L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nh89/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATiON PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes hollande. s cents ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: TUiJOK HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11, PI,ACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 233-75 SAMEDI 22 JUIN 1918 En vents à Londres à 3 h. te vendredi 21 juin f î 3 MOIS.k 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS .1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. Le., nouvelles du front méridional sont dés plus satisfaisantes. Partout les Autrichiens sont non seulement contenus, mais encore ils ont perdu l'initiative des combats, opposant, il est vrai, une résistance désespérée à la contre-offensive italienne. I De la frontière suisse â l'Astico, les troupes du général Diaz montent une farde vigilante. Entre l'Astico et la Brenta, les Italiens ont complété la capture de la redoute de Costalunga, s'era-parant d'une partie de sa garnison; de plus, ils ont refoulé l'ennemi sur la cime Eskar et réoccupé la orête qui suit la rive gauche de la Brenta. A l'ouest de ce fleuve, sur le plateau d'Asiago, les Austro-Hongrois n'ont pas renouvelé leurs attaques contre le secteur vaillamment défendu par les troupes britanniques qui, dans les combats des 15 et 16' juin, ont fait IjO1® pt^goniw^jjs. D|s contingents fr^nco-bXtanniq^»^ onir réussi une entreprise locaH^daiis îa^onca di Asiago /et ont capture"tlWt?entaine de prisonniers ainsi que deux canons. Entre la Brenta et la Piave il y a eu une Violenté lutte d'artillerie, au cours de laquelle les batteries italiennes ont bombardé des troupes en marche et les lignes de communication ennemies. De la région du Montello jusqu'à la mer, la bataille s'est- poursuivie âpre-ment et sans trêve. Mercredi les troupes italiennes ont livré des attaques déterminées vers les versants sud-est du Montello dans le but d'amoindrir le saillant formé par l'.avance ennemie à Capo d'Argile. Ces attaques progressèrent favorablement malgré une opposition opiniâtre, et dans la soirée les Autrichiens étaient refoi^lés au nord de la voie ferrée de Montelluna et obligés de rabattre toute leur ligne d'attaque vers le saillant nord-est du Montello, abandonnant 1,226 prisonniers et'de nombreuses mitrailleuses aux mains de nos alliés. Des tentatives faites, mercredi, par les Austro-Hongrois pour étendre leur occupation dans les secteurs -de Bavaria, Norgesa et Candelu, furent également repoussées. Dans le centre, de nouveaux efforts faits par l'ennemi 'dans la nuit lui permirent d'occuper une étroite lande de terrain le long de la Piave, mais une contre-attaque rétablit nos alliés sur la rive du fleuve en aval de Sa-letto. De ce fait les positions autrichiennes1 sur la rive droite de .la Piave sont coupée? en deux tronçons. Plus bas, les Autrichiens occupaient mercredi matin une ligne suivant la P.iav® de Zenson au C'anal ^le Sile. Cette ligne, att-aqu'ée par l'infanterie italienne par trois côtés — à l'ouest, au nord-ouest et au sud — diminua considérablement- les positions ennemies à l'ouest de Santa Dona, 530 prisonniers restant aux mains de nos alliés. Des unités tchéco-slovaques participèrent à ces actions et payèrent ainsi k premier tribut du sang aux généreux principes de liberté et d'indépendance pour lesquels elles luttent aux côtés des troupes du général Diaz. 'Les Italiens ont également réoccupé Capo Sile dans la boucle formée entre le C'anal de Sile et la Piave, regagnant de là sorte du terrain conquis par l'adversaire dans cette région. Les inondations provoquées pai- le gon- EN PALESTINE Un raid de cavalerie Lundi* matin la cavalerie britannique a exécuté une reconnaissance à l'est du Jourdain et un grand nombre de Turcs ont été tués à coup de lances. Des escadrilles britanniques ont bombairî des gares le long du chemin de fer d'Hfdjaz. De leur côté les troupes arabes ont été [ active au nord de Maan et.au nord-ouest de Médine. EN AFRIQUE ORIENTALE ILa retraite allemande Les troupes du général Von Lettovr Vorbeck battent toujours en retraite vers le sud du Mozambique. Elles s'approchent actuellement de la côte et d'une contrée cultivée où il y a des colons européens. Les colonnes britanniques «ont