L'indépendance belge

1071 0
07 september 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 07 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wp3d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

86èms année. fia 21! L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNYç BELGE. CONTINENT» 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: „ ^ F^TUcî-F mvnIlrc, „,pm „ CUDTPMRPIÎ 1QK f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) _ TUDOR HODSJ5 TUDOR ST LONDON E C, 11. PLACE DE LA BOURSE. LO!NDRES, MARDI 7 SEPTEMBRE 1910. ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS., TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {Iss"". " 1 AN" 52 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION: L'offensive allemands arrêtée en Russie.-, Bombardement méthodique des positions allemandes sur le front occi-dental. — Avance italienne. — La situation dans les Balkans. — Les menées austro-allemandes aux Etats-Unis. Avant tout.—Emile Royer. Lettre de l'Afrique du Sud.—Lydius. En ces temps de douleurs et d'espoirs (X).—C. R. Billet Parisien. • Jean-Bernard. Lettre du Havre.—P. N. Le prince de Galles. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Testaments de Belges en Angleterre.—Em. Butaye. Prières pour l'empereur Guillaume à Londres, Au Hâvre. Conseil national économique belge. Notre vaillante armée. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardï, midi. Pour îa première fois, le bulletin de Berlin dit que la situation sur le front oriental est inchangée. En d'autres termes, le flot teuton est étale, et l'espoi: ^ubsiste que bientôt les Russes pourront reprendre l'offensive sur tout ou partie de leur front. Dans certains miiieux on croit devoir attribuer cet heureux changement à 1: solution de la question des munitions, De fait, les Allemands eurent l'occasior de constater dernièrement que dans 'e secteur nord, c'cst-à-dire, dans la région de Riga, les Russes ne semblaient nullement souffrir du manque de munitions.Pour le moment, la situation dans cette région n'est pas considérée comme alarmante dans les milieux militaires russes. L'occupation des têtes de pont de Friedrichstadt et de Lennewaden pai les Allemands n'est qu'un demi succès et les Allemands auront de grandes diffi cultes à franchir la Dwina plus au nord à cause de la violence du courant et d< la présence de l'artillerie russe. La menace pour Riga n'en subsist( pas moins, et les Allemands, cela n'es pas douteux, -veulent occuper ce poj coûte que coûte. Cette base el'opération1 leur est absolument nécessaire s'il: comptent poursuivre la manœuvre contre Pétrograd. De toutes façons Riga es une base de ravitaillement idéale poules opérations futures, et d'autant plu-nécessaire que l'hiver russe constitue ut problème dont la solution est des plu: ardues. On assure que le général von Below dans un ordre du jour adressé à se: troupes, leur a promis qu'une fois ; Riga elles pourront se reposer, qu'elle: y passeront l'hiver, et qu'au printemp: la marche sur Pétrograd sera reprise. On voit par là que les Allemands s< rendent compte de l'impossibilité d< poursuivre la campagne russe en hive-et que la conquête de la Russie propre ment dite est ajournée, pour ne pas din abandonnée. D'ailleurs nos Alliés, par la'bouche di président de la Douma, informent le: Austro-Allemands .qu'ils sont résolu' d'abandonner Pétrograd et Moscou, s'i le faut, mais que la guerre continuera cinq ou même c'ix ans, et'que les armée: russes se retireront derrière les Mont. Oural plutôt que d'abandonner la partie La Russie, a dit encore le Président, m déposera pas les armes tant qu'i restera un seul soldat ennemi en Polo gne, en France et en Belgique ! Si les Allemands escomptaient un paix séparée ou prématurée, les voil; prévenus. Le bombardement des positions aile mandes se poursuit avec méthode sur .1 front occidental, au nord d'Arras, dan w \ les régions de Roye, Perthes B■cause-jour, Forêt d'ApremOnt, Cirey et dans les Vosges, mais les communiqué:, ne signalent toujours aucune action d'infanterie.Par contre, les aviateurs ont été, une fois de plus, bombarder les Allemands chez eux. Une escadrille de quarante avions attaqua, pour la seconde fois, Saarbrucken, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Metz. La gare, plusieurs fabriques et établissements mili-' taires furent bombardés avec succès. Ce