'offensive commencerait dans l'Ouest. Des troupes bulgares sont également arrivées sur le front occidental, où elles seront employées comme réserves str.i-tégiques. Von Hindenbu^, Ludendorff et le Kaiser sont arrivés sur le front occidental. OPÉRATIONS HAVALES Les pertes sur mer Le gouvernement britannique a publié un document officiel relatif aux pertes sur mer et à la diminution du tonnage mondial (non compris les pays ennemies) pour la période allant du début de la guerre jusqu'à fin 1917 : Les pertes totales sont de 11,827,572 tonnes ; les gains totaux sont de 9,195,275 tonnes. Perte mondiale nette : 2,632,297 tonnes. Les gains comprennent 6,606.275 ton- s nés de construction nouvelle et 2,589,000 e de tonnage ennemi capturé. i Dans les 11,827,572 tonrtes de pertes s totales, il y a 7,079,492 tonnes de pertes britanniques seules. x' Les 6,606,275 tonnes de construction - nouvelle comprennent pour la Grande-Bretagne 3,031,555 tonnes; sur les e 2,589,000 tonnes capturées, la part de - la Grande-Bretagne est de 780,000 - tonnes, 1 II y a donc entre les pertes subies par B la Grande-Bretagne et le tonnage eons-31 truit par elle une différence de 4,047,937 0 tonnes. Le chiffre des pertes réelles à fin r 1917 eàt ramené à 3,267,937 tonnes par 1 les 780,000 tonnes des navires ennemis ~ capturés. i* • ^ L'emploi des bateaux hollandais Soixante-dix-sept bateaux hollandais, a jaugeant ensemble 640,000 tonnes, ont t été repris par le gouvernement des . Etats-Unis. Un grand nombre des équipages ont consenti à servir sous le commandement d'officiers américains. (- Le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas a annoncé à la Chambre j que les gouvernements alliés avaient décidé de saisir les navires hollandais ; il t déclara que cette action n'avait pas Ll _ moindre justification,v car le gouverne-3 ment hollandais était allé aussi loin que i possible pour satisfaire aux demandes des Alliés. 1 Le combat dans le Pas de Calais Un télégramme officiel de Berlin dit : " .Les torpilleurs allemands de la côte de " Flandre, divisés en trois groupes, ont 1 soumis à un bombardement la forteresse de Dunkerque, ainsi que les établisse-1 ments militaires près de Bray Dunes et ; de La Panne, dans les premières heures : de la matinée de jeudi. Deux grands incendies ont été observés près de La Panne, sur laquelle 800 coups de "canons ont été tirés. Les batteries de la oétqjor.t répondu avec violence, mais sans résultat.A leur retour, un combat d'artillerie ' s'est engagé avec quelques destroyers ■ ennemis, qui se retirèrent après avoir > été touchés plusieurs fois. Toutes nos ■ unités qui ont participé à cette attaque sont rentrés sans pertes ni dommages. > 'Deux de nos petits bateaux d'avaiit- • garde ne sont pas rentrés d'une croisière • exécutée la nuit dernière à l'ouest d'Os-! "tende et doivent être considérés comme "manquants" ! Trois navires espagnols coulés Un télégramme de Barcelone annonce que les navires espagnols "Jolet," "Joa-quina" et "Guadalquivir" (2,000 tonnes) ont été coulés dans l'Atlantique-les 15 et 17 mars. OPÉRATIONS AÉRIENNES La coopération des aviateurs au front . Les aviateurs britanniques, bien que . contrariés par le brouillard, ont joué un rôle important dans la bataille qui a commencé jeudi matin, en attaquant l'ennemi à l'aide de leurs mitrailleuses . et à coups de bombes, d'une faible hauteur, et en bombardant ses communications. Dans la première journée de l'offensive, 17 appareils et un ballon captif allemands ont été abattus, et six aéropianos ont été mis hors combat. Trois appareils britanniques ne sont pas rentrés' >• Fonck descend son 30e aéroplane Le ■ sous-lieutenant Fonck, qui vient d'abattre son 30e aéroplane, suit maintenant de peu Nungesser. Il a volé pendant plus de 1,000 heures au-dessus des lignes ennemies sans avoir eu la 'moindre blessure ni le moindre accident. Il a la Croix de guerre avec 18 palmes. L'HEURE D'ETE L'heure .d'été entre en vigueur en Grande-Bretagne dimanche 24 mars à 2 h. du matin jusqu'au 30 septembre prochain. Avant d'aller oe coucher ce soir samedi, on fera donc bien d'avancer montres et pendules d'une !ieure Et ceux qui veulent donc dormir cette nuit autant que d'habitude et se lever à la même heure nominale demain matin ci.t C'.onc à gagner leur "plumard" une heure plus tôt. L'heure à laquelle les lumières doivent être voilées est à partir de demain, fixée comme suit: Du 24 mars au 31 mars. 8 li. du soir; du 1er au. 30 avril, 9 h. ; du 1er au 31 mai, 9 h. 30; du 1er juin au 31 juillet, 10 h. ; du 1er au 15 août, 9 h. 30 ; du 16 au 31 août, 9 h. ; du 1er au 15 )0 septembre, 8 h. 30; du 16 au 29 septembre, 8 h. Les lumières doivent rester ss voilées jusqu'à une heure -avant le lever îs du soleil. Nous conseillons à nos lecteurs de prendre note de ce petit tableau m afin de s'éviter des ennuis. