L'indépendance belge

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s.n. 1918, 01 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx6524w/
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E INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: SAMEDI 1er (JUIN 1918 ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS ÏUDOE HOUSE. TUDOR ST.. E,C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE _ ABONNEMENTS \ 6 MOIS. 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 H. le vendredi 3i mai ( 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. Sans que l'avance allemande soit définitivement. arrêtée sur la nouvelle ligne de bataille, elle est solidement contenue sué les deux flancs, et l'arrivée des réserves alliées sur les points les plus menacés permet d'envisager le moment où • comme en Picardie et en Flandre, le flot germanique sera endigué. La presse teutonne qui, généralement, prend ses inspirations près du quartier-général ennemi, publié à ce sujet des notes suggestives, avertissant la population allemande qu'elle ne, doit pas s'attendre à voir continuer l'avance de ses armées avec la même célérité qu'aux premiers jours de l'offensive. "La résistance des Alliés,! disent ces documents, est devenue désespérée et de violentes contre-attaques »ont attendues. De plus, le transport de l'artillerie et des munitions rencontre quelques difficultés." Pour qui peut lire entre les lignes, ceci signifie que Luden-ilorff se rend compte que la surprise qu'il a réussi à obtenir sur la ligne conventionnelle de l'Aisne n'est pas loin d'avoir donné le maximum de son effet et qu'il devra chercher un autre point vulnérable dans nos lignes pour pouvoir réaliser u'n nouveau progrès. Espérons que la dernière leçon aura, comblé l'expérience des Alliés et que, désormais, les ruses ennemies ne pourront plus nous entamér. Hier, les combats ont encore été des plus violents. Las troupes du Brandebourg qui ont pris Soissons, malgré les sacrifices douloureux qu'elles se sont imposé, ne sont par parvenues à déboucher de cette place, et lés plateaux commandant la sortie de la ville et la rive ouest de la Crise, rivière qui 11 averse Soissons, sont restés aux mains des Français. Ces hauteurs avaient été solidement fortifiées en 1914 et nos alliés bénéficient aujourd'hui de la sage prévoyance qui les inspira il y a bientôt quatre ans. De même, à l'extrême-droite du nouveau front d'attaque, les troupes franco-britanniques résistent à la pression ennemie; elles ont en effet brisé tous les assauts lancés par les. nombreuse» divisions du général Fritz von Below. Cependant, le communiqué allemand affirme que les forts au nord-ouest de Reims sont tombé;} et que la Neuvillette et Bétheny, deux villages situés à quelque huit cents mètres de la ville martyre, ont été pris par des bataillons boches. Il est certain que dès le début Reims a été sérieusement menacée et que sj, situation est à présent plus que critique. Comme Soissons elle n'a aucune espèce de valeur au point de vue militaire, et avec sa cathédrale célèbre et unique pour cible, elle n'est plus qu'un monceau de ruines calcinées, dont ses bourreaux ne pourront tirer aucun profit. La lutte la plus âpre a été soutenue dans le centre de l'avance teutonne, dont la pointe se dirige vers Château-Thierry, sur la Marne. Ici, les progrès réalisés par l'ennemi sont devenus beaucoup plus lents et couvrent un front de plus en plus étroit. Les Allemands essayent évidemment de s'empa;rer de la voie ferrée de Reims à la ligne de chemin de fer Châlons-Paris et commander ainsi cette importante voie de communication qui longe la Marne. Des combats sanglants ont été livrés sur là route de Soissons à Hartennes et plus au sud-est., entre Fère-en-Tardenois et Vezilly. L'ennemi est parvenu à occuper 1a, première de 'ces localités à 8 kilomètres à l'est des hauteurs de Vezilly. Ici les Français résistent avec une ténacité inlassable et ont déjà été renforcés par des réserves, dont l'arrivée constante consolide de plus en plus leurs positions. Les Allemands avaient certainement le désir