L'indépendance belge

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s.n. 1916, 19 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xm14/
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S7éme année. No 169 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI ï ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATtON ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON., E.C. ri- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE : CITY 3960» TELEPH»; j 238-75 °* MERCREDI! 19 JUILLET 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 18 juillet. f 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS, j- CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mardi, midi. Les Allemands ont fini par succomber dans 1© duel qui, depuis quelques semailles, est en cours dans le saillant de Kovel-Lutsk. Cédant à la pression formidable des troupes russes, le général von Linsingen a dû, au sud de Lutsk, battre en retraite et ramener ses troupes sur la rive gauche de la Lipa, laissant entre les mains de nos Alliés 277 officiers, 8,037 hommes et 24 canons, dont la moitié de gros calibre, ainsi que de grandes quantités de munitions. Au nord du saillant, dans le secteur de Svidniki, l'ennemi a également subi des pertes sérieuses et le total des prisonniers faits dans la journée sur le seul front de Volhynie atteint 13,000 officiers et soldats ainsi que 30 canons dont 17 de gros calibre. Les opérations qui ont abouti à cette nouvelle victoire du général Brussiloff ont débuté par une attaque austro-alle-mande, exécutée en formations compactes, à laquelle le général Sakharoff (qui commande l'armée immédiatement au sud de celle du général Kaledin) répondit par une contre-attaque qui eut un succès complet. Les Autrichiens furent mis en déroute et n'échappèrent au désastre que grâce à l'intervention de plusieurs bataillons allemands, qui parvinrent à rétablir un peu d'ordre dans les rangs des Austro-Hongrois. Mais cette intervention ne put changer le sort de la journée, et von Linsingen, menacé d'être débordé, fut contraint de se retirer au delà de la Lipa (un affluent du Styr). La retraite ennemie affecte un front de près de vingt kilomètres et rapproche nos Alliés un peu plus de Lemberg. On remarquera que le général Brus-eiloff, très habilement, attaque tantôt au nord, tantôt au sud de Lutsk, progressant un jour sur le Stokhod, le lendemain sur la Lipa tout en maintenant sa pression au centre du saillant, ' face à Vladimir-Volynski. Les Allemands, dit-on, ne résistent avec tant d'acharnement que pour permettre l'achèvement des nouvelles lignes de fortifications qu'ils font construire par des milliers de civils en vue de la retraite de Kovel qu'il s'agit de retarder le plus possible. Les correspondants de guerre qui suivent les opérations sur le front russe annoncent que les Russes ont adopté dernièrement un© nouvelle tactique qui a donné, paraît-il, d'excellents résultats et qui explique dans une certaine mesure la rapidité*de leur avance. Des détachements de cavalerie russe 6'approchent le plus près possible des lignes allemandes (à 3 ou 4 kilomètres) où ils se défilent jusqu'au moment de l'attaque. Dès que l'ordre d'avancer est donné, les cavaliers sautent en selle, ee lancent au triple galop, et s'étant japprochés d'un millier de mètres, couchés sur l'encolure de leurs bêtes, mettent pied à terre, font coucher leurs chevaux dont 1© corps leur sert de rampart, et de ces nouvelles positions dirigent un feu soutenu (ils sont armés de carabines) contre les tranchées ennemies. Pendant ce temps l'infanterie russe, protégée par ce rideau de tirailleurs, suit par bonds jusqu'à ce qu'elle soit arrivée à proximité des cavaliers. Alors ceux-ci, soutenus par les feux de peloton de l'infanterie, se remettent en selle et se rapprochent d'un nouveau kilomètre des positions ennemies, entraînant à leur suite l'infanterie. Au troisième bond généralement, les tranchées austro-alle-mandes sont atteintes et débordées au prix de pertes relativement minimes. Les correspondants de guerre sont un animes à déclarer que les nouvelles armées que la Russie a mises sur pied sont les plus belles qu'elle ait jamais eues et qu'elles sont animées d'un esprit magnifique. Mais nos Alliés ne progressent pas seulement en Volhynie, c'est-à-dire dans le