raid est une réponse à l'attaque de Lunéville—ville ouverte—par les aviateurs teutons il y a quelques jours, et qui n'avait aucune excuse militaire. Les aviateurs français bombardèrent également les barraquements militaires de Dieuze et de Morhange (Alsace-Lorraine), tandis qu'à Calais un aviateur allemand fut obligé d'atterrir. La ville de Saint-Dié reçut, elle aussi, la visite d'aviateurs allemands qui bom-1 bardèrent la ville sans cependant faire des victimes. ' Sur le front belge le bombardement ennemi a cessé. Lampernisse, Reminghc et quelques autres localités ont souffert, mais il n'y eut aucun engagement d'infanterie.Les communiqués du général Cadorna sont toujours satisfaisants. La flotte russe de la Mer Noire affirme de plus en plus sa supériorité et, ne pouvant faire la chasse au gros gibier qui se cache dans le Bosphore, elle inflige des coups sensibles à la marine mar-1 cli an de turque. Il ne se passe pas de ' jour sans qu'elle n'envoye au fond de la mer quelque charbonnier, et le résultat de cette chasse fructueuse est des plus ' satisfaisants. Constantinople est sans L charbon, les meuneries sont arrêtées et ' le pain devient introuvable. Les rixes ' dans les rues sont quotidiennes, et la nuit les rues sont plongées dans l'obscurité la plus complète, faute de g'az et de pétrole. : Les blesses arrivent par milliers, et on ne sait plus où les placer. Quant aux " soldats venant d'Asie-Mineure, ils sont ; à moitié nus et ont l'air misérable. La Chambre grecque s'est ajour-1 née au 28 octobre; la Roumanie > appelle de nouveaux réservistes sous ; les drapeaux, et ia convention turco-1 bulgare n'est toujours pas signée. , L'envoyé spécial britannique, M. > O'Beirnc, après avoir remis au ro: : Ferdinand ses lettres de créance, s'est ■ entretenu longuement avec le souverair ' bulgare. On estime que sa mission j 1 Sofia sera facilitée sérieusement par 1; - réponse serbe qu'on dit favorable aus projets de l'Entente. Le traité de Bucarest qui nous vaut il la situation embrouillée actuelle, est considéré comme caduc. Puisse un autre - traité être conclu bientôt, qui mette fir ; une fois pour toutes au cauchemar bal-b kanique. AVANT TOUT. Qui donc croyait que pendant plus d'un an l'Europe aurait pu vivre dans les œnditions atroces qu'engendre 'a grande guerre? Les éléments jeunes et sains de la population mâle des nations belligérantes sont détournés de la production de tout ce cjui est nécessaire à la vie, pour contribuer à l'œuvre de mort qui se poursuit sur des fronts de centaines de kilomètres. Les hommes s'en-tre-détruisent et gaspillent le fruit de longues années d'épargne. Ils sont fous, pourrait-on dire, s'il n'y en avait point, parmi eux, qui ne font que se défendre, et n'ont le choix qu'entre la bataille et la soumission. Pourtant la guerre ne saurait durer toujours. Et conformément à ses habitudes de fourberie, dans le même temps que par l'organe de M. de Bethmann-Hollweg", 1 Allemagne célèbre avec jactance ses victoires contre la Russie, et lance au monde d'arrogants défis, elle intrigue sous-main pour hâter le rétablissement de la paix. On prétend que le comte Bernstorff a déclaré, dans un récent message au Pré sident des Etats-Unis, que l'influence d< celui-ci était seule capable d'amener 1; paix. Et l'on ajoute cjue la promesse Cju': faite l'Allemagne de ne plus couler d< transatlantioues sans avertissemen préalable, est due à l'intention qu'aurai Guillaume II de solliciter la médiation d< M. Wilson. On indique même les condi tions de paix qui seraient proposées, e certaines semblent faites pour séduire le: démocrates et les braves gens. Cela, c'est le hideux sourire de l'ogre je le déteste encore moins, l'ogre, quan< il fronce les sourcils, car sa grimace d< bienveillance ne peut être qu'un men songe. L'empereur d'Allemagne parli d'ériger la Pologne en royaume indépen dant et en Etat-tampon, alors qu'au mé pris des traités il a violé la neutralité di l'Etat-tampon qu'était la Belgique, e qu'il a mis notre malheureux pays à fei et à sang. Il veut, dit-on, assurer l'auto nomie de la Finlande. Mais il entend m lâcher nos provinces belges que moyen hant la cession du Congo. Il réclann aus,i la liberté des mers,- en ce sens qui même en temps de guerre la propriét- privée serait préservée de toute attaque navale, alors qu il n'a pas hesite a ruiner tout un peuple contre lequel