d'atteindre leur objectif avant que l'arrivée de ces troupes fraîches soient en nombre égal aux leurs. Il semble bien que cette course qui s'est renouvelée ici comme lors de la trouée de Saint- Quentin et de la bataille d'Armentières, a été, une fois de plus, perdue au poteau par notre adversaire, et ce malgré son incontestable qualité de vitesse. Le bulletin ennemi fait aujourd'hui grand étalage des captures inévitables que les Allemands ont effectuées au cours de l'avance sérieuse qu'ils ont réalisée — 32 kilomètres en quatre jours au point Je plus éloigné. Cette description complaisante est certes exagérée pour les besoins de la cause et il doit en être pour elle comme pour les 35,000 prisonniers que proclame le même bulletin, rassemblant, vraisemblablement grossi encore, lee morts et les blessés relevés sur le champ de bataille. Dans ce "butin j énorme" figurent, suivant le bilan boche, des canons innombrables de tous calibres, y compris des "pièces lourdes doutées sur rails," des "aéroplanes prêts à partir," des "rames de wagons," des hôpitaux complètement équipés," etc. A la profusion de ces détails on saisit immédiatement- la tendance réelle de rénumération.Nos critiques militaires s'accordent à considérer la situation créée par la nouvelle offensive allemande sous un jour plus favorable, bien qu'elle reste toujours sérieuse, sinon grave. L' "Hommé Libre," l'organe du président du conseil français, fait remarquer que "la situation militaire ne peut être envisagée uniquement au point de vue des événements présents ou sans tenir compte du très proche et très rassurant avenir. L'ennemi est à la recherche d'une victoire décisive pour cette année, et 11 n'ignore pas que si celle-ci lui échappe il sera perdu sans rémission. Aussi bien fait-il usage de tous ses moyens avec une énergie qu'il serait puéril de méconnaître. L^sprit de-sacfinôe'et. i'a.dmirable valeur des troupes alliées, dont le moral s'é'ève, (lirait-on, en raison directe de leurs échecs momentanés, finiront par déjouer les projets d'un adversaire dont les forces, pour être formidables, n'en sont pas moins épuisables. Nos réserves, au contraire, restent intactes, et l'arrivés rapide des troupes américaines les alimente sans cesse. Le moment n'est p] "s éloigné où la grande armée des Eiats-Unis fera pencher la balance du côté des Alliés. Déjà l'intervention des troupes du gé-ri-'ral Pershing s'est fait durement senti et l'orgueil militaire germanique en a'sffbï des atteintes" ftruelles. Dans Son dernier communiqué, le cqmmandant en chef américain signale que ses vaillants Sammies ont complètement refoulé de nouvelles tentatives allemandes contre les positions récemment conquises par eux près de Cantigny. en Picardie, et que la lutte d'artillerie continue activement dans les secteurs américains de Lorraine, de Woevre et de Picardie, les artilleurs teutons faisant un usage fréquent d'obus toxiques: En dehors d'une canonnade assez vive à l'est de Villers-Bretonneux, il n'y a rien d'important à signaler dans la région de la Somme et en Artoi,s. L'artillerie ennemie a également été active en divers secteurs du front de la Lys, et notamment dans les environs de Hinges et de Robecq. Dans la nuit de mercredi, les troupes britanniques ont repoussé une attaque ennemie sur une position fortifiée au nord-ouest de Fe^tubert et ont exécuté un fructueux coup de main dans les tranchées ennemies près de Locon, ainsi qu'une heureuse opération locale dans le voisinage de M.erris, leur, permettant d'améliorer légèrement leur ligne et de faire quelques prisonniers. De leur côté, les Français ont sensiblement amélioré leurs positions à l'est du lac Dickebusch à la suite d'une opération de détail habilement conduite. Les attaques déclenchées lundi dernier par les Allemands dans ce secteur ont été, nous l'avons dit, complètement défaites par les troupes françaises. Berlin renseigna cette opération comme ayant été un "raid" sans importance. On sait aujourd'hui que cette opération a été exécutée par au moins onze bataillons appartenant à quatre divisions bavaroises, et des