centre, mais également sur les deux flancs, comme aussi en Arménie. Du côté de Riga ils ont pris des tranchées et fait des prisonniers, soutenus par le feu des navires de guerre qui (la destruction d'un nouveau vapeur allemand le confirme) sont maîtres absolus du Golfe de Riga et d'une partie de la Baltique. Au sud, c'est-à-dire à l'extrême gauche russe qui s'étend en éventail depuis la frontière roumaine jusqu'au delà de Delatyn, nos Alliés progressent dans la direction de la passe de Kirlibaba (à l'ouest de Kimpolung), où se trouvent encore quelques débris de l'armée von Bothmer, qui défendent l'accès des passes barrant la route vers les plaines de Hongrie. En même temps le grand-duc Nicolas consolide ses gains en Arménie pendant que le général Cadorna poursuit ses progrès entre l'Adige et la Brenta, où toutes les contre-attaques autrichiennes ont été repoussées. En Picardie, en dépit de la pluie et du brouillard, les troupes britanniques, stimulées par leurs victoires précédentes ont encore élargi leurs gains le long de la deuxième ligne ennemie. Au nord-ouest de Bazentin elles ont occupé 1,500 mètres de tranchées boches et, à l'est de Longueval, se sont rendu maîtres de la ferme de Waterlot, transformée par les Allemands en véritable redoute. Enfin, à l'extrême flanc gauche du saillant britannique, des progrès sensibles ont été effectués, Ovillers et La Boisselle ayant été entièrement purgés des derniers éléments ennemis qui, quoique cernés, avaient résisté jusqu'à présent. La tâche d'huile s'étend comme on voit, chaque jour d'avantage, de même que s'accroissent, d'heure en heure pour ainsi dire, le chiffre des prisonniers et l'importance du butin. Le total des premiers atteint 11,000 officiers et soldats, 17 canons de gros calibre, 37 de campagne, 30 mortiers de tranchées et 66 mitrailleuses, auxquels il faut ajouter les 12,000 prisonniers faits par les Français, qui ont, de leur coté, pri,s 85 canons, 26 mortiers et 89 mitrailleuses.Nous compcenons que la population en Allemagne donne des signes de nervosité et que les calmants que les journaux sont chargés de lui administrer n'aient plus d'effet sur elle. Nous n© savons quelle valeur il faut attribuer aux bruits d'après lesquels les Allemands "déménageraient" leurs archives d'Os-tende et feraient revenir des troupes des Flandres pour les expédier en Russie, mais il est certain que nos ennemis commencent à se rendre compte que leurs affaires vont mal. Nourris dans un optimisme béat, alimenté par l'orgueil de la race et la suffisance de la caste militaire, les Allemands seront atterrés devant 1© désastre qui menace de fondre sur eux d'un instant à l'autre. Les troupes belges qui opèrent au Congo ont fait d'importants progrès entre les lacs Tanganyika et Victoria Nyanza. Elles ont atteint le lac Victoria sur deux points et ont défait le gros des forces allemandes après un combat de sept heures, faisant prisonniers 17 Européens et de nombreux indigènes et capturant un important matériel. Le général Tombeur a le droit d'être fier de ses troupes. POUR LE ROI DE PRUSSE. i. Les "Pages Choisies" d'Ernest Lavisse En signalant, il y a quelques jours, à cette place, le recueil nouvellement paru des pages consacrées à la guerre par Maurice Maeterlinck, nous faisions allusion aux livres caractéristiques et précieux que la grande tourmente actuelle a déjà inspirés. Nombre d'écrivains et de penseurs ont en effet noblement accompli leur devoir, qui est de dégager du chaos le droit et la justice, de mettre en lumière la beauté d'une Cause qui ne peut périr, et de donner tout son relief aussi à l'iniquité, à la Vanité des vœux d'un ennemi qui base son espoir sur les seules entreprises de l'arbitraire et de la violence. Parmi les beaux livres récemment publiés, il faut tirer hors de pair, dans cet ordre d'idées, les " Pages choisies " fi'Ernest Lavisse. Le grand historien français, qui est un des esprits les plus éminents, les plus clairs et les mieux équilibrés de son pays et de son temps, a, chacun le sait, tout particulièrement étudié les origines de l'empire allemand. Au milieu d'une suite d'essais hautement captivants et réconfortants sur la situation de la France vis-à-vis de l'ennemi héréditaire, son livre nous offre un chapitre qui mérite d'être spécialement médité. L'auteur y a condensé