L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn6zv5w/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION TEP ISO M IfC^ ROYAUME-UNI: 1 PENNY PAR LE PROGRÈS Ë3» iÊh Â,â%M LE NUMER° 1SSSS!'."." / ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: | IIMQI 22 AVRIL 1918 ("3 MOIS. 9 SHILLINGS ÎUDOll BOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. _ _ ABQNNEMENTS-! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3360 TEL.: 311-57 et 238-75 Eli vente à Londres à 3 h. le samedi 20 avril 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION ai i Samedi midi. L'unité de commandement comme» ■emble-t-il a faire sentir ses premie :ffet's. Jusqu'à présent, l'ennemi ava su profiter de nos hésitations, et au m ment même où nous prenions les m sures nécessaires, les-armées allemand' dans un effort surhumain se ruaient co tre nos braves alliés britanniques, qu heureusement, surent endiguer leù Ilots déchaînés. Les transformations ir posées par l'unification du haut cor mandement et la coordination des tro pes qu'il 'est appelé à ériger, not avaient imposé la période critique, - que nous âvoi vecue ces dix derniers jours. Àujou d'hui, nous pouvons envisager l'aven avec plus de sérénité, en-partageant cet belle confiance qui n'a jamais abandoni le nouveau généralissime. La journée d'hier a été comparativ nient calme, et pour la première fois d puis le 9 avril, il n'y a pas eu'd'attaqui d'infanterie sur le front de Flandre, ne faut évidemment pas en conclure qi l'ennemi est à bout de souffle et qu'il r nonce à porter ses coups sur ce charr de bataille où il a connu' des succès a; préciables. Le prix qu'il les a payés, noi oblige à penser au contraire, que cet période de repos ne sera que de cour durée et que les Allemands l'utilisent amener de, nouveaux renforts pour r grouper leurs forces cruellement éproi \ ées et recommencer avec une nouvel ardeur leur manœuvre stratégique. I trouveront cette fois à qui. parler, grand Etat-major avapt paré de ce côt pênsons-nous, à toute éventualité. C pendant, l'artillerie allemande ne res ttf *1 iWf^'" SJiS-ce front, et dA; hier nr lin elle a entrepris un bombardement il tensif des positions alliées près de Cai descure, au nord de Merville. Les batt ries britanniques ne se sont pas tus d; vantage et ont ^>ris sous leur feu 1< transports et les troupes germaniques e . marche sur les routes derrière le froi dé la Lys. Dans les derniers combats livrés ve le mont Kemniel, l'ennemi n'a fait auci progrès au delà de Wytschaete. Cet opération avait évidemment pour but ( tourner cette butte par le nord, dans direction de Poperinghe. La belle r sifetance de la 9c division britannique déçu les espoirs de Ludendorff, qui d vra trouver une autre voie pour s'er parer de cette position dominante cor mandant le saillant d'Ypres au nord la base d'Hazebrouck au sud-ouest. C affirme que les Allemands ont fait aval cer de l'artillerie lourde, celle-ci ayài traversé le canal d'Ypres-Comines, pr< d'Houthem, dans le but de bombarder mont Kemmel, en vue vraisemblable ment d'une attaque de front. La lutte dans les sections au sud c front de bataille n'a pas été moins a dente, et malgré tous leurs efforts et d< sacrifices énormes, les assaillants ont si bi ici une nouvelle et sanglante défait Des régiments appartenant à six div sions différentes ont participé aux att; ques lancées sans succès jeudi, enti Saint-Venant et Givenchv. Le combat Givenchy fut particulièrement violent se termina par le refoulement complet c l'ennemi, qui, à la fin de ses assauts li plus déterminés et les plus coûteux, r parvint qu'à prendre pied dans un c deux éléments très étroits, des défensi avancées britanniques. N'ayant aucune action d'éclat à sign; 1er aux populations de l'empire, le con muniqué de Berlin, rédigé par des scrib< jamais pris au dépourvu, lance une séide mensonges que nous croyons devo relever pour compléter la documentatic de nos lecteurs. Après avoir annoncé des engagemen secondaires entre des détachements tei tons et belgo-britanniques, dans la r gion des cratères, ce bulletin affirme qi . KJ I iUJW ►-o- de puissantes attaques britanniques, lan-:e oées au nord et au nord-ouest de Wyt-rs