documents trouvés par les Français révèlent que l'objectif de ce "raid" était la capture du iac de Dickebusch, du lieu dit "Le Pompier," ainsi que de l'hospice de Lo-cre. De plus le moindre pouce de terrain conquis ne pouvait être reperdu "à aucun prix." Pour un simple raid, c'est là un objectif bien important, et son échec a dû être bien dur à enregistrer par. Ludeiidorff. En Italie, s'il faut en croire le communiqué de Vienne, l'activité oombattive continue à être très grande dans le Tren tin Occidental et plusieurs attaques ont été repoussées par les troupes austro-hongroises au sud du Glacier Presena. Le bulletin de Rome ne signkle qu'un feu d'artillerie intermittent dans la Giudi-caria, dans le Val Lazarina, dan= le Va-larsa et sur le plateau d'Asiago. De plus, des coups de main ennemis sur la cime du Palone et à Cortellazzo (à l'embouchure de la Piave) ont été tentés sans 'e moindre succès, les assaillants laissant des prisonniers aux mains de nos alliés. Sur le front macédonien, les actions A NOS LECTEURS A partir du 24 juin prochain le gou< vernement anglais interdira la reprise des numéros invendus, et les marchands de journaux devront limiter leurs achats aux seules demandes dé leurs clients réguliers.Nous prions donc nos lecteurs de faire retenir leur nurafo chez le même marchand. LA SITUATION - Suite d'artillerie restent très violentes entre le lac Doiran et le Vardar, à l'ouest' du Vardar et dans le secteur serbe. Les troupes britanniques ont exécuté un raid des plus heureux sur un ouvrage bulgare au sud du lac Doinm. sur le front occidental Le secret bien gardé M. Henry YVood, correspondant spécial de 1' " United Press " des Etats-Unis auprès des armées françaises, écrit : Les efforts allemands pour entourer l'attaque de lundi du secret le plus absolu dépassent tout ce qui avait été fait jusqu'ici. Les troupes amenées pour l'attaque furent infor-n ces qu'elles venaient simplement t elever 'es unités de première ligne et ce n'est que dimanche soir qu.'ils ! apprirent qu'il s'agissait d'une offensive. Les prisonniers faits, par les Français les divers jours précédent «ne connaissaient rien du projet et craignaient au contraire une attaque française. Avant l'attaque les Allemands dissimulèrent absolument la moindre augmentation dans les munitions, et n'érigèrent pas le moindre hôpital ou le moindre camp d'aviation qui puisse indiquer leur intention d'attaquer. Pendant les quelques jours qui précédèrent l'attaque, ils permirent môme aux ■aéroplanes frânçSft tic survoler leurs lignés sans faire la moindre tentative pour les chasser. opérations aériennes L'activité des aviateurs Les communiqués disent que les aviateurs français ont lutté contre des aviateurs ennemis très nombreux et très ag--gressifs. Au cours des journées des 27, 28 et 29 mai, 19 aéroplanes allemands ont. été détruits dans des combats aériens, 23 ont été êndommagés et forcés à descendre, et deux ballons captifs ont été incendiés; les troupes allemandes ont été harcelées à coups de mitrailleuses. Dans la nuit du 27 au 28 mai 23 tonnes de bombes ont été jetées sur les ponts, et passages de l'Ailette et de l'Aisne et sur des cantonnements ennemis. Durant la nuit et le jour suivants, 37 tonnes de projectiles ont été lancées sur des convois et des troupes en marche et.sur les stations de Laon, Fis-mes, St-Gilles, etc. Du 27 au 29 les canons de défense ont abattu six aéroplanes allemands. De leur côté les aviateurs britanniques ont détruit cinq appareils allemands le 29 mai ; ils ont lancé des bombes sur des dépôts de munitions et cantonnements dans le voisinage 'd'Armentières et de Bapaume, sur des gares, y compris celles de Valenciennes et de Busigny, sur des villes et routes derrière les lignes ennemies ét sur les docks de Bruges. Dans la nuit du 28 au 29 ils put bombardé le triangle de voie ferrée à Metz-Sablon. Raids sur Paris Dans la nuit de mercredi et dans celle d-> jeudi, des aviateurs ennemis se sont dirigés sur Paris; mercredi, aucun appareil boche ne put atteindre la ville, et quelques bombes furent jetées dans les communes suburbaines; un