toujours à leur poursuite. OPERATIONS NAVALES Activité dans la Mer du Nord Suivant un télégramme de Copenhague il y a eu ces jours derniers une flement de la Piave ont détruit tous les t ponts jetés sur ce fleuve par l'ennemi, i- quatre seulement restant ' praticables1. ;, Toutefois, les Autrichiens parvinrent à is les remplacer rapidement par des passe-relies, et il semble bien que, de ce côté, e les Italiens ne sont pas arrivés tirer tout le parti que oette'crue aussi impré-ss vue que défavorable pour l'ennemi, per-e rrettait d'e'spérer. a Jusqu'à-présent, sur les-5ô divisions )- austro-hongroises réservées a l'attaque i- du front méridional, plus de 30 ont été e sérieusement entamées. On affirme que a le haut-commandement ennemi a été it singulièrement surpris de la force de ré-e sist-ance-de l'année italienne, qu'il espé-îs rait avoir définitivement démoralisée é l'année dernière. Aujourd'hui les rôles i- sont heureusement intervertis et c'est i- toute l'Italie qui lutte avec une foi ar-6- dente dans la victoire contre l'empire des i- Habsbourg divisé et sérieusement épuisé i par les privations. li En France l'activité combattive reste e confinée à des opérations purement locales. Des détachements français ont exé-u cuté des coups de main fructueux dans le *s Bois de Chaume (front de Verdun), en-it tre l'Oise et Montdidier, et clans le voi-:s sinage de Loore (en Flandre) ; les troupes américaines ont exécuté d'heureuses a reconnaissances en Woevre et. au nord-ï- ouest dé Château-Thierry ; des patrouilles s britanniques ont envahi les positions r- allemandes dans les secteurs de Boyelles, i- de Lens, de Civenchy, au nord-ouest de 't Merris et dans les environs de St-razeele r- et d'Ypres, infligeant des pertes sérieuses i- à l'ennemi et capturant de nombreux i, prisonniers. 'k L'artillerie a été particulièrement ac-•e tive de part et d'autre, en Lorraine, en -e Woevjp. entre l'Oise et l'Avre et sur î" l'Ancre. Le mouvement contre-révolutionnaire îs qui s'est développé en Sibérie occidentale s'est étendu aux districts de l'Oural. 11 Les troupes tchécoslovaques qui prêtent u un concours efficace à ce mouvement ont *7 pris la ville de Samara et ont fait sauter le pont du Transsibérien jeté sur la .x Volga, arrêtant ainsi le trafic entre la if ® Russie et la Sibérie. Suivant une dépêche de Pétrograd à jg Stockholm, dit le correspondant du j. "Times," Missinikoff, commandant les j_ troupes des Soviets, aurait interdit tout .e trafic sur la Volga entre Simbirsk et s Samara, ville d'où il aurait chassé les contre-révolutionnaires. Trotsky aurait (11 dépêché une nouvelle force de Gardes ;e Rouges vers la Volga et il espère pou-ig voir rapidement avoir raison des enne-_ mis des Soviets en Sibérie occidentale. ls Peut-être se fait-il des illusions ? 10 Entretemps, le fait que la Russie sep- ds tentrionale soit coupée des greniers de la i- Sibérie et du Don, ainsi que des abon- si dantes pêcheries du Volga, constitue ,x une sérieuse meuace de famine de plus, le Ajoutons à cela le' vif mécontentement as provoqué par l'ordre de mobilisation dans les provinces centrales et not-am- >é ment à Moscou, et l'on concevra que le le gouvernement des Commissaires du Peu- !e pie se trouve dans une situation au moins r- difficile. La faim a fait tomber le régime tsariste, elle pourrait avant peu faire i- écrouler le règne tyraiinique des Soviets. grande activité dans la mer du Nord. Mercredi une violente canonnade a été entendu tout le long de la côte du Jut-ie land. u Dans la baie d'Heligoland es Une escadrille britannique en recoti-ï- naissance au nord de la baie d'Héligo-îs land dans la matinée de mercredi, a été z. attaqué par, des* hydroplanes allemands té L'ennemi n'est pas parvenu à toucher st les unités britanniques et un hydroplane ennemi a été abattu à coup de canon. LA GUERRE ET LES TRAITES SECRETS vr ♦ te A la Chambre des Communes le p- groupe des pacifistes a demandé l'assure rance que le gouvernement ne laisserait 'i- échapper aucune opportunité diplomate tique de régler les problèmes de la guerre par des négociations et demanda la révision des traités secrets par le« gouvernements alliés, M. Snowden s'est notamment laissé allé à des attaques contre l'Ttalie' qui, comme Shylock (sic), ne n- veut jpas démordre des conditions