schaete, ont été repoussées avec des périt tes sanglantes, et qu'au nord-ouest de > Béthune l'infanterie allemande a livré e- une attaque contre les lignes ennemies ;s au nord du canal de La Bassée, au cours > de laquelle quelques canors ont été pris, i, "Près de Festubert et g^le Givenchy, rs poursuit ce papier, un cc,ou,>at aux altérai- natives diverses se dévt.ioppe. Nojus 1- avons fait plus de 600 prisonniers." -i- Les Allemands mentent avec la même is effronterie lorsqu'ils affirment que l'avance française sur les deux rives de is l'Avre, et au cours-de laquelle nos'alliés r- ont fait 650 prisonniers, a été complète-ir nient repoussée/ avec des pertes santé -«jantes. Nous constatons avec le )é '"Times" que lorsque les nouvelles sont mauvaises -pour eux, les Teutons n'ont 2- pas crainte de recourir aux contre-véri-?- les les plus flagrantes. :s Sur le front de l'offensive initiale du Il sud d'Arras à l'O.ise, il n'y a que des ac- i,e tions d'artillerie, notamment dans tes régions de Castel, de Mailly-Raineval et ip de Grivesnes. > Ainsi que nous le rappelions hier, le« is Allemands concentrent, sans en faire te mystères, d'énormes forces sur le front te de Picardie, et nous ne serio.ns pas "sur-â. ip. is que le ralentissement significatif en s- Flandre soit sui\ i d'une nouvelle ruée J- v ers Amiens et le chemin de fer de Paris, le Le général von Boehn, qui a, lui aussi, une réputation de perceur de lignes, n'a ■e pas été envoyé sans raison dans le sec- -> teur de l'Oise, ou nos alliés ont rajusté s- leur ligne pour la rendre plus ferme et te couvrir Compiègne, qui semble devoir, ât'ov. côté, Cbe le pretniet objectif tic 1- l'ennemi. > Nous sommes persuadés qu'ici, com- 2- me en Flandre, et comme désormais sur i- tout le front occidental, le général-Foch -s a prévu la manœuvre, et qu'il a massé, n lui aussi, de nombreuses et puissantes it réserves sur les points menacées par les troupes allemandes, ' r rs m te Et à ce propps, on ne saurait le assez se réjouir de la coopération à pré- la sent assurée de toutes les forces dont é- disposent les puissances de l'Entent?', a L'envoi en France de régiments d'élite e- italiens souligne heureusement la réali- ii" sation si longtemps désirée de cette unité i- d'action. Il constitue un événement qui ît marquera dans l'histoire du grand con- 'n Ait mondial, et il sera accueilli à Paris et i- à Londres avec autant de chaleureus'j it gratitude pour la noble Italie, qu'il sou- :s leva d'enthousiasme sur tous les bancs le du parlement de Rome, où il a été an- > noncé jeudi par le Président du Conseil, M. Orlando. iu En dehors d'un coup de main effectué r- avec succès par les troupes françaises au :s nord de Bezonvaux, sur la rive droite de i- la Meuse, et d'une canonnade intermit- î. tente en divers points, il n'y a rien de i- spécial à signaler sur le reste du front i- occidental. 'e En Italie, des détachements britanni- à ques ont exécuté d'heureuses actions lô- ;t cales sur le plateau d'Asiago,' au cours le desquelles ils ont infligé des pertes sé- ;s vères à l'ennemi tout en capturant d = ie nombreux prisonniers. Des patrouilles u austro-allemandes ont été dispersées :s dans la "Végion de l'Adamello (Trentin occidental) et sur les versants du mont i- Val Bella (Asiago). i- En Russie, les troupes austro-alle- ;s mandes ont occupé Tchaplinka et Méli- ie topol, dans le gouvernemet de Tauride, ir coupant ainsi la voie ferrée de Sébasto- in pol. Dans le Caucase, le*s Turcs progres- ts sent toujours et s'approchent de Kars et i- dans la région de la côte, leur cavalerie a occupé Chorok Kobuletz, à 24 kilomè- le très de Batoum. OPÉRATIONS AÉRIENNES Tout près du |oI M. Maurice Barrés, dans 1' "Echo de Paris," raconte que dans les premiers jours de l'offensive allemande le général Pétain rassembla à un moment donné 80 aéroplanes et les envoya attaquer l'ennemi. Ils volaient jusqu'à 2 m. 50 du sol, fauchant l'infanterie ennemie avec leurs mitrailleuses. Le massacre fut terrible et le désordre causé fut prodigieux, ■il. Barrés ajoute.: "Sous peu nous fe rons quelque chose de pas mauvais du tout en matière de bombardement, et F c'est pourquoi dans la vallée du Rhin,, ils désirent