L'indépendance belge

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s.n. 1916, 29 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95785/
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SJéme année. No. 125 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PEKHY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET liEDACTIOî*: BUREAU A PARIS: IUDOR HOUSE. TT7DOR ST.,' LONDON, E.C. "• PLACE DE I.A BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. ^ELEPH.: j f^g^f LUND9 29 IVift! 1916. En vente à Londres à 3 h. !e samedi 27 mai. (" 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ONNEMENTS: -6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. } LA SITUATION. Samedi, midi. 'Après les violents combats des derniers jours les opérations autour de Verdun -e .ont calmées uu peu. Dans la région du Mort-Homme oii l'artillerie tonne sans arrêt, une attaque allemande a été arrêtée net par un vigoureux feu de barrage des Français, auquel l'ennemi a répondu par un bombardement intermitent des deuxièmes lignes de nos Alliés. Pour atteindre celles-ci et amener ses propres lignes à niveau avec celles eje la, rive droite de la Meuse, l'ennemi devra conquérir du terrain sur une profondeur de quatre à huit kilométré-, qui, raviné et boisé et, on peut eu être sûr, solidement fortifié, se prête admirablement à ]a tactique défensive adoptée par nos Alliés. Les raisons de cette tactique, qui met à une si dàire épreuve non seulement les soldats dans les tranchées mais aussi la population civile, sont expliquées dan, un article de M. André Tardieu, l'émi- ■ lient député de-Seine-et-Oise, et que nous reproduisons in extenso plus loin. Il fera comprendre au public quelle est la situation exacte et quelles sont Les I données du problème qu'il s'agit de ré-1 soudre. ■ La lutte sur la rive droite de la Meuse est restée assez vive. Une contre-attaque heureuse a fait rentrer les Français en possession d'une partie de tranchée que les Allemands avaient occupée entre le Bois d'Haudromont et la ferme de Thiaumont. Par contre, une attaque allemande près du fort de Douaumont a été repoussée. Le communique de Berlin parle de 600 prisonniers faits au cours des combats qui ont été livrés autour du fort. Nos Alliés italiens continuent d'être soumis à de violentes attaques entre ''Adige et l'Astico. Repousses sur l'aile gauche de ce secteur, les Autrichiens t ont eu plus de succ.è-' h droifo-iJ t ro»u m'uriiqué de Rome reconnaît en effet l'évacuation d'une position avancée entre Posino et l'Astico et signale des combats sérieux, et qui ne sont pas encore finis, dans le secteur d'Asiago. Dans le Val Sugana les Italiens résistent victorieusement.Dans l'Afrique Orientale les troupes 'du général Smuts ont progressé d'une quarantaine de kilomètres vers le sud. Les troupes belges, de leur côté, continuent de chasser devant elles les détachements allemands dans le Luanda. Maintenant que les incidents germa-Jio-américains provoqués par la guerre sous-marine sont en voie de règlement, le cabinet de Washington s'applique à obtenir satisfaction du gouvernement britannique en ce qui concerne la saisie et la détention des correspondances neutres,notamment à bord de navires arrêté; en pleine mer, alors que ceux-ci, ne touchant aucun port du Royaume-Uni, tie tombent pas sous la juridiction britannique. La réponse rédigée par le Département de l'Etat à la Note explicative du gouvernement britannique est-arrivée à Londres. Les Etats-Unis maintiennent, à ce qu'il paraît, le point de vue que ces procédés constituent une violation, et des lois internationales et des conventions spéciales, la ' ' correspondance véritable ' ' étant inviolable et les cachets ne pouvant être brisé'. La non-observation cles conventions en vigueur constitue, aux yeux _ des Etats-L'nis, une usurpation de pouvoir et source:, tout commerce neutre au bon vouloir de la Grande-Bretagne. Une note identique a été envoyée au gouvernement français. Le gouvernement grec a fait justice, âàJls un corn mu nique officiel , des bruit s mis en circulation par le ministre des finances Rhallys, d'après lesquels les Alliés auraient essayé de çontraindre la Grèce à sortir de sa neutralité. La Note déclare que, " depuis qu'eh novembre dernier les Puissances ont assuré, par écrit, le