appareil ennemi fut détruit. Jeudi quelques bombes furent jetées dans la région de Paris. On ne signale pas de victimes. Il est à remarquer que hier jeudi c'était le jour cle la Fête-Dieu et le gouvernement britannique avait accepté, à la demande de l'archevêque de Cologne, transmise _par le pape, de ne pas bombarder Cologne ce jour là. Les Boches en ont profité pour envoyer à Paris les appareils disponibles et ils ont bombardé Paris avec leur gros canon, tout comme les autres jours. m. clemenceau au front M. Clemenceau est rentré à Paris le 29 au soir après avoir passé 36 heures au front. Il l'a échappé telle au cours de • cette visite. Ii venait de quitter un cer tain point lorsqu'une patrouille de 1 Uhlans arriva. Un général qui surveil- i lait de là les positions au moyen de 1 jumelles fut tué, et une partie de son i escorte fut capturée. < unidement! La presse allemands et certains or- ■ ganes d'inspiration ennemie qui parais- , sent en Belgique occupée publient des . articles représentant le gouvernement , belge comme étant aux prises avec des difficultés intestines relativement à l'orientation politique et économique ' du pays après la guerre: Au siège du gouvernement à Ste-Atiresse on est en mesure d'affirmer formellement l'inanité complète de ces suppositions. Elles ne tendent qu'à diviser les Belges, à 'susciter la méfiance des populations envers le gouvernement et à énerver le magnifique esprit de résistance. Elles sont dénuées de tout fondement. m —. von kuhlmann et ka paix roumaine -o— Ilerr von Kiihlmann a fait une conférence-sur le traité de Bucarest devant la Chambre de Commerce de Berlin la semaine dernière. En \ oici un charmant extrait : Pour l'Allemagne ce n'était pas une question de demandes territoriales, mais d'extraire, au point de vue économique, tout ce qui était possible jusqu'à la limite nécessaire pour permettre à la Roumanie de rester en vie, L'Allemagne avait à se garantir pour la durée de la g'uerre et pour l'importante période de reconstruction les céréales roumaines et. les produits péirolifèrea, et de s'assurer de la Roumanie elle-même comme corridor vers l'Orient. Un autre passage dit : "Une politique continentale qui étend notre base en Europe de telle manière que nous puissions nous mesurer économiquement avec les géants comme l'Amérique du Nord et la Russie, car cette dernière peut: se relever un jour, ne peut que servir de préparation à la tâche de reprendre avec un redoublement d'énergie le grand commerce avec le monde entier au seul point où il puisse se développer, c'est-à-dire sur la mer libre. " LA sujetion militaire autrichienne La "Deutsche Oesterreichisehe Volks-zeitung" ajinonoe que le traité en préparation entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie contiendra les clauses suivantes : (1) Les deux empires se promettent réciproquement d'employer toutes les forces du peuple dans des buts militaires. L'Allemagne e(t l'Autriche doivent appliquer toute leur énergie* pour qu'au premier jour d'un conflit éventuel les deux armées puissent entrer en campagne avec toute leur force. (2) Les hommes valides doivent recevoir l'instruction militaire. Pour les services accessoires des formations spéciales seront constituées. (3) Les règles pour l'organisation, l'instruction et l'usage des troupes doivent être élaborées sur des principes communs. Des corps de troupe des divers états allemands et austro-hongrois doivent ne constituer qu'une armée sans se sentir étrangers l'un à l'autre. (4) Les armements doivent être unifiés de telle sorte que dans les guerres futures, les Alliés n'auront pas à envoyer chercher des armes et munitions •dans leur propre pays mais pourront se servir du dépôt le plus voisin. (5) L'échange des officiers doit être organisé entre les armées autrichiennes et allemandes, de telle sorte qu'un officier allemand puisse à l'instant commander un détachement autrichien et vice-versa. (6) Tous les préparatifs de guerre doivent être faits en commun par les états-majors généraux des armées âlliées. (7) Les systèmes de chemin de fer des Alliés