il était sans grief. Cet homme a perdu le droit de parler honnêtement. * Pourtant il n'est pas jusqu'aux Juif-qu'il n'essaie de se concilier, en revendiquant pour eux, ians tous les pays, les libertés et les droits dont jouissent le: autres citoyens. Sa voix sonnerait moins faux, si les députés au Reichstag n'avaient plus à protester contre des lois d'exception. Quoi qu'il en soit, le Pape, à qui l'Autriche est particulièrement chère, s'es engagé à fond dans le sens désiré pa; le gouvernement allemand, au point df mériter les remercîments publics e chaleureux "-du chancelier de l'empire censément pour son intervention dan: l'échange des prisonniers de guerre. Le président Wilson et les pays neu très marcheront - ils aussi? Certes quand on songe à l'effroyable amas d< chagrins et de souffrances qui ne cess< de s'accroître depuis qu'a éclaté 1; guerre, on se reprocherait comme -tu-crime de vouloir la prolonger, fût-ci d'un seul instant, sans absolue nécessi té. Mais à quelle fin s'élèvera la vois des neutres? Sera-ce pour consacre: l'injustice et livrer l'humanité au règni de la force brutale, ou sera-ce pour 1; rappeler au sentiment du Droit et au> devoirs de solidarité que leur instinc fait pratiquer même à de nombreux ani maux? L'Allemagne pourrait-elle obte nir des neutres qu'ils préparent leu: propre infortune, en servant les projet: d'une Puissance qui a compté pour riei la plus correcte et la mieux g'arantie de: neutralités? Quel moyen pour eux d'in tervenir décemment sans exiger at préalable que les Allemands sortent di Belgiejue ? C'est la même exigence que devraien formuler les socialistes de tous les pays je lis dans des journaux anglais que de; socialistes allemands', anglais, russes serbes, italiens, suisses et même fran çais seraient prêts à se rencontrer pou examiner les possibilités d un mouve ment, international en faveur de la paix Les social-démocrates allemands c austro-hongrois ont dans ces dernier temps été prodigues de manifestes oi sont invoqués les principes de l'Interna tionale. C'est sans doute ce qui port< des camarades d'autres pays à les vou loir rencontrer. A la veille de la der nière réunion du Reichstag, le consei national et les groupes parlementaire social-démocrates ont pris une décisioi allant — c'est, paraît-il, admirable-jusqu'à repousser l'annexion de terri toires étrangers comme étant contrair au droit qu'ont les peuples de dispose d'eux-mêmes. Tels sont les mots. Voici les faits : Ainsi que l'écrivait le 31 août dernier le correspondant suisse de 1' "Huma ; nité," c'est en plein-e connaissance de décisions, pétitions, actions et mani festes annexionnistes des cercles les plu influents, et après avoir entendu un dis cours du chancelier, inspiré du même es prit, c|tic le groupe social-démocrate a Reichstag a voté dernièrement les cré dits pour continuer la guerre. Karl Lieb knecht fut seul à protester. La fois pré cédente, le 2 février, tyi autre député Rùhle, avait voté contre les crédits e: même temps que lui. Cette fois-ci Ruhl s'est contenté de quitter la salle de séances en compagnie des 28 autres dé putés socialistes, qui d'ailleurs s'étaien également retirés le 2 février. Les succès des armes allemandes con tre les Russes semblent donc ne pa avoir favorisé le retour de là social-dé mocrat'e à la politique fraternelle qui dans les Congrès internationaux, s'ex primait en ordres du jour votés à l'una : nimité. i Messieurs les social-démocrates da: i gnent nous avertir que si cela dépendai : d'eux, ils rendraient la Belgique à 1 t liberté. Mais ils ne répugnent pas à l'idé t de la garder jusqu'à ce que l'Allemagn : ait obtenu des avantages économique - en paiement de son geste libérateur. L t Belgique doit servir d'otage. ; Cela encore est du banditisme. Y a-t-il à délibérer avec le brigand qi vous tient étranglé, mais vous promet d i lâcher prise s'il est suffisamment payé d ; sa condescendance? Les social-démocrates consentiraier ; à ne pas garder le fruit du crime, pourv - que l'Allemagne puisse en faire argent. Dans ces conditions, quel honnêt » homme voudrait lier conversation ave t eux ? i Je ne suis le porte-parole d'aucu - groupe, ni de personne. Ce que j'écri: ; n'engage strictement que moi. "I ai - the cat wh'O -,va!ks by himself," cOmm ; dahs la fable de Rudyard Kipling. ; Mais je pense que les social-démc î crates allemands et les socialistes frai çais et beiges parlent maintenant de; ■ langages si différents qu'ils ne peuveir plus se comprendre. Ce n'est pas comme condition de h paix que nos ci-devant camarades d'Aile magne devraient réclamer de leur gou ■ vernement l'évacuation de la Belgiqu< ■ et des départements français dont la dé ' loyale traversée d'un pays neutre ; ; permis l'occupation, c'est leur évacua* : tion immédiate et inconditionnelle—• leur évacuation avant tout, i Comment entamer sinon des pourpar- . 