gouvernement hellénique qu'elles n'avaient ni l'intention ni le désir de contraindre la Grèce à intervenir, aucune autre démarche officielle ou officiel!?:: ne s'est produite de leur part." Voilà qui est formel, et M. Rhallys devra trouver autre chose, s'il veut réchauffer une popularité que la situation critique des finances grecques n'est pas près do lui procurer. Cl pourrait, par exemple, s'occuper utilement des pertes infligées par les sous-marins allemands à la marine marchanda grecque que ses excellents amis les Aut-tro-Allemaiids traitent à peu près sur le même pied que la marine «des Alliés. Pas moins de sept navires grecs coulés se trouvent au tableau jusqu'à présent, représentant un tonnage total de 40,000 tonnes et si M. Rhallys pouvait; décider les Puissances Centrales à verser une large indemnité aux armateurs grecs, il aurait rendu un meilleur service, à son pays qu'en essayant de le brouiller avec les Alliés. Aucune question n'intéresse plus le.-, Allemands en ce moment que la paix, si ce n'est la question alimentaire. Tout ce qui a trait à la paix est avidement happé, disséqué, et nos ennemis ont beau faire les difficiles, maintenir leurs prétentions, ils ne parviennent à tromper personne sur l'impc-ri* "t, heso.i- qu'ils out de hâter la eou-oÎuSjC. "u'L ia paix. Du haut de la tribune parlementaire et par voie d'interviews, le chancelier de l'Empire s'efforce de faire la plus large publicité au point de vue allemand sur la paix. Ayant accordé tout récemment une interview à un journaliste de Chicago, il fait connaître, par l'entremise d'un journal viennois 1' "Abend," comment il faut interpréter ses déclarations. En résumé l'Allemagne ne veut pas admettre, comme l'exige sir E. Grey, que c'est à elle qu'incombe la responsabilité de la guerre. Elle décline de même la prétention des Alliés de discuter ou d'influencer de quelque façon que ce soit, les affaires intérieures de l'Empire allemand lors de la conférence de la paix. Les seules négociations de paix qui pourraient avoir des chances de succès sont celles qui prendraient pour bas© la situation militaire actuelle. Enfin les déclarations du chancelier ne lient que l'Allemagne, n'ayant pas été faites au nom d'aucun groupe de Puissances. En somme, il résulte de tout cela— et c'est la seule chose qu'il faut en retenir,—que l'Allemagne se croit en position de pouvoir dicter des conditions. Tant que cette situation n'est pas changée, il ne saurait être question de paix, et c'est pour cela que les Alliés font la sourde, oreille. Les Puissances Centrales savent que le premier pas vers la paix, notre paix, sera fait quand nos ennemis auront fait, solennellement, leur "mea culpa." Si elles n'y arrivent pas de gre. elles y viendront de force. LES BELGES ET LA COMPULSION. Un exemple. [ _ Ivn répondant à l'attaque injuste et violente du "Daily Express," nous avons sig'nalé l.i situation des Belges en (Grande-Bretagne et les difficultés qu'ils J' rencontrent actuellement. ( ette situation n'a rien d'étonnant. Si vous recevez d'excellents amis ou des parents pendant les trois jours du week-<'tid, tout se passera admirablement. Les gommes sympathiseront entre eux et les 'james feront trêve -dans leurs critiques des robes et des chapeaux. Ce sera charmant et l'on se séparera enchantés les uns des autres. . S' v°s excellents parents et amis séjournent chez vous une quinzaine, les <:ifiïcultés naîtront, des discussions poli-1 ques surgiront entre les messieurs, les ' arnes se toiseront, les concurrences de toilettes se feront jour et l'on aura bâte de voir arriver l'heure des départs : il y «<ura du froid dans les derniers shake-inands.Et si le séjour dure deux ans? Oh ! ors je vous laisse à concevoir ce qui se produirait infailliblement de critiques ecerbes, de troubles, de jalousies. ^ Hem eusement, nous n en sommes pas là avec les généreux amis iqui nous ont accueillis, mais il y a un peu de cela quand même dans notre séjour ici. Xous avons été reçus avec un enthousiasme, une sympathie, une générosité dont il n'y a pas d'exemples. C'était à qui fêterait les Belges, c'était à qui les choierait, les comblerait. Puis le temps a émoussé les sentiments, ce qui était fatal. En même temps, des taxes et impôts venaient grever terriblement les budgets de nos amis britanniques