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — La "Kôliiisclie Zeitung" prétend dans son numéro du 12 mars, que la ^ colonie belge projetterait de vendre sa ! flotte fluviale aux savonneries britanniques Lever Brothers, qui ont des établis-' sements au Congo Belge. Elle y voit une pieuve de la dépendance économique de la Belgique vis-à-vis de la Grande-Bre- >' tasne- t Le ministère des colonies belge, inter-; rogé à ce sujet, déclare qu'il n'a jamais . eu l'intention de vendre la flotte fluviale . du Congo à quiconque, mais que, bien au contraire, la prospérité économique de la colonie augmentant toujours, le ministère a établi, pour l'extension de sa flotte, un vaste programme actuellement en voie de ■ réalisation. i — Trente soldats allemands ont été - tués et 100 ont été blessés par suite d'une : explosion à la station de chemin de fer ; de Mévergnies (près Mons), où les Allemands avaient garé des trains de munitions sous des abris camouflés. -— Dix prêtres catholiques ont'été ar-' rêtés à Bruxelles sous l'inculpation d'espionnage. Deux d'entre eux auraient été exécutés et les autres condamnés aux travaux forcés à perpétuité. ITALIE — Le général Alfieri, ministre' de la guerre, a démissionné et a été remplacé par le. général Zuppelli. Le général Alfieri va reprendre du service actif. ROUMANIE — Le nouveau cabinet roumain est constitué comme suit : M. Marghiloman, premier ministre et ministre de l'inté-ritur; M. Arion, affaires étrangères; M. ' 'Cantaenzino, agriculture; M. Comanec, industrie' et commerce; M. Saulesco, : finances; général Herjeux, guerre; M. Medeninki, instruction publique; M. Meissner, travaux publics; M. Dobresco. justice. Tous les ministres appartiennent au parti conservateur. — Le premier corps d'armée roumain licencié est arrivé dans la partie occupée d;->. la Roumanie. RUSSIE — Un télégramme de Berlin signale • que le ministre de l'intérieur de : l'Ukraine a requis les officiers français, britanniques et belges se trouvant encore à Kieff et darls le district environnant, de quitter l'Ukraine. — Un télégramme de Berlin annonce que M. Petroff, commissaire pour les affaires étrangères, a remis le 21 mars au ministère des affaires étrangères allemand la notification officielle de la ratification du traité de paix par lo congrès de Moscou. Ce traité de paix a été approuvé le même jour par le comité central du Reichstag, ainsi que le traité économique et le protocole final. On annonce d'autre part que les socia-hftes-révolutionnaires de gauche au cours d'une réunion générale à Moscou ont déclaré ce traité nul et non avenu. •— Les Bolshévistes ont constitué dans le sud de la Russie un nouvel état iudé- ' pendant, la République de Tauride, qui comprend toute la Crimée. ■— La "Vetchernaya Poshta" dit que le grand-duc Michel, frère de l'ex-Tsar Nicolas, qui a été récemment déporté h Perm, est devenu fou. DERNIÈRE HEURE LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE Progrès allemands à l'ouest de Saint-QuentinUn feu violent a continué jusque très tard la nuit dernière sur tout le champ de bataille. Au cours de l'après-midi de puissante; attaques ennemies, livrées avec une grande masse d'artillerie et d'infanterie ont percé notre système de défense à l'ouest de Saint-Quentin. Nos troupes sur cette partie du champ de bataille se retirèrent en bon ordre à travers un espace dévasté vers des positions préparées plus à l'ouest. Nos troupes sur la partie nord du front de bataille maintiennent leurs positions. Un combat violent continue avec des troupes fraîches ennemies. 89e année \*vcC3j. iii&àP

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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