tellement limiter l'emploi des P aéroplanes. — Reuter. ^ ci L'activité des aviateurs britanniques a] Mercredi et jeudi le temps £ rendu A impossible aux aviateurs de faire autre n chose cjue d'effectuer des reconnaissan- p ces au dessus du champ de bataille et qi de jeter quelques bombes. Dans la nuit di de jeudi les travaux de bombardement étant possible, les pilotes britanniques le t.' ' i I? ont attaqué Bapaume, Armentières Warneton et Chaulnes. Les victoires du lieutenant Fonck n- L' "as" français, lieutenant Fonck yt- a abattu son 35e aéroplane ennemi. db LES EVENEMENTS EN RUSSII re La situation en Sibérie L'ancien correspondant du "'fimes' à Odessa est arrivé à Tokio avec d'au très sujets britanniques qui ont quitté !, Russie. Il a remarqué c)es groupes considéra bles de prisonniers allemands et aulri 1 , chiens dans la plupart des stations tra ^ versées en Sibérie. Le nombre total de prisonniers allemands seuls est diverse ' ment estimé, mais il semble pouvoir êtn I fixé à,80,000 environ. Un grand nombn de ceux-ci auraient déjà reçu l'argent né cessaire à leur rapatriation. La propagande bolshéviste aurait, dit '. on, fait quelque progrès parmi les pri II sonniers allemands. La guerre civile ■ ^ causé dans de nombreuses villes de Sibé rie de grands ravages ; à Irkoutsk, vilL IC| de 70,000 habitants, presque toutes le: ts rues sont endommagées et il y aurait ei et plus de 1,000 victimes. es Captures turques à Batoum re Un télégramme de Constantinople af firme que les Turcs ont capturé à Ba [r_ toum quelques étrangers ennemis qu en ont participé' à la défense de la fort0 resse, aihsi que 3100 soldats, dont 60i [s_ portaient l'uniforme d'officier. Parm j ceux-ci se trouvent le commandant de 1->a forteresse, ainsi que de nombreux offi ,c_ ciers supérieurs (?) De plus, 250 canon de divers calibres^ des locomotives et de et wagops et autres voitures, ainsi qu'uni ir grande quantité de vivres, sont tombé; jç aux mains des troues,turques.. ■ _ i — V ;;; LES ALLEMANDS EN BELGIQUE Dans un éditorial le "Daily Tele graph" commente aujourd'hui le dis cours prononcé jeudi par M. Balfou lors de la réception du comité de com merce anglo-belge. Ce discours est,dit notre grand confrère ., une réafîirmation solennelle, à l'heure oi ut ^ ,, , noufe sommes nous-memes menaces d ui ^ péril inattendu, de la résolution qu nous prîmes lorsque le gouvernement bri t ' tannique tira l'épée contre l'agresseur ai nom de la foi sacrée des traités. Le pil " lage systématique de la Belgique indus trielle, mis à exécution dès le début di III l'invasion et bi^n avant que les Aile n~ mands n'aient l'excuse de la nécessité <-t amenée par le bl(?cus, n'est que du bfi SJ gandage pur et simple digne du vol de u" objets de valeur plus facilement trans cs portables, commis par les officiers et sol n~ dats allemands. La Belgique a été ruiné > industriellement comme ne l'a jamai , été aucun pays dans l'histoire. Et lors Je que nous parlons, comme nous le faison iu et comme nous devons continuer à 1 faire, de réparations pour la Belgique '■ " c'est ce côté de la question en parti culier, que nous devons avoir à l'esprit nl Parlant des aktivistes le "Dail; Telegraph" dit que la fraude impu u" dente par laquelle la population fia mande est représentée comme embras rs sant en l'Allemagne un libérateur et ui e" protecteur, est un curieux exemple de 1; ^ manière allemande qui consiste à en es tourer d'un "tissu transparent de pré p3 texte moral" chaque nouvel acte de bri ln gandage. Personne évidemment n< "t croit, même en Allemagne, que des mil lions d'habitants dans les provinces bal e- tiques arrachées à la Russie aient m'ani 'i- festé le désir de devenir les sujets di e, Kaiser, mais leur sort est officieilemen o- représenté comme le résultat de leu. "self-determination." En Belgique d' s- même les Allemands ont procréé un< et Diète des Flandres, puis un Conseil de ie Flandres, lequel a «solennellement pro è- clamé son indépendance sous la protec tion de l'Allemagne. a? Comme le dit le "Daily Telegraph,' ju les Belges, Flamands ou Wallons, n> çt peuvent actuellement exercer aucun d js leurs droits ôiviLs, ils ne peuvent ni ex es primer leur opinion, ni