qui malgré eux, devaient bien diminuer les •secours aux Beiges, étant obligés de •se restreindre eux-mêmes. La générosité britannique. Ce qui n'empêche- cependant que l'élan de la générosité britannique ne se produise encore actuellement. Nous avons toujours des milliers de Belges secourus par des comités, c'est-à-dire par des souscriptions particulières : il y en a par exemple 8,000 à Glasgow. Il y en a encore un grand nombre hébergés, nourris, entretenus, grâce à la générosité de personnes riches oui veulent témoigner leu: reconnaissance i aux Beiges pour ce qu'i ont fait. ! Il y a enfin toutes 'es organisations autrefois dirigées par I; s comités parti- 1 culiers et que le gouvernement foritanni- I que soutient de ses subsides qui s'élè- i vent à une somme considérable. Enfin, n'oublions ors que le gouverne- < ment britannique paie i.ussi aux compagnies de chemins de '■ le transport de < nos braves qui peuvent ainsi venir pas- ] ser leur congé en Grande-Bretagne et y ] revoir leurs proches. La cause unique. D'où est donc venu ce mouvement de mauvaise humeur de nos amis britanniques qui a déclanché les attaques irréfléchies auxquelles nous av ons répondu ? Pour nous, nous en voyons la cause unique dans la "compulsion." Le décret de levée en masse des citoyens de Grande-Bretagne de 18 à 41 ans atteint profondément la nation britannique, c'est un effort splendide, héroïque, mais qui , coûte cher. Et quelle ne doit pas < \tre l'impression et quels ne 'oiyent pas être le ressentiment et la colère des citoyens anglais quand on leur dit que |es Belges ne sont pas rappelés? C'est donc sur ce point qu'il faut s'expliquer et qu'il faut ei lairer complètement nos amis de Grande-Bretagne. L'impossibilité d'agir. Pour avoir la " compulsion " le gouvernement britannique a dû présenter un projet de loi et le faire voter par la Chambre des Communes et la Chambre des Lords. C'était la voie loyale permettant d'apporter à l'appel sous les armes des sanctions sévères. Le gouvernement foe'ge, au contraire, ne peut présenter de loi devant le Parlement.Sur 185 représentants et 120 séna-teir '->tal 305 -membres du Parlement, la • invocation du goi ,'e nement belge ne p-iitrrai.t atteindre 64 députés et sénateurs ^se trouvant en dehors de la Belgique occupée. Donc le gouvernement belge est da;^ l'impossibilité de faire voter une loi de " compulsion." Mais à côté. de la légalité, il y a le devoir d'agir pour le gouvernement. Le gouvernement belge peut donc adresser " un appel " aux Belges d'âge militaire—en supposant, bien entendu, qu'il ne puisse avoir de fâcheuse répercussion en Belgique occupée. Evidemment^ à la rentrée, le gouvernement pourra également faire voter telles et telles mesures atteignant ceux qui sans mptif plàusib'e n'auraient pu justifier d'avoir refusé de répondre à cet appel. Actuellement, la sanction est purement morale, elle a certes sa valeur, car ceux qui seraient appelés et qui'refuseraient de faire leur devoir seraient à juste titre considérés comme de mauvais patriotes et comme des hommes manquant de courage. Aussi nous ne doutons pas que l'appel du gouvernement belge serait entendu immédiatement et qu'il n'y aurait pas d'exception : les Belges ont montré combien ils portaient haut le sentiment de l'honneur et les Belges en exil ici ne feront pas exception. L'appel aux armes. Nous considérons doiic que les célibataires belges qui ne coopèrent pas d'une manière quelconque à l'œuvre de délivrance de ia patrie doivent être appelés sans tarder sous les armes. Quel sera le nombre de soldats que l'appel du gouvernement belge amènera ainsi sous les drapeaux? Les exagérations du "Daiiy Express" étaient de nature à faire croire à toute une armée belge d'embusqués ici. Il faut donc faire parler les chiffres et il faut 'les faire connaître à nos amis britanniques. Le recensement des célibataires de 18 à 35 ans se trouvant dans toute la Grande-Bretagne s'élève au chiffre total de 3,600 hommes. Que l'on déduise les inaptes et ceux qui travaillent aux munitions et l'on verra le chiffre réduit que l'appel produirait : ce sera environ de 2,000 homnies, pas même peut-être. Mais il y a aussi les gens mariés, dont le nombre pourrait peut-être doubler ce chiffre ? A ce sujet, nous répéterons notre sentiment que nous exposions dernièrement. 11 faut se rendre compte de !a situation du Belge marié, père de famille, qui a quitté son pays, chassé par les Barbares, qui est arrivé ici dénué de toutes ressources, qui s'est appliqué à se créer une situation, qui est arrivé à donner à vivre à sa famille avec un traitement minime mais suffisant, et cjui a pris la charge d'un mobilier dont le paiement se fait semaine par semaine. Appelé sous les drapeaux, il doit abandonner sa femme et ses enfants, et avec quelles ressources ? Unièmement pom me femme et trois enfants : 7 shillings )ar semaine. Avec les prix des fiats et les prix cles ,-ivres et le mobilier à payer, c'est une amille condamnée à la misère, cela ne ait pas de doute. Le soldat franc;/s est aussi dans ce •as', nous dira-t-on. \ Oui, mais il y a une différence énorme |ii'il ne faut pas perdrede vue. C'est que a famille du soldat français marié appelé sous les drapeaux est entourée de larents, d'amis, de connaissances; elle ouit du moratorium ; autour d'elle ce sera toujours cette solidarité admirable des gens pauvres qui se soutiennent et i|ui s'entr'aident. Ici lia famille :iu soldat belge se trouvera iso-ée, ne parlant pas la même langue, die ne saura à qui recourir, elle tombera i charge dî la charité publique. Est-ce juste? est-ce possible? Non, et c'est pourquoi nous disons que l'appel des gens mariés doit être □ récédé de mesures propres à assurer le pain quotidien à la famille du rappelé. Et alors ces mesures étant trouvées et appliquées, plus de différence entre l'appelé belge et l'appelé britannique — plus de privilège — plus de récriminations— plus de dissentiments et c'est ~e qu'il faut souhaiter, ce qu'il faut amener entre les habitants de la Grande-Bretagne et les Belges. Propagande intense. Comme le disait le "Daily Telegraph" du 20 mai : "Pendant les premiers mois de la guerre, les autorités beiges ont organisé une propagande intense en faveur de l'enrôlement volontaire des réfugiés. Ensuite deux lois, en 1915 et en 1916, ont appelé sous les armes diverses catégories de Belges et des mesures ont été prises pour découvrir les réfractaires et les mettre à la disposition des autorités militaires. Plusieurs milliers de Belges ont quitté l'Angleterre pour rejoindre l'armée et constituent tm contingent com-sidérab'e, si l'on songe que toute la colonie des.réfugiés beiges dans 'le Royaume-Uni, hommes, femmes et enfants, s'élève au maximum à 200,000 personnes. . Il faul| noter encore que la plupart des ouvriers'belges sont employés dans les usines à munitions où ils servent utilement la cause commune des Alliés. Beaucoup d'entre eux ont été appelés en vue de compléter la main-d'œuvre exigée par la production du matériel de guerre. La question du travail. Nous avions encore parlé de diverses mesures défavorables aux Belges. Nous pouvons assurer qu'elles sont l'objet des sollicitudes de nos autorités et: notamment de notre ministre 51. Paul Hvmans. La question du travail est épineuse et les conflits locaux doivent être étudiés et jugés avec soin. A cet-effet le gouvernement a désigne un de ses fonctionnaires les plus estimés et les plus capables du ministère 4U tra-t vail, M. Mavaux, qui s'est installé ici et a désigné deux inspecteurs dont l'un SELFRIDGE'S nu La maison SELFKIDGE réserve le meilleur accueil aux milliers de 15 lges séjournant actuellement à Londres qui peuvent considérer les magasins comme leurs centres de réunion et d'achat. ; Pratiquant la vente avec des bénéfices les plus réduits, et des marchandises de la meilleure qualité, ces immenses magasins possèdent des installations admirables et luxueuses que tous peuvent visiter et où l'achat n'est pas obligatoire. : : ■ En achetant chez SELFRIDGE les . Belges sont assurés d'y'trouver toute satisfaction. :: : '• :: nzj SELFRÏDGE & Go., Ltd., Oxford Street, —W. ' ""^54 L* ua^ui-iraifflmwr "-tu mm «m m "mm »a .,iège en permanence à Alqwych. Donc si nos ouvriers ont quelque réclamation à formuler ou une demande de ti:! «a . a présenter, qu'ils -s'adressent à M. Mavaux. 