le fruit de ses longues investigations sur la formation et le développement de la Prusse. De ce travail saisissant surgit une vérité qui n'apparaissait peut-être pas à tous les yeux, à savoir que c'est le hasard, puis la volonté égoïste d'une famille de proie — et non les aspirations lointaines, naturelles et cohérentes d'une race — qui ont créé l'entité gigantesque, méthodique et forcenée qui aspire aujourd'hui au gouvernement du monde. Ces constatations, qui montrent sur quelles assises artificielles s'appuie la tyrannie agressive du pangermanis me, ne sauraient être trop abondamment répandues, et nous allons tenter de les résumer à notre tour. L'histoire de la Prusse. L'histoire de la Prusse, dit M. Lavisse, me ressemble à aucune autre histoire. Durant une longue période, elle apparaît incohérente, et soumise aux bizarres fantaisies d'un destin sans logique. Elle est la résultante d'une série d'accidents : des accidents différents l'eussent tout aussi bien rendue impossible.Son point de départ est, au Xle siècle, le château des Hohenzollern, domaine souabe, situé au sud du Wurtemberg. A la fin du Xlle siècle, un Frédéric Hohenzollern devient burgrave de Nuremberg, c'est-à-dire comte du château que l'empereur d'Allemagne, son suzerain, possède en cette ville. A ce titre, il administre les biens de l'empire en Fr'an-conie. C'est le premier accroissement. En 1417, son huitième successeur devient burgrave de Brandebourg. L'empire s'arrêtait à l'Eilbe, dont l'Est était habité par des peuplades slaves. Ici, il faut revenir en arrière. En 1134, Albert l'Ours, seigneur d'An liait, margrave du Nord, avait conquis la marche de Brandebourg entre l'Elbe et l'Oder, où notamment quelques pêcheurs de la S.pjrée végétaient dan.s une misérable bourgade appelée Berlin... Ses successeurs poussent jusqu'à la Vistule. Or, le burgrave dé Nuremberg précité ayant —circonstance accidentelle—prêté de l'argent à l'empereur Sigismond, reçut pour sa créance Te titre de margrave (comité des frontières), de Brandebourg, titre qui donne à son possesseur le droit d'élire l'empereur. Décimée par les guerres, la population slave du Brandebourg avait presque disparu. Autre hasard. En 1609, le duc de Clé-ves et Tuliers, sur le Bas-Rhin, meurt en nie laissant que des filles. L'électeur de Brandebourg, à la suite de certaines conventions, revendique, son héritage, çt en obtient line "partie. Quatre ans plus tard, il devient duc de Prusse. On voit déjà tout ce qu'il y a de disparate et d'hétéroclite dans cette mosaïque de domaines distants les utns des autres, séparés par de vastes territoires, et que rien de profond et de logique ne relie. Mais qu'est-ce que la Prusse? C'est un morceau de Lithuanie, au bord de la Baltique, entre la Vistule et le Niémen, où vivent des pêcheurs et des chasseurs, très pauvres et païens, qui exterminent les missionnaires qu'on leur envoie. Au XlIIe siècle, le duc polonais de Ma-zovie requiert contre eux l'aide de l'Ordre 'Teutonique, création des Croisades, comme les Templiers. Les chevaliers teu-toniques réduisirent, après moult combats meurtriers, les païens de la Vistule. Au XVIe siècle l'Ordre, d'ailleurs dégénéré, attaque les Lithuaniens, païens aussi. Leur duc Isgellon se fait chrétien, convertit son peuple, devient duc de Pologne par son mariage, et écrase én 1420 l'armée teutoniqu-e à Tannenberg — où devaient se rencontrer en 1914 les Allemands et les Russes. L'ondre périclite. Dans les années suivantes, il est contraint à d'énormes cessions de territoires et à l'acceptation du roi de Pologne pour suzerain. Albert de Hohenzollern. C'est alors—troisième effet du hasard —qu'un Albert de Hohenzollern, issu de la branche restée à Nuremberg, est élu grand-maître de l'Ordre. Cherchant, vers 1525, du secours en Allemagne, il rencontre Luther, qui lui conseille de laïciser l'Ordre et de se proclamer duc héréditaire. Il met ce conseil à exécution. Son fils—quatrième hasard—n'eut que des filles, et c'est ainsi qu'en 1618 l'héritage fut dévolu à Jean Sigismond. Remarquons, dit M. Lavisse, que _Je nom de Prusse n'est pas-allemand. L'ancienne langue prussienne a disparu. La population lithuanienne a été décimée comme la population slave du Brandebourg, la nouvelle population sera constituée d'immigrés et de déracinés. En 1539, l'électeur de