de son ie traite secret. M. Snowden voudrait A NOS LECTEURS Nos lecteurs ont été avertis qu'à partir du 24 juin les vendeurs ne pourraient 's plus retourner les ntanéros non vendus! i, Nous les' prévenens que bon nombre s- de vendeurs anglais nous avertissent de a réduire considérablement nos envois ou même de les supprimer. e> Si donc nos lecteurs veulent continuer à recevoir leur journal, qu'ils s'enten» e" dent avec les vendeurs, ou plutôt qu'ils r~ s'abonnent: Un mois, 3 shillings. taaps i — m 1111, i f hh n iwi fii w n ^««wiaufaBCTMWwaanwwMMB 18 donc qu'après avoir demandé l'aide de J® l'Italie et avoir reçu d'elle des services considérables, les Alliés lui demandent J® do revenir-sur des conditions librement , acceptées par eux. Au cours de la dis-cussion sir T. Whitfaker s'en est étonné °" à bon droit et a fait justement observer 26 que la Ligue des Nations qu'on espérait ej; pouvoir créer après la guerre ne pour- ° rait être établie et maintenue que sur la r" foi des traités. ° M. Snowden déclara aussi que la Be, Grande-Bretagne était entrée en guerre- O © à cause de la violation de la Belgique et qu'à ce moment il n'était nullement question du désir de domination mon-e" diale de I'Allema- ne. U prétendit 'e qu'au cours des 18 derniers mois, de 10 'V à 12 offres de paix avaient été faites par 11 " les Puissances Centrales et qu'elles u" avaient été rejetées avec mépris et iu-suites, et que la cause en était dans les traités secrets qui liaient les Alliés. U es demanda aussi quel'e différence le gou-Qs vernement- faisait «litre une offre de paix et une offensive pacifiste. Dans j® tout son discours il insulta les Alliés et tenta d'excuser l'Allemagne. es M. Balfour, mihistre çjes affaires lx étrangères, déclara que personne ne désirait voir continuer la guerre pour la c" guerre; mais que nous entendions la con-în tinuer, non pas pour les motifs mesquins ,r qu'a- fa-lt «ai»6vo>&- M. Snowden, mais dans des buts plus élevés. Ceux qui ont re entendu le discours de M. -Snowden doi-n- vent croire qu'il est arrivé à la conclusion d. que le peuple qui a voulu la guerre est ut relativement innocent et n'est pas animé ut par les ambitions mesquines qu'il attri-er bue à nos alliés. L'honorable membre, a la dit M. Balfour, se rend-il bien compte la de^|a folie et de l'ignorance monstrueuses que son attitude suggère ? à U est clair pour tous ceux qui passent )u en revue l'histoire des trente à quarante es dernières années que les ambitions de ut toutes les classes intelligentes, militaires et gouvernementales de l'Allemagne eS étaient dirigées vers la domination du it monde et que si celle-ci ne pouvait être 6S obtenue pacifiquement, elle devait l'être u. par la guerre, sans aucun égard pour e_ toutes les horreurs de celle-ci. e- Pas d'offres sérieuses de paix Dans aucune des suggestions de paix p- dont il a été question on n'a pu aperce-la voir les promisses d'une paix honorable n- donnant la moindre perspective de sécu-ue rite pour les libertés futures du monde; is. et même dans les suggestions en question ut il n'y a pas le moindre témoignage de 3n sincérité de la part de l'ennemi, n- J'ai parlé plus d'une fois de la Belle gique, continue M. . Balfour, bien u- que je le fasse toujours avec quel-ns que hésitation, de peur 1 que M. no Snowden ne déclare que, dans mon opi-re nion, la restauration de la, Belgique oon-». stitue tout ce que nous devons demander — comme résultat de la gueVre. Je ne prends cj le bas de la Belgique que comme exem-té pie. Le traitement infligé à la Belgique [t,. est et restera la plus grande tache sur l'honneur allemand et l'humanité allemande. L'honneur allemand et l'humanité allemande ont, je pense, été violés en de nombreux endroits du monde, mais la Belgique reste comme la preuve princi-pale et indubitable de ce que le gou-, vernemeut allemand est capable de faire er en vue d'un avantage militaire. P'B Le gouvernement allemand a-t-il seulement jamais ouvertement déclaré dans ™ un seul document ou dans un seul discours qu'il renonce à la Belgique, que la , Belgique sera replacée dans sa position > d'absolue indépendance économique et politique ? U a été suggéré que le terri-le toire belge serait restitué, et d'autres u- suggestions ont été faites: mais vous ne lit trouverez nulle pàrt un aveu sincère di-s- sant que la Belgique, ayant été prise re par un des actes les plus iniques de l'his* 'é- toire, sera remise par les auteurs du ■r- crime dans un état se rapprochant autant o- que possible de celui dans lequel elle se ■re trouvait avant la perpétration du crime. n° M. Snowden détourne volontairement an les yeux de ce que les Allemands écrivent ut et disent, et il les détourne encoie plus résolument de ce qu'ils font, tant à r l'Est qu'à l'Ouest. Puis il présente un j tableau des hommes d'Etat allemands offrant des conditions de paix raisonna-3 bles aux hommes d'Etat britanniques, 0 qu'il représente comme se bouchant obsti-j rément les oreilles et insistant pour que la guerre continue avec toutes ses dé-. penses de sang et de trésors. Je déclare qu'il nous a donné là une lamentable s exhibition. Les traités secrets B M. Balfour déclare ensuite qu'il n'y rivait aucune différence de vues entre les Alliés et le Président Wilson au sujet ^ des buts de guerre et que les pacifistes étaient dans l'erreur en supposant- que les traités secrets étaient un obstacle à - la paix. Les Alliés sont prêts à Examiner collec-^ tivement tous arrangements raisonnables; et ce n'est même pas parce que, il y a trois ans, ils auraient eu une opinion différente sur une proposition quelconque qu'ils se croiraient obligés de la repousser actuellement, si elle réunissait l'accord collectif des Alliés. Toute pro-position sera toujours examinée sur ses mérites. t L'offensive pacifiste 1} U est absolument peu probable qu'en r ce moment nous fassions des propositions s aux Puissances Centrales ou qu'elles _ nous en fassent. Ce que ces dernières veu-g lent, ce n'est pas faire des propositions 1 raisonnables aux Alliés dans leur ensemble, jnais de choisir l'un ou l'autre des e Alliés pour lui offrir dës conditions teu-s tantes et de désagréger ainsi l'alliance^ t dont quelques-uns des membres seraient absolument impuissants, pris isolément, s mais resteront forts aussi longtemps qu'ils resteront unis. Je ne blâme pas a les Puissances Centrales de faire de pareilles tentatives ; ceux (que je blâme sont g ceux qui donneraient dans le piège et ceux s qui, comme M. Sn,owden, semblent croire j. 1 qu'il est presque criminel de ne pas donner dans le piège. Sa critique, si je n comprend bien, consiste à dire que nous sommes entrés en guerre pour la Belgi-g que et la France, et que si la Belgique et [ la France sont satisfaites, pourquoi nous a occuperions-nous de l'Italie? Cet esprit e est un esprit fatal, car on pourrait ren-,g verser les rôles et dire à l'Italie: "Vous êtes liée par l'alliance; mais de bonnes ^ conditions vous sont offertes; pourquoi p vous occuperiez-vous des autres?" Une e alliance ne peut reposer sur de pareils ,s principes; les seules conditions |ur les-e quelles peut reposer une alliance sont la u confiance mutuelle et la foi mutuelle, et ,e la seule manière d'obtenir cette confiance ,e et cette foi mutuelles, c'est d'être frajic r et sincère avec ceux qui coopèrent avec vous. M. Balfour déclara qu'il n'y aurait pas de plus grande folie eVi ce moment x que d'entreprendre ostensiblement et formellement une révision des instru-'e ments qui ont réglé depuis deux ou trois i- ans les relations entre les Alliés. >; Une tâche plus importante nous in-n combe en ce moment, celle de faire re-'e naître en Russie le sentiment complet de la conscience nationale et patriotique. 1- M. Balfour déclara qu'il ne fallait dés-n espérer de pouvoir donner à la Russie 1- une aide matérielle pour y rétablir l'u-' nité économique et politique. Il termina i- en souhaitant qu'on puisse arriver à des i- remaniements territoriaux ou constitu-'r tionnels, qui laissent aussi peu de causes ls de friction et de jalousie que possible, i- avec la création d'une Ligue dé Nations se pour assurer le maintien'de la paix. I CELLE QUI TRIOMPHERA | ^ Une opinion allemande j. Dans un exposé général de la situa- j. tion, le "Vorwaerts" reconnait que 'a -8 dernière offensive a donné quelques résultats. Mais ces résultats ne signifie- j_ raient quelque chose que, s'ils avaient ls brisé la résistance de l'ennemi : s- La guerre n'est pas un sport, dit l'or- a gane socialiste ; un général n'a pas rem n pli sa mission lorsqu'il a battu le record >t du saut eu longueur. Or, l'ennemi i- n'est pas abattu; il n'accepte même pas îs l'éventualité d'une paix de conciliation. ie A quoi sert de vaincre ? Eu réalité, le i- sort de chaque - nation dépend de sa ;e situation intérieure. s- Celle qui triomphera, c'est celle qui u saura le mieux et le plus longtemps se it défendre contre la famine, et par suite ;e conserver sa force morale de résistance. 3. Or, à ce point de vue, l'Allemagne est it de toutes les nations en guerre la plus it r>'°nacée... is ' Le peuple allemand, conclut l'organe i socialiste, est de bonne composition, i Mais ne commencera.-t-on pas bientôt à 3 comprendre, dans certains milieux, que - la corde la plus résistante ne peut pas , demeurer indéfiniment tendue ? Le "Lokal Anzeiger," pangermaniste, ■ ; déplore le manque de patriotisme dotit - fait preuve une trop grande partie de :* s population civile. Il fait, un tableau î assez sombre des soucis intérieurs auxquels les Allemands sont en proie et note les protestations violentes que suscitent j la saisie des métaux et des vêtements, la g réquisition des logements, la cherté de t la vie et la diminution des rations ali -3 mentaires.—Le "Figaro." ' LEURS PROCEDES On écrit au "Figaro": j "Voulez-vous encore un .joli spécimen de mensonge boche, vous qui nous en offrez de si réussis ? "J'ai vu hier un habitant de Sedan ^ qui a fini par rentrer en France ; et voici ce dont il a été témoin, dans la gare de sa ville. s- "Nos avions avaient fait- bonne besogne et démoli quelques trains. Ce Séda-nais a vu les Bocbes peindre sur les wa-1 gons des croix rouges et photographier s ensuite ces débris, pour les envoyer à s leurs journaux." Notons tout cela ! Car tout cela est à s retenir. ! 400,000 RAPATRIES £ Le Bouveret, 12 juin. Le 400,000me rapatrié civil français a I passé la frontière mercredi après-midi. » Quel défilé de misères ! AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE —Lord Curzon a indiqué à la Chambre des Lords un changement important dans la politique irlandaise du gouvernement. Il a déclaré que dans les circonstances actuelles, il n'était pas possible do présenter un projet de Home Rule qui n'aurait pas, l'ombre d'une chance d'être accepté. D'autre part, sans Home Rule, il n'y avait pas de conscription possible. Lord Curzon expliqua qu'au début de l'année le gouvernement avait pensé pouvoir ^adopter les politiques distinctes de la conscription et du Home Ru le pour l'Irlande, mais que 1& découverte, en mai, -d'une conspiration formidable des chefs du Sinn Fein avec l'ennemi, jointe au changement de l'opinion publique au sujet du Home Rule, forçait le gouvernement à s'incliner devant le3 faits et à y confirmer sa politique. — Des hommes armés s'étant introduits dans une ferme et ayant tenté de forcer les occupants à leur remettre les armes à feu qu'ils possédaient, ont été accueillis par deux hommes éne^-giques, qui ont réussi à arrêter deux des assaillants; les autres ont pu prendre la fuite. Ces raids pour s'emparer d'armes sont assez fréquents en Irlande depuis quelque temps. PAYS-BAS — L'agence d'informations semi-officielle à La Haye déclare sans fondement; la crainte récemment exprimée, que le contrôle hollandais sur les trains en transit d'Allemagne en' Belgique et vice-versa par le Limbourg hollandais, serait insuffisant. Les trains sont examinés à fond par les fonctionnaires de la douane à Dalheim et Hamont, et par.les autorités militaires à Vladrop et Budel. Sur la ligne de Venloo chaque train est examiné d'abord par les autorités militaires à la frontière, puis à Venloo par la douane. Le nombre des trains qui circulent aurait été exagéré. DERNIÉRE HEURE I ———- i Le communiqué britannique ? Vendredi, 9 h. 57 matin. ■Dans- la nuit nous avons fait quelque» î prisonniers, oaptùré des mitrailleuses et i infligé des pertes nombreuses à l'ennemi au cours de raids et des rencontres dans i le bois d'Aveluy, dans le voisinage de ; Hébuterne et de Boyelles, et sur les deux s rives de la Scarpe. Plusieurs tentatives ennemies de reprendre le terrain regagné i par nous hier matin au nord-ouest de 5 Merris, ont été repoussées avec pertes pour l'ennemi. Il n'y a rien d'autre à s signaler. $9e année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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