11 v avait eu aussi quelques plaintes au sujet de certain centre de séjour de-, Belges nécessiteux. Nos compatriotes apprendront -avec satislactio.il que deux délégués du gouvernement se sont chargés d'aller leur rendre visite et d'entendre leurs doléances; ce sont deux Belges éminents et deux hommes de cœur, MM. le sénateur Bergman et le Rév. Père Rutten. Difficultés de sortie. "Enfin, il V a les difficultés de sortie. Σi_£'«st plus difficile et plus délicat a solutionner. Lés- permis à la sortie sont accordés par les autorités militaires et celles-ci, on le sait, sont méfiantes, soupçonneuses, et donnent généralement peu d'explications. Je ne dis pas cela parce qu'elles ont déjà saisi trois fois 1' "Indépendance Belge." ce qui nous a causé une perte notable en ces temps de douleur et de dèche, mais parce que c'est l'esprit général militaire en ce moment que ce soit en Belgique, en Eranoe ou en Grande-Bretagne. Ce que nous pouvons dire, c'est que chaque demande justifiée signalée à notre Légation est examinée, discutée avec soin et appuyée auprès du War Office, car nos ouvriers, poyr lesquels on peut et on doit faire toutes les enquêtes nécessaires, ne peuvent être privés complètement de leur liberté sans motif. Et si de «os lecteurs se trouvent trop timides ou embarrassés pour oser aborder les Hautes Autorités Supérieures, qu'elles s'adressent au journal et nous transmettrons leurs demandes à qui de droit. A. de LAVAUX. LETTRE DE LAUSANNE. (De notre correspondant.) L'œuvre de l'hospitalisation. Une assemblée plénière et publique des membres du Comité vaudois-de Secours aux Réfugiés belges, réunie le 10 mai à la Maison du Peuple de Lausanne sous la présidence de Mme Widmer-Cur-t-at, permit à tous ceux qu'intéresse l'œu-v re d'hospitalisation si généreusement poursuivie en faveur de nos compatriotes d'apprécier les efforts réalisés et les résultats atteints. C'est la seconde fois depuis sa fondation que le comité rend compte de son activité. Comme la première, cette assemblée montra tout ce que nous devons aux multiples initiatives prises par les cœurs dévoués qu'émut notre détresse. En l'absence de toute intervention officielle et limité aux seules ressources de dons volontaires, le collège présidé avec autant d'intelligence que de bouté par Mme Widmer a logé, nourri et vêtu plus de deux mille deux cents Beiges, répartis dans diverses parties de la Suisse, et principalement dans le canton de Vaucl, qui se signala le premier—et continue à se signaler—par ses ardentes sympathies pour notre pays. Ce chiffre est actuellement réduit presque de moitié. ' Un grand nombre d'hommes valides sont partis pour le front, d'autres ont sollicité un emploi dans des fabriques de munitions. Quelques familles sont retournées en Belgique. Plusieurs ont passé en France ou en Angleterre, où leurs chefs ont trouvé une situation. A peu d'exceptions près, les hôtes du comité se montrent dignes des attentions dont ils sont l'objet. Rien de plus réconfortant, à cet- égard, que la lecture faite par la présidente d'une série de lettres par lesquelles les exilés, après leur départ, expriment à leurs bienfaiteurs la reconnaissance dont leur cœur déborde. 11- en est de fort touchantes qui ont ému l'assistance. Légères frictions. Certes, y eut-il parfois quelque? frottements, dus au dépaysement, a, l'inactivité, à la nervosité que produit sur certains tempéraments le changement de vie radical qu'ils subissent. Très fraternellement, les membres du comité suisse s'efforcent d'aplanir les petites difficultés qui s'élèvent un certains cas, d'ailleurs rares. "Les hommes restent- toujours les hommes, écrivait à ce propos M. Philippe Godet dans un rapport présenté à l'assemblée générale de^ comité:- neu- . châtelois de secours, dont il est l'âme, et il ne suffit pas d'être un malheureux pour être un iaint. Cette fois encore, le public, d'abord exalté par la sympathie, a été ramené à la réalité par l'expérience. Il s'était représenté je ne sais quels Belges en sucre bénit ; et-il a brusquement- découvert un fait qu'il eût pu pressentir: C'est que les Belges ont aussi leurs défaute.. Ne demandons pas aux Belges de valoir mieux que nous. J'ai souvent songé depuis quelque temps à l'impertinente question que Figaro pose au comte d'Almaviva: "Aux vertus qu'on exige dans un domestique, votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être ment: "Aux vertus qu'on exige d'un Belge, connaissez-vous beaucoup da

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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