doivent être unifiés conformément à l'expérience de cette guerre. les evenements en russie Le fiasco en Ukraine Le "Times" dit que depuis la signature du traité de paix austro-russe l'Autriche a envoyé eu Ukraine de nombreux , trains chargés de marchandises telles que machines agricoles, produits émaillés, (ferre, eaux minérales, articles d'éclairage, etc., contre-partie des céréales iju'on attend' avec tant d'impatience; mais il paraît aussi que les Ukrainiens ;ont des ingrats, qui ne lâchent pas facilement leur blé, et des plaintes à ce sujet se sont produites à Berlin aussi bien qu'à Vienne, si bien que le "Food controllcrV allemand et son état-major sont partis pour .Kieff afin d'activer les affaires. Les Cosaques contre le Soviet Une délégation de la Républiqfté du Dau est arrivée à Kieff et a présenté au gouvernement de l'Ukraine une note dans laquelle, aprè- avoir insisté sur le fait que cette république a été constituée en Etat fédéral et comprend maintenant le territoire des Cosaques du Don,, de D »u bail et d'Astrakhan, aussi bien que du Caucase du Nord et de la Mer Noire, ainsi que le peuple -libre des Steppes de la Russie du Sud-Est et les provinces do Stavropol, elle demande que le gouvernement de l'LTkraine garde en vue pendant ses négociations avec la Russie : (1) que la nouvelle république n'est pas une partie de la Russie, mais une union indépendante des peuples et pays sus mentionnés ; (2) qu'elle est en guer-re avec le gouvernement actuel en Russie, qu'elle refus e de reconnaître ; (3) qu'elle défendra son indépendance par tous les moyens.en son pouvoir. Menace turque vers la Perse Les journaux de Moscou annonce que le-i Turcs ont occupé Alexandropol, à mi-chemin entre Batoum et Erivan, et se dirigent vers Julfa, sur la frontière persane, au nord de Tabriz. Us avaient demarfidé au gouvernement de la Trainscaucasio de consentir au passage de leur.- troupe? ><,•<> la Perse, mais les représentants arméniens s'y opposèrent. Les Arméniens ont subi de lourdes pertes dans le combat qui a eu lieu à Alexandropol. Les Turcs auraient aussi occupé Erivan au nord du Mont Ararat. AUTOUR delà GUERRE GRANDE-BRETAGNE — D'après le total des pertes probables vers le milieu de 1918, l'actuaire du gouvernement estime que les charges annuelles qui incomberont à la Grande Bretagne pour les pensions de ses sol dats et de ses marins sur la base des nouvelles propositions s'élèveront en 1930 à un milliard de francs; en 1940 elles seront encore de 750 millions ; en 1950 do 500 millions; en 1960 de 250 millions. En 1970 elles ne seront pis encore nulles. — M. Titcherin, commissaire des affaires étrangères a adressé une note au représentant britannique à Londres, à la suite d'un déclaration de M. Litvinoff, le représentant bolshéviste à Londres disant que les citoyens russes de Grande-Bretagne sont de ^îouveau recrutés de force pour l'armée avec le concours d'an- -ciens représentants du gouvernement russe, qui sont maintenant des agents actifs du mouvement anti-révolutionnaire. La note demande que le gouvernement britannique prenne des mesures pour mettre fin au recrutement forcé de citoyens russes en Angleterre, qui est absolument inadmissible et inacceptable au point de vue des principes de la République des Soviets et de la situation politique de la République, qui a adopté l'attitude d'une stricte neutralité dans la guerre mondiale. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 50. Un détachement de nos troupes a attaqué un posté allemand au sud-est d'Arras au cours de la nuit, et a capturé quelques prisonniers. Un certain nombre de prisonniers »e1 une mitrailleuse ont également été capturés par nous dans des rencontres de patrouille au nord-est d'Ypres. L'ennemi a exécuté un raid sur un de nos postes au nord-est de Robecq ; quelques-uns de nos hommes sont manquants.L'artillerie ennemie a été active dans les secteurs de Villers Bretonneux c; d'Albert et entre Festubert et la rivière Clarence. ' 39e année gp .

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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