Brandebourg, Joachim 1er, s'est converti à la Réforme. Son fills impose la tolérance aux Calvinistes et aux Luthériens dans son domaine. L'autorité du prince s'accroît du pouvoir spirituel. C'est par tradition que le Kaiser est pontife en même temps que souverain. C'est une étrange principauté que cet ensemble de petits Etats distants et qui s'ignorent mutuellement. Leur situation géographique est dangereuse, surtout pour le Brandebourg, plat et exposé à toutes les attaques. Survient la guerre de Trente Ans. George Guillaume, alors duc électeur, pauvre et non armé, souffre dans ses terres sans défense. Le Brandebourg, livré aux combats des Suédois et des Impériaux, connaît les pires dévastations. Expérience "claire et dure," selon le mot de notre historien. Elle montre que, pour ne pas tpérir, il faut être fort. Dès lors, à l'influence du hasard on se substitue une volonté logique et tenace. Le grand Electeur. De 1640 à 1688 règne Frédéric Guillaume, le Grand Electeur. C'est un précurseur, plein de grands rêves, très pieux, inquiet, agité. Il crée une force modeste, il obtient déjà 1' "Hinterpom-rnern" et les évêques laïcisés de Magde-bourg, de Hajberstadt et de Minden à la paix de Westphalie. Sa politique ondoyante à l'égard de la Pologne lui vaut la souveraineté sur la Prusse. Il n'y relève plus que de lui-même. Détestant la France, il se déclare contre Louis XIV, qui fait envahir le Brandebourg par ses alliés suédois. En 1673, à Fehrbellin, il bat les Suédois et conquiert la Poméranie que Louis XIV l'oblige à lâcher en 1679. Mais J'amour-propre militairé est attisé par cette victoire.Sa grande œuvre, c'est le repeuplement de ses territoires ruinés par la guerre de Trente Ans. Le seul Bandebourg avait perdu près de la moitié de sa population. Après la révocation de l'édh de Nantes, le Grand Electeur accueille 20,000 Français, industriels, agriculteurs, élément actif et courageux déterminé à l'exil par un scrupule de conscience. Us s'établissent dans le Brandebourg et y prospèrent bientôt. De leur fait, la population de Berlin se trouve doublée. Frédéric Guillaume I. Son fils et successeur, en 1701, obtient la permission d'ériger le duché ein royaume. Et voici, en 1713, Frédéric Guillaume 1er qui va organiser l'Etat nouveau. Celui-ci est un roi "de premier ordre," économe, homme de devoir, il mit l'ordre partout et commanda le travail. Son autorité est rigoureuse : la consigne est de nicht raisonniren. Le pays est pauvre. Le roi veut qu'on accroisse sans cesse ses revenus. Il entend avoir une armée à lu'. Il prend encore, selon l'usage, des étrangers à sa solde, mais il établit en principe le service obligatoire, et décrète que le commandement sera dévolu à des officiers nés dans le pays. Il prêche d'exemple, il inaugure une discipline sévère. A sa mprt, il a près de 84,000 hommes sous les armes. La France de l'époque en aviit à peine le double. Son trésor de guerre vaut de 2 à 300 millions de francs. Il recueille des protestants chassés de Salzbourg et de Bohème, et fait vernir de Liège des armuriers catholiques, avec leurs aumôniers pour dire la messe. A la fin de son règne, le quart de ses sujets étaient des réfugiés. ^ CHARLES DELCHEVALERIE. (La fin à demain.) llllllllIlllllimilllllllllllllllllHlllllllllIllIlllllllIllIlllIII Quelques détails sur l'histoire de la "General." No 9 — " CORRESPONDANCE." " Correspondance " était le terme usité pour le système de billets directs, introduits en 1857 par la Compagnie "General" des Omnibus, titre de la L.G.O.C. lorsqu'elle commença son exploitation dans la Métropole. Des bureaux étaient installés dans la cité et le West End, où les voyageurs se procuraient des billets directs desservant une partie quelconque de Londres vers toutes les destinations, avec changement en cours de route pour des services circulant vers leur destination définitive. On pouvait ainsi prendre un billet de Croydon à Edmonton et faire le trajet en changeant une seule fois de bus. Quoique le système " Correspondance " fût populaire à Paris, il eut peu de succès à Londres et il fut supprimé au bout d'une brève existence. Toutefois il fut repris récemment sur certains trajets dans l'est et le sud-est. Voici quelques exemples de cette forme moderne de " Correspondance."BILLETS DIRECTS 'De Poplar (Blackwall Tunnel) en changeant à Woolwich Road par les services n" 53 ou 53a. À New Cross Gâte, 2 /^d. Par les ^ Plumstead Comraon, 3^d. Services nos 99 De Woolwich Road (Bleckwall Lane) 108 en changeant à Poplar par les Services nos 15, 23, 40 ou 40A. A Aldgate Church, 3d. A Green St., Barking Rd., 2J^d. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railvray House, Broadway, Westminster, S.W. 94 IIINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllllllllllllilllllllHIIIIIIII LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. —* (De notre correspondant.) Un rapport allemand secret. On a fait une intéressante découverte en jetant un coup d'œil indiscret, mais permis et nécessaire, dans les archives du tribunal de Moshi (district de Kili-manjaro). On y a trouvé partie d'un rapport adressé au Reichstag sur l'état des conditions de développement de la colonie allemande. Les nationalités sud-africaines et surtout leurs amis du "backveld" feront bien de lire avec soin ce document et de le méditer à loisir. Si, après cela, quelques-uns ne sont pas encore suffisamment édifiés et persistent dans leurs illusions sur les sympathies et l'estime des Teutons, eh bien, vraiment, c'est qu'ils ont une foi très solide. "C'a été une grave erreur, déclare le rapport en question, de vouloir coloniser l'Afrique Orientale allemande en y attirant des Boers de l'Afrique Australe. Le Boer est devenu dans la colonie un élément "indésirable." Il manque tout à fait d'éducation, et, quoiqu'il appartienne à la race blanche, il est loin de posséder la culture et les connaissances de l'Européen. Déjà une profonde ligne de démarcation s'est établie entre les Allemands et les Boers ; les indigènes eux-mêmes n'ont aucune considération pour ces derniers et sont loin de les respecter au même degré que les Allemands. Mais la principale objection, c'est qu'ils refusent de s'assimiler; ils n'e veulent pas adopter la langue et les coutumes allemandes, et il ne sera jamais possible de faire d'eux de bons Allemands (Reichsdeutscher). Le Boer ne se laissera jamais absorber par nos compatriotes dans une fusion complète. Il n'aura jamais ni le sentiment ni la mentalité, allemandes (Der Bur vvird niemals Deutsch patriotisch denken und fuhlen). Il est trop conservateur, trop obstinément attaché à ses mœurs et à ses coutumes. Il restera tou-iours hostile à notre idéal. Nous ne nous entendrons jamais, et cela d'autant moins qu'il nous a donné assez de raisons pour le considérer comme un inférieur.Il est à redouter que, dans une révolte des indigènes, ils se joignent à eux contre nous et leur prêtent toute l'assistance possible. Ils se rapprochent, d'ailleurs, beaucoup plus des noirs par leurs sentiments et leur manière de vivre que de nous-mêmes ; il est donc probable qu'ils prendraient leur parti. Il y a un autre danger, c'est que le Boer se considère comme un Afrikander, cette idée n'a fait que se confirmer en lui depuis de nombreuses générations. Ici, dans l'Afrique Orientale allemande, il peut très facilement être porté à croire qu'il a des droits et des privilèges antérieurs aux nôtres et devenir ainsi un très sérieux obstacle aux aspirations allemandes.Nous craignons qu'une fois les Boers fermement installés dans le pays, il nous soit impossible de nous en débarrasser et qu'ils constituent ainsi un véritable fléau, et nos craintes sont d'autant plus fondées qu'ils seront propriétaires du sol le plus fertile et tiendront à l'écart ceux susceptibles d'aider à la poursuite de notre idéal (Reichsdeutsche ideale)." La presse sud-africaine a flétri, comme il convient, l'impudence et le cynisme de ces critiques et de ces insultes. Un de ses principaux .organes, le "Diamond Fields Advertiser," dans un article particulièrement étudié et documenté, a fait ressortir le contraste entre ce dédain et ce mépris de l'Allemand pou/ les Boers, — qu'il regarde comme "incapables d'inspirer du respect, même aux noirs," et le ton plein d'affection avec lequel les écrivains militaires allemands leur prodiguaient d'élogieux compliments et les couvraient de leur haut patronage, quand il s'agissait de les exploiter et d'en faire des dupes et des instruments, qui aideraient à Drécioiter la chute de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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