se réunir, ni vo t-er librement; ils ne peuvent même pa circuler librement. Toute la comédie 1 aktiviste a été inventée et dirigée par le iu Allemands, qui ont embrigadé quelque re nullités sans scrupules, qui n'osent mêm< n- plus regarder leurs compatriotes en face et quoiqu'elles prétendent parler au non lit de quatre millions d'habitants, nt A oes procédés louches, le "Daily Te es legraph" dit préférer encore la brutaliti , franche du baron von Bissing, dont le fameux "testament" déclarait que ia guerre était perdue pour l'Allemagne si celle-ci ne pouvait incorporer la Belgique par la force, et exprimait l'espoir que, dans la manière de traiter les Belges, "nous nous souviendrons de nos erreurs passées et que nous n'emploierons pas la politique de conciliation vacillante qui a été si désavantageuse en Alsace-Lorraine ' et en Pologne." LE SORT DE SALONIQUE Les intentions des Puissances Centrales au sujet de Salonique sont, d'après le "Boersen Gazet," les suivantes: La Bulgarie demande que Salonique , lui soit cédée; mais il ne peut être accédé ^ à ce vœu paree que, dans le cas où l'Angleterre. refuserait de rendre Chypre, Malte, Gibraltar, l'Egypte et les districts occupés de Palestine et de Mésopotamie, Salonique doit être érigé en "port franc et base navale pour les Puissances Cen-1 traies, tout en restant nominalement en J possession de la Grèce. Les demandes contradictoires de la' Bulgarie, de la Turquie, de l'Allemagne 1 et de l'Autriche en ce qui concerne cette question et d'autres, telles que la route libre vers Constantza- et la transformation - de ce port en port libre, sont parmi les^ - problèmes que le Dr Helffericli est appelé i à solutionner. ' PREPARATIFS DE RESISTANCE EN IRLANDE Des préparatifs sont faits en Irlande ' pour résister à la conscription. Il y a eu ; hier une réunion des évêques catholiques 5 à Maynooth et une conférence de leaders fialionalrstes;- -de fonctionnaires ^t de Sinn Feins à l'hôtel de ville de Dublin. ' Des délégués de cette dernière furent envoyés à la réunion des évêques et, à leur retour, la conférence adopta la résolution suivante : Affirmant la nationalité distincte et séparée de l'Irlande et le principe de liberté que les gouverne-' ments de toutes les nations tirent leu'-pouvoir du consentement des gouvernés, | nous dénions au gouvernement britanni-l que ou à toute autorité extérieure le droit de nous imposer le service militaire à l'encontre de la volonté clairement ex-j primée du peuple irlandais. Le'vote de la conscription par la Chambre des Communes doit être regardé comme une dé-, claration de guerre à la nation irlandaise. C'est une violation directe du droit des î petites nationalités que le premier ministre lui-même a déclaré officiellement être .. une condition de paix au Congrès de' la Paix. Toute tentative de la mettre à exécution sera une agression inqualifiable, 3 et nous faisons appel à l'Irlande pour y g résister par les moyens les plus efficaces. La réunion des évêques, sous la prési-3 dence du cardinal catholique Logue, a 5 adopté une déclaration disant que les évêques considèrent l'imposition de la . conscription à l'Irlande comme une mesure oppressive et inhumaine, à laquelle T le peuple irlandais a le droit de résister . par tous les moyens compatibles avec la . loi de Dieu. La déclaration engage les . fidèles à faire des dévotions spéciales t pour obtenir l'aide divine dans la pré-t sente crise. Le clergé célébrera une . messe d'intercession dimanche prochain. . dans toutes les églises pour éviter le . fléau de la conscription. Une collecte } sera faite à une date prochaine pour pro-. curer les moyens de résistance. Des meetings ont lieu un peu partout. , A Oldcastle (comté de Meath) un mee-i ting de protestation a eu pour témoins t un certain nombre d'Allemands internés r juchés sur le-toit de leur camp. ; LES FRAIS DE LA GUERRE Parlant à Breslau, le prince Frédéric-Guillaume de Prusse, cousin du Kaiser, > a déclaré que l'ennemi ayant refusé de } faire la paix, les Allemands étaient auto-5 risés à demander une indemnité de guer-_ re économique et financière, non seule-. ment parce que celui qui est responsable 3 de la guerre doit en payer les frais, mais » aussi parce que sans indemnité le peupie 3 allemand serait écrasé sous le poids des s ta>xes et serait dans l'incapacité de sou-; tenir la concurrence étrangère. Ceci équi-, vaudrait à la ruine du travail allemand, i Sans indemnité, l'Allemagne devrait se rendre aux bonnes grâces de ses ennemis - haïs. : Ne retenons de ces phrases que l'aveu du prince Frédéric Guillaume, qui recon« nait explicitement que les frais de la guerre incombent à celui qui l'a voulu et provoqué. . . C'est-à-dire, en l'occurrence à l'Allemagne, dont'la culpabilité est établie par les faits, que confirme le témoignage tout récent du prince Lich-nowsky.AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — La "Kreuz Zeitung" dit que les annexions prussiennes en Pologne comprendront le quart de la région charbonnière de la Pologne. Toujours en vertu du principe: pas d'annexions, pas d'indemnités ! -—- De nouvelles taxes ont été établies en Allemagne et les recettes supplémentaires qui en résulteront sont estimées à 3 milliards de mark. Les taxes atteignent les profits de guerre, la bière et le vin, les boissons non-alcooliques, les tarifs postaux, les opérations de bourse, les antiquités, les appareils photographiques, instruments de musique, autos, bateaux à moteur, etc. Un monopole d'Etat est établi pour l'alcool. Pour éviter la fuite des capitalistes à l'étranger, les citoyens allemands prenant leur résidence à l'étransrer seront f o requis de déposer 20 p.c. de leur capital comme garantie du paiement des taxes en Allemagne jusqu'à la cinquième année après la-fin de là guerre. Mais cette disposition ne s'applique pas aux Allemands allant s'établir à l'étranger comme pionniers du germanisme ou pour y établir des relations commerciales permanentes en pays étranger ou pour y servir les intérêts de l'empire d'une autre manière (espionnage, par exemple 1). CHINE — Toute perspective de voir s'améliorer la situation politique s'est malheureusement évanouie. Des combats ont recommencé un peu partout entre Nordistes et Sudistes, et bien que le gouvernement soit disposé à négocier, il se voit forcé de reprendre les opérations partout. La question de la coopération du Jajion est toujours en discussion. — Les maximalistes occupant la gare de Dauria (Sibérie) ont envoyé un ultimatum aux autorités chinoises leur demandant qu'on leur livre le chef Semenoiï et qu'on désarme ses troupes. A la suite du refus des autorités chinoises, les maximalistes ont bombardé la gare de Mandchourie, mais sans résultat. On signale que les maximalistes concentrent des troupes dans une gare près de Vladivostok.ETATS-UNIS — La Chambre des Représentants des Etats-Unis a rejeté par 167 voix contre 98, une loi adoptée par le Sénat et ordonnant l'augmentation du prix du blé. Le président Wilson était opposé à cette loi qu'il croyait de nature à jeter une perturbation dans le système des achats des Alliés et pousser à la dissimulation des stocks. GRANDE-BRETAGNE — Une statistique officielle pour les années 1916 et,1917, publiée par le gouvernement britannique, montre que les effets du. blocus se sont manifestés par une réduction sensible des importations dans les pays Scandinaves et les Pays-Bas.—- Le gouvernement canadien espère être en mesure de publier aujourd'hui une proclamation appelant sous les drapeaux tous les jeunes gens de 20 à 23 ans. GRECE — Le colonel Hazzopoulos, qui commandait le 4e corps d'armée grec, lors-qu'en septembre 1916 il se rendit aux Allemands à Kavala, est mort à Gorliti-, (Allemagne), d'une attaque d'apoplexie. ROUMANIE — Quatre grandes banques autrichiennes et hongroises se sont associées pour fonder une banque roumaine dout " r le siège principal serait à Bucarest, au capital de 20 millions de francs. Outre les opérations ordinaires de banque, cet organisme favoriserait la création et le développement d'entreprises industrielles et agricoles. SUISSE — Le prince Sixte de Bourbon-Parme, beau-frère de l'empereur Charles d'Autriche et destinataire de la fameuse lettre révélée par M. Clemenceau, est arrivé à Genève. 89e année No *94

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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