1ers avec eux? Car je me figure qu'il est . malaisé de baser des propos socialistes : sur la violence et l'iniquité. ^ EMILE ROYER, i député de Tournai-Ath. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. — » ♦ » Le congrès du " Nationalist Party."—Discours du général Hertzog.—Politique nettement anti-impérialiste. Discussion de M. Hertzog. j KimbërLly, juillet 1915. Le " Nationalist Party " a tenu son congrès annuel à Bloemfontein le 14 juillet et jours suivants. En pareille occasion, de tous les discours, ceux prononcés pas le général Hertzog, chef du parti, ont naturellement le privilège d'éveiller plus que d'autres la curiosité du public, mais, cette année-ci, ils retiennent surtout l'attention—indépendamment de la per-sonalité de l'orateur—par la nature et l'importance des déclarations qu'ils contiennent. C'est en effet tout un pro-grammeque formule le leader nationaliste et il le résume en quelques mots: " Notre parti, dit-il, se présente ^ au pays comme un parti hostile à la fédération des Etats britanniques et comme un parti en faveur de la ' two-stream ' politique. Tels sont les principes sur lesquels nous engagerons la lutte électorale."Il est difficile d'être plus bref et plus précis. Ce n'est pas la première fois, que le t général Hertzog se déclare contre la fédération des Etats britanniques, _ Sans . remonter trop loin, à Smithfield (Orange Free State)> il y a un an envi-' ren, il s'exprimait ainsi : ! " En réalité, l'empire britannique n'existe pas. L'objet de l'impérialisme est de le créer. Tout une école croit à la possibilité de former cet Empire en réunissant dans un même ensemble la Grande-Bretagne, ses colonies et ses dominions ; mais il y a plusieurs maniérés d'y arriver, et c'est là qu'est le danger. Un parti préconise l'établissement d'un même parlement et d'un même gou-j vernement pour les ' sept nations ' 5 (Grande-Bretagne, Irlande, Canada, ^ Afrique du Sud, les Indes, Australie, Nouvelle-Zélande). Le parlement consisterait en représentants, dont le nombre , serait fixé suivant le chiffre de la popula-r tion de chaque Etat. L'Afrique du Sud, par exemple, n'aurait qu'un représentant pour 40 nommés par l'Angleterre. Le gouvernement impérial aurait probablement le contrôle de la défense, des ' douanes, des affaires étrangères, sans s compter les autres matières qui pour-. raient lui être confiées." s Pas d'empire fédératif. Je me suis permis de rappeler ce pas-~ sage du discours de Smithfield pour mon-1 trer de quelle façon, toujours la même, " le général Hertzog s'efforce de persuader " ses auditeurs que l'établissement d'un " empire fédératif placerait l'Afrique du > Sud dans une situation d'infériorité et de 1 dépendance vis-à-vis des autres Etats. e A Bloemfontein, il revient encore sur s la composition du parlement central de " l'empire fédératif et affirma—en se ba-1 sant sur je ne sais quelle autorité—que l'importance numérique de la représen-" tation de chaque Etat sera en rapport s avec son étendue et sa population, et i: " ajoute : "Si l'on ne considère que la su- > perficie territoriale, nous serons bien par-" tagés, mais si l'on considère le chiffre de " la population, nous n'aurons que 4 ou £ représentants dans une assemblée d'en-■ viron 500 membres." Puis il insiste sut 1 l'imminence de la réunion de la Grande-a Bretagne et de ses possessions d'outre-e mer en une Fédération : "Le généra' e Botha, dit-il, m'a traité de fou en préten-s dant que je discutais une question d'in-a térêt purement académique. Eh bien, h question a été considérée à l'Imperia Conférence et elle est d'un intérêt àc-tuel. M. Bonar Law n'a-t-il pas récem e ment déclaré qu'aussitôt après la guerre e il y aurait lieu d'avoir une autre Im perial Conférence et de former un gou t vernement-fédératif ? Le projet est don< u dès aujourd'hui sur le tapis. Je le corn battrai de tout mon pouvoir." e Ce qui enlève malheureusement beau c coup de valeur aux cris d'alarme du lea der nationaliste, c'est qu'ils ne sont jus n tifiés par d'autres périls que des péril: hypothétiques, imaginaires. Que de: n hommes d'Etat aient songé à l'établisse e ment d'un parlement central, composi de représentants de toutes les parties di >- l'Empire britannique, cela personne ni i- l'ignore, et il est non moins certain ou1 le gouvernement a fait un premier paS vers la réalisation de cette idée quandt longtemps avant la guerre, il a admis aux conseils du "Committee of Impérial Defence" 'quelques hommes politiques! appartenant aux possessions britanniques d'outre-mer, mais de là à l'institua tion permanente d'un parlement central il y a loin, et s'il y a eu des échanges dei vues sur les avantages et désavantagea d'une, telle innovation, rien n'a encore été décidé; il s'agit d'une chose conçues dans- son principe, mais nullement arrêi tée dans sa forme et dans ses détails. Le! général Hertzog n'a donc pas de données suffisantes pour servir de base ài une discussion sérieuse et donner quel» que raison à ses appréhensions.: L'erreur du géné|al Hertzog. Le leader nationaliste semble oublier que l'Angleterre, qui a donné à ce pay3 tant de preuves de sa générosité et de son libéralisme, serait partie principale à l'organisation du gouvernement fédératif, et qu'elle a un trop grand souci de! l'équité et de l'honneur pour se prêter; jamais à l'inauguration d'un système de gouvernement qui créerait des inégalités d'influence préjudiciables aux inté« rêts de certains Etats. Il devrait cependant la considérer incapable de place? l'Afrique du Sud à la merci du gouvernement centrale, incapable de reconnaître ainsi d'une façon si peu conforme ai sa loyauté habituelle, les immenses services que le général Botha et ses burghers ont rendus à l'empire. D'ailleurs il est une autre considération qui, à mon sens, est suffisante pour calmer lès appréhensions les plus exagérées : les Etats autonomes, qui feraient partie de la Confédération britannique, sont aussi jaloux de leurs libertés et de leurs privilèges que l'Afrique du Sud1 peut l'être des siens, et ils auraient, eit conséquence, intérêt à limiter â des questions d'ordre général la compétence du parlement central, à laisser soigneu* sement hors d'atteinte les avantages relevant de leur autonomie. Que faut-il, de plus, pour rassurer 1<S patriotisme inquiet du leader nationaliste?" Two-stream poUcy." L'expression " two-stream policy signifie littéralement politique à doubla courant, un courant dutch, un courant anglais. Dans son discours du 14 juillet le général Hertzog ne nous a pas dit quel sens exact et quelle portée il faut attribuer aux trois mots, qui résument! ainsi la seconde partie de son programme. Tout ce que l'on sait, c'est) qu'il s'agit d'une politique de tendances opposées à celles suivies jusqu'à ce jour,; depuis la formation de l'Union. Le général Botha et son gouvernement, bien que respectueuse des différences de religion, de tradition et de 1 langage, et sincèrement désireux de les : maintenir, croient que la meilleure manière de préparer à l'Afrique du Sud-un avenir paisible et prospère est de faire des deux races européennes qui l'habitent, une nation, à tous autres égards, aussi homogène que possible. A cet effet, ils se sont employés à la conciliation et au rapprochement, et se sont • efforcés de réunir tous les membres de ' la communauté européenne, sans dis- • tinction de race, dans une politique ' d'ambition et (d'idéals communs. Autant qu'il est permis de s'en rendre compte, le général Hertzog et ses [ partisans pensent au contraire—qu'il est ' plus conforme aux intérêts de chaque ' race de se développer séparément sui-■ vant ses aptitudes et ses aspirations par-' ticulières, et ils recommandent, en con-' séquence, l'adoption, pour chacune, ; d'une politique spéeâale. Un grave danger. Quel que soit en cette matière le mé- - rite des vues du général Hertzog, leur . application peut être plus ou moins diffi-i cile suivant le degré auquel elle doit être ; poursuivie. Dans tous les cas elle pré-. serinerait, à mon humble avis, un grave ; inconvénient, pour fie pas dire un dan- - ger, celui de maintenir, quelque temps! ; encore, le "racialism." Une considéra-; tion rassurante* c'est que, quoi que fas-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes